Et ça recommence…

faites-des-gosses-copier-21Pulchérie et Delphine à peine revenues de leurs périples et de leurs voyages en avion qui m’ont traumatisée (surtout ceux de Pulchérie, Delphine s’étant sagement contentée de faire l’aller et retour France/Tahiti grâce à 4 voyages), que je suis ravie d’apprendre que Pulchérie va repartir vers le 15 juin pour une semaine au Kenya.

Je l’ai appris accidentellement.

Je suppose en effet qu’elle avait l’intention de m’avertir la veille de son départ, ou le lendemain de son retour, en me feintant sur Internet, le décalage horaire étant minime… mais elle a gaffé…

Invitée cette fois par l’office de tourisme Kenyan avec la même copine que celle qui l’a accompagnée en Australie d’où elles sont revenues saines et sauves grâce à un miracle et mes multiples prières à qui l’on veut, je ne suis regardante sur aucun saint dans ces cas là.

J’aimerais bien que les offices de tourisme lâchent la grappe à ma fille aînée s’il vous plaît, le seul que j’ai toléré étant celui du Luxembourg car elle partait par le train, ou alors elle m’aurait menti.

Ce que je n’exclue pas d’ailleurs, car concernant son voyage en Australie, elle avait réussi à me cacher une escale à Bangkok  à l’aller et au retour. C’est Gendre qui a vendu la mèche sur face de bouc. Il a dû se faire taper sur les doigts… comme gendre n° 2 avec le coup de Delphine à Berlin…

Pour couronner le tout, elles doivent « faire » Nairobi.

Ville dont je garde un souvenir ému, de l’époque où je voyageais beaucoup moi aussi (sans que cela n’empêche mes filles de dormir, faites des gosses…).

Escale à Nairobi pour une nuit, et une demie journée, avant de rejoindre Monbasa.

  • Consigne absolue du guide qui nous escorte dans l’hôtel : ne pas sortir avant le lendemain matin quand il viendra nous chercher pour aller manger au « carnivore », célèbre restaurant inclus dans le voyage, ça tombe bien en général je déteste la viande…
  • Après, il nous emmènera lui-même à l’aéroport où nous ne risquerons rien…
  • Sous aucun prétexte nous ne devons aller nous promener dans ce quartier !
  • Nous nous concertons avec d’autres grands voyageurs, pas plus pétochards que nous à l’étranger : on va faire un tour dans Nairobi nonméheu… (je ne suis pas pétocharde à l’étranger, mais je tiens compte des avis avisés, et j’éviterais pour toujours certains pays où l’on risque sa vie, comme certains quartiers de banlieues françaises d’ailleurs)
  • RV dans une demie heure.
  • Là c’est le portier qui a commencé.
  • Il fallait tout retirer : montre, alliance, boucles d’oreilles, le moindre bijou, et même les barrettes et les ceintures. Cela ne nous a pas fait un très bon effet, mais bon, à l’étranger, on écoute les consignes concernant les coutumes locales (l’égorgement du touriste pour une alliance en or blanc).
  • Appareil photo bien évidemment à remonter dans la chambre avec tout le reste.
  • Quand nous sommes sortis de l’hôtel à 10, le portier a fait le signe de croix ET touché ce qu’il m’a semblé être un grigri africain qu’il portait au cou… selon l’adage que deux précautions valent mieux qu’une…
  • Nous avons eu une escorte tout de suite en sortant de l’hôtel et là, au bout de 500 mètres, même le couple de baroudeurs qui venait de faire 5 semaines dans le pays avec sac à dos et tente a décidé de retourner à l’hôtel s’il en était encore temps.
  • Car l’escorte semblait plutôt menaçante et agressive, malgré nos sourires…
  • Nous sommes donc rentrés, toute idée de « visiter » s’étant évaporée.
  • Le lendemain les guides sont revenus nous rechercher avec une escorte de police.
  • Ca rassure.

Et ma fille doit, avec l’office du tourisme, « faire » Nairobi, après avoir pris l’avion + d’autres trucs sur lesquels elle reste évasive, à part une réserve non connue, que justement ILS (les rats de l’office de tourisme) veulent faire connaître.

La vie n’est qu’un long calvaire, quand en plus, la chair de votre chair, le sang de votre sang, qui vous a pompé le lait avant de vous pomper l’air pendant toute son adolescence, vous précise innocemment :

  • « Ma pauvre maman, tu n’as pas de bol (ça je le savais), tes filles sont de grandes voyageuses ».

Ca promet pour mes vieux jours…

Déjà qu’elle m’avait fait le coup des catacombes…

La vie n’est qu’un long calvaire…