Deux photos pour le prix d'une…

Mines réjouies 001C’était  pendant l’horreur d’une profonde nuit, en 2002 ou 2003… à l’occasion de mon anniversaire.

Mrs Bibelot et Jean-Poirotte réalisèrent tout à coup que tous leurs petits enfants étaient présents, et qu’il fallait donc faire UNE PHOTO du groupe !

La petite dernière n’était pas encore née, et il y avait donc les 3 de mon frère, mes deux filles et les petits derniers, la petite fée et son frère (en bas à droite), les enfants de ma soeur, celle qu’on ne voit jamais…

Regardez-les bien (en cliquant théoriquement vous pourrez voir un agrandissement), c’est grâce à eux que ces deux photos sont des chefs d’oeuvre…

Car comme de coutume nous avons été au moins 3 à descendre avec notre appareil photo, tous argentiques à l’époque, pour faire poser la troupe de cousins/cousines hilares.

Enfin presque tous les cousins/cousine hilares.

Car si les grands étaient ravis et se sont prêtés de bonne grâce aux demandes des photographes qui voulaient en profiter pour faire aussi des portraits, c’est au développement seulement que nous avons pu voir réellement finalement la mine réjouie du frère et de la soeur…

Ils ont cette tronche là ou pire, sur les 21 que j’ai personnellement moi je, faites moi-même… Sur la pellicule entièrement sacrifiée par Charles Hubert, idem…

Même le photographe qui s’est occupé du développement (un pro), s’est fait avoir, qui m’a offert un agrandissement 21 x 29,7 de la deuxième… Sur laquelle le grand-frère s’emmerde plein pot, alors que sa soeur est au bord des larmes… Quand j’aurai récupéré mon logiciel scan normal, je vous rajouterai une image isolée des pauvres petiots martyrisés en cet heureux jour…

Car ils n’en avaient vraiment rien à battre de faire une photo de groupe avec leurs grands cousins.

Ils préféraient le stade où deux étages plus haut, ils tapaient dans les pistaches, amandes salées, et cakes au jambon en rigolant bien avec « les grands », en attendant que les mêmes « grands » aient assez baffré pour que l’on songe à passer au buffet des desserts…

Alors vous comprenez, descendre, se faire mitrailler, ça allait bien comme ça. D’ailleurs dès le premier clic, le ton la tronche avait été donnée…

Ils le découvraient : la vie n’est qu’un long calvaire…

0 réponse sur “Deux photos pour le prix d'une…”

  1. Ah, les enfants! L’insouciance, la joie de vivre!
    Je suis désolée pour ses pauvres petits (sûrement inconsolables de la privation temporaire de pistache – je les comprends, je n’imagine pas un monde sans pistache), mais ces photos m’ont fait rire, je l’avoue.
    Et ça me rappelle une photo de ma mère quand elle avait 3-4 ans. Elle tire une tronche épouvantable aussi. A l’époque, j’avais demandé à sa mère (ma grand mère à moi) pourquoi elle boudait, réponse de ma grand mère, blasée: « ah, là? oh, trois fois rien, le photographe menaçait de lui confisquer son marin qui faisait pouic-pouic si elle n’arrêtait pas de faire l’andouille… Le pauvre, il a fait sa photo comme il a pu, Bernard (le frère aîné de ma mère, un an de plus, donc 4-5 ans au moment de la photo) lui donnait des coups de pied en hurlant qu’il fallait pas embêter sa soeur… Et j’arrivais pas à tenir les deux à la fois ».
    Je disais donc: les enfants sont merveilleux (et joyeux).

    1. Tu m’as bien fait rire : c’est tout à fait cela.
      Et encore, n’ayant plus temporairement mon logiciel pour retouche ou recadrage photos, vous avez échappé au pire (le recadrage et la tronche des petits).
      A revoir les photos pour faire le post, j’étais morte de rire.
      Je vais de ce pas (leur infliger un cours de français ET) leur faire voir les tirages de ce jour merveilleux…

  2. Ah les joie de l’agentique!!
    L’anecdote de Charlotte me rappelle l’épopée de ma première photo d’identité, j’avais 3 ans… on a (enfin… j’ai) épuisé 2 photographes, le premier, le malheureux, ayant eu la mauvaise idée de me piquer ma tétine (sous prétexte qu’on l’aurait vu sur la photo, alors qu’n bon coup de ciseaux et hop, plus simple que Photoshop!!), pleurs immédiats et irrémédiables, on a terminé par échouer dans un photomaton, la photo sort et là cri du coeur de ma part: « j’suis minable » (on me la sort encore, celle-là, presque 40 ans plus tard…)(la vie, long calvaire, tout ça tout ça…)

    1. Les joies de l’argentique oui… D’un autre côté j’aimais bien la surprise de découvrir les photos…
      Même des comme celles-ci…
      Les photos d’identité avec les enfants sont généralement très folklo… Surtout si on se trouve chez un photographe qui n’a pas une once de diplomatie…

  3. J’ai le souvenir d’une séance éprouvante le soir de Noël devant le sapin « et mets toi à droite, non à gauche, souriez, on en refait une autre au cas où… »
    Sur les premières photos ma soeur et moi sommes radieuses avec des étoiles plein les yeux, sur les dernières on dirait juste qu’on va faire bouffer son appareil à mon père…

    1. Parfois c’est compréhensible, comme dans ton cas. Là, dès la première photo c’était plié…
      La preuve il n’y en a pas UNE seule où l’un des deux fait risette.
      On leur a expliqué que cela risquait de rallonger la séance : rien à faire !

    1. Là ce n’était pas le cas (vu l’heure et l’endroit). A regarder les photos depuis plusieurs jours, je me demande vraiment, ce qui clochait, vu qu’ils auraient fait N’IMPORTE QUOI avec leurs grands cousins…

  4. Ils sont tout mignons ces chérubins… ils avaient bien le droit de préférer être ailleurs, surtout un ailleurs où il y avait tant de bonnes choses à manger… 🙂
    Chez moi, ce qui était rigolo c’est les photos des fêtes de famille où tout le monde était content de se retrouver… sauf mon fils à qui je ne faisais supporter la corvée qu’en l’autorisant à emporter un livre… donc au gré des photos où tout un chacun discutait, riait, s’amusait, dansait… on le voyait assis sérieux dans un coin (voire en plein milieu à table) avec son bouquin… il faut reconnaître que son père ne venait que contraint et forcé à ces fêtes de famille… et ça déteignait sur le fils !

  5. Ah, les photos de famille, ces chef-oeuvres méconnus… Durant la période de l’adolescence, ma mère a fait des tonnes de photos de moi et de mes soeurs… de dos. Mais il faut dire que se faire mitrailler à la chaine, ça finit par être barbant ( si bien que moi-même, je ne sors l’appareil photo que pour les grandes occasions et que je fais jamais plus d’une dizaine de clichés ( rien de plus emmerdant que de devoir attendre vingt minutes qu’un photographe du dimanche soit satisfait, conclusion des interminables séances de shooting maternelles pendant nos dix-sept années de cohabitation )

    1. Mes parents n’avaient pas l’obsession « photos ». Moi si, mais je dois dire que les filles ont toujours été souriantes et de bonne composition.
      L’idéal, c’est le zoom : tu peux mitrailler autant que tu le veux, sans être vu, les photos sont quasi toutes réussies, et les gens très naturels.
      Aujourd’hui inconvénient du numérique : il faut que les gens soient satisfaits tout de suite. Là, il fallait attendre les résultats du développement…

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