Petite histoire du shampoing…

Shampoing 2

Devant l’affluence de requêtes gogoles ayant abouties chez moi après la question piège « shampoing », je me sens dans l’obligation de faire un post non exhaustif sur le shampoing afin que les malheureux ne sachant pas comment se laver les cheveux n’arrivent pas chez moi en vain. (Ce n’est pas la pire des requêtes mais je reste soft, sinon où irions nous ?…)

Pour l’histoire du shampoing je vais vous faire la machine à remonter le temps et cela va vous scier, parce que théoriquement, remonter le temps, c’est impossible (si je dis le contraire, la méchante me flingue et sera inculpée de mamanticide).

Donc, quand que j’étais petite, on nous lavait les cheveux deux fois par mois, avec du shampoing éventuellement à un jour fixé appelé « le jour du shampooing« . Le mot « Shampoing » (et vlan gogole remonte) est important et prouve que ma mère était moderne, car le shampoing avant, peu de temps avant, juste sur le coup, c’était du savon de Marseille découpé en copeaux avec un économiseur à légume, mis à macérer dans de l’eau jusqu’à obtenir une bouillie lavante. Ou de la poudre de je ne sais plus quelle racine soit disant lavante (donc à sec), ou bien de l’infusion de lierre soit disant lavante également.

Lavez-vous les cheveux avec du savon de marseille et vous comprendrez ce que je veux dire ou bien avec de l’infusion de lierre si vous savez le reconnaître de l’ortie vulgaire… C’est comme cela que toutes mes copines se faisaient laver la tête (d’où l’expression d’ailleurs, car ce n’était pas plaisant du tout, pendant et après)  et moi avec le flacon acheté en pharmacie par maman (la grande surface perçait tout juste) je n’étais qu’une crâneuse. Maman mettait du vinaigre dans la dernière eau de rinçage pour faire briller (et ça, c’est toujours valable en cas d’eau calcaire)

Donc notre mère osait le « 2 fois par mois« , contre toute logique car elle, de son temps, on lui autorisait le une fois par mois grand maximum, avec du savon de Marseille ou, si les parents avaient les moyens, chez le coiffeur avec du shampoing, du vrai. Pour vous faire une idée, relisez cet excellent livre d’Agatha Christie (cherchez vous trouverez) où l’héroïne se décide à aller se faire faire un shampoing chez un coiffeur, ayant le cheveux plus que crade après 1 mois à chercher du boulot en Angleterre + 1 mois à chercher son chemin en Afrique du nord tout ceci sans se faire un seul shampoing (se lavait-elle le reste ? la question reste sans réponse) (en plus chez le coiffeur elle se fait enlever et décolorer en blonde, à la dégouter de se laver le scalp pour le restant de ses jours).

Ma mère m’avait autorisé, elle, à l’adolescence, le « une fois par semaine » avec force soupirs (genre « tu fais ce que tu veux ma pauvre petite » (ben oui), alors qu’actuellement elle se lave la tête tous les deux jours). Si l’on dépassait cette extrême limite c’était risquer de perdre tous ses cheveux, la desquamation du cuir chevelu en vue, la lèpre et la peste noire qui s’annonçaient, une vieillesse se pointant à se morfondre sans cheveux dans un hospice avec personne pour venir nous rendre visite (pour le cas où un homme aurait tout de même craqué pour nous et nous ayant fait un enfant découragé lui par notre crâne chauve). Les cheveux c’est quelque chose ! Mais c’était indiqué partout par de vrais spécialistes (!) : plus d’une fois par semaine était interdit sous peine de dégradation du bulbe capillaire et décès définitif du cheveux, sans parler des galères et du bagne toujours envisageables.

Hors j’avais (j’ai), le cheveux gras comme une majorité de personnes. Le cheveux gras n’existe plus désormais, il « regraisse vite », c’est écrit partout. Et se laver les cheveux une fois par semaine dans ces conditions c’est 5 jours avec les cheveux huileux et l’horreur. Donc j’ai transgressé les règles et décidé de me les laver 2 fois par semaine (je les ai toujours, comment ce fait-ce ?).

Cette prise de position eut lieu au grand damn de mes grands mères ayant elles, connu le diktat absolu du « une fois par mois grand maximum« . Une fois par trimestre étant l’idéal ! Sans shampoing. Elles se faisaient un mélange jaune d’oeuf/rhum, laissaient poser, rinçaient, refaisait leur mélange, ou une autre mixture secret de famille. Pendant la guerre, le jaune d’oeuf valant de l’or, je ne sais pas comment elles ont fait (au savon fait maison sans doute : cendre + potasse). Le jaune d’oeuf était sensé nourrir et nettoyer le cheveux et le rhum à masquer l’odeur (testez… ça sent toujours l’oeuf).

Intéressée dès 12 ans par les cheveux, j’ai interrogé mes arrières grand mères qui elles se lavaient les cheveux une fois par an. C’était là encore le maximum autorisé. Pas pendant les règles, et jamais l’hiver… Pour entretenir une chevelure de 1 mètre environ que l’on ne coupait jamais sauf une fois par an en lune croissante de quelques centimètres (coupe effectuée traditionnellement par la grand mère, sinon on ne répondait plus de rien), il y avait le peigne qui dégraissait (d’où les peignes à dents rapprochées de nos ancêtres), la brosse qui enlevait la poussière (voici la raison du brossage quotidien et long, et des fameux 100 coups de brosse). Elles passaient des heures à brosser et peigner leur abondante (et grasse) chevelure. Elles rinçaient à l’eau de pluie, les puits et les citernes n’étant pas fait pour les chiens (et l’eau courant bien chlorée n’existant pas).

Le cheveux « propre » n’était pas de mise. La comtesse de Ségur relate dans « les deux nigauds » les beaux cheveux gras et pommadés de mademoiselle Sulpicie… Les malheureuses n’ayant pas des cheveux regraissant vite étaient condamnées à les enduire d’huile et de moelle de boeuf… On les envie ! Les économies qu’on aurait fait ! (les bouchers ont manifesté contre le cheveux propre).

Je ne sais pas, n’ayant pu interroger aucun survivant, comment et combien de fois par an les cheveux étaient lavés au moyen âge… Encore que cette période ait été plus propre que la Renaissance où l’on a pensé que c’était l’eau qui véhiculait la peste, d’où l’absence de salle de bain dans les châteaux et l’originalité de Diane de Poitier se baignant tous les jours (elle en est morte à force, bien fait pour elle, si si, elle est morte je vous dit…)

J’ai connu l’époque du shampoing + vinaigre dans l’eau pour les faire briller. Jean Poirotte voulant des filles à cheveux longs et ma petite soeur, la veinarde, ondulant naturellement jusqu’à faire des anglaises, Mrs Bibelot se précipita sur le premier démêlant sorti. En pharmacie, une ampoule à diluer dans 1 l d’eau. Cela puait atroce (cela s’appelait Lixel et a disparu depuis). Puis le parfum changea (obligé : on ne voulait pas non plus puer le cadavre pour avoir le cheveu brillant et démêlé) pour le une fois par semaine, et un beau jour je trouvais à Monoprix un après shampoing, le tout premier, de chez « miss Helen » qui me permit de me démêler sans larmes et à petit prix (Miss Helen a quasi disparu aussi et c’est bien dommage)…

Aujourd’hui il y a tellement tout ce qu’il faut que je me prends à rêver à ce qu’aurait été ma vie à 12 ans, s’il y avait eu tout cela, y compris l’autorisation de se laver les cheveux tous les jours si besoin…. Pour mes filles bien sûr, tous les shampoings et soins, quand elles le voulaient… Pour moi les spécialistes n’étaient plus que du n’importe quoi… (d’ailleurs les mêmes vous disent aujourd’hui qu’il faut laver sa tignasse tous les jours sous peine de galères et de bagne, l’échaffaud étant à la retraite…)

J’ai la recette du shampoing nourrissant pour cheveux gras ou sec et du soin qui va avec…. Somme prohibitive (mais vous en aurez pour votre argent), accepte carte bleue… Me contacter. Ma petite chute de cheveux de l’hiver n’était qu’une fausse alerte, donc je peux dire que malgré mon grand âge, j’ai les cheveux impecs…

La chevelure c’est important, mais la vie n’est qu’un long calvaire (parsemée ça et là de shampoings…)

Réédition du 22 septembre 2006

A suivre : petite histoire du shampoing pour meilleure amie et moi…

43 réponses sur “Petite histoire du shampoing…”

  1. J’ai bien ri et ton histoire du shampooing m’a rappelé mon enfance et ma jeunesse avec cheveux longs obligatoires…
    Mais ce temps est bien révolu. Et depuis pas mal d’années, j’ai les cheveux ultra courts, donc ni brosse ni peigne mais shampooing à chaque douche, c’est-à-dire tous les jours bien sûr. Et je ne regrette pas l’époque des cheveux longs obligatoires pour les filles.

    1. J’ai eu les cheveux courts : une fois (avant l’époque des démêlants, maman n’en pouvait plus), mais une coupe tellement moche, que je ne m’y suis plus jamais risquée !
      Pour les filles petites, j’ai toujours trouvé que les cheveux longs leur allaient mieux… Après j’ai eu droit au pétard explosé avec commentaires : « on fait ce qu’on veut »…

  2. Et bien je te remercie pour le très intéressant cours d’histoire ! Je suis sidérée… (C’est amrrant, ça m’était resté aussi, ce truc de la bonne Comtesse)

    Moi qui me lave les cheveux tous les jours, je constate bien souvent que cela choque les gens, si d’aventure la conversation vient sur ce type de sujet.
    Récemment, j’ai d’ailleurs trouvé la réponse ad hoc « Tes fesses, tu les laves bien tous les jours ? Et bien, les cheveux c’est comme les fesses, ça se salit ! »

    1. Oui assez curieusement quand on déclare à un coiffeur qu’on se lave les cheveux tous les jours, cela choque encore !
      Et certaines estiment ne pas avoir besoin du shampoing quotidien (cheveux secs) malgré la pollution…
      Tout se salit effectivement !

  3. un truc qui m’échappe, si j’ai bien compris, je n’ai que deux ans de moins que toi et le savon de Marseille en copeaux pour moi c’est un truc archi révolu ; différence entre Paris et la province ?
    en revanche çà le coup des cheveux à laver uen fois par semaine ! quelel torture ! j’ai toujours eu les cheveux gras ; j’ai dû attendre d’avoir seize ans pour que ma mère me laisse faire en me promettant que je serai chauve à 30 ans. en attendant que de larmes en me regardant si moche dans le miroir

    1. Je n’ai jamais eu droit aux copeaux de savon de Marseille, mais cela se faisait encore (j’habitais une cité), et le shampoing vrai restait très rare.
      Quand au coup du 1 fois par semaine… Quand je me suis lancée dans le 2 fois, j’ai eu droit aux prédictions alarmistes, et comme tu dis : que de larmes !!!

  4. Ca me fait rêver quand vous parlez de cheveux longs obligatoires… Moi j’ai toujours voulu avoir les cheveux longs (ils me vont en-dessous des fesses), et j’ai passé mon enfance (et même actuellement) à entendre de la part de mon père « ça t’irait bien la coupe au carré, tu veux pas essayer? » « NAN! ». Même aujourd’hui alors que j’ai 21 ans, il peut pas s’empêcher… snif!

    1. Bon, au moins, tu as réalisé ton rêve ! Et tu peux laisser dire…
      Dans beaucoup de cas, quand le cheveux court a été « accepté » pour les filles (et non plus assimilé aux cheveux « à la garçonne » de l’entre deux guerres), il y a eu par contre le terrorisme inverse…
      « Plus pratique » disaient les mères sans se soucier de l’avis de leur progéniture…
      J’y ai coupé (c’est le cas de le dire), mes parents n’étant pas adeptes…

    1. Oui, il paraît… Mais ce n’est plus mon « miss Helen » à moi. C’était vraiment des produits d’avant garde, et toutes les adolescentes se ruaient dessus (en plus c’était à notre portée rapport à l’argent de poche)

  5. Menteuse ! Diane de Poitiers est toujours vivante !!!!!

    Finalement, certains ne savent pas vivre avec leur temps ,et continuent à obéir aux anciennes règles, donc.

    1. L’évolution des choses se fait toujours finalement par à-coups, et il y a toujours des avant-gardistes et des réfractaires.
      En ce qui concerne l’hygiène, c’est un domaine quasi tabou pour beaucoup, et encore de nos jours.
      Survit encore le précepte qui interdit à une femme de se laver quand elle a ses règles…

      1. Ah c’est vrai qu’il y a tout un tas de superstitions autour des règles des femmes… Soit-disant qu’elles feraient tourner la mayonnaise, qu’elles empêcheraient les plantes de pousser… Tiens, c’est peut-être une idée, pour la fleur à Horloge?… « Faire se promener sous la lumière de la lune descendante une jeune fille ayant ses règles autour de la plante maudite… » Un vraie recette de sorcière!

    1. Je dois avouer que si je n’avais pas eu le cheveux « qui regraisse vite », je me serais bien passée du shampoing quotidien pour me contenter d’un jour sur 2…
      Mais quels souvenirs restant liés aux cheveux bien gras que l’on nous interdisait de laver avant dimanche…

  6. Pour ce qui est des lavages exotiques, j’ai connu ceux au vinaigre (à peine) dilué contre les lentes. Les cheveux sont très beaux après mais mes poumons en gardent vraiment de mauvais souvenirs.
    Que ce soit court ou mi-long, mes cheveux deviennent gras en quelques jours. Après de loooongues années d’expérimentation j’en suis à 1 lavage au shampoing tous les trois jours et un simple rinçage les autres jours. Shampouinés trop souvent ils restent gonflés et s’abîment; moins souvent… ils deviennent aisés à coiffer mais le cuir chevelu a une sensation désagréable.
    Petite question pour le lavage des cheveux « en période », les postures à prendre ne seraient plus simplement plus difficiles à tenir et ne représenteraient pas des risques d’incidents?

    1. Je n’ai jamais connu le lavage au vinaigre (juste le rinçage à l’eau vinaigrée)…
      J’ai testé le « juste rinçage » : rien à faire…
      « En période », je ne vois pas quelle posture prendre sous ma douche, qui soit différente des autres jours…
      Finalement c’est vraiment passionnant, et que de questions !

  7. Oui, moi aussi j’avais remarqué que les cheveux gras n’existaient plus… ce qui n’empêche pas les miens de « regraisser » toujours aussi vite!

    1. Pulchérie m’avait expliqué que c’était une question de marketing.
      Le « gras » serait pénalisant, le « regraissant vite » pas.
      Tout comme il y a des « non voyant » et des « non entendant »…

  8. C’est vrai qu’on a une tradition un peu crapouette en France… alors qu’en Asie et au Magrheb, les femmes se lavaient les cheveux le plus souvent possible depuis la nuit des temps.

    Mes grandes-tantes des villes avec des chignons grisatres *laves* (en passant un coton d’eau de vie, pomme de cure ou mirabelle ou poire Williams…) pour les Paques je crois, et detresses une fois par semaine maxi. Elles m’expliquaient que c’etait laver les cheveux trop souvent qui les rendaient gras. Tiens donc ! Et ma grand-mere adepte du cheveux court depuis les annees 30 me disait : « Coupe tes cheveux car les cheveux longs salissent les cols des chemisiers et donnent des boutons… ». Non laves, surement. Brrr, j’aurais pas pu.

    Bizarrement, de l’autre cote, ma grand-mere paysanne adorait se laver, se recurer, meme la tete. Elle lavait bien tout le reste dans la ferme, y compris les betes a l’occasion. Elle m’avait raconte d’un air choquee que les « bonnes soeurs qui nous donnaient les techniques menageres etaient degoutantes et ne nous laissaient pas nous laver ni les cheveux ni… , comme si l’eau du puits leur coutait, a ces radines. Des qu’on rentrait le samedi soir, on courrait se decrasser. ».

    Ma mere ne se fait jamais de shampoing a la maison. Elle va chez le coiffeur chaque 4 ou 5 jours. Ce serait mieux pour ses cheveux et ca lui evite d’attrapper le rhume ou meme des angines poitrine… donc, oui, se laver la tete soi-meme donne effectivement la peste.
    Elle est toujours persuadee que je sabote ma criniere en les lavant jusqu’a plusieurs fois par jour quand je vais nager…ou quand je sors de chez le coiffeur cocottante et ratee.

    Bon, j’avoue une bizarrete…mes cheveux sont trop legers pour faire *elegant* le jour du shampooing, mais regraissent trop sur les tempes le lendemain…
    Donc quand je dois etre coiffee classe pour le boulot
    : shampoing le soir, et le lendemain matin, je fignole les tempes avec un petit coup d’amidon (ou shampoing sec, ce qui est idem mais moins cher, suffit de remplir le contenant, de toutes facons, apres on brosse).

    1. « Les cheveux long salissent les cols » : c’est dire l’état des dits cheveux…
      Quant aux bonnes soeurs pendant longtemps, elles étaient réputées pour leur crasse obligatoire !
      Avec l’arsenal que nous avons aujourd’hui et les progrès de la médecine, de nos connaissances, il est incroyable que des personnes pensent encore attraper la mort en se lavant la tête !

  9. C’est fou comme la propreté à changé en si peu de temps, surtout la façon dont on voie les choses sur ce sujet aujourd’hui…

    1. Aujourd’hui encore, le français n’est pas réputé pour sa propreté…
      On parle « en moyenne » des produits vendus par an. Quand on sait qu’il y a des gens très très propres, on n’ose imaginer comment en sont d’autres…

      1. C’est vrai que certains français… j’avais un collègue de boulot qui gardait la même chemise 3 jours de suite… « l’arôme » augmentait au fil du temps… Dur dur quand on a le nez fin!
        Quand à certaines personnes âgées (heureusement ce n’est pas la majorité) que l’on croise parfois en grande surface… à tourner de l’oeil parfois… je plains les caissières! (et caissiers, ne soyons pas sexistes!)

        1. Sur le plan de la propreté, il y a beaucoup à revoir…
          Il n’y a qu’à renifler dans les transports en commun, cela ne sent pas que le « poison » de Dior…

        2. J’avais oublié les transports en commun… Effectivement là aussi il ne faut pas être trop exigeant quant à son confort olfactif parfois!

  10. Bizarre tout de même vu qu’on a le même age, j’ai toujours connu le shampoing hebdomadaire. Ma maman s’était lavé les cheveux au jaune d’oeuf, et a été ravie que les américains leur distribue des petits berlingots de shampoing Dop.
    nb : je sais je traine pour commenter, mais je suis débordée tu l’as constaté !

    1. Shampoing hebdomadaire oui, mais pour passer au quotidien, bonjour la galère (et les menaces de chauvitude allant avec !)
      Mrs Morgan qui était très propre ne s’est que très tardivement lavée les cheveux elle-même et non pas chez le coiffeur…
      Maman a adopté le vrai shampoing (Dop c’est vrai !) dès qu’elle l’a pu !

  11. Je crois aussi que l’hygiène est une question personnelle, ça ne dépend pas toujours de l’époque (la preuve, Louisianne). Je connais 2 personnes, un frère et une soeur, élevés par des parents pas très à cheval sur la propreté: l’une se lave soigneusement tous les jours, et l’autre une fois par semaine… Et ce sont des gens de la cinquantaine, pas du troisième âge…

    Et sinon, c’est quand même fichtrement bien, le shampoing… Je m’imagine mal laver ma tignasse au jaune d’oeuf!

  12. Il y a ceux qui se sentent bien quand ils sont propres, et les autres qui ne font pas la différence.
    Ma mère était une adepte de la douche quotidienne pour toute la famille : quand j’étais petite ON prétendait que c’était trop.
    Je cherche un très vieil article médical sur l’hygiène dans les années 60 et je vous le recopie ASAP (enfin, dès que possible…)

  13. Ma mère me disait toujours quand j’étais petite qu’on avait bien de la chance d’avoir du shamppoing et de l’après shamppoing, elle voyait ça comme des produits révolutionnaires. Je crois qu’elle avait un très mauvais souvenir du shamppoing au savon de Marseille…
    J’ai les cheveux trop secs, ils ne graissent jamais, je me les lave toutes les semaines ou tous les 10 jours, sauf en été quand il fait chaud , car étant très sensible à la luminosité et à la chaleur le lavage de tête à l’eau froide me sauve

    1. Beaucoup de femmes ont été ravies de voir arriver le vrai shampoing, plus tardivement l’après shampoing qui leur avait changé la vie.
      Quant au rythme du shampoing, quand mes deux grand mères aux cheveux très secs ont commencé à se laver la tête chez elles (une fois par mois), elles ont tout de même constaté que l’eau coulait d’une sale couleur au lavage.
      Donc il n’y a pas que le gras à éliminer. Je pense qu’à Paris, cela ne doit pas être triste

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