Optimisme/pessimisme

6222-000049Le verre est à moitié plein
Le verre est à moitié vide

Il vous reste 5 rouleaux de PQ
Il ne vous reste QUE 5 rouleaux de PQ

Le médecin vous regarde curieusement : il se dit que votre visite de révision était totalement inutile.
Le médecin vous regarde curieusement : il sait que vous êtes foutu.

Vos parents ne répondent pas au téléphone :
Ils ont bien le droit de faire crac crac, même si ce n’est plus de leur âge, surtout à cette heure là…
Ou bien ils sont partis en vadrouille…
Ils ont étés attaqués par un sérial killer muni d’une hache et dans 5 minutes, les pompiers vont trouver une boucherie immonde chez eux.
Vous êtes fiché chez les pompiers.

Votre fille chérie ne répond pas au téléphone alors qu’elle est à la maison normalement.
Elle est aux toilettes, ou en train d’oublier complètement qu’elle a des devoirs à faire, en pédalant comme une malade dans la résidence avec sa copine Lucie. Ou bien elle a mis la chaîne a fond et n’entend pas la sonnerie.
Elle a été kidnappée par un pédophile à la sortie de l’école, ou bien elle a mis la chaîne à fond, s’est crevée les tympans et est en train de mourir d’une lente hémorragie des oreilles.

Le téléphone sonne à 6 H un dimanche matin :
C’est ENCORE une erreur !
Ce sont les flics. Toute votre famille a été victime d’un serial killer qui s’est arrangé pour que vous soyez le(la) principal(e) suspect(e).

Votre patron vous appelle comme de coutume (en fait, il aboie, ce n’est pas de sa faute il ne sait pas parler autrement…)
Il va vous féliciter du dossier Schmurtz que vous avez torché comme personne.
Il va vous virer, parce qu’effectivement le dossier Schmurtz, personne ne l’aurait torché comme ça…

La voiture a fait un léger bruit.
Ce n’est rien, un gravillon sans doute…
Dans moins d’une semaine le moteur va carrément tomber par terre, et vous avec parce que vous n’avez pas d’argent pour faire réparer cette connasse de voiture !

Pessimiste ? LA VIE N’EST QU’UN LONG CALVAIRE !!!

16 réponses sur “Optimisme/pessimisme”

  1. Je crois que ça tient plus à un besoin de se faire peur que du réel pessimisme, à mon sens le pessimiste n’est pas nécessairement stressé ou anxieux…

  2. Moi je suis une éternelle optimiste ! Je n’en suis pas à vivre au pays des bisounours, mais pas loin ! Je fuis les pessimistes, brr !
    Mais je vais faire une exception pour toi !

  3. Dans mes bras, dans mes bras!

    La Reine-Mère garde un souvenir impérissable de ce jour où elle m’appelle de son portable pour un papotage de milieu de semaine. Elle me dit qu’elle a fini sa journée, rentre à la maison, prend sa douche, etc (NB: à l’époque je vis à 1200 km d’elle, et mon beau-père est à la campagne, donc loin aussi).

    Conversation coupée: je me dis que je la rappellerai sur le fixe de la maison depuis mon fixe à moi (moins cher que de portable à portable, surtout en international).

    Je rappelle: personne, elle doit être sous la douche, message sur le répondeur.

    Tiens, elle ne rappelle pas, bizarre. Je rappelle, personne. Elle est peut-être au jardin? Message sur le répondeur. Elle ne rappelle pas. Message sur le répondeur, message sur son portable (coupé). Je suis inquiète.

    Puis très inquiète.

    Puis très très inquiète.

    23:30 et des poussières, la Reine-Mère qui m’envoie un texto: elle venait de rentrer, car après son retour à la maison elle avait pris sa douche (un bon point) avant de … ressortir pour un dîner d’entreprise (portable coupé bien sûr). Je l’ai bien sûr vigoureusement sermonnée « mais tu aurais pu me dire qu’ensuite tu ne serais plus joignable, je me suis fait un sang d’encre. » Elle: « dis, c’est moi la mère, pas l’inverse ». Moi: « justement, en tant que mère tu ne devrais pas me faire faire ce genre de soucis. »

    Bien entendu, j’ai recommencé, un jour où elle ne répondait pas à mes textos… Là, c’est moi qui, au bout du monde, ne recevait pas les siens.

    1. Cela me rappelle curieusement ma mésaventure de Delphine malade à Berlin…
      J’aurais tout aussi bien pu alerter Interpol, ne soyons jamais avare dans certaines circonstances 🙂

  4. Je ne suis pas d’un naturel optimiste, pas un pessimiste pour autant ceci dit ! Je suis tout simplement terre à terre et je sais ce que la vie est, inutile donc de rêver au prince charmant (la princesse dans mon cas), mais cela ne coûte rien d’essayer d’approcher une fille qui me plaît ;o)

    1. Je suis comme toi, la vie m’a appris qu’elle révélait parfois de mauvaises surprises…
      Les imaginer me permet de penser les conjurer ou bien me préparer au pire…

  5. Je suis une « incorrigible » optimiste je n’y peux rien, ce qui m’a valu bien des remarques acerbes de ma mère quand j’étais enfant puis ado, et encore parfois maintenant, du style : « oh toi de toute façon tu t’en fous de ce qui peut arriver aux autres ». Quand elle piquait une crise d’hystérie parce que mon père avait 15 mn de retard, (j’avais alors dans les 6 ans et m’en souviens parfaitement), je devais EN PLUS gérer moi même les crises d’angoisse de ma petite sœur….Pour certains, être « attentif » à l’autre c’est l’imaginer systématiquement dans les pires situations. Lorsque cet état d’esprit est quotidien ( je ne dis pas que c’est ton cas hein, gentille sorcière !) c’est plus qu’étouffant et ça induit une éducation essentiellement axée sur le côté négatif des choses : interdiction de sortir ( on sait jamais sur qui on pourrait tomber) interdiction de faire de la barque (noyade possible) , bouée obligatoire à la piscine ( même sachant parfaitement nager), penser à prendre une lampe électrique si on va au cinéma en cas d’incendie pour pouvoir évacuer ET s’asseoir TOUJOURS au bout d’une rangée (!!) ….. euh…j’en entends qui rigolent là 😉 😉 😉 . Creuser une porte ( camouflée par de la végétation) entre notre jardin et celui de notre grand-mère AU CAS OU il lui arriverait kêk chose, on sait jamais…..etc… au s’cours !!!!

    1. Ce doit être pesant en effet.
      Moi je ne suis pas particulièrement pessimiste, mais j’aime bien quand même prendre certaines précautions qui ne coûtent pas grand chose.
      Sans prévoir le pire, on peut toujours essayer de l’éviter…

  6. Je dois avouer, moi qui suis une incurable optimiste, que le jour où on a lâché Fils Premier dans la nature (comprendre: rentrer à l’internat à 200km de la maison en voiture avec un pote qui avait le permis depuis qq mois) on a alerté la gendarmerie, la police d’autoroute, le proviseur et les parents du copain, juste parce qu’il avait tout bonnement oublié de nous téléphoner qu’il était arrivé sans encombre et à l’heure dite! (on ne rigole pas siouplé)
    Parce que optimiste, oui, mais on ne sait jamais ce qui pourrait arriver!

  7. Du haut de mes presque 60 ans, je suis prête à jurer qu’on s’inquiétait beaucoup moins quand il n’y avait ni portable, ni internet, ni même … téléphone fixe ! (mes parents ont eu leur ligne en 63, après plus de 2 ans sur liste d’attente )

    Par contre, quand on recevait un télégramme, c’était l’angoisse … (ou une visite du cafetier du coin, qui servait de boite vocale)

    Je ne supporte pas ce flicage permanent : t’étais où, pourquoi t’as pas décroché, tu fais quoi …
    D’ailleurs, j’ai renoncé au portable . Je prend un « bic » jetable quand je pars en vacances, et voila.

    Et je me suis rendu compte que quand ma fille part crapahuter seule en Amérique Centrale , de savoir qu’elle est sans liaison pendant 4 ou 5 jours d’affilée m’empêche en fait de m’inquiéter .(Alors que si on est sans traces de vie 2 jours à Paris, on l’imagine déja assassinée et jetée dans le canal)

    1. C’est tout à fait vrai. Trop d’habitude maintenant de pouvoir joindre n’importe qui n’importe quand, où qu’il soit…
      C’est la raison pour laquelle je me sers très peu de mon portable…

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