Une journée pourrie…

Des journées pourries, si mes souvenirs sont bons (deux heures de vérification après : ils le sont), je vous en ai raconté deux.

Comme si je n’avais jamais de journée pourrie que par-ci par-là. On rêve. En plus, depuis un paquet de temps (Uranus va graviter ailleurs !) la chance me court après en ricanant qu’elle ne me rattrapera pas.

Donc une journée comme une autre. Je me réveille bourdonnant de projets, et c’est assez rare pour être souligné. Moi le matin mes pensées sont comme celle de Gdoubelyoubouche : inexistantes. Depuis que je suis chômeuse en plus, je ne sais jamais quel jour je suis : la veille ou le lendemain ?

  • J’ouvre la porte de la chambre et je mets le pied dans du vomito de Diabolos qui m’attend en frétillant.

  • Exit mon thé immédiat et salvateur. Me voici en train de récurer la moquette en maudissant le chat qui me vrombit autour tel une sale bête mise là juste pour m’enquiquiner. Mes injures le laissent froid, ses miaulements me laissent froide (enfin c’est limite)

  • Je me dirige vers la cuisine et je prends de l’eau pour mon thé avant que Diabolos ne prenne sa douche (dans l’évier). Plus de thé. C’est un comble. Il y en a c’est le café. Moi, sans mon thé du matin, c’est chagrin. Je farfouille vaguement dans le placard parfaitement en ordre (pour une fois), et je récupère un sachet de thé parfumé (berk). Mais c’est ça ou l’anorexie.

  • Comme un autre jour maudit, je verse le lait dans le thé : il tourne. Autant dire adieu à l’éventuel chocolat salvateur vu que c’était le dernier litre.

  • Je renonce à la minute soupe à cette heure là (au chômage l’aube ça peut être 10 heures, d’ailleurs c’est samedi, donc j’ai le droit de me lever tard)

  • Comme je ne vais pas survivre très longtemps sans thé, je me prépare hâtivement, et je file à Rampion faire le plein de lait, de thé, et autres joyeusetés.

  • A 150 mètres de Rampion Copine fait vling, gloups, vrang. Comment vous dire… J’ai dû accrocher une branche par terre que je n’ai pas vue et qui galope maintenant dans le moteur. Je me gare comme je peux. Je redémarre la voiture : ce raffut est insupportable.

  • J’appelle mon frère en catastrophe : il n’habite pas loin et il est bricoleur (vous n’avez entendu parler que de la perceuse pour les crèpes, mais il a d’autres cordes à son arc) et s’y connait un peu en bagnoles. Il arrive.

  • Il arrive à ouvrir le capot de copine et me sort une courroie définitivement décédée. « Tu ne bouges pas ta voiture d’ici tu risques gros ».

  • J’appelle ma mère pour qu’elle me prête sa bagnole. En l’attendant, pelée de froid (sans thé), je fais mes courses à la hâte. Elle arrive pile poil comme je sors croulant sous mes deux sacs de lait et de thé. Je la ramène chez elle et je rentre chez moi avec sa voiture pour appeler l’assistance SOS pour laquelle je paye.

  • Le dépanneur arrive dans approximativement 5 minutes sur le parking de Rampion. Pas le temps de me faire mon thé.

  • Une heure après le voila. J’étais tellement frigorifiée 2 heures plus tôt, que j’ai mis mon manteau neuf dont j’ai remonté la fermeture éclair jusqu’au cou.

  • Le dépanneur décide d’emmener Copine chez le vendeur : à lui de se démerder (le vendeur), lui ne change pas les courroies récalcitrantes le samedi sur le parking de Rampion. Et me voici, suivant copine sur sa dépanneuse (snif !) en me demandant comment on dés-embue la voiture de Mrs Bibelot.

  • Nous laissons la voiture au garage. Le dépanneur se tire pendant que j’explique au vendeur (le mien justement il tombe bien) quel est le problème. J’exige le changement de la moindre courroie (cause toujours), que l’on m’appelle lundi matin dès l’aube, enfin, en fin de matinée pour me tenir informée

  • Je rentre chez moi,

  • A moiiiiiiii le thé au lait, à moiiiiiii le toast grillééééé.

  • Avant tout, me déshabiller. J’empoigne la fermeture éclair du manteau, remontée jusqu’au menton. Rien à faire, elle ne veut pas bouger d’un poil.

Allons bon, me voici coincée dans mon manteau maintenant…

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