Comment changer les piles du lampadaire hallucinogène…

lumiere-copierNon, je n’ai rien bu, pas fumé la moquette (je n’ai pas pied quand j’y nage), et pas mangé de champignons.

C’est juste que préparant mon expédition petit WE tant attendu de la mi-juin avec Louisianne, j’avais deux ou trois bricoles à fignoler le soir, en particulier mettre mes canapés à l’abri du désarroi de Diabolos abandonné avec 50 litres de flotte et 15 kg de croquette pour environ 60 H MAXI.

Ce qui n’est pas rien, et je me félicite (c’est toujours ça de pris, et j’adore cette expression je ME félicite…), d’avoir gardé d’antiques couvertures dont l’origine remonte au moins à la révolution, que Mrs Bibelot m’a refourguées avant l’invention de la couette en France. Ce sont ces antiquités qui protègent mes canapés contre Diabolos en règle générale (et elles donnent un cachet fou à mon petit intérieur)…

Et voici que je rentre chez moi après avoir été baguenauder je ne sais plus où (si je sais, je suis allée aider ma mère à piquer les cerises aux merles et sansonnets) pour constater que le lampadaire halogène ne fonctionne plus.

Merde ! Les piles l’ampoule a encore une fois grillé pour la 2ème fois en 9 ans. Mais comme je suis assez futée parfois, quand j’ai acheté les 2 piles ampoules il y a 6 ans, j’ai rangé la seconde pour au cazoù, dans un endroit tellement biscornu que je suis certaine (en effectuant l’opération) de me souvenir que c’est là.

Ceux qui connaissent ma mère de qui je tiens ce sinistre penchant ricanent déjà, les autres, peuvent aller voir LA.

Déjà s’assurer que c’est bien l’ampoule qui merde, et pas la prise. Me voici débranchant la bête avec peine, croyant que la prise est fondue et que la panne vient de là, pour la transporter dans ma salle de bain qui bénéficie aussi d’une prise de terre non occupée (je m’amuse comme je veux, d’abord). Ben non, c’est bien l’ampoule qui est morte, la salope. Constatation tout de même : la prise de l’halogène refuse de se débrancher sans l’aide d’un travailleur de force (et comme je n’en suis pas un, j’ai dû me démerder toute seule). Par contre pour la rebrancher pas de problème car :

Je trimballe à nouveau la bête pour la remettre à sa place et la rebrancher (je m’électrocute en changeant l’ampoule si je veux, d’abord).

Reste à trouver l’ampoule de rechange

Vaste projet. Manque de bol, je savais comment j’allais occuper mon WE et la recherche d’une ampoule n’était pas du tout prévue (surtout de l’halogène car sinon, pour le reste, je sais où c’est).

Je suis allée à tout hasard regarder si je n’avais pas rangé dans un moment d’égarement cette foutue pile à sa place avec les ampoules dont je ne manque jamais, à baïonnette, à vis, grande taille, petite taille, de 40 à 100 W, j’ai même des ampoules pour la voiture qui seraient d’ailleurs mieux dans cette dernière (ah non, c’est du change, excuses, je suis tellement surprise d’avoir prévu du rechange pour la voiture que j’en tombe presque par terre).

Aller m’imaginer une seule minute que l’ampoule pour l’halogène était rangée avec les autres ampoules relevait du pur fantasme de ma part bien entendu, mais bon, on peut toujours avoir un espoir. Sauf que je me souvenais très bien avoir pensé « je vais la mettre là, je suis certaine de l’y retrouver du premier coup« .

Sauf que… Non. Pour le « du premier coup » c’était évidemment loupé.

N’ayant pas le temps de fouiller partout, je suis allée regarder dans les endroits les plus saugrenus : boîte à cirage, pharmacie,  tiroirs de ma table de nuit, congélateur, coffre fort à bijoux et lingots d’or, et j’en passe… Pour avoir tout à coup perdu deux heures un soupçon horrible, qui devint certitude…

Ce n’était pas la deuxième fois que le lampadaire tombait en rade. C’était la troisième. Je me revoyais subitement changer la première ampoule, et Charles Hubert faisant de même, donc une deuxième fois, et Charles Hubert changeant une ampoule ça ne s’oublie pas. Donc je cherchais partout une ampoule déjà utilisée. Ma légendaire étourderie (qui n’égale pas celle de ma mère) m’ayant empêché d’en racheter d’avance.

Et de les ranger, comme il se doit, avec les ampoules.

Parce que sur ce coup là (de l’ampoule à halogène), on ne m’y reprendra pas : ce sera rangé à sa place.

Donc pour ceux arrivés là aux hasards des recherches gogoles : pour changer l’ampoule du lampadaire halogène :

  • Acheter des ampoules de rechange
  • Les ranger à la bonne place
  • En sortir une du carton
  • Ranger l’ampoule de secours avec les ampoules et non pas dans le placard à chaussures pour « être certain de l’y retrouver »
  • Débrancher le lampadaire (si c’est possible, j’insiste)
  • Mettre l’ampoule dans le mauvais sens (oui il y a un sens, il y a des sadiques d’inventeurs qui sévissent un peu partout)
  • Rebrancher le lampadaire pour constater qu’il y a encore un problème avec l’ampoule
  • Re-débrancher le lampadaire
  • Changer l’ampoule de sens
  • Rebrancher le lampadaire
  • De rage foutre une baffe à l’ampoule qui était mal ajustée
  • Crier « YOUPEE »…
  • Et MERDE ça brûle vite !
  • Partir en WE avec une cloque

Une sorcière bricoleuse…

Farpaitement : quand Diabolos me regarde oeuvrer en disant plein de gros mots, je vois bien qu’il pense « mon dieu quel bonheur, mon dieu quel bonheur, d’avoir un humain qui bricole ».

20 réponses sur “Comment changer les piles du lampadaire hallucinogène…”

  1. Mouahahaha!!! Tu me fais toujours autant rire!
    Quoique, je ferais peut-être bien de ne pas la ramener, avec ma superbe cloque sur la main… Nous voilà jumelles de cloques! Eh oui, pour la 500ème fois, je me suis brûlé le dessus de la main, mais avec le fer à repasser moi… J’aime bien repasser, je repasse bien, mais parfois je repasse aussi mes mains… Je songe à me présenter au concours de la fille la plus maladroite au monde! lol
    Bon, je te laisse, faut que je cherche un sac d’aspirateur neuf… Ah zut, j’ai déjà utilisé le dernier! T’as pas un balai à me prêter, Gentille Sorcière?…

    1. Ah pour les cloques, pas de danger que je me brûle avec le fer à repasser, je repasse le moins possible, car moi, je déteste ça !
      Pour les sacs à aspirateur, tu fais bien de m’en parler 🙂

  2. Sinon tu as regardé dans le frigidaire !

    Ca m’arrive souvent quand je change quelque chose de place après des années, pour le ranger dans un endroit « plus judicieux », sauf qu’après c’est impossible de me rappeler quel est l’endroit judicieux auquel j’ai pensé ! La seule pensée qui me vient c’est l’endroit où le truc a été rangé pendant des années !

    1. Dans le frigo j’ai déjà retrouvé mes clefs et le portefeuilles…
      Sinon, les endroits « judicieux », c’est un vrai calvaire !
      Et le top c’est quand on déménage, on cherche tout pendant des siècles !

      1. Ouillle! Les déménagements ça me rappelle de mauvais souvenirs… J’ai (déjà!) déménagé 13 fois (eh si, et je n’ai que 21 ans…), et je dois t’avouer que je n’essaie même plus de retrouver mes affaires (juste bien étiqueter les 10 cartons les plus importants)…
        De toute façon c’est quand on ne cherche plus que l’on trouve… Hier encore, j’ai retrouvé ma pendouille à portable que je croyais définitivement perdue dans la rue… sous mon lit!

  3. Tes 14 points sont d’actualité brûlante quand ils ne sont pas de bon sens semble-t-il…
    Les seuls endroits judicieux TEMPORAIRES pour retrouver qqch que je devrai ranger sont des endroits où je suis sûr que le qqch en question sera sous mon nez et me gênera obligatoirement au cours de mes activités quotidiennes. Posé là en urgence -> gêne obligatoirement plus tard -> rangé là où il faut VRAIMENT.
    Perso, j’ai déjà essayé le frigidaire mais non ça ne le fait pas non plus (à part pour les pellicules photo et les rouges à lèvre) on ne vois plus que la nourriture.

      1. Sous le nez c’est pas mal aussi quand on doit prendre ABSOLUMENT quelque chose pour partir (un papier…). Le truc de mes parents: accroché aux clés de voiture! Comme on peut pas partir sans…
        Quant à moi (puisque je n’ai pas de voiture): je mets l’objet en question sur mes chaussures (ben oui, je vais pas partir pieds nus…)… le tout est de ne pas se tromper de chaussures (tout un art…)

        1. Accroche les trucs à ne pas oublier aux clés de Copine (ou Titine? zut, faut que je révise! ;-)), là tu ne peux pas sortir sans! A moins que tu ne décroches le truc en question en grommelant « mais qu’est-ce que c’est que ce truc qui pendouille au trousseau? », mais là je ne peux plus rien pour toi (je me moque pas, ç’a m’est déjà arrivé…)

        2. J’ai grand peur d’être irrécupérable.
          Le problème étant les objets dont je me sers rarement, ou certains papiers pas vraiment à leur place, ou le truc que j’ai rangé là « pour m’en souvenir ».
          Pour le courant ça passe encore, j’arrive à survivre !

  4. Je suis ton blog depuis un certain temps et je me devais de commenter : Ton pouvoir de gentille sorcière doit être le pouvoir de faire rire tout en parlant de choses parfois très sérieuses. Pas donné á tous le monde! Franchement bravo et merci 🙂

    1. Merci beaucoup (façon rouge fraise…)
      Je trouve que certaines choses très anodines ou très chiantes, méritent leur humour, ça les fait passer plus facilement !

  5. coucou, va voir chez moi si j’y suis :o) je t’ai taguée (merde, te dis-tu? qu’est-ce qu’il va falloir faire, dire, écrire à l’insu de mon plein gré?)
    mais bon, c’est pas obligé de suivre ces chaînes à la noix…
    mais bon, c’est rigolo des fois…*
    bisous
    laurent

    *quand on est en vacances et/ou que l’on s’ennuie ferme et/ou que l’on ne sait pas quoi écrire sur son blog.

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