J'aime (pas) les pubs : Kinder Bueno…

kinder-bueno-copierEn règle générale, je déteste les pubs que je trouve très connes dans la majorité des cas. Rares sont celles qui me font sourire, ou me donnent l’envie de tester le produit.

L’arrivée des spots publicitaire me déclenche une envie immédiate d’aller direct aux toilettes…

Le kinder bueno n’échappe pas à la règle.

Il y a eu le footballeur célèbre qui demandait « vous savez qui je suis ? » à celle qui venait de prendre les dernières barres dans le distributeur (cela me hérisse le : vous savez qui je suis ?), le tennisman qui envoyait direct sa pièce dans le même distributeur, avec sa raquette (chiqué !!!)

Maintenant le même, se retrouve confronté, chez le boulanger puis chez lui, à l’emmerdeuse type qui prend le dernier kinder bueno.

Quand vous achetez un kinder bueno, c’est forcément le dernier. Le message est clair : c’est tellement bon que tout le monde se rue dessus.

A la boulangerie cela se passe mal, l’emmerdeuse type ne veut pas de viennoiserie, ni de sablés, généreusement proposés par la boulangère affolée (plus niaise tu meurs) qui sait bien que le tennisman veut le dernier kinder bueno.

Que l’emmerdeuse type prend, en proposant tout de même « on partage ? » au grand soulagement de la boulangère, dont le faciès hilare et niais vous donne envie de lui proposer un joint.

C’est bien connu, dans toutes les boutiques, les supérettes et autres, on voit plein de personnes en train de se partager le meilleur camembert, les yahourts qui rendent malpolis, la tablette du meilleur chocolat, et les kinder bueno (les derniers).

Le pauvre sportif ne sait pas que l’emmerdeuse type est sa nouvelle voisine de pallier, mais il ne va pas tarder à le savoir.

Alors qu’il est chez lui, et a sorti son kinder bueno (le dernier), on sonne à la porte et quand il ouvre, la voisine entre.

Il ne lui a pas proposé de rentrer, mais elle rentre quand même. Il ne lui demande pas ce qu’elle veut, il le sait, elle veut le dernier kinder bueno, et non pas des sablés ou du gâteau au chocolat entamé, qui trône sur la table d’une cuisine qui ressemble à un laboratoire.

Donc il lui donne le dernier kinder bueno contraint et forcé et généreusement elle propose « on partage ? ». On rêve tout debout…

Moi déjà la voisine ne franchit pas le seuil de ma porte. J’ai eu ainsi pendant des années, une voisine de pallier, qui sonnait régulièrement chez moi le soir, ne demandait jamais si elle dérangeait (elle dérangeait) et essayait vainement de rentrer, moi devant elle lui bloquant le passage.

Elle tentait bien de me passer sur le corps, mais je ne me suis jamais laissée faire, ce qui ne l’empêchait pas d’essayer de passer au moins la tête, ce qui m’exaspérait profondément. Quand je sonne chez les gens, s’ils ne m’invitent pas à rentrer (avec mon cubi) je reste sur le seuil c’est la moindre des politesses.

La requête était toujours la même : elle avait arrêté de fumer, mais n’en pouvait plus, et souhaitait que je la dépanne d’un paquet. La première fois j’avais cédé, mais je n’ai jamais revu mon paquet alors qu’il s’agissait d’un emprunt, et que cette femme était vraiment plus qu’à l’aise, en tous cas bien plus riche que moi, enfin, comme ce n’est pas une référence, on peut dire qu’elle était riche.

Donc par la suite, je la dépannais au compte goutte par 2 ou 3 cigarettes. 3 fois par semaine pendant 10 ans, ça fait… tout ça au moins…

Sauf que quand j’étais dans mon dernier kinder bueno paquet, je ne dépannais pas. Point final.

Et celui qui sonne, qui rentre malgré mon air aimable, et me prend mon dernier kinder bueno paquet de cigarettes, je lui pète un genou, il est prévenu.

Je pense que les publicitaires ont manqué là la réalisation d’un spot qui pourrait marquer, de publicités groupées.

Oui car on pourrait préciser qu’il lui a donné son dernier kinder bueno, parce qu’elle utilise le déodorant truc qui l’empêche de puer des dessous de bras, le shampoing machin qui fait les cheveux divins, et en plus le dentifrice schmol qui lui fait les dents blanches et l’haleine fraiche.

Même pô.

Dommage : un spot : 4 produits, ce serait une idée qu’elle est bonne en temps de crise. Mais non.

Même pô.

Ce mec est un crétin et la vie n’est qu’un long calvaire.

PS : pour ne pas mourir idiote, j’ai acheté UN kinder bueno, ce n’était pas le dernier, et comble de la déception, aucun bel homme ne s’est rué sur moi pour m’en réclamer la moitié et me violer.
C’est du chocolat quoi. Pas de quoi casser 3 pattes à un canard ou remonter le moral d’un sans emploi…

Ce post n’est bien entendu PAS sponsorisé… (si vous aviez des doutes…)

J'ai sabordé mon index droit (ET TOUT LE MONDE S'EN FOUT !)

doigtLe premier qui ricane, je lui en flanque une…

Ce n’est pas drôle du tout de se niquer l’index droit en se le brûlant. Non, pas du tout. Mais je sens que vous allez ricaner, et que si vous ricanez trop fort, je vais aller cultiver de l’oursin en Islande et toc !

C’était toujours pendant l’horreur d’une profonde nuit un dimanche à sale temps où en revenant de chez les parents, j’ai pris la saugrenue décision d’aller farfouiller dans mes armoires de salle de bain pour trier le grain de l’ivraie (à savoir foutre à la poubelle les produits périmés).

Ca allait, je n’avais que deux pots de crème à éliminer la mort dans l’âme, sans envie aucune de tester pour savoir si cela flanquait des boutons.

Une peau d’adolescente, merci, j’ai donné dans ma folle jeunesse pustuleuse où les dermatos n’étaient pas parés comme aujourd’hui contre les boutons.

Et puis je suis tombée sur un flacon de déodorant acheté par moi et pour moi, par Pulchérie qui travaillait chez l’Oréal, avec ses 60 % de réduction (mais pourquoi a-t-elle quitté l’Oréal ?). Du déodorant Vic*y (oui, c’est l’Oréal), sans gaz, pulvérisateur écologique donc. J’ai reniflé (avec précaution) le contenu du flacon.

Allez savoir en effet ce que votre sorcière aurait pu y concocter un soir de pleine lune, sans évidemment mettre une étiquette pour en savoir plus un autre soir de pleine lune…

C’était bien le déodorant, dont je ne m’étais pas servie depuis un moment. Eclair de génie pour comprendre pourquoi :

En bonne sorcière, j’aime bien tambouiller certains produits et j’avais versé dans ce flacon l’intégralité d’un sachet d’acide borique (anti odeur et anti transpirant), pour rendre le produit plus efficace. Sauf que je n’avais bien entendu pas lu le mode d’emploi pour l’acide borique et négligé de le dissoudre dans de l’eau en ébullition (en l’occurrence, le déodorant en ébullition).

Le tout s’était donc figé de consternation dans le flacon, mais je n’avais pas le coeur de jeter un excellent déodorant et un non moins excellent acide borique.

J’avais donc décidé d’attendre et j’avais bien fait : le tout s’était reliquéfié, et après vérification, plus aucune trace de cristaux d’acide borique n’était visible.

Sauf que j’ai un petit truc à dire sur ce déodorant : je n’en n’aime pas l’odeur. Non. Je trouve qu’il sent les dessous de bras (même sans acide borique) et que vous serez bien d’accord avec moi : un déodorant pour aisselles qui sent déjà les dessous de bras, ce n’est pas top. Ce serait comme un anti pue des pied qui sentirait le camembert faisandé en quelque sorte. Un scandale vu le prix (malgré les 60 % de réduction !)

L’odeur ayant été légèrement atténuée par l’acide borique ne me convenait pas, j’ai donc décidé d’y remédier en mélangeant mon mélange diabolique avec du déodorant en pishhhh !

Qui lui, sent très bon.

Fallait juste récupérer le contenu de la bombe à neutrons en pishant bien dans un petit récipient, avant de reverser le résultat du pishhh intense dans le flacon ad hoc.

Que celui ou celle qui n’a jamais essayé de récupérer le contenu d’une bombe de quoi que ce soit pour s’en servir à l’état liquide, me jette le premier bouchon de bombe…

C’était tout bête. Je me suis attelée à la tâche avec un réel bonheur (il y a des jours où il ne me faut pas grand chose…)

Sur le coup, j’ai senti le doigt pressant la détente la bombe, donc, l’index droit, se refroidir car exposé à ce qui sortait, alors qu’un givre suspect le recouvrait, ainsi que le récipient recueillant le liquide sortant de la bombe.

Je n’allais pas me laisser anéantir par une vague sensation de froid, vous pensez bien, une sorcière ne se laisse anéantir par rien d’autre que le pôle emploi, les impôts et un syndic malhonnête.

J’ai donc vidé la bombe dans son intégralité (persiste et signe), résistant à la tentation de l’ouvrir avec un objet pointu pour recueillir le reste de liquide, une expérience de ce type datant de 20 ans m’étant fortement restée en mémoire (en fait c’était Pulchérie qui avait essayé de planter un clou avec ma bombe (déjà !) de déodorant et qui avait eu la peur de sa vie quand la bombe s’était percée, (et moi donc)) (Je suis certaine que là, elle ricane déjà nettement moins…)

J’ai donc tout bien versé le déo qui sent bon, bien récolté, dans le déo qui sent moyen, constaté que tout sentait bon, mais que mon index droit ne répondait plus à aucune sollicitation de ma part.

Il était givré, comme moi…

Paradoxalement un froid extrême déclenche une brûlure. Voyez Frison Roche… Donc, j’avais perdu l’usage de mon index droit et j’ai un peu paniqué, parce que j’avais peur en tapant sur le rebord du lavabo de le voir (l’index droit) se détacher et tomber dedans (le lavabo).

J’ai testé la douche écossaise pour mon doigt. Ca marche. Et quand la circulation revient, ça fait vachement mal.

Revenu à la vie, mon index droit se rappelait à moi, minute après minute et réclamait du tulle gras (vu la tronche de la peau, c’était approximativement brûlure au 56ème degré).

La vie n’est qu’un long calvaire !

(M’enfin, j’ai du déo à l’acide borique qui sent bon NA ! et à moins 60.%)

Et sinon, Dom, Louisianne et Marcus (au hasard), vous êtes d’office condamnés à vous renseigner sur la logistique concernant l’élevage d’oursins en Islande.

Car je vous ai entendu ricaner. Le tour des autres viendra…

Quant aux filles… Clause de déshéritage oblige… (tu l’as vu passer en rase motte le piano ? Heu, ce n’est peut-être pas le meilleur exemple à donner…)