Conne, et incompétente en plus !!!!

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En 2009, je vous avais raconté mes mésaventures avec une dermato désagréable que je m’étais promis de ne jamais retourner voir.

Pendant qu’elle s’apprêtait, à ma demande, à me retirer un ou deux kystes à la tronçonneuse, l’air mauvais, je lui avais montré 3 grains de beauté, deux sous l’oeil gauche, le troisième sur l’aile du nez, pas loin du coin du même oeil.

« Ce n’est rien du tout » m’avait-elle répondu toujours aussi peu aimable.

La consultation avait duré environ 10 minutes, et encore, en comptant le temps passé à rédiger les ordonnances.

Cette année, je me suis décidée à retourner voir mon ancien dermato, pour la révision visite annuelle des grains de beauté ou autres trucs pouvant être suspects. Bonne nouvelle, il n’est plus autant débordé qu’avant (d’où mon infidélité de 2009), car il a pris une assistante qui m’a reçue très gentiment et très professionnellement.

Elle m’a regardé le cuir chevelu et a démentit le diagnostic de l’autre d’il y a 2 ans et demi, alors que je me suis littéralement ruinée en produits qui ne servaient à RIEN (si j’aurais sû, j’aurais écouté mon pharmacien…). Il n’y avait pas de dermite machin, ni de carence en fer, encore que le fer ne peut pas faire de mal. Par contre on peut me rescaper la chevelure à moindre frais et efficacement. C’était la bonne nouvelle.

Elle m’a fait déshabiller pour constater que je n’avais rien de louche sur le corps, après m’avoir dit « ça par contre, c’est à retirer, et en urgence ».

« Ca » c’était le grain de beauté au niveau du coin de l’oeil gauche. Qui justement a grandi un peu depuis qu’un moustique m’a piqué juste dessus à la Grande Motte. Je m’étais grattée la nuit, cela avait saigné, et depuis il n’avait plus la même tronche.

Elle ne comprend pas que deux ans plus tôt, on ne m’ait pas précisé que c’était à retirer, sans urgence, alors que maintenant, c’est le cas (l’urgence).

Comme elle n’a pas le temps de pratiquer l’intervention, RV est pris la semaine suivante avec son confrère qui adore nous charcuter ou nous cramer des trucs (un homme charmant et plein d’humour en fait, mais sa vraie vocation devait être chirurgien…).

Qui me confirme, alors que je tremblotte des genoux le jour fixé pour l’excision de la bête, que c’est bel et bien à retirer, que cela n’a pas poussé en quelques mois, et quand c’est que la bête a été vue pour l’avant-dernière fois ?

  • « Il y a deux ans et demi »
  • « Et on ne vous a rien dit ? »
  • « Si, que ce n’était rien… »
  • « Et qui vous a dit que ce n’était rien ? »
  • « Madame de la conne »
  • « AH ! CELLE-LA !!!« 

Déjà son associée avait eu l’air très mécontente, là, il n’en rajoute pas, mais il pense tellement fort que je l’entends… Il consulte ma fiche. La dernière fois que je l’avais vu, en 2007, la bête n’existait pas.

Et malheureusement pour moi, c’est désormais trop proche du coin de l’oeil pour lui, et il va m’adresser à un chirurgien plasticien. Cela doit être fait sous anesthésie générale et avec une technique que lui n’a pas. Maman a vécu la même chose, et je tremble de trouille pour mon porte monnaie anorexique et les complications post-opératoires que je ne manquerai pas de faire…

Je lui expose mes soucis et il appelle un de ses confrères plasticien du côté de Chartres, dont il sait qu’il ne me loupera pas, et qu’il ne m’assassinera pas non plus…

Que j’ai donc consulté ce 11 janvier.

Il m’a bien expliqué ce que c’était, (un carcinome basocellulaire) qu’il fallait enlever cela vite mais qu’il était encore temps, avant que cela ne creuse (glups !) ou ne s’étende vraiment aux glandes lacrymales (reglups) ou à l’oeil, mais que lui, peut faire cela sous anesthésie locale.

Bref il est plus que temps pour m’éviter une vilaine cicatrice.

Ouf pour l’anesthésie locale, parce que moi, j’avais déjà commencé à refaire mon testament. Comme quand je prends l’avion…

C’est donc un sale truc, qu’il faut retirer dès qu’on l’aperçoit, avant qu’il ne grossisse, qui ne tue pas, mais peut détruire les tissus proches et même l’os, nécessitant après, une réelle intervention de chirurgie reconstructrice.

« Et sauf le respect que je dois à mes confrères d’ordinaire, cette dermatologue d’il y a deux ans et quelques, est une conne incompétente qui, je l’espère, ne sévit plus ! »

Au revoir monsieur et à très bientôt, puisqu’il précise à sa secrétaire devant moi, qu’elle doit me trouver un créneau rapidement.

3 personnes tout de même pour taxer l’autre d’incompétente !

Je sais qui sera ma cible, la prochaine fois que je rêverai que j’abats quelqu’un avec un flingue (j’ai un mauvais fond sans doute).

Ce ne sera pas Truchon !

La vie n’est qu’un long calvaire !!!

PS : n’allez pas voir comme je l’ai fait, à quoi cela ressemble quand c’est déjà très évolué, vous allez tomber dans les pommes… Le mien n’en est pas là, heureusement, mais j’en veux tout de même terriblement à cette femme…

Si Courteline n'était pas mort… (part 1)

CourtelineJe crois qu’il aurait pu faire ses choux gras, avec mes mésaventures avec :

La poste
Les impôts

Le pompon revenant aux impôts, qui, s’arrangeant de l’incompétence de plus en plus notoire de la poste (pardon, la banque postale) essayent de me rendre folle.

J’en suis limite à me demander si je ne vais pas faire comme Pulchérie qui quand elle s’énerve peut bouffer un morceau de papier, m’immoler par le feu ne me tentant pas du tout.

Je ne sais plus quoi faire.

Je vous raconte (accrochez-vous !)

  • 1995 : j’emménage dans mon toujours chez moi.
  • Je zappe complètement taxe foncière et taxe d’habitation car pendant 4 ans, j’ai vécu chez mes parents.
  • Un beau jour je reçois une lettre recommandée AR. Maintenant, les impôts ne vous en envoient plus, par mesure d’économie parait-il…
  • Cette lettre me réclame les taxes sus mentionnées, et là le facteur a su me trouver parce que c’est un recommandé, mais il a du chercher car :
  • Mon adresse est incomplète.
  • Il me faudra 5 ans pour avoir enfin une adresse complète. Il m’en avait fallu 3 pour retrouver chez eux (les impôts), mon nom patronymique.
  • FIN DE L’ACTE UN !
  • 2002 j’ai la bonne idée de me remarier avec Charles Hubert (on n’a pas idée de se remarier aussi…)
  • Du coup, après réception de notre déclaration commune pour cette année là, ils m’attribuent désormais le nom de Charles Hubert pour tout ce que je dois, y compris la taxe foncière.
  • Chose étrange car ma mère reçoit bien sa taxe foncière à son nom patronymique et non pas celui de Jean Poirotte, la maison de mes parents étant un héritage de ma mère.
  • 2005 : j’ai la bonne idée de divorcer de Charles Hubert.
  • Suite à nos déclarations séparées de 2005, les impôts continuent toujours à m’écrire sous son nom.
  • En 2007, je me déplace, livret de famille à la main, pour signaler une fois de plus, que le divorce a été prononcé le, et que j’ai repris mon nom patronymique
  • Ils ont besoin du jugement de divorce.
  • Sauf qu’un juge et un ex mari peuvent autoriser une femme à garder le nom de son ex mari, mais qu’un juge n’a pas à autoriser une femme à reprendre son nom patronymique. Rien à ce sujet n’est donc mentionné dans le jugement de divorce…
  • Sauf que oui j’ai raison, mais que le chef du service des Impôts de Rambouillet, lui, exige le jugement de divorce.
  • Il finit par venir, à la demande de la dame devant laquelle je commence légèrement à m’énerver. IL n’a pas à être plus royaliste que le roi, la loi c’est la loi et c’est comme ça.
  • Comme je lui souffle un peu dans les poumons (hélas je n’ai pas mangé d’ail), il finit par reconnaitre qu’il y aurait légèrement de l’abus de sa part mais qu’en fait, il veut toujours les jugements de divorce pour se couvrir.
  • Puis il cède, et demande à la dame devant laquelle j’avais commencé à m’énerver légèrement, de modifier mon nom. Un deux clics : pas de problème.
  • Je repars toujours légèrement énervée, en notant que la prochaine fois que j’ai à me déplacer chez eux, je dois manger de l’ail AVANT !
  • FIN DE L’ACTE DEUX.

L’ACTE TROIS, c’est la prochaine fois, écrire tout cela est très mauvais pour ma tension…

La vie n’est qu’un long calvaire…