Comment supporter nos collègues de bureau : la petite

aliceJe ne parle pas de la dernière entrée, la petite stagiaire, « la petite ».

Non je parle d’une personne qui n’est pas très grande. J’en ai eu une sous le nez chez Trucmuche pendant près de 6 mois,  et c’est fatigant. Enfin, elle était fatigante.

(Attention, je ne prétends pas que les femmes « pas très grandes » sont toutes comme cela. J’en ai néanmoins connu 2 qui en faisaient un complexe à mon avis ridicule…).

La nature l’a dotée d’une petite taille. A vue de nez vous diriez 1 m 55 avec talons, pas plus. Sa vie va bien tout de même, elle a pondu ses 4 enfants, est bien en ménage (généralement avec un homme grand d’ailleurs, qui semblent attirés par les petites puces)…

Mais naturellement elle ne supporte pas votre mètre 65 qui est propulsé rapidement au mètre 70 avec un peu de talons.

Elle ne dit pas « tu es trop grande » même si elle le pense vu qu’elle vous arrive à l’épaule, mais précise que quand vous marchez vous faites du bruit avec vos talons.

Pas plus qu’elle avec les siens qu’elle a bien fait ferrer…

Sympa le lendemain, vous mettez ballerines ou mocassins pour vous réduire un peu, mais là, comme elle constate qu’elle est toujours résolument plus petite que vous (et pour cause), elle trouve que vos chaussures font « splitch, splotch ».

Elle ne veut absolument pas qu’on l’aide pour attraper un dossier sur l’étagère là-haut. Moralité on la regarde sautiller pour attraper le dit dossier. C’est toujours au moment où elle se résigne à monter sur sa chaise, au risque de se rompre le cou, que Trucmuche rentre dans le bureau.

« Enfin, vous auriez pu l’aider, vous avez vu comme elle est petite ? » vous murmure-t-il loin d’elle pour ne pas la vexer. En clair, vous êtes un bourreau sans coeur.

Idem, elle profite du moment où vous êtes coincée au téléphone avec le chieur du siècle (minimum une heure), pour aller toute seule chercher à l’étage (en sautillant toujours) les boîtes à archives destinées (comme c’est curieux), à archiver l’exercice précédent. Elle a vite fait de disparaître sous la charge et on vous demandera encore une fois pourquoi vous ne l’avez pas aidée… 7 cartons de boîtes archives dépliés c’est le camouflage idéal pour elle, et lui permet de passer pour une bête de somme.

Même à 50 berges tassées, elle joue toujours de sa petite taille et de sa soi-disant faiblesse pour passer pour une victime, et ça marche…

Vous aurez votre revanche le jour où aucun mâle ne sera à disposition pour changer l’ampoule des toilettes. Et vous, vous êtes à bonne hauteur, mais pas de bol, tout ce qui est électrique vous rend phobique… Et vous savez, vous, pisser dans le noir…

Sinon, vous n’aimez pas dire du mal des gens, mais effectivement elle est gentille, la petite…

La vie n’est qu’un long calvaire…

10 réponses sur “Comment supporter nos collègues de bureau : la petite”

  1. Moi les petites que j’ai rencontré et avec qui je travail sont plus style bout en train, comme si le fait d’être petites les obligeait à déplacer plus d’air pour se faire voir… ^^ Mais je les aiment bien sinon de façon générale ! ;o)

  2. Avec mon mètre 64 , j’ai parfois des commentaires et je répond : il ne suffit pas d’être grande , il faut être à la hauteur !

    1. 1,64 c’est ce que je dois faire maintenant (j’ai dû perdre 1cm) et ce n’est pas petit.
      Je ne sais pas d’où est venue cette mode des mannequins gigantesques. Tout le monde a le droit de vivre !
      Et très bonne réponse de ta part !

  3. Je n’en ai pas rencontré au bureau (pour cause que j’ai jamais bossé dans un bureau), mais j’ai vu un specimen comme ça en faisant mes courses: une dame qui devait faire 1m55, soit la taille de ma maman, et qui voulait absolument LA boîte de conserve tout en haut du rayon. Elle m’a regardée d’un air outré quand je lui ai proposé de l’aide, comme si je l’avais insultée. Et bien sûr, je suis passée pour un monstre sans coeur quand elle dû esquiver la pile de conserves qui lui a dégringolé sur la tronche. Grumpf.

  4. moi qui fait 1m52, et encore, avant d’être tassée par l’otéoporose naissante, je passe mon temps perchée sur les tabourets, et à demander de l’aide dans les rayons des magasins. A aucun moment on ne m’a vu sauter pour attrapper quelque chose (si au supermarché parce qu’il n’y avait personne qui passait par là… ). De toutes façons avec cette taille là pour attrapper quelquechose en sautant il faudrait que je mette des ressorts à mes chaussures…

    Moi ma phrase préférée c’est celle de Coluche: la bonne longueur pour les jambes c’est quand elles touchent par terre. J’ai toujours gardé cette maxime. Dommage tout de même que au niveau vêtement ce soir si difficile pour s’habiller « normal »

    1. Je suis 100 % d’accord avec toi.
      Pour le s’habiller « normal », on veut vraiment nous faire rentrer dans des boîtes précises.
      En dehors de la taille qu’on ne peut maîtriser, il y a le poids, la corpulence, etc…
      J’ai eu une collègue très grande : 1,86 m, qui était très complexée par sa taille, et qui s’habillait en Hollande, où les femmes grandes ne sont pas rares…
      Anormal qu’en France, en dessous d’une certaine taille il faille s’habiller au rayon « ado »…

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