La gentilla sorciera dans la merda (je n'ai jamais fait d'italien, comment ça ça se sent tout de suite ?)…

Comme vous le savez (ou pas, dans ce cas là, honte à vous, je n’écris pas depuis juin 2006 pour qu’on me dise « ah bon ? »)), j’ai été victime d’un virus qui m’a obligée à réinstaller mon ordi en priant sainte Rita, patronne des causes désespérées, pour que mon disque mort ne soit pas dur, ou l’inverse, finalement je ne sais plus…

Donc le disque dur n’était pas mort, mais il me semblait avoir perdu tous mes fichiers. C’est en lançant un scan du disque mort pas dur , grâce à un programme qu’un collègue informaticien à la base m’avait refilé, que j’ai vu défiler sous mes yeux éblouis (ben voui) les fichiers que je croyais disparus. C’était limite la vision d’un Archange sauf qu’apprendre être enceinte à 50 berges du St Esprit, j’étais tout de suite contre (vous vous rendez compte, quand on crucifiera le petit j’aurais légèrement 100 ans et toujours pas appris à régler les traumatismes de base…)

BREF ! Après éteignage et rallumage de la grosse boîte noire dans laquelle on met les disquettes (ce n’est pas de moi, c’est de Charles Hubert), toujours en priant sainte Rita. J’ai retrouvé tous mes fichiers. Miracle. Merci Sainte Rita, Saint Patrick, Sainte Elodie et Sainte Estelle (après je me lasse…)

Je suis donc partie dès l’aube, un dimanche à l’heure où blanchissait encore la campagne (c’est dire l’angoisse, parce que je suis programmée le dimanche pour me réveiller à 11 H, on va dire 11 H 15), à Confo m’acheter un disque dur externe sur lequel j’ai sauvegardé mes précieux fichiers (ça n’a pris que le modique temps de 4 H et demi, je ne sais plus, mais au moins 4 H).

Donc je me sentais un peu tranquille un minimum. Au pire si l’ordi décède, je m’en vais acheter une grosse boite noire dans laquelle on met les disquettes (mon écran me convient, le reste aussi), je réinstalle tout, non sans jurons (je suis d’une grossièreté incroyable…) et puis je récupère mes fichiers précieux sur la sauvegarde (débranchée pour l’instant, je n’ai rien de plus à sauvegarder).

Sauf que, samedi 29 novembre 20 H 03, Pulchérie me demande en boulottant du gratte indochinois (sic) des articles que j’ai écris il y a un max de temps sur mon mac Intosh (elle adorait me lire sur mon mac…). Objet antique reflet de la génération montante de son époque (1991), et dont la vision ferait rigoler n’importe qui. Sauf qu’il marche encore (enfin aux dernières nouvelles).

L’ordi de rêve, un écran qu’on dirait un GPS, 1 plombe pour ouvrir un fichier, 40 KO de mémoire vive, d’où l’utilité des disquettes. J’en ai un max, et jamais trouvé le moyen de passer de la formule mac 1991 à la formule PC non Mac de 2002… (si vous avez LE truc, merci de me le communiquer… j’ai un roman quasi terminé sur une disquette, et 32 nouvelles sur une autre, sans parler de ce au sujet de quoi Pulchérie salive)…

J’ai donc à une certaine époque rallumé Mr Mac pour recopier une partie de mes écrits, pour mon blog. Ca reste un bon souvenir le mac sur le bureau, moi la tête vrillée vers la gauche et les cervicales en déroute, et l’autre en train de mouliner pour me restituer mes niaiseries, avec son connard de mulot ne bénéficiant pas de l’option « clic droit, clic gauche ». J’ai souffert un max (tout le monde s’en fout !) et j’y ai passé un temps fou.

J’ai bossé un max, et je me suis souvenue le 29 novembre à 22 H 32 que j’avais recopié les écrits dont Pulchérie a besoin. Confiante et tout, me voici partie dans mes fichiers. Deux de disparus, n’ayant pas survécu à la réinstallation de l’ordi…

PDBDM. Le dimanche 30 novembre à 12 H 34 je signale à Pulchérie l’enfer et damnation. Elle me rétorque de son ton agréable habituel de geek « non tes fichiers sont fatalement quelque part. Lors d’une restauration, ils sont sauvegardés ».

« Ah bon même ceux du bureau (où j’avais stocké mes preuves de déclarations assedics, impôts, mes photos pour blog, etc… »

« VI » (sous entendu : tu n’es qu’une quiche, ce qui est exact).

Donc c’est quelque part sur mon ordinateur.

Mais OU ? NDD ? Je suis face à la machine qui rend fou !

Je cherche, je cherche, et Sainte Rita roupille là haut, que je ne ne veux pas en dire trop de mal dès fois que ça la vexe et qu’elle décide de faire mourir mon disque mou/dur une bonne fois pour toute.

Car sur l’ancien Windows XP, il y avait 2 sessions. La mienne et celle de Charles Hubert. J’avais tout rapatrié sur la même (la session principale qui n’avait pas besoin de mot de passe). Mais le disque mou garde la mémoire de ma session, et aurait-il planqué là, le fichier dont j’ai fichtrement besoin ?

C’est certainement ça. Sauf que ça me répond « accès interdit ». Sans même me demander le mot de passe.

Et point barre. On ne discute pas avec un disque mou. On s’incline, on ne décide pas.

Ne me reste plus qu’à ressortir Mr Mac et à retrouver mes disquettes. Et à me vriller les verbèbres pour tout bien recopier…

Priez pour moi mes frères… (sans oublier Ste Rita qui est très susceptible, on a dû la traumatiser juste avant sa mort… ce qui paraît logique vu qu’elle a été canonisée…)

PS : je viens d’aller lire la vie de Sainte Rita, ça n’arrange pas mes échalottes…