En voici une qui me laissait perplexe quand j’étais petite, maintenant j’ai les réponses…
Voici le moi de mai, où les fleurs volent au vent (bis). Jusque là ça va. D’ailleurs cette année elles ont de quoi voler avec le vent froid que nous avons…
Où les fleurs volent au vent si jolie mignonne, où les fleurs volent au vent si mignonnement.
Le fils du roi s’en va, s’en va les ramassant (bis). Donc pour moi : le prince sssarmant. Maintenant je sais qu’il avait autre chose à faire que d’aller cueillir des fleurs (trousser une servante dans le château paternel, subir une sale éducation sans rythmes scolaires et surtout, aller à la chasse).
S’en va les ramassant si jolie mignonne, s’en va les ramassant si mignonnement.
Il en ramassa tant qu’il en remplit ses gants (bis). Putain la taille des gants ! cela devait être confortable à porter ça pour aller à la chasse pour cueillir des fleurs…
Qu’il en ramassa tant si jolie mignonne, qu’il en ramassa tant si mignonnement.
Il les porte à sa mie pour lui faire un présent (bis). Elle va être ravie : des gants d’homme plein de fleurs, quel beau souvenir elle aura là !
Pour lui faire un présent si jolie mignonne, pour lui faire un présent si mignonnement.
Prenez prenez ma belle, prenez voici mes gants (bis). Elle aurait peut-être préféré un diamant, mais tous les goûts sont dans la nature.
Prenez voici mes gants si jolie mignonne, prenez voici mes gants si mignonnement.
Vous ne les mettrez guère que quatre fois par an (bis). Des restrictions déjà en plus, on rêve !
Que quatre fois par an si jolie mignonne, que quatre fois par an si mignonnement.
A Pâques à la Toussaint, à Noël à Saint Jean (bis). C’est bien connu, les fleurs ça dure un temps fou…
A Noël à Saint Jean si jolie mignonne, à Noël à Saint Jean si mignonnement.
Joyeux premier mai à tous !
(Si la chanson vous trotte dans la tête pendant des heures, ne me remerciez pas, c’était gratuit).
Tout ça parc’ qu’au bois d’Chaville, y avait du muguet ! 😉
Peut-être ! En tous cas dans les bois, cette année il est enfin à l’heure, après des années d’avance !
C’est a ce joly moys de may
Que toute chose renouvelle
Et que je vous presentay, belle
Entierement le cueur de moy.
Les arbres par leur grant beaulté
Se sont tresous couvers de verd,
Les oyseyllons y ont chanté
La nuit, le jour comme il apert.
L’alouette et aussi le gay
Avec la gente teurterelle
Qui à son jolly chant appelle
Le roussignol qui est tant gay.
M’amye m’a salut mandé
Par ung messager seullement,
Ainsi qu’il m’a contremandé
Au jolly bois où il m’attend.
Je my en voys presentement
Et luy diray: »Ma damoiselle,
Par mon serment, vous estes celle
Qui resjouit le cueur de moy ».
Manuscrit de Bayeux XVème siècle.
Joli !
Toujours du mal à lire le vieux français d’avant la réforme de l’orthographe, qui, avouons le, n’a pas fait de mal…
A la lecture je pensais ne pas me souvenir de l’air… mais c’est loupé, il est revenu !
Est-il resté ?
🙂
Plus ce matin, non, et je ne vais pas me hasarder à relire les paroles… mdr
Je peux te suggérer une autre chanson si tu veux 🙂
Ton post me rapelle une BD parue dans « Pilote », oû Gottlib illustrait ( et commentait ! ) le poème de Marceline Desbordes-Valmore » les roses de Saada » …
Hilarant !
je rectifie mon erreur : Saadi, pas Saada … Désolée … ( et, pour complément d’info, elle, elle avait mis des roses dans sa …ceinture ! ( bravo le confort …)
Je ne connais pas. Mais j’ai déjà commenté des chansons ici…
Une petite réédition ne fera peut-être pas de mal la semaine prochaine…