Le départ 2010…

valise

Comme l’année dernière, rien que de voir ce post, vous allez savoir que je suis revenue…

L’année dernière, je m’étais faite avoir par le poids de ma grosse valise, et je m’étais jurée que l’on ne m’y reprendrait plus. J’avais en plus un cabas plein à craquer de choses diverses.

J’ai donc décidé cette année de faire deux petites valises, toujours avec difficulté, incapable de choisir, oubliant qu’à la Grande Motte il y a lave linge et sèche linge, ou plutôt songeant que le premier pouvait toujours tomber en panne.

J’aime bien me trouver des excuses. En fait je suis incapable de choisir entre le TShirt bleu et le rose, alors je prend les deux. Idem pour le reste.

Les deux valises étaient aisément transportables, et je ne sais pas comment je m’y suis prise, mais j’avais deux cabas au lieu d’un seul. En plus j’avais pris mon oreiller, gardant un souvenir non ému des oreillers de l’an passé qui ne me convenaient pas du tout.

Il ne faudrait pas vieillir…

Mon père n’a pas du tout la même définition que moi de « petite valise », et a prétendu avec une mauvaise foi évidente, qu’à moi toute seule j’en emportais autant qu’eux à deux, ce qui est totalement faux, et que son break n’est pas extensible ce qui est vrai.

MAIS (preuve de sa mauvaise foi), j’étais à nouveau coincée à l’arrière, au départ, avec juste la glacière et un de mes cabas, alors que l’an passé, le siège arrière était nettement plus encombré.

Je n’allais pas polémiquer la-dessus, ayant tout de même quelques doutes sur le fait que j’allais tout utiliser…

Le voyage s’est passé comme l’année dernière, avec des pauses vidange tous les 200 km, un vrai repas sorti de la glacière, et mon père me cédant le volant régulièrement, et en particulier pour le pas de l’escalette, maman toujours cramponnée à l’arrière à ce moment précis du trajet, à réciter le notre père alors qu’elle n’est pas croyante.

Je comprends d’ailleurs qu’il préfère être à l’avant avec moi au volant plutôt que de sentir sa femme crispée à ses côtés, prête à ouvrir la portière pour finir à pied… (à l’arrière il l’avait coincée en douce avec la sécurité enfant…)

Seule différence avec l’an passé : il m’a laissé terminer le trajet, se sentant fatigué. Et puis surtout, quand c’est moi qui conduit, j’intime à ma mère de garder ses remarques pour elle, car il y a des fois où cela doit être une bénédiction d’être sourd. Mrs Bibelot est infernale en voiture, et c’est comme cela depuis toujours, et même pire depuis 20 ans qu’elle conduit à nouveau.

  • Freine
  • Tu vas trop vite
  • Attention au camion
  • 130 c’est beaucoup trop sur l’autoroute
  • Tu as regardé dans ton rétroviseur ?
  • Tu n’avais pas besoin de doubler
  • Radar droit devant contrôle ta vitesse
  • Tu es sur que tu vois bien avec tes lunettes de soleil ?
  • Arggg…
  • ETC…

Restait à l’arrivée à vider la voiture et à emporter les bagages dans l’appartement, non sans remarques ironiques de mon père concernant mon encombrement pour lui « maximum », mais c’était juste un peu exagéré…

Et puis restait 3 semaines à passer avec mes parents, qui ne sont jamais tristes au quotidien…

Avec eux, on ne s’ennuie jamais…