Mon flingage de moral annuel… (chacun sa croix…)

A ceux qui se sentent seuls, désemparés, ignorés, mal aimés, abandonnés, isolés, perdus, sans espoir, sans avenir, qui sont malheureux et loin de toute fête.

A ceux qui passeront ce moment à l’hôpital pour eux ou un de leurs proches. A ceux qui ont perdu un être cher juste à cette période…

A ceux pour qui le 31 décembre est tout sauf un jour de joie à venir.

A ceux que les lumières voisines renvoient à une solitude pesante, à ceux qui pleureront à l’heure du réveillon et le 1er janvier, à ceux qui se demandent si la vie a un sens. A ceux qui se demandent si une année nouvelle vaut qu’on la fête.

Je veux vous dire que tout mauvais moment a sa fin un jour, et qu’un jour de l’an, c’est peut-être une fête pour certains, mais que c’est une journée dans la vie et rien d’autre.
Et c’est toujours un jour de notre vie.

Un jour de notre vie c’est encore la vie.
C’est toujours la vie et nous n’en avons qu’une.

Toi qui passes par hasard « chez moi » en ces jours où tu es seul et triste, j’ai quelque chose à te dire d’important, alors lis moi jusqu’au bout.

Les statistiques sont formelles : la période des fêtes est très difficile pour certains, pour beaucoup (donc tu n’es pas seul), et les urgences, les pompiers ne travaillent jamais autant qu’en cette période où des personnes désespérées ont voulu s’arrêter là.

Nous connaissons tous ces moments où l’on pense qu’il n’y a plus d’avenir, plus rien à espérer, où la tristesse est intolérable, où la fête se déroule sans nous, où la seule issue semble être le sommeil éternel. J’ai connu des moments de ce genre, en ces périodes ou autres, car on ne choisit pas les sales périodes et mauvais jours, et grâce au ciel j’ai deux filles à qui je ne voulais pas faire « cela » Mais ce n’est pas parce  que tu n’as pas d’enfant peut-être que tu as une excuse réelle.

J’ai connu maintenant plusieurs personnes qui ont choisi d’en finir, le jour de Noël, le jour de l’an, c’est dire si le sujet m’interpelle. Malgré famille, amis, il n’y avait plus rien pour eux que des problèmes insurmontables, qu’ils ont cru résoudre par la mort.

La mort c’est le rien, la fin de tout espoir ! Parce qu’il n’y a plus rien après ! Tout est terminé sur cette option là, on ne peut pas revenir signer « j’ai coché la mauvaise case ». Quand c’est fini c’est fini. Plus de case à cocher, c’est le rien.

C’est le rien que tu veux vivre chez moi aujourd’hui ?

Réponds que non…

Leurs problèmes ne seraient plus rien à ce jour pour celui qui avait 33 ans et pensait ne plus pouvoir vivre de véritable amour, pour l’autre qui à 50 se croyait désormais inutile parce qu’un patron l’avait jetée comme une malpropre après 25 années de bons et loyaux services, et pour les autres il y avait de beaux jours à vivre encore… Tous laissaient une famille. Ils n’étaient pas seuls, et pourtant le désespoir les a poussés à l’irréparable, parce qu’en finir avec la vie est la seule chose irréparable. Alors je pense à ceux qui se sentent vraiment seuls, ou qui le sont…  Sans oublier que parfois on se sent seuls aux côtés de ceux que l’on aime.

Rien ni personne ne vaut la peine que l’on préfère partir… La solitude se combat, difficilement c’est certain, mais bon… on sort toujours du tunnel, il y a toujours une porte à pousser, un appel téléphonique à passer, et qu’importe que ce soit un anonyme qui saura écouter et répondre. Il y a toujours un mail à envoyer même si on ne connait pas vraiment le destinataire . Il y a une lueur dans la nuit, et par plein de blogs amis une terre où se poser enfin, l’air à respirer, les étoiles à regarder.

La nuit du 31 décembre au premier janvier, et le premier janvier ne sont qu’une nuit, et une journée.

Toi l’inconnu qui passe, ce jour, ici, avec une boule dans le ventre, du mal à respirer, des larmes plein la gorge, du sel plein l’estomac,  et l’impression d’être nul ou qu’il n’y a plus d’espoir, sache que la sorcière te maudira pour tes prochaines vies si tu fais une bêtise !
Tu peux contacter l’auteur, mais ne fais surtout pas de bêtise !!!!

Au pire tu prends un papier et un crayon et tu écris ta peine et ton désespoir. Pour le relire plus tard en te demandant comment tu as pu être aussi malheureux !

Demain sera un autre jour… Il y a plein d’autres jours… Je ne te souhaite pas une bonne année à venir, parce que cela ne veut finalement pas dire grand chose, si nos voeux se réalisaient, la vie serait merveilleuse pour tout le monde.
Je te souhaite simplement de continuer ta route.

Et tu vois, moi j’ai pensé à toi… 31 décembre/1er janvier, sont souvent des jours tristes


(Il m’est arrivé de pleurer tout un premier janvier, en pensant à ma tête, le lendemain, à présenter au boulot, et tu as raison de t’en foutre complètement !)

MAIS je sais DONC de quoi je parle !

TU N’ES PAS SEUL !

Alors vas voir là-bas si j’y suis au dehors les lumières faibles qui s’allument AUSSI pour toi

Et pour d’autres…

20 réponses sur “Mon flingage de moral annuel… (chacun sa croix…)”

    1. Mais les gentilles sorcières ne sont-elles pas simplement des fées avec un masque. Sans doute puisqu’elles tendent la main, chaque année, le 31 décembre/1er janvier…..

  1. Beau texte comme à chaque année ! Il est vrai que malgré toutes les tuiles qui nous tombent dessus il y a toujours des beaux jours à venir… Parfois on doit travailler fort pour les revoir, mais on fini toujours par remonter la pente !

    Merci pour ce texte et pour ce beau message, puisse tu avoir une année agréable et bien entourée :o)

    1. Merci Vladyk.
      Malheureusement, après plusieurs années passées à me dire que je ne regretterais pas la précédente, les choses ne s’arrangent pas vraiment.
      Mais il faut y croire !

  2. Ne dit-on pas ‘ la vie ne vaut rien , mais rien ne vaut la vie ‘?
    Alors , courage à toi , à vous , à moi et bonne année !!!

  3. vou escrever na minha língua materna. Só para te dizer, feiticeira, que TU SABES. e que EU sei. e dizer.te uma palavra bonita na minha língua: OBRIGADA.

  4. Bonjour,

    Ca fait quelques années que je lis votre blog, et je suis souvent revenue sur ce message, qui, il me semble, a été réédité mais je peux me tromper ; et en passant ici aujourd’hui pour voir le nouveau post, j’ai eu envie de le relire, et tout simplement de commenter pour dire merci. Parce que ça m’a déjà aidé de le lire quand ça n’allait pas, que ce soit pendant les fêtes ou non. Je trouve que c’est une belle démarche.
    Voilà c’est tout, je n’ai pas vraiment de conclusion, à part que j’aime beaucoup vous lire.

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