La Grande Motte 2014 (1)

DisputeL’année dernière, papa n’avait pas voulu que nous partions à la Grande Motte, comme mes parents le font depuis une éternité, et moi avec eux depuis 2009.

Il faut dire qu’il avait eu pas mal d’ennuis de santé : hypothyroïdie à soigner en urgence à l’hôpital (pour un cardiaque on ne met pas le traitement en place en ambulatoire), + la pose d’une prothèse contre un anévrisme de l’aorte qui avait atteint sa croissance maximale avant décès post explosion. Continuer la lecture de « La Grande Motte 2014 (1) »

La Grande Motte 2012 (1)

voiture-21Irions-nous ou pas ? C’était la question en suspens depuis le mois de mai, papa gardant un très mauvais souvenir de son séjour de l’année dernière qui s’était passé quasi totalement à l’hôpital.

Mais maman avait envie de partir et a su le convaincre, donc à l’aube (8 H) le 25 août dernier, nous sommes partis tous les trois, gaiement.

Je passe les crises habituelles de ma mère quand son mari conduit, et qu’elle se cramponne comme une malade à tout ce qu’elle peut, comme si mon père se prenait pour un pilote de course.

Là, il m’a laissé un peu plus le volant que les autres années, maman prenant ma place à l’arrière où elle a moins peur (mais peur tout de même, c’est une adversaire farouche du 130 sur l’autoroute).

Il s’arrange généralement pour me laisser la dernière partie du trajet comprenant  le pas de l’Escalette (descente pendant laquelle maman ferme les yeux), au son, dès que l’on arrive en ville de : « c’étAIT à gauche » suivi de « ah c’est malin, maintenant on va perdre une plombe » (dans Montpellier).

Tous les ans nous loupons le bon embranchement car il faut suivre la direction « aéroport » (un jour on s’y retrouvera pour tout de bon, c’est à craindre).

Grosse chaleur à l’arrivée, mer annoncée bonne part l’homme de l’art qui comme de coutume nous a aidé à vider la voiture. Pour la première fois, le siège arrière n’était encombré que de la glacière, nous sommes en progrès*.

Bref, une fois installés nous nous sommes bien détendus et avons commencé à faire quelques projets.

Maman et moi c’était baignade pour le lendemain si possible, et papa ne comptant pas vraiment se promener, des petites excursions à planifier en fonction du temps.

Le dimanche, nous sommes donc parties pour la plage. C’est baignade et retour au bercail, car ni elle ni moi n’aimons lézarder au soleil. L’eau était véritablement très bonne, et nous avons donc laissé l’homme seul pendant au moins 1 H 30 (la plage est à 4 minutes en marchant lentement).

Horreur et consternation au retour, car tout à coup lui aussi avait des projets :

  • Jean-Poirotte avait mis la main sur un livre de cuisine qui n’était pas là les années précédentes, et avait commencé à noter les recettes qu’il comptait bien faire.
  • Horreur parce que généralement nous sommes mises à contribution pour certaines basses besognes (dont la vaisselle qui ne peut pas aller dans le lave vaisselle)
  • Consternation parce que généralement aussi, quand il veut c’est comme quand il ne veut pas et que nous allions forcément avoir droit aux recettes choisies, et surtout à leurs préparations (après nous être cogné les courses, munies de précieuses instructions sur les ingrédients à ne surtout pas prendre)…

Mon père cuisine très bien, mais un plat nouveau, c’est toujours un long calvaire…

Pour lui (il est toujours déçu du résultat avant de se décider à s’y remettre) et aussi pour ses proches…

* L’histoire des bagages, ce sera un autre post…

J’ai déjà dû vous le dire mais la vie n’est qu’un long calvaire de toutes manières…