Unique bonne résolution pour 2010 (part 1) : foirée…

organisation-1J’avais pris une intéressante résolution pour 2010. UNE SEULE, faut pas charrier.

Voici donc le bilan de la part 1 de LA RESOLUTION qui était de devenir OR-GA-NI-SEE.

Oui, OR-GA-NI-SEE, vous avez bien lu…

Les filles (les miennes), je vous interdis de ricaner sottement comme vous êtes en train de le faire devant votre écran (je vous vois). Loupé.! elles ont ricané sottement devant leur écran. D’un autre côté, je peux les comprendre, elles faisaient la même chose quand j’attaquais un tricot… (à juste titre d’ailleurs, je tricote très bien, mais je n’ai terminé qu’un cardigan mousse rose pour Pulchérie, que Mrs Tricot s’est empressée de faire bouillir pendant que je chiais ma seconde pastèque : Delphine. Depuis je craque devant la deuxième manche et mes cartons sont pleins de pulls inachevés…)

Certains l’auront compris (ou pas), mais je suis un tantinet bordélique, mais juste un tantinet. Et j’en ai marre de toujours chercher le papier qui manque, la deuxième chaussette pour faire la paire, et mon paquet de clope que j’ai déposé dans le frigo en allant me chercher un yahourt. J’ai résolu le problème en achetant les chaussettes, toutes noires et de la même marque, comme cela j’ai toujours la paire. Quant aux paquets de clopes, ils sont vicieux, c’est bien connu…

J’ai donc décidé de procéder à une rééducation intensive pour être au top en 2010 (attention, je n’ai pas précisé le mois). Décembre 2010 a rendu l’âme et je ne suis même pas consternavrée…

Comme je ne veux pas me traumatiser (ça, ça ne risquait pas…), j’ai décidé de procéder par contre en douceur, par étapes. Heu… le démarrage qui ne se fait pas bloque automatiquement pour arriver à l’étape n° 1. Petites étapes s’entend, sinon ma psy risque de me disputer. J’aime pô quand elle me dispute en me précisant que j’ai tort de culpabiliser de ne pas avoir encore défait ma valise de retour de la Grande Motte (au hasard, c’est purement fictif…). Ma psy ne m’a pas grondée du tout, j’suis super fière.

Donc terrasser mes post-its en premier lieu. J’en ai partout, n’importe où. Généralement il y a dessus un n° de téléphone, une adresse mail, un truc utile (sauf qu’il manque le nom de la personne à qui appartiennent ces précieuses informations). Généralement également je les entasse soit autour de l’ordi, soit sur une étagère d’une de mes bibliothèques. Evidemment je retrouve toujours le post-it que je cherche dans le deuxième tas que je visite, quand je le retrouve.

Car les post-its ordi, sont accrochés aux murs qui l’entourent (l’ordi) (je ne vais pas vous faire un plan non plus), et il arrive qu’un vieux post-it se détache. Généralement il s’envole gentiment pour aller se planquer n’importe où : je le considère comme perdu après avoir dit des gros mots en cherchant à 4 pattes. J’en ai retrouvé 3 sous l’ordi quand j’ai eu l’homme de l’art pour me dépanner : preuve que les post-its c’est vicieux pour aller se loger sous une grosse boîte noire dans laquelle on met les disquettes (Charles Hubert).

Bilan tragique en ce début d’année 2011, j’arrive au bout des 10 blocs de post-it ramenés frauduleusement de chez Truchon au cours des 9 années passées chez lui…

Donc première chose : m’acheter enfin un répertoire. Ce que j’ai fait en rentrant de la Grande Motte. Il est tout beau, tout neuf. Je ne pouvais pas commencer à le remplir car je n’avais ni crayon, ni critérium et que je déteste les ratures dans les répertoires (c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’en ai jamais eu, sauf au boulot).

Qu’est-ce que j’attendais pour acheter un critérium ? je ne vous le demande pas, je n’en sais rien moi-même. Je me suis piégée un vendredi 13 en m’en achetant enfin un avec 5 mines de rechange (alors là je ricane, parce que d’ici à ce que j’use 6 mines…).

Le répertoire est toujours tout beau tout neuf, pas de ma faute si je n’ai pas retrouvé LE criterium et ses mines de rechange, le tout étant naturellement passé dans la 4ème dimension, avec les deuxièmes chaussettes…

Piégée donc, car j’ai le répertoire, les post-its ou feuilles volantes dûment rassemblés (comment ça je ne vous ai jamais parlé de mes feuilles volantes ?) DANS MON REPERTOIRE.

Piégée c’est vite dit, je me suis dégagée du piège avec une ruse diabolique…

Qui n’attend qu’une chose : que je prenne le critérium de ma blanche main droite et que je recopie sagement tout ce qui est important.

Il attend toujours…

YAPUKA ! Enfin, j’YAVEPUKA car je n’allais pas m’y coller le 29 décembre, parce que c’est comme ça…

Mais j’ai bien dit que je serai organisée en 2010… (j’avais tort)

En décembre 2010 je serai la femme la plus organisée de France et de Navarre… : Lou-pé, ra-té.

Parce que forcément, il n’y a pas que le coup du répertoire…

J’ai vraiment écrit n’importe quoi en décembre 2009…

Pour les distraits, je me suis lâchement contentée de reprendre mon post de décembre 2009 et de faire des commentaires que si mes proches faisaient les mêmes, je leur ferais la gueule…

Le mariage de Pulchérie (part 5/?)

Endora

Le dimanche suivant, Pulchérie me téléphone, enthousiasmée. Les amis de mes parents ont retrouvé rapidement l’emplacement de leur terrain.

Les buissons d’épines noires posaient un problème pour y pénétrer. Sur le coup ma fille s’est dit que si tout le terrain ressemblait à cela ce n’était même pas la peine d’y songer.

Mais le gentil et l’homme de l’art réussissent à ouvrir un passage dans les épines en dérangeant un sanglier mécontent…

Et la c’est un autre terrain. Bien exposé contrairement au petit bois de mamie, bien éclairé, avec ce qu’il faut d’arbres pour accrocher les lampions chers au coeur de ma fille qui voit tout de suite comment exploiter le terrain légèrement en pente, avec de petites clairières qu’il faudra dégager des ronces (ces trucs là n’ont besoin d’aucun engrais…).

C’est un autre petit bois, plus clair, plus smart, dans lequel ils peuvent faire ce qu’ils veulent même couper un arbre ou deux (alors que chez mamie c’était niet).

C’est abordable à pied, et il y a plein de place pour se garer en bas du chemin.

Et c’est officiellement que le petit bois de mamie est abandonné. Sauf que dans ce terrain là, il y a du boulot aussi pour que tout puisse être installé…

Car il faut penser « pluie », « toilettes », etc…

Et ma fille diaboliquement, de penser en fonction de nouveaux plans.

Avec des plans sur la comètes dans ce qui n’est plus de la lande, vous retrouverez votre sorcière en Finlande…

Le mariage de Pulchérie (part 4/?)

Endora

Dans le petit bois de mamie c’est décidé.

Rapidement mes parents et moi-même voyons toutes les contraintes et difficultés de cette idée. Pour avoir organisé de nombreuses fêtes parfois dans des conditions difficiles, nous savons d’expérience qu’il faut se préparer à toutes éventualités… (surtout celle à laquelle on est confrontés au dernier moment)

Difficile de faire comprendre à Pulchérie que nous ne sommes pas CONTRES son idée, mais qu’il faut bien tout envisager pour pallier tout problème de dernière minute…

Des mesures sont prises pour la taille des tentes et du reste, des plans sont faits pour voir où mettre quoi… Il y a les toilettes à prévoir, le traiteur à faire monter, les tentes à installer. Dans le petit bois de mamie c’est VRAIMENT PLUS QU’IMPOSSIBLE.

J’imagine ma fille pleurant parce qu’au dernier moment on lui annonce que ce n’est pas possible.

Donc, nous, les vieux, les défaitistes cogitons.

Le petit bois est difficile d’accès. D’un côté un chemin communal non entretenu, ravagé par tracteurs et 4×4 (je hais les 4×4), qu’une voiture normale ne peut pas emprunter alors qu’en haut on peut se garer aisément (et repartir de même) tellement les ornières sont profondes (je renonce avec ma voiture quasi neuve, car le pot d’échappement râcle dans le milieu).

De l’autre côté un chemin un peu abrupt qu’aucune voiture ne peut emprunter car il est barré. De plus en cas de pluie ce chemin se transforme en véritable patinoire, car étant glaiseux comme pas possible. Mrs Bibelot me répétera au moins 50 fois « j’imagine ces dames en petites chaussures à talons, remontant ce chemin par temps de pluie ». Je l’avoue : parfois ma mère m’énerve. Je soutiens silencieusement ma fille et ne m’énerve pas, mais bon, le même truc à chaque visite, ça finit par crisper…

Pulchérie cogite toujours, prend toujours nos avertissements pour des « contres », tout en se renseignant à droite et à gauche.

Et puis le mariage est repoussé pour 2010 à cause des examens du gentil. Le petit bois de mamie reste d’actualité pourtant, tout n’ayant pas été résolu.

Et puis un beau jour à la Grande Motte, en discutant de ce mariage avec nos hôtes, je me rappelle qu’ils ont un terrain, non loin du petit bois de mamie, donnant sur le chemin communal, pas trop loin de la route. Ils confirment.

Ils sont tout à fait OK pour prêter leur terrain boisé pour le mariage de Pulchérie, la remise en état de ce dernier ne pouvant que le valoriser. Reste à retrouver les bornes et l’emplacement du dit terrain, cerné par des buissons d’épines noires…

J’en parle à Pulchérie au téléphone, je lui passe nos hôtes qui essayent d’expliquer où se trouve le dit terrain (petit bois moins boisé). Leur fils se dérange et s’y perd. Tous les terrains de cette parcelle sont non entretenus, et cernés par les épines noires dont le mur (je n’exagère pas) fait bien 3 mètres… De haut? Pour l’épaisseur, faut voir…

Qu’à cela ne tienne, nos hôtes rentrent dans 4 jours. Le dimanche suivant, ils ont RV avec Pulchérie et le gentil sur le « chemin des vieilles vignes », pour leur montrer le terrain… Nous sommes en septembre 2009, c’est le dernier carat pour décider du bois ou du bois…

A vous flanquer la gueule de bois…

Car comme vous le savez, la vie n’est qu’un long calvaire…

Le mariage de Pulchérie (part 3/?)

Endora

Arrivée chez les parents qui sont rentrés hier. Tout le monde est content de se voir, Pulchérie n’est pas venue depuis fin juillet en gros… Le gentil ricane un peu en quittant le petit bois lonlère et tralala, parce que Pulchérie pensait pouvoir tirer un fil électrique entre la maison de ses grands parents et le petit bois pour lui donner du jus… On peut en rire sans qu’elle ne le prenne mal…

Mrs Bibelot trépigne d’impatience de savoir ce que nous avons bien pu dire sur ce « futur éventuel mariage », avec les parents du gentil.

Pendant que je désembourbe mes ballerines (le petit bois lonlère est très glaiseux, d’ailleurs le lieu dit s’appelle « les marnes »), j’écoute pour savoir si ce terrain là (ma mère) est favorable ou non… Et ma mère se fait avoir sur ce premier coup là : pourquoi ai-je besoin de nettoyer mes chaussures en rentrant de chez les futurs beaux-parents de Pulchérie ? (bonne question), puis à son habitude elle passe rapidement à autre chose :

  • « Alors ma puce, vous avez parlé de ce futur éventuel mariage ?
  • « Mais mamie ce n’est pas éventuel, c’est décidé, sauf qu’on ne sait pas quand !
  • « Ah bon, ce n’est pas pour l’été prochain ? (2008) (ton déçu) (+ 50)
  • « On voudrais bien se marier dans le secteur, mais c’est très cher, et déjà très pris, ça risque de reporter à 2009 (+ 100)
  • « Ah mais ça fait loin 2009, moi je pensais l’été prochain (+100)
  • Je termine mes ballerines et je fais signe à Pulchérie « tu peux y aller ». Mère/fille : il y a des signaux 100 % recevables…
  • « Pour 2009, j’ai une solution que j’ai bien potassée : on fait ça dans ton bois (attaque directe : + 500)
  • « Dans mon bois ? Quelle idée ! Ce ne serait pas mieux dans mon jardin ? (+ 50) (t’es cuite maman, je rigole doucement et le gentil aussi qui voit ma tête…)
  • « Mamie on ne va pas piétiner ton jardin à 80 personnes !
  • « 80 personnes ? Ah non pas dans mon jardin. Mais dans mon bois, il n’y a pas d’eau ni d’électricité… (elle flanche, elle va flancher, je la connais ma mère, quand c’est niet, c’est niet direct et tout de suite)
  • « Je t’explique… (le boulot dans le bois que le gentil  se régale à l’avance à faire, l’arbre à couper mais il est moche, les tentes louées avec plancher, la groupe électrogène, etc)
  • « Et on va se garer où ? (gagné, si c’est sa seule objection…)
  • « Mamie il y a plein de place pas loin et pour remonter le chemin, on mettra ce qu’il faut, à pas cher, pour que personne ne se fasse mal au pied !
  • Jean Poirotte ! Tu peux venir voir une minute ? Il te faut t’asseoir…  Tu es assis mon chéri ? Tu sais où Pulchérie veut faire son mariage ? Dans mon bois !
  • « Ah bah pourquoi pas ? (gagné !) (même pas surpris le grand père, il regardait le match de rugby d’un oeil et écoutait de l’autre, c’est bien mon père…)
  • « On reviens le WE prochain pour le canapé de Mouth (la saga du canapé fera l’objet d’une rediffusion en ces vacances de la zone C où tout le monde déserte). On pourra aller prendre des mesures ?
  • « Sans problème ma chérie ! J’ai d’ailleurs un super mètre de métreur qui va être bien utile » (la grand mère, KO avant le début du combat, mais finalement, que cela se passe dans son bois…)

Donc ce sera dans le petit bois de mamie…

Sauf que naturellement, la vie n’est qu’un long calvaire…

Avec une sorcière en mère de la mariée, vous n’êtes pas près d’insomniaquer…

Le mariage de Pulchérie (part 2/?)

EndoraA peine avions-nous quitté les parents du gentil (à 16 H 30, après un accueil vraiment chaleureux), à peine Pulchérie avait-elle posé ses petites fesses (mais de qui elle tient ?) dans ma nouvelle voiture, après avoir précisé qu’il n’y aurait pas de plan de table parce que ce serait buffet et que tout le monde irait s’asseoir où il le voudrait, le tout en moins de 30 secondes :

  • « Dis maman, je peux te demander un truc ? Mais tu ne le dis à personne hein ?
  • « Oui ma chérie ?
  • « Promis ?
  • « Juré craché ?
  • « Promis !
  • « Tu peux nous emmener voir le petit bois de mamie ? »

CAR : première grande nouvelle, Pulchérie a dans la tête de faire un mariage sortant de l’ordinaire. Elle se renseigne depuis 2 semaines, elle n’en dort plus la nuit. Et une idée de génie : faire le mariage dans le petit bois que possède Mrs Bibelot, via héritage de son père (l’apiculteur)…

Je reste perplexe 2 minutes : déjà le petit bois de ma mère, je ne l’aime pas, je le trouve sinistre et sombre. Son accès n’en est pas facile du tout. Mais je ne dis rien, contrarier Pulchérie c’est se préparer de mauvais jours… Et puis après tout, ce sera leur jour, c’est à eux que reviennent tous les choix.

Pas d’eau courante dans le petit bois lonlère et tralala, pas d’électricité non plus… Elle a tout prévu. Sur un site et même plusieurs, on vous loue les tentes avec planchers ou dortoirs (une tente de prévue pour ceux qui voudront dormir sur place), des toilettes, le groupe électrogène ad hoc, etc… Dans le petit bois de mamie, sur un site archéologique que la mairie a déplacé de l’autre côté de la route en refaisant le cadastre et en se trompant, ce serait parfait et tellement inhabituel (en fait le petit bois de mon grand père, donc de ma mère abrite un cimetière mérovingien, et effectivement à ma connaissance, personne n’y a fêté son mariage).

Nous voici donc remontant le chemin pour voir le petit bois. Il y a de la place (suite au nettoyage obligatoire après la tempête de 1999) à plusieurs endroits. Sauf que sur la place la plus grande pour mettre la plus grande tente, il y a un arbre qui dérange (le pauvre, sera-t-il sauvé de la tempête qui se prépare ?). Le gentil se voit très bien coupant l’arbre et le tronçonnant pour que Mrs Bibelot le brûle dans sa cheminée, nettoyant tout aux alentours, rassemblant les buches au même endroit, et mettant le sol à l’équerre… (il est quasi prêt à planter de la pelouse). Petite dispute : on ne va pas couper un arbre ! Il gêne ! Ah oui il est moche en plus, je pensais que tu parlais du chêne ! Mais non, je te parle de ce truc là, qu’est moche et qui gêne… »

Retour à la voiture, on va aller faire un petit coucou aux grands parents. comme prévu Je signale à Pulchérie qui bouillonne en son fort intérieur, mais je la connais comme si je l’avais faite, que c’est moi qui pourrais juger s’il est adéquat d’en parler maintenant ou non (je connais ma mère mieux qu’elle, mais maintenant qu’elle a constaté que c’était possible, elle trépigne !), et en route pour la grande aventure !

Avec en mère de la mariée, une gentille sorcière, la vie n’est qu’un long calvaire…

Le mariage de Pulchérie (part 1/?)

EndoraComme elle en a parlé chez elle, voici  en parallèle la triste rigolote saga de la mère de la mariée qui débute (car il y aura d’autres posts bien entendu)

Il planait dans les airs depuis longtemps le mariage de Pulchérie et du gentil. 2007 très exactement.

D’ailleurs j’avais été invitée à déjeuner chez les parents du gentil le dimanche 30 septembre 2007 très exactement, pour parler de ce fameux mariage, et, je le craignais, du fait qu’ils se refusent à aller à l’église.

Vous allez vous dire (concernant la date) : cette sorcière, quelle mémoire de dinosaure d’éléphant ! En fait c’est vachement facile, ce déjeuner a eu lieu la veille du lundi 1er octobre 2007, jour où Truchon m’a signifié mon départ après 9 ans de bons et loyaux services, et ça, ça ne s’oublie pas quand ça a traumatisé.

En fait, il n’a pas été question du mariage du tout ce jour là (le dimanche, suivez un peu !) (ni d’église : ouf !). J’ai découvert des gens charmants et hospitaliers, passé un excellent moment, et puis avec ma fille et mon futur gendre, nous sommes repartis vers chez mes parents rentrés de la Grande Motte la veille, que les « enfants » voulaient saluer.

Cela date un peu bien sûr. A l’époque le mariage était fixé pour 2009, puis il a été repoussé, le gentil devant en 2009 préparer son internat parfaitement réussi.

Donc de septembre 2007 à 2010 à l’horizon droit devant, il y a de quoi faire et vous rompre les rétines avec l’histoire du mariage qui n’est pas encore terminée (à partir d’une certaine date vous aurez droit à des chroniques quasi en direct et je sens d’avance votre enthousiasme).

Si si…

Souvenez vous que la vie n’est qu’un long calvaire…

Avec la sorcière en mère de la mariée, vous n’aurez plus jamais d’insomnies…

Je pense que vous pourriez me trouver un adage qui rime, bien meilleur que mon pauvre commentaire en gras ci-dessus. Après tout, vous pouvez bosser un peu, non ?

Je vais devenir organisée : en 2010… (2)

agendaUne fois le répertoire rempli, ne me restera plus qu’à le mettre dans mon sac et non pas le laisser trainer dans un tiroir où il prendra fatalement la poussière. Car moi, je ne fais jamais les poussières dans les tiroirs, et vous ?

Deuxième étape, au lieu de noter encore et toujours les RV, etc sur des post-its ou feuilles volantes (damned, je me suis trahie dans le précédent post), je me suis déjà acheté un agenda…

Vous avez bien lu. Mon sac va peser 1 tonne.

J’ai choisi l’agenda de Pénélope, il est rigolo. Il va juste falloir que je le dissimule à un employeur éventuel si je dois devant lui y noter quelque chose, parce que j’ai réalisé que pour une secrétaire parfaite, il valait mieux du classique en molesquine noire, vous voyez le genre…

Je vais donc le recouvrir le faire recouvrir par maman avec du bistre sobre. Ne me restera plus qu’à dissimuler les illustrations au futur patron, mais ça devrait pouvoir se faire.

Le problème de l’agenda avec moi, c’est que nous ne nous aimons pas depuis quelques années. Généralement je le laisse donc à la maison, je note sur un post-it et j’oublie de recopier le truc dans l’agenda.

Alors que jadis je notais tout, et que je savais quel jour j’avais rencontré X qui m’avait dit du mal de Y…

Donc, il va falloir que je procède à une longue rééducation. J’ai sû faire, je devrais pouvoir m’y remettre.

  • Répéter 10 fois tous les soirs : « Coraline, ton agenda dans ton sac »
  • M’obéir le lendemain.
  • Consulter l’agenda à la date du jour pour ne pas dire « merde j’avais RV avec Acromion il y a 1 H »
  • Parce que c’est important de consulter son agenda tous les jours (sauf quand on n’y note rien)

Comme je suis maso, j’ai décidé d’ailleurs, de ne pas noter que le plus important dans mon agenda, mais aussi des broutilles, comme avant. J’ai de vieux agendas avec mes petites notes qui me remettent tout de suite dans le contexte de l’époque. En fait j’ai laissé tomber quand j’ai connu Charles Hubert, ramasser ses sacs plastiques m’occupait largement…

Donc théoriquement, en décembre 2010, mon agenda sera plein de notes diverses, de tickets de train quand que je serais allée voir les filles, de notes de restaurant, etc, je pourrai le relire dans 10 ans, en revoyant l’année défiler dans ma tête…

Ca va être magnifique (si je suis toujours vivante dans 10 ans…)

Je le sens bien.

D’autant qu’après le coup du répertoire, et la rééducation agenda, il va falloir que je m’occupe de mes placards.

Je vous l’ai dit, en décembre 2010, je serai la femme la plus organisée d’Europe…

A moins qu’une grave crise de folie ne me prenne et que tout soit nickel chrome pour fin février.

On peut toujours rêver, mais dans la vie il y a des miracles. Il faut y croire !

Je vais devenir organisée : en 2010… (1)

organisation-1Les filles (les miennes), je vous interdis de ricaner sottement comme vous êtes en train de le faire devant votre écran (je vous vois).

Certains l’auront compris (ou pas), mais je suis un tantinet bordélique. Et j’en ai marre de toujours chercher le papier qui manque, la deuxième chaussette pour faire la paire, et mon paquet de clope que j’ai déposé dans le frigo en allant me chercher un yahourt.

J’ai donc décidé de procéder à une rééducation intensive pour être au top en 2010 (attention, je n’ai pas précisé le mois).

Comme je ne veux pas me traumatiser, j’ai décidé de procéder par contre en douceur, par étapes. Petites étapes s’entend, sinon ma psy risque de me disputer. J’aime pô quand elle me dispute en me précisant que j’ai tort de culpabiliser de ne pas avoir encore défait ma valise de retour de la Grande Motte (au hasard, c’est purement fictif…)

Donc terrasser mes post-its en premier lieu. J’en ai partout, n’importe où. Généralement il y a dessus un n° de téléphone, une adresse mail, un truc utile. Généralement également je les entasse soit autour de l’ordi, soit sur une étagère d’une de mes bibliothèques. Evidemment je retrouve toujours le post-it que je cherche dans le deuxième tas que je visite, quand je le retrouve.

Car les post-its ordi, sont accrochés aux murs qui l’entourent (l’ordi) (je ne vais pas vous faire un plan non plus), et il arrive qu’un vieux post-it se détache. Généralement il s’envole gentiment pour aller se planquer n’importe où : je le considère comme perdu après avoir dit des gros mots en cherchant à 4 pattes. J’en ai retrouvé 3 sous l’ordi quand j’ai eu l’homme de l’art pour me dépanner : preuve que les post-its c’est vicieux pour aller se loger sous une grosse boîte noire dans laquelle on met les disquettes (Charles Hubert).

Donc première chose : m’acheter enfin un répertoire. Ce que j’ai fait en rentrant de la Grande Motte. Il est tout beau, tout neuf. Je ne pouvais pas commencer à le remplir car je n’avais ni crayon, ni critérium et que je déteste les ratures dans les répertoires (c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’en ai jamais eu, sauf au boulot).

Qu’est-ce que j’attendais pour acheter un critérium ? je ne vous le demande pas, je n’en sais rien moi-même. Je me suis piégée un vendredi 13 en m’en achetant enfin un avec 5 mines de rechange (alors là je ricane, parce que d’ici à ce que j’use 6 mines…).

Piégée donc, car j’ai le répertoire, les post-its ou feuilles volantes dûment rassemblés (comment ça je ne vous ai jamais parlé de mes feuilles volantes ?) DANS MON REPERTOIRE.

Qui n’attend qu’une chose : que je prenne le critérium de ma blanche main droite et que je recopie sagement tout ce qui est important.

YAPUKA !

Mais j’ai bien dit que je serai organisée en 2010

En décembre 2010 je serai la femme la plus organisée de France et de Navarre…

Parce que forcément, il n’y a pas que le coup du répertoire…

Les filles au pied ! (la décoration…)

Même pas en rêve

La journée a été super crevante, l’appart est impec en apparence, merci les filles pour le grand ménage (écroulage de la mère sur son fauteuil, lumières tamisées, musique douce).

Ah c’était mercredi, et vous en avez profité pour faire grand ménage, ranger votre chambre… En revoyant la décoration ?… Quelle bonne idée. Ah, pour la cuisine aussi ?

Je crains le pire…

Je reste assise 2 minutes, pour reprendre des forces. Y’a pas un coup de rhum, ou de tranxène ? Non ?.  C’est bon, j’y vais. Je fais le tour de l’appartement. Je commence par votre chambre… Ben si, je sais bien que vous ne vous êtes pas échinées dans les toilettes… C’est mon petit doigt qui me le dit…

  • ARRRRGGGG, c’est quoi ce poster ? C’est qui cette chose immonde ?
  • Ah on ne connait que lui ?
  • Pas moi…
  • C’est un terrien ?
  • C’est normal, je suis canonique, merci. Mais c’est QUIIIIII ?
  • Ca ne sert à rien de préciser parce que je ne peux pas comprendre ?
  • Je prends note.
  • Il chante quoi ?
  • Ah c’est lui ?
  • Oui je l’aime bien. En audio exclusivement
  • C’est un terrien ? Oui je sais, je me répète mais je me pose des questions.
  • Et les dégoulinures d’encre sur le poster c’est normal ?
  • Ah c’est une idée de Delphine qui l’a piquée à sa tante ? J’ai des comptes à régler avec ma soeur, je ne vous dit que ça, j’attends que ses chiards soient suffisamment grands pour écouter mes conseils.
  • Vous pouvez toujours la prévenir, ça ne me fait même pas peur.
  • Tiens le panier de linge sale est dans votre chambre ?
  • Vous l’avez transformé en quoi ?
  • En vrai panier de linge sale ?
  • Donc il faut que je vienne mettre le mien dans votre chambre ?
  • Non ? Vous m’avez extirpé de la cave un vieux et moche panier en osier pour mon linge à moi ?
  • Que vous avez mis dans la salle de bain
  • Vous l’avez dépoussiéré ?
  • Non ?
  • Je suis ravie.
  • Les lits rapprochés pour faire lit de 2 personnes, vous pensez que c’est raisonnable ?
  • Ah oui, vous vous flanquerez plus facilement des baffes en étant rapprochées.
  • Suis-je sotte
  • Et la chaîne stéréo juste sur le mur qui donne chez les voisins, et surtout les baffles qui vont avec, c’est une idée ravissante ? N’était-elle pas mieux entre vos deux lits ?
  • Ah oui, vous avez préféré la mettre là que le long du mur qui jouxte ma chambre…
  • Sage décision.
  • Je n’ai trop rien contre l’idée de la décoration du plafond sauf que si j’en crois mes noeils, il s’agit de mes paréos à moi, qui y sont cloués.
  • Je suis d’accord avec vous, ils sont ravissants, j’ai bon goût et vous aussi, mais bon, tant qu’à faire d’y accrocher du tissu, vous auriez pu clouer vos jeans au plafond…
  • Oui, je sais que je n’utilise mes paréos qu’une fois par an, mais bon, c’est une fois qui compte
  • Oui, je n’ai qu’à tirer dessus et emporter des loques à la Guadeloupe. Parce que là si je vois bien les choses, vous avez piqué des clous de charpente à papy.
  • Vous n’avez trouvé que cela….
  • Oui, parce que vous n’avez pas eu le temps de fouiner de trop. Papy se méfie de vous ! quelle horreur que ces grands parents méfiants…
  • D’un autre côté, je tiens à vous signaler que quand vous en aurez marre de la décoration du plafond, il viendra avec les clous de charpente.
  • Le plafond
  • Ca fera un effet boeuf, surtout si la voisine de dessus descend avec le plafond.
  • Vous vous démerderez avec elle, je ne veux pas le savoir

La cuisine maintenant.

  • Sur le coup, je vois tout de suite que je ne peux pas ouvrir la porte correctement, parce que les étagères ont été changées de sens.
  • Si je les avais mis dans l’autre sens, c’est que j’avais une bonne raison.
  • La litière du chat sur le balcon, juste derrière la chatière, n’est pas une mauvaise idée pour les temps cléments. Avoir définitivement supprimé la porte de la chatière est une très mauvaise idée pour quand il fera – 10°
  • Inutile de me dire que ça vous avait échappé. De toutes manière le chat ne veut pas emprunter la chatière pour aller pisser, donc, on va rapatrier la litière et reboucher le trou avec la fermeture de la chatière.
  • Delphine, tu as piétiné la fermeture de la chatière ?
  • Il ne me reste que du scotch pour reboucher le trou ?
  • Ca va faire super bon effet quand je ferai visiter l’appartement dans 20 ans, avant d’aller m’anéantir dans ma maison de retraite.
  • Ah Delphine, tu as commencé à trier les cassettes vidéos ?
  • C’est gentil ma chérie. Quoi ?
  • Tu as arraché les étiquettes pour juste mettre un n° sur chaque cassette, et ouvert un fichier avec les numéros ?
  • C’est classé par numéro ou par ordre alphabétique ?
  • Par numéro….
  • Je serais vraiment plus qu’heureuse de cette initiative le jour où je vais chercher « Terminator » ou « Willow ».
  • Tu as numéroté les flacons dans la salle de bain aussi ?
  • Non tu n’as pas eu le temps ?
  • Y’a un dieu pour les mères célibataires, qui passe son temps à batifoler et qui ne remet les pieds sur terre que 36 secondes par jour.

Bonsoir les filles, je vais me coucher.

  • ARRRRGGG, c’est quoi ce poster de Dracula dans ma chambre face à mon lit ???????
  • Oui j’aime le livre, le film et la musique, mais pitiééééé !

Histoire 100 % réelle et dessin 100 % de Chloé !

Edit du soir : question posée par Nita : QUI était-ce sur le poster ? Vous avez tous les indices…