Le mariage de Pulchérie : samedi 26 (part 5)

mariage-copierIls ont dit OUI, ils sont bien arrivés dans le petit bois, ils ont enfin le droit de s’embrasser et ne s’en privent pas, les groupes électrogènes fonctionnent, TVB !

Qu’ils sont beaux, amoureux, et que le les aime ! Je n’ai pas eu de fils, mais ce gendre (comme l’autre), je l’adopterais bien…

Je suis ZEN et décontractée. J’ai confié mes clefs de voiture au mari de la Weeding planer Virginie. En effet, les mariés ont décidé d’avoir recours à un chauffeur musulman, donc ne buvant pas, pour aller chercher les personnes invitées à la fête dès 22 H 30 à la gare, et pour raccompagner au plus proche, les personnes ayant trop bu pour prendre le volant. Idée géniale, ma voiture est de la partie donc (celle de papa a beaucoup servi, celle de maman est une 4 places, la mienne est idéale). Pour ne pas m’ennuyer vers 22 H avec ce détail, Baptiste me confisque donc mes clefs de voiture et mes papiers, tôt dans la soirée.

Excellente idée qui me prive de ma voiture pour le lendemain, mais me permet de ne pas me faire de soucis : ON va me raccompagner chez moi.

Le buffet est à la hauteur des espérances des mariés qui voulaient du « changeant de l’ordinaire ». Tellement d’ailleurs que les mini hamburgers passeront en rase motte sur la fête et que je n’aurais pas l’occasion d’en choper un. Je vais me rabattre sur les mini hot dog, mais ce n’est pas la même chose.

Tout est bon, je me régale avec plaisir, et je mange des fleurs pour la première fois de ma vie, mais rapidement, je vais suivre le principe du buffet : me déplacer. Ma table comporte un bon nombre de célibataires femmes (dont ma tatie, ma soeur, ma nièce, moi-même, 3 copines de Pulchérie) et même si je n’ai pas l’intention de me caser spécialement, en tant que mère de la mariée, je me fais un devoir d’aller voir si tout va bien (sauf à la table d’Albert) (sinon pour le devoir, on sent la contrainte tout de suite).

Je parlotte pas mal à la table des blogueuses de Deedee et Katia que je connaissais d’avant, je vais déconner un max (sous la contrainte) avec ce qu’il reste de la bouteille d’hélium (un traître fera un film !), bref, je m’amuse comme une petite folle. IL Y A LONGTEMPS que je ne m’étais autant amusée ! Mes soucis vrais sont mis de côtés depuis l’avant veille au soir. A ma connaissance, jamais la mère de la mariée n’a autant manqué d’une dignité que qu’en faire d’ailleurs ? (de la dignité). Peut-être que ma mère, lors de mon mariage avec Albert n’avait pas toute la dignité exigée ce jour là… 🙂

Mes parents sont ravis. Papa souffre de son dos et ne tardera pas trop, mais la joie générale est bien perceptible. Seul un tout petit petit bastion pro traditions fera sa tronche dans un coin, et s’esbignera trop tôt sans gâcher quoi que ce soit.

Puis les mariés ouvrent « le bal », avec une danse bien à eux, non immortalisée à ma connaissance et c’est bien dommage, et puis c’est le déferlement des arrivés pour la fête (avec leur tente et duvet). Au programme : danse jusqu’au bout de la nuit, feu de camp (sans moi ?????), lever du soleil…

Je n’ai pas pu m’approcher du gâteau quand il a été présenté à la foule, avec des mariés sortant de l’ordinaire. Je rirai le lendemain quand on me présentera les personnages créés de toutes pièces par un ami de Pulchérie, témoin du gentil.

MES JEUNES irradient de bonheur : Pulchérie et le gentil, Delphine et gendre n° 2. Je suis heureuse pour eux. Tout va toujours bien, et NON LOUISIANNE : il n’y aura pas de moment où les ennuis commencent…

Un jeune homme vient se présenter à moi en me demandant qui je suis.:

  • Je suis la mère de la mariée
  • « Et bien la mère de la mariée, nous allons danser ce slow langoureux, et après nous irons faire l’amour dans ma tente… » ‘Heu, ben… j’suis pas bégueule mais… »  (heureusement que c’était moi, j’en connais d’autres qui en seraient tombées raides…)

Ca c’est le dimanche qui se profile déjà, avec le lendemain de noces animé par deux potes de l’école Boule de Pulchérie… Le programme animation IRL dont vous ne pourrez que rêver…

Très très tard, je manifesterai le désir de rentrer chez moi. Charmant le chauffeur, d’autant que sans son appui, je ne sais pas trop comment j’aurais descendu le chemin sans me vautrer dans une ornière (saletés d’ornières ! PDBDM de municipalité qui n’entretient pas ses chemins comuunaux))

Les filles ironiques (faites des gosses qu’ils disaient !), me regardent quitter la piste de danse « pompette ». C’est le terme exact qui me convenait. J’étais gaie, totalement incapable de conduire, pas bourrée ou sur le point d’être malade, mais surtout gaie.

Pompette quoi… Pas au point de ramper pour chercher des éléphants roses dans le fossé, sous peine de voir mes filles intervenir avec rhorreur (où est le charme d’ailleurs de se retrouver dans un état tel…). Pompette…

Gentiment, le chauffeur me ramène à la maison, attend mon ouverture de porte pour s’en aller (depuis mon agression j’ai peur). Je re-précise « pompette », car j’ai bien mis la clef dans la serrure sans hésitation, et qu’arrivée à la maison, je pourrai poster un petit billet sur mon blog sans faire de fautes.

Après par contre, je vais bien dormir en ricanant toute seule, avec du bonheur plein la tête…

On dit donc « pompette »…

D’ailleurs, restait le lendemain de fête !

Avec un réveil genre dent de sagesse qui pousse tout à coup…

La dentition définitive n’est qu’un long calvaire…

(PS : photo piquée à Pulchérie sans son autorisation, vu qu’elle l’avait balancée à la planète entière AVANT ma propre publication !)

(PPS : c’est bien une barbe à pape que le marié tient dans sa main. En forme de colombe… Quand je le dis qu’ils sont bénis des dieux !  depuis leur mariage… CHAQUE WE AVANT et APRES il a plu comme vache qui pisse au mauvais moment)….