La fugue des bidous… (part two)

siphie-bb-martyriseeLà, plus de temps à perdre, ameuter prévenir tout le voisinage. Tous les gens présents ont des chats et les aiment, on me demande leur description, et pas de soucis, on nous préviendra si l’on retrouve les corps sur la route si on les voit passer, voire même, on leur mettra la main dessus (quels innocents !)

Les anciens « à poil »désormais vêtus,  et d’autres voisins sont là pour me consoler, et parler tout particulièrement d’une maison horrible qui vient d’être construite dans le secteur (et qui aura son post).

Car je suis en larmes. Ces chats n’ont pas l’habitude de l’aventure et de l’exploration, il peut arriver n’importe quoi car aucune route n’est loin. Tout comme il peut leur arriver de rentrer sans problème. Mais moi j’ai déjà perdu 2 chats qui connaissaient bien leur territoire et se sont fait surprendre, alors j’en suis malade.

Pulchérie et son mâri nous ont confié leurs chats, qu’elle horreur que de leur annoncer une mauvaise nouvelle !

D’ailleurs ma nièce qui s’inquiète du drame, mais le vit en même temps avec une certaine excitation teintée de peur, me demande si je vais envoyer un mail à Pulchérie dès le soir même.

Et dans le fond du jardin, tous les autres appellent toujours « Sophie BB ! Sacha BB ! ».

Appeler la mère est intéressant, sauf qu’elle ne reviendra pas sans son fils, et que lui, est en pleine crise d’adolescence et que les appels et mises en garde de sa mère IL S’EN TAPE !

On dirait mes filles à une certaine époque tiens… Il y a des coups de pieds au cul qui se sont perdus !

Maman a dégagé un morceau de clôture qui ne sert à rien vu la taille des chats, pour les aider éventuellement à remonter plus facilement (jamais vu un grillage dont les interstices sont aussi larges, mais les chats sont partis via les ronciers, donc ils devraient théoriquement revenir par là).

A force de guetter et d’appeler, ma soeur aperçoit tout à coup Sacha BB, revenu dans le jardin voisin d’origine. Il est gris et blanc et se voit mieux que sa mère qui est gris foncé (gris souris on pourrait dire). Cet andouille est grimpé sur un arbre (genre : je monte aux arbres tous les jours)  et évidemment, sa mère l’a suivi. Comme elle le voit bien, elle ne miaulait plus depuis un moment, ce qui manquait pour l’orientation de nos recherches.

Ils sont là, à vue d’oeil. Sophie miaule finalement en réponse et surtout pour inciter son fils à la suivre, car elle sent bien à la façon dont on l’appelle, que nous l’avons VUE. Elle veut rentrer, mais JAMAIS SANS SON FILS. Et l’autre ne l’écoute pas. D’ailleurs il aurait du mal : c’est difficile de faire demi tour sur une branche d’arbre inconnu.

Et puis enfin, Sophie se lance, elle fait demi tour, descend de l’arbre, et appelle son fils de plus en plus fort. Il hésite et puis se laisse tenter. Il doit commencer à avoir faim, et soif, il y a trois heures que cela dure, il se décide à la suivre.

Mais elle ne rentrera pas par le chemin que ma soeur lui indique : le plus simple. Non, elle émergera la première des ronciers, juste d’où ils sont partis, suivie de près par son fils que la grande aventure ne tente plus.

Nous leur mettons illico le grappin dessus : ils détestent, mais on s’en fout, direction la maison où ils grimperont les escaliers 4 à 4 pour aller se remettre de leurs aventures, boire un coup et manger.

Privation de sorties pendant quelques jours et puis non, finalement jusqu’à la fin du séjour… Sophie est ressortie une fois, mais j’en avais marre de la suivre partout, alors… Ces pauvres bêtes n’ont plus eu que les 200 m2 de mes parents pour se défouler, ce dont ils ne se sont pas privés…

(En illustration pas très nette, je dois l’admettre, Sophie BB en train de se faire martyriser sur la terrasse de mes parents AVANT la fugue)

0 réponse sur “La fugue des bidous… (part two)”

  1. Bonjour,
    je ne dirai qu’une chose : elle a de la chance pulchérie d’avoir une maman comme vous (je me suis récemment rendue compte que vous étiez sa maman…), et j’aime beaucoup vos posts.

    1. Ilse : tu n’es pas la seule à réaliser « tardivement ».
      D’un autre côté si je commente souvent chez elle, c’est la première fois que je squatte son blog…

  2. Pfiou.
    (c’est mon onomatopée favorite, elle passe partout, chaleur, désespoir, soulagement…)
    Franchement, j’ai bien cru qu’une fois l’air de la liberté ayant soufflé entre leurs poils, c’en aurait été bien fini pour eux et pour vous.

    Ravie du retour et de la liberté surveillée:)

    1. C’était un peu notre peur également. Même s’ils vivent en studio, ils peuvent descendre dans la cour, mais ce n’est pas la même chose !
      Et pour être surveillés, ils l’ont été !

  3. J’ai ri en lisant les aventures. Comme on dit chez moi : Qu’est qui est plus curieux qu’un chat?

    Deux Chats.

    Sinon petit histoire de chat :
    Un camion en face de chezl la maison de ma grand-mere. Le dit camion ouvert pour permettre à notre voisin de demenager.
    Un chat. Vous imaginer la suite?

    On a eu un appel du dit voisin qui a recuperer le chat aprés un periple de 300km.

    1. En fait, elle, n’était pas si curieuse que ça, elle se contentait de le suivre au cazou.
      Pour elle c’est toujours son BB.
      Il m’est arrivé une fois de repartir de chez des amies en Touraine avec le chat dans la voiture.
      Heureusement ils ont eu l’idée de vérifier avant que je ne franchisse le portail…

  4. Ce post me fait comprendre ce que vit ma propre mère quand je lui confie mes deux chattes, vivant habituellement en appartement et découvrant, de la même façon que les deux BB, la joie de gambader à la campagne…

    1. Oui c’est l’angoisse qu’ils se sauvent (car après, ils demandaient la porte), la surveillance des portes, plein de petits tracas, surtout pour mes parents qui assuraient bien évidemment la majorité du temps !

  5. Ouf! Nous sommes tous soulagés! Parce que finalement, si on se doutait que cela se terminerait bien (mal, je crois que tu n’aurais fait qu’un post!), on préfère tout de même que ce soit confirmé!
    A bientôt!

    1. Personne ne pourra être plus contents que nous au moment du retour.
      Pas même les jeunes mariés pour qui c’était la nuit et dormaient en toute innocence !

  6. Que d’aventures cet été ! Tu es même chez ta fille (enfin son blog) tu n’as pas chômé !
    Bon je n’ai pas tout commenté, mais j’ai tout lu mes billets en retard, promis maîtresse, j’ai fait mes devoirs de vacances !

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