Le guet-apens, le traquenard, le piège (2) (part one)

57520741Delphine et gendre n° 2, sont venus passer 4 jours chez mes parents, pour se mettre un peu au vert.

Ca tombait super bien, mes parents n’osaient pas leur demander de venir garder la maison et les 3 chats (ils ont récupéré ceux des jeunes mariés pour 3 semaines) pendant 2 jours où ils devaient s’absenter.

Ils sont donc arrivés (les jeunes) le mardi, la piscine a été gonflée et remplie, mais manque de bol le temps s’est détraqué le mercredi, nous empêchant de profiter de l’eau. Et puis nous préparions une petite soirée pour le départ des jeunes mariés pour Tahiti, et l’anniversaire du marié.

Au cours du repas du soir, Delphine m’a demandé avec un air innocent dont je me méfie toujours trop tard, si je pouvais les conduire le lendemain ou le vendredi, chez Emmaus. Ca me manquait tiens ! Mais bon, ils ont besoin d’un fauteuil, et comme je vais leur emporter mon chat pour 3 semaines en septembre, ça tombe hyper bien maman, tu nous apporteras le fauteuil par la même occasion (avec le chat chantant ramona à l’arrière, dans sa boîte…).

Je pense que mes filles pourraient faire fortune avec le mode d’emploi qu’elles n’ont pas manqué de rédiger un jour : « comment truander Mouth (c’est moi) en 15 leçons et lui faire avaler n’importe quelle couleuvre ». Mode d’emploi contenant bien sûr les éléments suivants :

  • Comment amener la conversation sur le sujet qui peut fâcher
  • Utiliser le conditionnel c’est primordial
  • Comment avoir l’air triste de me déranger éventuellement
  • Comment me laisser entendre que si je dist « non », je suis une mère indigne
  • Et gnagnagna !

C’est subtil, c’est très bien joué, j’admire toujours… Après coup…

Donc, comme ni l’un ni l’autre n’ont le permis, je ne pouvais pas y couper : j’allais bien entendu les emmener chez Emmaus, le temps ne me permettant pas de dire qu’il fallait me laisser mourir tranquille dans la piscine…

Saloperie de météo…

Donc, arrivée chez Emmaus, où l’on m’a demandé des nouvelles du mariage. Delphine et gendre n° 2 ont fait le tour de la boutique en 7 minutes pour constater que rien ne leur plaisait.

Eventuellement au retour, pourrais-je les arrêter à Conforama, c’est sur le chemin ?

Parce qu’il y a un fauteuil qui leur plait bien sur le site de Confo.

D’ailleurs, il y a le même en moins cher à Ikéa, mais bon, ils savent bien que Ikéa et moi, ce n’est pas du tout la grande histoire d’amour. Sinon ils pourraient éventuellement aller chez le suédois parisien, mais le fauteuil à trimballer dans le métro, bonjour l’angoisse.

Et puis ben non, ils n’ont pas de copains à voiture pouvant leur rendre un petit service…

Qu’à cela ne tienne, nous allons aller chez Conforama…

0 réponse sur “Le guet-apens, le traquenard, le piège (2) (part one)”

  1. En fait, moi, c’est quand elles disent « mais tu sais, si tu peux pas, c’est pas grave … », en battant des cils sur des yeux légèrement embués que je craque …
    (et je ne te parle pas de leur père !)

  2. Et bien sur, les miennes non plus n’ont pas le permis ! Ah, ces parisiens …
    J’attends la suite avec impatience …

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