Pour ne pas voir la fin du monde : suicide mode d'emploi : la cuisine

cuisine-2Vous en avez marre, le monde est moche et pollué, et en plus il se réchauffe, Albert regarde le foot tout le temps, et votre dernier collant hors de prix a filé ce matin. D’ailleurs ce monde moche et pollué, sa fin est programmée pour le 21 décembre prochain et vous ne voulez pas voir ça…Comment en terminer avec la vie… (j’entends bien m’adresser à des adultes responsables)

Pour en terminer avec la vie, fréquentez au maximum VOTRE cuisine. Avec la SALLE DE BAIN c’est un des lieux les plus dangereux de votre appartement.

C’est encore mieux si vous détestez cuisiner : vous n’arrêterez pas de faire des conneries…

Tout d’abord il y a les plaques électriques. Ce sont les plus dangereuses, les plaques gaz, on les ENTEND, on ne risque pas de les oublier.

Enfin si, on peut ouvrir le gaz et oublier d’y mettre le feu. C’est d’un classique affligeant… Tout comme de tripatouiller des fils électriques avec des doigts mouillés et les pieds dans l’eau sans couper l’alimentation (électrique)…

Pour en terminer avec la vie, c’est tout simple.

  • Vous allumez la plaque électrique sur 6 pour faire cuire les carottes. Vous ne mettez pas les carottes à cuire pour l’instant.
  • Vous avez bien rempli l’évier d’eau + liquide vaisselle pour laver au fur et à mesure.

Jusque là, vous avez tout bon.

  • Vous commencez à découper les carottes en rondelles (quand je vous le disais que vous n’alliez pas bien)
  • Vous vous tranchez le doigts avec le couteau à découper les carottes (le couteau de préférence cranté, ça fait beaucoup plus mal que le couteau classique, non cranté). C’est ballot, un peu plus haut, vous pouviez vous trancher une artère et en finir direct…
  • La douleur vous porte au coeur. Vous voulez poser votre main n’importe où. Non ce n’est pas n’importe où, c’est sur la plaque électrique force 6, suivez un peu !
  • Mutilée et brûlée, vous vous dirigez chancelante vers le robinet de l’évier pour faire couler de l’eau froide sur vos blessures horribles.
  • Vous avez tort raison, c’est le moment où vous vous évanouissez de douleur, en tombant tête la première dans l’évier rempli de liquide vaisselle + eau

L’horrible calvaire de votre vie, va bientôt se terminer. Les pompiers n’auront jamais vu ça avant vous (quand un proche alerté par votre manque de mail depuis 12 H leur aura demandé d’intervenir, ou quand Albert émergera du foot), mais que vous importe : tout est enfin terminé !

D’un autre côté si vous en avez vraiment marre, il n’y a pas que les carottes (importante précision). Il y a les courgettes, les poivrons, la viande pour une fondue, le fromage pour une autre fondue, ou le nougat qu’une soeur aimante vous a rapporté du midi qui doit normalement se découper à la tronçonneuse et non pas au couteau cranté…

Le tout étant de rester dans la cuisine… Et de se servir des accessoires un maximum, de préférence en ignorant superbement le mode d’emploi et en particulier les « à ne surtout pas faire »…

Il reste la salle de bain, mais bon, on en reparlera une autre fois…

(La rubrique « on achève bien les chevaux », avait été créée pour le rapatriement de l’ensemble des articles que j’ai écrit pendant pas mal de temps pour le magasine Holala).

La vie n’est qu’un long calvaire et on nous bassine avec cette fin du monde…

J'ai (encore) emmené Diabolos à Paris… (Part 2)

Mon_animal_de_compagnie

Le mercredi je pars à la recherche de l’itinéraire qui m’avait servi pour me perdre, la bonne rue étant en travaux en septembre dernier…

Impossible de remettre la main dessus, et tous les sites « itinéraires » refusent de me donner le trajet que je connais théoriquement, à savoir quitter le périf sud Porte de Montreuil pour m’égarer dans le 20ème…

Non, ils ont décidé de me faire passer ailleurs. Or, je veux faire 90 % du voyage sur une portion que je connais !!!

Delphine me rassure, Porte de Montreuil n’est finalement pas le plus simple, je t’envoie un mail ma petite maman, pour t’expliquer à partir de la Porte de Vincennes. Elle ne sait pas comment arriver Porte de Vincennes, mais ce n’est pas grave, moi je sais, pour une fois…

Je lis le mail en diagonale. On ne devrait jamais lire les trucs en diagonale, surtout quand « ON » c’est moi, et que je pars à Paris en voiture. En rayé, ce que je n’ai pas lu.

« Porte de Vincennes direction nation
prendre la rue des pyrénées qui se trouve être la deuxième à droite (deuxième à partir de la porte de vincenne). Puis remonter la rue. Prendre la Xème à gauche etc…

Je note donc scrupuleusement NATION, deuxième à droite, puis Xème à gauche, sans oublier le ETC… très important.
  • Je pshitte du Feliway qui rend les chats heureux, dans la caisse de transport de Diabolos qui n’est tout à coup pas du tout heureux, vu déjà que sa caisse à litière a disparu de la cuisine, ainsi que son petit couffin du salon, et qu’il sent l’arnaque arriver.
  • Pour lui phéromones apaisantes = voyage en voiture, c’est clair.
  • Je le récupère dans le clic clac de l’ancienne chambre des filles
  • Il miaule
  • Je miaule en retour, ce qui ne donne aucun résultat,  et j’arrive à le faire entrer dans sa caisse malgré les 4 pattes écartées, je ferme la caisse, et il débute « l’air des bijoux« .
  • Je hais « Faust »
  • En voiture
  • 12 H 45 : ca démarre
  • Jusqu’ici, tout va bien.
  • Ca roule
  • Pas tellement en face, le vendredi après midi les embouteillages commencent sur la RN10 dès 12 H 47 (la preuve) dans le sens Paris =>Province. Je vais me faire chier pour rentrer.
  • Pour l’instant tout va bien
  • Prise du périf sud, curieusement fluide
  • Ah non, un bouchon (cela m’aurait manqué)
  • « Diabolos tais-toi »
  • « Miaou » répond-il en grattant frénétiquement dans sa caisse.
  • Feliway un jour Féliway toujours seulement.
  • Porte de Vincennes, je suis sauvée, je sors.
  • Je zieute mon mémo, NATION est fléché, c’est aisé.
  • Je passe entre les colonnes de NATION
  • Puis je m’engage sur le rondpoint de la place de la NATION
  • Chic il y a une contre-allée, je vais trouver aisément la deuxième à droite.
  • Il est 13 H 45, pour être chez Delphine à 14 H je suis large.
  • Quel dommage de ne pas pouvoir contempler avec admiration dégoût les horribles statues figurant la Nation, la Liberté en avant, la Victoire en chantant et j’en passe. Ce n’est pas de ma faute si sur le plan artistique je les trouve d’un goût douteux…
  • Y’a aussi le mec je ne sais plus où avec le même bonnet, la bouche ouverte parce qu’il chante, à poil avec juste un morceau de chiffon cachant le plus intéressant de l’homme, qui brandit lui aussi un drapeau, mais ne nous égarons pas…
  • Je déteste l’image de la République avec bonnet Phrygien. D’autant que Liberté ou République ont toujours un nichon à l’air. C’est confortable sans doute pour brandir un drapeau.
  • M’en fous de la République et de la Liberté en avant (la Victoire en chantant m’échappant tout à coup totalement), je prends la deuxième à droite. En suivant donc les indications, puisque le nom du boulevard n’est pas visible de là où j’arrive. Le nom du boulevard est visible uniquement pour ceux qui emprunteraient le sens interdit, puisque je suis sur une voie à circulation sens unique.
  • Merde, ce n’est pas le bon boulevard.
  • Si je croise celui qui a accroché les noms des rues dans Paris, je l’émascule.
  • Ceci pour le cas où un masochiste attendant la mort se promènerait tel un homme sandwich avec écrit en gros « c’est moi qui ai accroché TOUS les panneaux dans Paris et je vous emmerde »
  • Même Bruce Willis il ferait pas.
  • Je tourne dès que je le peux.
  • Je reprends la contre allée, nettement moins optimiste qu’il y a 5 minutes.
  • Je demande à trois reprises où est cette fichue rue que je cherche
  • On me répond trois fois que c’est la prochaine à droite.
  • Putain ce n’est pas possible, c’est toujours le dernier Kinder Bueno et la prochaine à droite !!!!
  • A gauche d’un autre côté ce sont ces statues vraiment moches !!!!!
  • La Xème fois (je ne sais plus compter)  je me retrouve Boulevard Charonne. Je sais que je ne suis pas loin, mais la carte du 20ème ne s’est pas incrustée correctement dans mon cerveau.
  • Pourtant je l’ai fixée pendant 10 minutes la veille, avec les jumelles, la loupe de papa.
  • Puisque c’est comme ça, je me gare sur un passage piéton et j’attends la mort.
  • La mort risque d’être lente à venir, même si le jour fatal où elle va se pointer, ce sera forcément trop tôt, on est d’accord, mais je ne suis pas en état de philosopher.
  • Du coup j’appelle Delphine en éructant que j’attends la mort, et qu’une putain de bordel de merde de connasse m’a indiqué la mauvaise direction
  • Delphine me suggère d’être polie,  de ne plus attendre la mort, mais d’aller rejoindre la contre allée de la place de la nation, de me garer où je peux en mettant mes warnings : elle arrive.
  • Au moment où j’ai réussi à me remettre dans la bonne direction, elle me rappelle pour me dire de rester Boulevard Charonne, elle arrive.
  • Putain, je ne peux pas rester Boulevard Charonne vu que je viens tout juste de le quitter retrouver la contre allée. D’ailleurs, je suis garée avec mes warnings entre une station de Vélib et une station RER et j’attends la mort je l’attends de pied ferme.
  • Le prochain qui me demande la direction de l’abbaye des Vaux de Cernay dans mon coin, je le dirige direct sur Trappes zone de non droits,  ha mais !
  • « Miaou » fait le chat
  • « Ta gueule » que je lui réponds.
  • A tous les coups Delphine va me rappeler pour me demander dans quel angle je suis.
  • Place de la Nation et… pas d’indication du nom de la première à droite. Ce doit être visible du mauvais côté.
  • Si un homme sandwich se pointe, vantant les mérites de signal, je l’émascule avant de le sodomiser avec son tube de dentifrice et de l’égorger.
  • Je demande à une dame qui me précise que c’est le boulevard machin truc.
  • Au moment où elle me donne cette précise indication, je vois ma fille dans le rétroviseur.
  • Je suis sauvée.
  • Elle monte dans la voiture en rigolant un peu tout de même, et prend la caisse de Diabolos sur ses genoux.
  • « Miaou » fait le chat sur un autre ton, car il a reconnu sa soeu-soeur…
  • Je précise à Delphine que j’eusse mieux fait de m’en tenir à la porte de Montreuil, où j’ai des potes pompiers ou flics.
  • Plein de potes pompiers ou flics.
  • Elle me dit que l’imparfait du subjonctif fait un peu has been, et qu’effectivement j’ai dû bien m’énerver.
  • Je cause à l’imparfait du subjonctif si je veux, et je trouve hallucinant qu’elle ait trouvé le bon nom du bon temps en même pas une seconde. Parce que si l’on sait parler et écrire, à partir d’un certain âge on ne sait plus quel temps on emploie ou ce qu’est un complément circonstanciel de temps ou de lieu (parce qu’on s’en fout).
  • Sans vouloir me jeter des pétales de roses, il est vrai néanmoins n’est-ce pas, bien sûr, que j’emploie assez facilement l’imparfait du subjonctif.
  • Elle me répond qu’on réformera l’éducation nationale un autre jour et m’intime l’ordre de démarrer. Puis de couper mes warnings…
  • 12 minutes plus tard, après avoir eu pendant le trajet avec Delphine transformée en GPS,  l’explication du fait que j’avais lu le mail en diagonale, je n’avais pas à aller jusqu’à NATION,  Crac, une place de libre, juste au bon endroit, dans la bonne rue.
  • C’est louche.
  • Non me dit Delphine ce n’est pas louche il y a toujours de la place à cette heure là.
  • Comme je n’ai évidemment pas la saleté de carte de paiement spéciale Paris, je suis bonne pour une prune à 11 euros, mais tant pis, dans Paris à vélo on dépasse les autos, à la guerre comme à la guerre.
  • OUF, la livraison du chat va pouvoir se faire…
Des fées se sont penchées sur mon berceau. L’une d’entre elle tenait à la main le livre « plans de Paris rue par rue et arrondissement par arrondissement », relié tout cuir, bien lourd, et elle me l’a laissé tomber sur la tronche.
J’vois qu’ça…
Et la prochaine diagonale que je rencontre, je lui pète un genou…
Je ne précise plus rien concernant les publicités vivantes…
La vie n’est qu’un long calvaire…

A ceux pour qui les fêtes n'en sont pas (mon flingage de moral annuel pour ceux pour qui les fêtes en sont…)

A ceux qui se sentent seuls, désemparés, ignorés, mal aimés, abandonnés, isolés, perdus, sans espoir, sans avenir, qui sont malheureux et loin de toute fête. A ceux qui passeront ce moment à l’hôpital pour eux ou un de leurs proches. A ceux qui ont perdu un être cher juste à cette période…

A ceux pour qui le 31 décembre est tout sauf un jour de joie à venir.

A ceux que les lumières voisines renvoient à une solitude pesante, à ceux qui pleureront à l’heure du réveillon et le 1er janvier, à ceux qui se demandent si la vie a un sens. A ceux qui se demandent si une année nouvelle vaut qu’on la fête.

Je veux vous dire que tout mauvais moment a sa fin un jour, et qu’un jour de l’an, c’est peut-être une fête pour certains, mais que c’est une journée dans la vie et rien d’autre.
Et c’est toujours un jour de notre vie. Un jour de notre vie c’est encore la vie.
C’est toujours la vie et nous n’en avons qu’une.

Toi qui passe par hasard « chez moi » en ces jours où tu es seul et triste, j’ai quelque chose à te dire d’important, alors lis moi jusqu’au bout.

Les statistiques sont formelles : la période des fêtes est très difficile pour certains, pour beaucoup (donc tu n’es pas seul), et les urgences, les pompiers ne travaillent jamais autant qu’en cette période où des personnes désespérées ont voulu s’arrêter là.

Nous connaissons tous ces moments où l’on pense qu’il n’y a plus d’avenir, plus rien à espérer, où la tristesse est intolérable, où la fête se déroule sans nous, où la seule issue semble être le sommeil éternel. J’ai connu des moments de ce genre, en ces périodes ou autres, car on ne choisit pas les sales périodes et mauvais jours, et grâce au ciel j’ai deux filles à qui je ne voulais pas faire « celà » Mais ce n’est pas parce  que tu n’as pas d’enfant peut-être que tu as une excuse réelle.

J’ai connu maintenant plusieurs personnes qui ont choisi d’en finir, le jour de Noël, le jour de l’an, c’est dire si le sujet m’interpelle. Malgré famille, amis, il n’y avait plus rien pour eux que des problèmes insurmontables, qu’ils ont cru résoudre par la mort. La mort c’est le rien, la fin de tout espoir ! Parce qu’il n’y a plus rien après ! Tout est terminé sur cette option là, on ne peut pas revenir signer « j’ai coché la mauvaise case ». Quand c’est fini c’est fini. Plus de case à cocher, c’est le rien. C’est le rien que tu veux vivre chez moi aujourd’hui ? Réponds que non…

Leurs problèmes ne seraient plus rien à ce jour pour celui qui avait 33 ans, pour l’autre qui à 50 se croyait désormais inutile parce qu’un patron l’avait jetée comme une malpropre après 25 années de bons et loyaux services, et pour les autres il y avait de beaux jours à vivre encore… Tous laissaient une famille. Ils n’étaient pas seuls, et pourtant le désespoir les a poussés à l’irréparable, parce qu’en finir avec la vie est la seule chose irréparable. Alors je pense à ceux qui se sentent vraiment seuls, ou qui le sont… S’il y a un vraiment. Sans oublier que parfois on se sent seuls aux côtés de ceux que l’on aime.

Rien ni personne ne vaut la peine que l’on préfère partir… La solitude se combat, on sort toujours du tunnel, il y a toujours une porte à pousser, un appel téléphonique à passer, et qu’importe que ce soit un anonyme qui saura écouter et répondre. Il y a toujours un mail à envoyer même si on ne connait pas vraiment le destinataire . Il y a une lueur dans la nuit, et par plein de blogs amis une terre où se poser enfin, l’air à respirer, les étoiles à regarder.

La nuit du 31 décembre au premier janvier, et le premier janvier ne sont qu’une nuit, et une journée.

Toi l’inconnu qui passe, ce jour, ici, avec une boule dans le ventre, du mal à respirer, des larmes plein la gorge, du sel plein l’estomac,  et l’impression d’être nul ou qu’il n’y a plus d’espoir, sache que la sorcière te maudira pour tes prochaines vies si tu fais une bêtise !
Tu peux contacter l’auteur, mais ne fais surtout pas de bêtise !!!!

Au pire tu prends un papier et un crayon et tu écris ta peine et ton désespoir. Pour le relire plus tard en te demandant comment tu as pu être aussi malheureux.

Demain sera un autre jour… Il y a plein d’autres jours… Je ne te souhaite pas une bonne année à venir, parce que cela ne veut finalement pas dire grand chose, si nos voeux se réalisaient, la vie serait merveilleuse pour tout le monde.
Je te souhaite simplement de continuer ta route.

Et tu vois, moi j’ai pensé à toi… 31 décembre/1er janvier, sont souvent des jours tristes
Tu n’es pas seul alors vas voir les lumières faibles qui s’allument aussi pour toi

En hommage cette année à Odette qui a passé les 90 ans, cette si gentille vieille dame, qui va voir arriver l’année nouvelle la rapprochant encore plus du mur, séparée de son mari  qu’elle aime tant, placé dans une autre maison de retraite qu’elle. Mon grand souhait est de les savoir enfin réunis en 2011.

Des bizzz !!!

A ceux pour qui les fêtes ne sont pas des fêtes…

A ceux qui se sentent seuls, désemparés, ignorés, mal aimés, abandonnés, isolés, perdus, sans espoir, sans avenir, qui sont malheureux et loin de toute fête. A ceux qui passeront ce moment à l’hôpital pour eux ou un de leurs proches. A ceux qui ont perdu un être cher juste à cette période…

A ceux que les lumières voisines renvoient à une solitude pesante, à ceux qui pleureront ce jour qui devrait être de joie, à ceux qui se demandent si la vie a un sens. A ceux qui se demandent si une année nouvelle vaut qu’on la fête.

Je veux vous dire que tout mauvais moment a sa fin un jour, et qu’un jour de l’an, c’est peut-être une fête pour certains, mais que c’est une journée dans la vie et rien d’autre.
Et c’est toujours un jour de notre vie. Un jour de notre vie c’est encore la vie.
C’est toujours la vie et nous n’en avons qu’une.

Toi qui passe par hasard « chez moi » en ces jours où tu es seul et triste, j’ai quelque chose à te dire d’important, alors lis moi jusqu’au bout.

Les statistiques sont formelles : la période des fêtes est très difficile pour certains, pour beaucoup (donc tu n’es pas seul), et les urgences, les pompiers ne travaillent jamais autant qu’en cette période où des personnes désespérées ont voulu s’arrêter là.

Nous connaissons tous ces moments où l’on pense qu’il n’y a plus d’avenir, plus rien à espérer, où la tristesse est intolérable, où la fête se déroule sans nous, où la seule issue semble être le sommeil éternel. J’ai connu des moments de ce genre, en ces périodes ou autres, car on ne choisit pas les sales périodes et mauvais jours, et grâce au ciel j’ai deux filles à qui je ne voulais pas faire « celà » Mais ce n’est pas parce  que tu n’as pas d’enfant peut-être que tu as une excuse réelle.

J’ai connu maintenant plusieurs personnes qui ont choisi d’en finir, le jour de Noël, le jour de l’an, c’est dire si le sujet m’interpelle, (et un jour de premier janvier solitaire, j’ai appelé SOS détresse amitié). Malgré famille, amis, il n’y avait plus rien pour eux que des problèmes insurmontables, qu’ils ont cru résoudre par la mort. La mort c’est le rien, la fin de tout espoir ! Parce qu’il n’y a plus rien après ! Tout est terminé sur cette option là, on ne peut pas revenir signer « j’ai coché la mauvaise case ». Quand c’est fini c’est fini. Plus de case à cocher, c’est le rien. C’est le rien que tu veux vivre chez moi aujourd’hui ? Réponds que non…

Ces problèmes ne seraient plus rien à ce jour pour celui qui avait 33 ans, pour l’autre qui à 50 se croyait désormais inutile parce qu’un patron l’avait jetée comme une malpropre après 25 années de bons et loyaux services, et pour les autres il y avait de beaux jours à vivre encore… Tous laissaient une famille. Ils n’étaient pas seuls, et pourtant le désespoir les a poussés à l’irréparable, parce qu’en finir avec la vie est la seule chose irréparable. Alors je pense à ceux qui se sentent vraiment seuls… S’il y a un vraiment. Sans oublier que parfois on se sent seuls aux côtés de ceux que l’on aime.

Rien ni personne ne vaut la peine que l’on préfère partir… La solitude se combat, on sort toujours du tunnel, il y a toujours une porte à pousser, un appel téléphonique à passer, et qu’importe que ce soit un anonyme qui saura écouter et répondre. Il y a toujours un mail à envoyer même si on ne connait pas vraiment le destinataire . Il y a une lueur dans la nuit, et par plein de blogs amis une terre où se poser enfin, l’air à respirer, les étoiles à regarder.

La nuit du 31 décembre au premier janvier, et le premier janvier ne sont qu’une nuit, et une journée.

Toi l’inconnu qui passe, ce jour, ici, avec une boule dans le ventre, du mal à respirer, des larmes plein la gorge, du sel plein l’estomac,  et l’impression d’être nul ou qu’il n’y a plus d’espoir, sache que la sorcière te maudira pour tes prochaines vies si tu fais une bêtise !
Tu peux contacter l’auteur, mais ne fais surtout pas de bêtise !!!!

Au pire tu prends un papier et un crayon et tu écris ta peine et ton désespoir. Pour le relire plus tard en te demandant comment tu as pu être aussi malheureux.

Demain sera un autre jour… Il y a plein d’autres jours… Je ne te souhaite pas une bonne année à venir, parce que cela ne veut finalement pas dire grand chose, si nos voeux se réalisaient, la vie serait merveilleuse pour tout le monde.
Je te souhaite simplement de continuer ta route.

Et tu vois, moi j’ai pensé à toi… 31 décembre/1er janvier, sont souvent des jours tristes
Tu n’es pas seul alors vas voir les lumières faibles qui s’allument aussi pour toi

En hommage à Sophie qui a cru qu’à 38 ans, il n’y avait plus qu’une option possible, qu’un amour perdu c’est la fin du monde, et dont la beauté  se décompose repose dans la terre du sud-ouest (eh oui, une de plus pour plomber Noël, soyez sympas de ne pas plomber le jour de l’an)