Il est né le divin enfant…

bébé royal

Vous vous imaginez bien que je n’allais pas laisser passer une occasion de rouspéter un peu, ou de jouer de l’ironie facile…

A ceux qui vivent sur un cocotier ou planent en règle générale, je vais fournir une information bouleversifiante : la duchesse de Cambridge, alias Kate Middleton (puisqu’ON s’obtine à lui donner son nom patronymique) a mis au jour un petit garçon (petit, petit, 3800 g tout de même, c’est ce que faisait Pulchérie à 1 mois et Delphine à 3 semaines…), qui héritera du trône d’Angleterre après son père William si la royauté perdure au Royaume Uni.

Je ne voudrais pas dire que l’on nous a pris le chou avec cette grossesse tant attendue, mais c’est tout comme. Pour la naissance, je vais en rester là pour l’instant.

J’ai pu admirer comme de coutume, l’art et la manière des médias et journalistes, de nous distiller de fausses informations à défaut d’en avoir de vraies.

Le top pour moi ayant été jadis la guerre du golfe, où j’avais passé une nuit blanche à regarder la TV et à entendre dire qu’on ne savait rien. Tenir l’antenne pendant 15 heures sans informations réelles, j’avais trouvé cela grandiose !

  • On a commencé par scruter le ventre de la duchesse depuis son mariage en 2011 : dans les familles royales personne ne se regarde le nombril, c’est inutile, on s’en charge pour eux.
  • Puis la duchesse a été hospitalisée et force a été à la couronne britannique de révéler qu’elle était enceinte, et souffrait de nausées et vomissements anormaux dus à un début de grossesse difficile.
  • Elle était enfin enceinte !
  • Puis j’ai appris avec surprise que ce mal gravidique dont elle souffrait, atteignait plus particulièrement les femmes attendant des jumeaux.
  • J’ai scruté ma mémoire, ayant connu ou connaissant plusieurs femmes ayant eu des jumeaux (et même une collègue ayant eu des triplés naturellement) : pas souvenir d’avoir entendu dire qu’elles avaient été plus malades que les autres.
  • Par contre la femme de mon parrain, pour 2 fois 1 enfant seul, a vomi du premier jour jusqu’au moment de l’expulsion (cela l’a pas mal aigrie d’ailleurs mais c’est un autre débat)
  • Mais l’information capitale était « la duchesse de Cambridge pourrAIT attendre des jumeaux, nous vous tiendrons informés ».
  • Les journalistes aiment bien jouer du conditionnel qui se transforme rapidement en certitude absolue.
  • Puis nous avons SU que l’enfant « seraAIT prévu pour le 13 juillet« .
  • Le 13 juillet c’est le 13 juillet, ce n’est pas le 12 ou le 14. J’ai ricané finement en songeant à toutes les femmes dont le terme était certain et qui ont malgré tout accouché avec de l’avance ou du retard (moi la première, avec des certitude sur la date de conception et dans les deux cas largement plus d’une semaine d’avance).
  • Mais bientôt on vous donnera l’heure, et on vous déclenchera l’accouchement 12 H après l’heure fatidique…
  • Puis la duchesse de Cambridge aurAIT gaffé en évoquant une petite fille.
  • Cette gaffe m’a paru surprenante de la part d’une jeune femme qui s’est tellement bien coulée dans le moule de la monarchie tout en gardant de la modernité.
  • Je n’y croyais pô
  • Puis la reine a décidé que désormais seule compterait la primogéniture et que les garçons n’auraient plus le pas sur leurs soeurs, même aînées.
  • Ce qui confortait l’idée d’une fille « la reine souhaiterAIT savoir qu’une autre reine pourrAIT régner après elle, son fils et son petit-fils« 
  • Sympa l’arrière grand-mère : un cadeau comme cela je ne l’aurais jamais souhaité à une de mes filles.
  • Mais bon…
  • Dès le 12 juillet (on vous avait dit le 13) ON a commencé à camper devant l’hôpital. Il a fallu quelques jours pour que nous sachions qu’en fait ce terme très précis fixé au 13 juillet, venait d‘ON ne sait QUI et n’avait jamais été confirmé par les principaux intéressés.
  • Genre une publication « nous attendons une petite fille, et elle doit naître le 13 juillet 2013 à 13 H 13 » (ah c’était donc ça le 13 juillet ?)
  • J’ai passé mon WE du 14 à blaguer sur cette naissance attendue, concluant devant un « les merguez sont trop cuites » ou autres par un : « et pendant ce temps là, la duchesse de Cambridge n’a toujours pas accouché ». Ceci jusqu’au mardi 16…
  • Quelle se grouille quoi…
  • Le lundi 22 au soir, j’ai été avertie par un texto ironique de Delphine et gendre n° 2 en vadrouille dans le midi, « ça y’est il est né ».
  • Je savais depuis le 19 H 45 que la duchesse de Cambridge était hospitalisée depuis le matin de bonne heure et que la naissance était attendue dune minute à l’autre.
  • En fait elle avait déjà chié sa pastèque à cette heure là, mais il ne semblait venir à l’esprit de personne que parfois le travail, surtout pour un premier, peut être assez long.
  • Bon d’accord, j’ai été obligée de reconnaitre avec aigreur que si j’avais été la duchesse de Cambridge, pour Pulchérie on ne m’aurait pas laissé aussi longtemps à attendre.
  • Imaginez la tronches des journalistes attendant devant la clinique dans laquelle j’étais arrivée le mardi vers minuit, alors que mon aînée a attendu le vendredi 17 H 05 pour pointer son nez (et il neigeait en plus, cela aurait été BIEN FAIT POUR EUX !)
  • Et non seulement la naissance attendue d’une minute à l’autre (qu’est-ce que tu en sais journaliste ?) avait déjà eu lieu, mais en plus c’était un garçon !
  • Le comble !!!!!!!

Bref, j’ai encore été agacée par le monde des médias et les journalistes en particulier. Curieusement j’aurais tendance à attendre d’eux des informations réelles et non pas des spéculations… Mais cela doit venir d’un problème latent chez moi.

Maintenant on nous parle de la robe de sortie de maternité « à pois comme Diana » « bleue à pois comme Diana » (le Parisien, mais faux, pour Diana la robe était vert pâle même s’il y avait effectivement des pois).

Déjà que l’ON se demandait si pour son mariage Kate pourrait être à la hauteur de sa belle-mère… Moi j’étais certaine que oui. Pour rivaliser avec une meringue géante, un air niais et un bouquet de mariée de 3 kg, il fallait une roturière…

Et moi si j’étais ON, j’arrêterais de comparer la bru à sa belle-mère dont le destin tragique n’est pas à envier… Moi si que j’étais Kate, ma belle mère j’en aurais ras le chèche.

Et maintenant ON va bien nous bassiner avec le prénom du trésor adoré, je le sens bien. Ces gens là n’ont sans doute pas eu assez de 9 mois pour trouver des prénoms masculins ET des prénoms féminins (puisqu’il en faut plein) si réellement ils ne désiraient pas connaître à l’avance le sexe de leur enfant… Mais bon, le protocole c’est le protocole, et espérons, si ce gamin peut régner un jour, que lui pourra éventuellement s’asseoir dessus (le protocole).

Un grand coup de dégraissage ne pourra jamais faire de mal…

Car la vie n’est qu’un long calvaire.

Préservez-vous… (1)

200535027-001Généralement nos parents nous ont élevés pour faire de nous au minimum, des adultes capables de se défendre et d’affronter la vie.

Avec quelques lacunes que l’on découvre en prenant de l’âge. Personne n’aime vieillir, mais l’âge présente quelques avantages malgré tout :

  • On sait plein de choses, qu’à côté à 20 ans, on était ignares
  • L’expérience, la nôtre et celles de nos proches ou moins proches, ou juste de vagues relations, fait que l’on devient un puits de sagesse, juste avant de tomber dedans, mais avec des étapes.
  • J’ai 20 ans : je suis grande (ça c’est l’argument massue, car être grande empêche forcément de faire des conneries). Donc à 20 ans on fait des conneries mais on en prend de la graine pour l’étape suivante.
  • J’ai 30 ans : je suis adulte. L’est-on réellement un jour ? Là encore cela ne met nullement à l’abri des conneries que l’on fait avec l’impression que cela n’en est plus (mais ce n’est qu’une impression)..
  • J’ai 40 ans, je suis grande, adulte,  et je sais ce que je fais. Surtout moi, qui ai épousé Charles Hubert à 44 ans alors que s’il y a bien une connerie que j’ai faite dans ma vie c’est celle-ci. Pourtant j’étais grande, adulte, etc…
  • J’ai 50 ans, je commence à faire attention…
  • J’ai 60 ans…
  • Rappelez moi quel âge avait Napoléon avant de s’engager dans la campagne de Russie ? Pourtant il était grand (enfin je m’entends), adulte et Empereur en plus. Comme quoi on n’est jamais à l’abri de faire des conneries…

On ne se préserve jamais assez, c’est ce que l’on découvre en prenant de la bouteille sagesse par degré. Je vais parler au féminin, mais au masculin, cela reste tout à fait valable et cela m’évitera de mettre des parenthèses partout pour préciser il(elle).

Sur le plan des sentiments :

  • Croyez moi, évitez au maximum la personne qui vous fait vraiment chavirer le coeur. Prenez plutôt son copain qui n’a rien d’attrayant, comme cela le jour où il vous quittera pour une autre, vous n’aurez pas besoin de prendre des forces pour lui réclamer la moitié des biens communs et lui planter une fourchette en argent dans la fesse (sans louper le nerf sciatique c’est mieux)  sous prétexte que c’est Tante Hortense qui VOUS l’a offerte.
  • Et de plus, vous attendrez sereinement le prochain niais qui se prendra dans vos filets.
  • Evitez avec le niais, de vous amouracher de la belle mère dont l’amabilité est forcément suspecte. Que cette femme soit adorable c’est un fait (louche), mais bon, il vaut mieux prévoir le jour où vous n’aurez plus le droit de la voir. Ne pas l’aimer et la fréquenter le moins possible vous évitera à coup sûr de sangloter en pensant à elle dans quelques années.
  • Dans le même ordre d’idées, évitez de trouver les amoureux de vos filles sympathiques (j’ai précisé pour le sexe que tout serait au féminin). Votre futur gendre doit rester pour vous un salaud de première qui a dévoyé la chair de votre chair. Idem, quand ils divorceront pour de sombres prétextes (lunette des toilettes non rabattue, le goût immodéré de votre fille pour les chaussures ou son goût immodéré à lui (le salaud, le kidnappeur de pure petite fille) pour les chaussettes de sport), vous ne pleurerez pas à l’idée de ne plus le revoir. Au contraire : chic, exit le gendre, ou les gendres, ne soyons pas avares, il n’y en a pas un pour racheter l’autre c’est ce qu’il faut se dire.
  • Toujours dans la même optique, évitez comme la peste de vous faire des amies passé un certain âge (30 se devant d’être la limite absolue, car alors vous avez déjà une ou deux très très bonnes amies de toujours).
    Parce qu’un jour on se répand sur son canapé alors qu’elle vient de nous apprendre qu’elle est foutue, que son jules l’a quittée et qu’elle va s’ouvrir les veines, ou qu’elle a perdu son fils ainé. Vous serez obligée d’aller pleurer avec elle et de lui remonter le moral, avec vraiment l’impression que c’est à vous que cela arrive.
    Epargnez vous cela.
  • Inutile de vous préciser que tout copinage au boulot est à proscrire totalement, une trahison restant toujours possible.
  • Vos voisins, vous ne les voyez même pas. Rendre service surtout pas, et encore moins aller prendre l’apéritif auquel ils vous ont si gentiment invitée. On s’attache on s’attache, et puis un beau jour, les traitres décampent pour laisser l’appartement à une vieille mégère. Cela ne se pardonne pas.
  • Toujours côté boulot, ne trouvez jamais votre patron sympathique (ça existe), et n’entretenez pas avec votre chef si gentil des relations trop cordiales. Cela se retournera fatalement contre vous le jour où la boîte va couler et où cela sera « chacun pour soi ». Et ayant toujours gardé vos distances, à votre corps défendant, vous pourrez toujours répondre à Truchon qui est obligé de vous remercier « j’ai toujours su que vous n’étiez qu’un rat », après avoir mis le chèque d’indemnités dans votre poche.
  • Prendre un animal de compagnie, chat ou chien : vous êtes maso ou quoi ? Vous allez vous attacher et il vous quittera un jour, vous laissant telle une serpillère, à user des tonnes de papier absorbe tout…

Pour le sentiment j’ai la sensation d’avoir fait le tour. Déjà qu’il y a la famille à laquelle on s’est très attachée avant de devenir une personne sage…

La vie n’est qu’un long calvaire.

Pour préserver votre santé, je vous retrouve lors d’un prochain épisode…