LA femme obsédante…

Femme horrifiéeCertains l’auront sans doute compris : je déteste cordialement madame Van den Connasse, la présidente du conseil syndical.

Depuis que cette femme est à la tête de ce conseil, elle se prend pour Dieu le père, essaye de faire la pluie et le beau temps, décide des dates « chauffage » (généralement en désaccord total avec tout le monde, mais quand il faut allumer elle s’est barrée à la Guadeloupe en laissant des consignes qui ne la concernent pas), etc…

Je ne suis pas la seule à la détester, Monsieur Choc l’a déjà menacée de lui casser la gueule un beau jour, et quelqu’un d’anonyme (et non, ce n’est pas moi), lui dégonflant régulièrement 2 pneus. Globalement personne ne peut la sentir, mais peu se sentent autorisés à le lui montrer.

Sauf que là, personnellement (moi je), je n’en peux plus.

En effet, un simili ravalement est en cours, qui a commencé par son bâtiment, continué par celui jouxtant le mien, et maintenant c’est le mien que l’on repeint.

Du coup elle passe sa vie dehors. Cela fait 6 semaines que le cauchemar a commencé.

  • Quelle que soit l’heure à laquelle je pars : elle est là. A surveiller les ouvriers, à les conseiller, et à essayer de faire assemblée générale sur le trottoir. Malheur à ceux qui sont à pied : elle leur met le grappin dessus et les malheureux peuvent se débattre comme ils le peuvent, ils sont cuits.
  • Certains de mon immeuble (dont moi), réussissent à lui échapper. D’un commun accord nous ne lui disons même plus bonjour. Ce qui ne l’empêche pas d’essayer de nous interpeller (pas entendu…)
  • Quelle que soit l’heure, je rentre : elle est là…
  • Delphine est venue il y a 3/4 semaines passer 4 jours chez mes parents. J’étais donc avec elle, et j’ai dormi là-bas. Et bien, partant à une heure inhabituelle pour aller chercher ma progéniture à la gare : Madame Van den Connasse était là.
  • Quand je suis revenue, à une heure indue 4 jours plus tard (enfin, vers 20 H), elle était encore là.
  • La semaine suivante idem, alors que mes deux filles étaient venues faire un court séjour (arrivée le mardi soir, départ le mercredi soir) Et bien à mon départ et à mon retour, Madame Van den Connasse était là !
  • Désormais quand je vais à ce qui est toujours Champion  (mais va devenir super U dans quelques temps) environ une fois par semaine, elle est là.
  • Elle me guette, cherchant à engager la conversation. Je la fuis donc avec application, en rasant les gondoles. Si elle m’adresse la parole, c’est simple : je l’envoie chier direct.
  • Le pire c’est qu’en plus, quand nous discutons entre voisins qui s’entendent bien, nous parlons d’elle, avec une question obsédante : elle n’a rien d’autre à foutre que de faire le poireau devant un immeuble ou un autre.?
  • SI… Elle a autre chose à faire…

Parce que là, le coup de grâce.

Je devais passer mon contrôle technique au plus tard le 12 août. Du coup, comme cela tombait un dimanche, j’ai eu un RV pour le 10, 16 H 30.

Du coup j’ai perdu 2 jours. D’un autre côté comme mon contrôle précédent avait 1 an de retard, car j’étais intimement persuadée que je devais le faire en 2010 et non 2009, je n’ai pas perdu grand chose.

Je pars donc, prendre le thé avec Mrs Bibelot. Madame Van den Connasse était là, en train de surveiller les ouvriers montant l’échafaudage le long de ma façade, et les conseillant certainement utilement (on se demande comment elle ne s’est pas encore pris un pot de peinture sur la tronche, vu le regard que lui jettent les ouvriers).

Puis je pars faire faire mon contrôle technique, le garage étant situé juste à côté de l’immeuble du syndic.

A qui j’avais deux mots à dire concernant 5000 euros qu’ils m’avaient demandés en mai, alors que maintenant je suis en crédit chez eux de 2000 euros (3ème trimestre réglé).

Une erreur de leur part m’avait-on dit au téléphone. Une erreur aussi de me compter 3 fois la condamnation du vide ordure qui n’a toujours pas été effectuée. Le syndic passe sa vie à se tromper, mais jamais à son désavantage…

Je voulais un chèque de 2000 euros et des poussières, ne souhaitant pas qu’ils travaillent avec mon argent.

  • Je laisse ma voiture à qui de droit
  • Je pars d’un pas ferme chez le syndic
  • J’ouvre la porte.

Madame Van den Connasse était là !

J’ai appris depuis qu’elle est leur pire cauchemar, s’y pointant un jour sur deux (sans doute entre mon départ et mon arrivée) pour les tarabuster à propos de tout et de rien.

L’ignorant, cela m’a fait un choc affreux.

D’autant que quand je suis rentrée après contrôle technique OK, et bien…

Vous l’avez deviné…

Madame Van den Connasse était à nouveau là, au pied de notre échafaudage.

La vie n’est qu’un long calvaire…