Les douceurs d'un jour d'automne…

EndoraJe suis une personne assez casanière, qui se plaît bien chez elle. D’où mon samedi idyllique où il faisait beau justement.

  • Je ne sors pas aujourd’hui. Ni pour marcher (et fatalement contempler les séquelles de l’incendie), ni pour conduire. Je reste chez moi.

  • D’ailleurs j’ai fait les courses hier, autant en profiter quand on a le temps. Le plein est fait, tout va bien.

  • Je ne fais rien. J’ai un pavé comme ça à lire, en écoutant de la musique. Sur le coup de 17 H, je vais me faire un vrai thé, à l’anglaise, quand la nuit se précisera de plus en plus.

  • Ce soir je me mets un film bien débile, en mangeant de la soupe de poisson avec de la rouille et des croûtons.

  • Bien entendu aller bloguer ne compte pas comme travail, donc j’irais de temps à autre sur Internet, toujours en musique (pour constater que le WE c’est déprimant).

  • Je vais être zen à mort, et sans comprimés.

  • Ces jolies couleurs d’automne me donnent l’envie de regarder de vieilles photos, autant en profiter pour les reclasser, les filles me les ayant légèrement dérangées lors de leur dernière venue.

  • Quelle beau samedi !

La réalité horrirrifiante est tout autre :

Je suis une personne assez casanière, qui se plaît bien chez elle. D’où mon samedi idyllique où il faisait beau justement. Comme je suis en plein rangement, actuellement mon séjour/salon ressemble à une brocante, poser mes fesses sur un canapé ou l’autre relève de la pure utopie. Et je n’arrête pas de me demander quel sera le sort du fauteuil…

  • Je ne sors pas aujourd’hui. Ni pour marcher (et fatalement contempler les séquelles de l’incendie), ni pour conduire. Je reste chez moi. Ben non, j’ai oublié le PQ en faisant mes courses hier. Bien obligée de sortir et de prendre la voiture. D’ordinaire à Rampion à 12 H 30 il n’y a personne, c’est ce que tout le monde s’est dit

  • D’ailleurs j’ai fait les courses hier, autant en profiter quand on a le temps. Le plein est fait, tout va bien. Je viens de le dire : j’ai oublié le PQ et d’ailleurs la soupe de poisson aussi. Le temps de terminer mon plein bâclé hier, je rentre exaspérée par la foule et le bruit pour constater que j’ai encore oublié le PQ, ça ira jusqu’à demain, mais je me flanquerais bien des claques.

  • Je ne fais rien. J’ai un pavé comme ça à lire, en écoutant de la musique. Sur le coup de 17 H, je vais me faire un vrai thé, à l’anglaise, quand la nuit se précisera de plus en plus. J’ai une lessive à faire. Je mets le lave linge en route, et me précipite au moment de l’essorage, car un bruit horrible se fait entendre : ça y’est c’est la panne et où est ma garantie ? En fait c’est mon nouveau voisin avec sa perceuse qu’il a déclenché en même temps que l’essorage de ma machine avec une précision hallucinante. Il va percer comme ça tout l’après midi. Ca tombe bien, le pavé comme ça à lire, c’était deux « comtesse de Ségur » (née Rostopchine) que j’ai oubliés chez ma mère. Du coup je range mes bibliothèques, après avoir remis ma machine en route pour une deuxième lessive. Pour le thé, je n’ai plus de thé en vrac et là j’en achèterai avec le PQ, adieu donc le thé à l’anglaise (d’ailleurs je n’ai plus de muffins, je suis nulle quand je fais les courses, toujours pressée…)

  • Ce soir je me mets un film bien débile, en mangeant de la soupe de poisson avec de la rouille et des croûtons. Ca on verra parce que j’ai oublié le gruyère râpé. Bon si. Pourquoi le lecteur DVD ne marche-t-il pas NDD ? (à chaque fois que le voisin perce il se vexe) J’ai l’air fine à regarder mon DVD assise devant l’ordi… La panne du lecteur sera trouvée ultérieurement : il s’était tout bêtement débranché légèrement, rapport aux vibrations (de la perceuse), mais pas électriquement parlant d’où l’existence du voyant attestant de son fonctionnement (je ne suis pas si cruche non plus, d’ailleurs je l’ai scotché)

  • Bien entendu aller bloguer ne compte pas comme travail, donc j’irais de temps à autre sur Internet, toujours en musique. Sauf que l’anti-virus a décidé de faire du zèle. Ca râme comme pas permis pendant qu’il fonctionne. Il met 4 heures à m’éradiquer un cheval de Troie. Termine en me disant OK et m’insulte quand je le ferme après son autorisation « run time error ! » C’est quoi ça encore ? Après à chaque fois que je ferme un truc sur Internet j’ai droit à « run time error ». Ca m’énerve autant que le souvenir de Charles Hubert, la roulette du dentiste et que la sonnerie de mon nouveau téléphone (on dirait un anémique)

  • Je vais être zen à mort, et sans comprimés. On l’aura compris, c’est loupé. D’autant que je tiens le « sans comprimé » ah mais !!!

  • Ces jolies couleurs d’automne me donnent l’envie de regarder de vieilles photos, autant en profiter pour les reclasser, les filles me les ayant légèrement dérangées lors de leur dernière venue. Ce n’est pas possible de mettre un bordel comme ça dans des photos soigneusement triées par une mère aimante. Puisque c’est comme ça, je les déshérite. Où est mon testament que je refile le piano à Pulchérie et les perles à Delphine et non pas l’inverse (gniarf gniarf). Merde, il est dans un carton, attendant avec d’autres papiers de trouver sa place définitive dans ma brocante.

  • Quelle beau samedi ! journée de merde où je me suis usée les fesses devant mon ordi en regardant « l’aile ou la cuisse » (même pas drôle), après la fin du fonctionnement de la perceuse et du lave linge, en me torturant à me demander ce qu’avait mon lecteur DVD…

La vie n’est qu’un long calvaire. C’était comment déjà ? « les sanglots longs des violons de l’automne, blessent mon coeur d’une langueur monotone ». J’ai bien trouvé autre chose mais…

« CENSURE »