Trousse de secours… Liste OBLIGATOIRE !!! (2)

Ecrivain

Quand que j’étais jeune, je partais en vacances les doigts dans le nez ET les mains dans les poches (ce qui n’est pas pratique pour conduire je le sais) avec vaguement un comprimé d’aspirine aucazou, dans mon sac (date de péremption du dit comprimé totalement inconnue).Les choses se sont gâtées à la naissance de Pulchérie, car vous en conviendrez, on ne part pas comme cela au petit bonheur la chance, même en France, sans emporter un minimum. Enfin quand je dis minimum c’est très subjectif… J’avais sa pharmacie en plus du bastringue fort encombrant que l’on emporte partout avec le trésor chéri (on devient moins regardant pour le cadet…)

Et si j’emportais TOUT, c’est bien parce qu’elle avait l’habitude de commencer un truc machin LA NUIT, et qu’attendre l’ouverture de la pharmacie la plus proche, et bien c’est long pour tout le monde.

A moi les anti-chiasse, les trucs machins pour le nez de l’héritière (mouche bébé, à quoi bon devoir en racheter un second, gouttes), la pommade de secours pour les petites fesses, le réhydratant obligatoire après la chiasse précédemment citée, le lait spécial à la banane pour toujours la chiasse, j’en passe et des meilleurs.

Le vanity pour l’enfant avait tenu ses promesses : en regardant la taille, Albert avait pronostiqué qu’il pourrait peut-être enfin caser sa mousse à raser, son rasoir, son after shave et son déodorant, qu’il lui était impossible de mettre dans le MIEN. Cela a duré jusqu’à la première otite, après Albert tout en constatant que le vanity était toujours aussi grand, se demandait comment il pouvait être aussi plein…

Après la naissance de Delphine il fallait compter DEUX vanity (oui parce que les doses sont différentes pour un 6 mois et un 3 ans et demie et qu’en plus l’aînée contamine la cadette dès que c’est possible)

Puis est venu le premier voyage à l’étranger (avec Albert) et là les choses se sont gâtées.

Celle qui n’a pas vécu une journée idyllique à voir l’homme de sa vie squatter les chiottes de la chambre du club Merde pour cause de tourista aigüe, alors qu’elle a elle-même une mycose consécutive à une crise de cystite ne pourra jamais me comprendre.

La pharmacie la plus proche était à 30 km, c’est un GO qui s’y est rendu avec l’ordonnance d’un médecin ayant haussé les épaules devant notre manque de prévoyance. Médicaments non 100 % garantis vu la zone d’Afrique où nous nous étions bêtement rendus en pensant qu’un anti palu + un peu d’aspirine c’était largement suffisant…

Alors depuis, et j’ai sauvé Pulchérie en Egypte lors de la visite du temple d’Hatchepsout parce que j’avais TOUT (et qu’elle était partie en comptant sur MA pharmacie et MES crèmes solaires), je ne me suis jamais déplacée à l’étranger et même en Europe sans avoir le maximum pour parer au moindre inconvénient.

Et si je précise « même en Europe » c’est parce que Charles Hubert essayant d’expliquer qu’il avait la tourista à Francfort, à un jeune pharmacien qui ne parlait pas mieux l’anglais que lui, est resté pour moi un grand moment. Ce qui n’a pas empêché Charles Hubert de récidiver au Kenya en comptant sur moi et mes comprimés salvateurs (ceux là, il faut impérativement les avoir sur soi).

Evidemment CA l’a pris alors qu’il était hors de question de descendre du 4 x 4 devant un groupe de lions en train de se partager deux pauvres gnous…

Visite chez le médecin avant le départ, et trousse de pharmacie impressionnante :

  • Du lopéramide : au moins deux boites + un désinfectant intestinal + de l’ultra levure
  • Un traitement antibiotique pour une angine éventuelle, à l’époque où j’en faisais 6 par an. Je gardais un souvenir ému d’un séjour de 4 jours en Irlande au cours duquel j’avais déclenché une angine blanche du plus bel effet. Quand je suis rentrée en France j’avais l’impression que seule la décapitation immédiate pourrait me sauver la vie (oui je sais… mais quand on est malade on ne s’attarde que sur les solutions radicales) et je me suis faite en plus engueuler par le médecin pour ne pas avoir prévu.
  • Un désinfectant urinaire (et pourquoi pas deux ?)
  • Un anti mycosique (et pourquoi pas deux ?)
  • De la biafine
  • Dans certains pays des pilules à rendre l’eau potable si l’on a des doutes (justifiés, la bouteille était déjà décapsulée)
  • Du répulsif pour tout ce qui peut grouiller, piquer, etc.
  • Un aspi-venin. Heureusement que je n’ai jamais eu à m’en servir, car depuis 15 ans que je l’ai, je n’ai toujours pas pigé le mode d’emploi.
  • Un antihistaminique puissance 100 mégatonnes (une fourmi me pique : je meurs)
  • J’en oublie c’est certain, et je ne retrouve pas cette foutue liste que je consultais toujours, vu que je sais que voyager à nouveau ne sera possible que si je gagne au loto…

Je vous épargne les classiques anti palu qui rendent fous, contraceptifs,  antalgiques de rigueur, désinfectant puissance 5, pansements etc… Auxquels il convient de rajouter le traitement quotidien auquel généralement on n’échappe que peu passé 45 ans (tension par exemple, ou tendinite chronique, ou douleur au talon inexpliquée ETC…).

Tout le monde se fout de moi, et là encore, tout le monde vient me taper (mon deuxième mari et ma fille aînée, parce que pour les étrangers j’y regarde à deux fois…).

Fort heureusement on trouve toujours en voyage d’autres personnes un peu rodées par un passé douloureux, et en Turquie et Egypte, nous avons pu, en faisant le tour des routards invétérés, récolter de quoi sauver les intestins de deux couples (pas le même à chaque fois bien sûr) en train de rendre l’âme dans les chiottes situés à côté de la piscine du bateau en se battant pour prendre  la place de l’autre (c’était sur le Nil), ou de faire s’arrêter le car toutes les 10 minutes (sur le plateau d’Anatolie où il n’y a pas une zone possible où se cacher, je pense que ces deux là de repartiront jamais en Turquie, même avec un sac à dos rempli de médocs…)

La vie n’est qu’un long calvaire…

PS : un conseil de pro : évitez de ranger votre carnet des vaccinations obligatoires sous peine de se faire refouler à l’arrivée, avec vos médocs, cela évitera au douanier de regarder vos boîtes d’un oeil soupçonneux. Le carnet le vaccination se range dans le passe port, et on ne laisse pas le tout sur le meuble de l’entrée comme Charles Hubert… (fort heureusement il s’en est aperçu en faisant sa chek list à 200 mètres de la maison, et il courait vite…)

7 réponses sur “Trousse de secours… Liste OBLIGATOIRE !!! (2)”

  1. Mondieumondieumondieu, de quoi te couper l’envie de partir en vacances, même à 500 mètres de chez toi!
    Si jamais il me prenait l’envie de voyager à l’étranger, je crois que je conmpterais plus sur tes lumières que sur la science médicale (tu as raté ta vocation, toi!)(mais là je crois que tu m’as dégoûtée de partir!)

  2. liste validée à laquelle j’ajouterais les salvatrices dosettes de collyre en cas de conjonctivite déclenchée par le vent et/ou le sable…

  3. Réponses en vrac !

    Filo : cela ne m’a jamais empêché de partir, mais il vaut mieux être prévoyant, c’est tout :

    Janet : je valide aussi, du premier au dernier pollen, j’ai un collyre anti allergique et il fait donc partie de ce que je prends toujours avec moi dans mon sac…

  4. Et ben dis donc….:) Bon, le truc salvateur : 1 dizaine de jours AVANT le départ mettre 3 ou 4 petits cailloux d’argile verte dans sa bouteille d’eau et boire ça chaque jour tranquillos : inutile de boire des litres par jour et aucun goût car l’argile reste au fond ( ben non banane, secoue pas ta bouteille comme dans la pub Orangina….). En voyage mettre chaque jour son eau minérale dans une gourde personnelle avec 3 ou 4 petits cailloux d’argile et ne boire QUE cette eau. Vous serez épargné(e)s des problèmes digestifs, intestinaux, maux de gorges etc. Pourquoi ? les oligos éléments et les éléments anti bactériens, anti viraux etc…de l’eau argileuse tapissent TOUT votre système digestif (non, l’eau argileuse ça ne constipe pas ). Si lors de votre périple vous êtes en contact avec une méchante bactérie, un vilain microbre, vous êtes protégés et de plus l’argile étant aDsorbante, elle emprisonne bactérie, microbe, virus en les neutralisant.
    C’est un ami de mon grand père, vieux médecin baroudeur qui m’avait donné le truc et Je témoigne que ça marche à merveille : ni ma famille ni moi avons connu de problèmes en voyage, et les amis à qui j’ai donné le truc non plus. Ceci étant ce « truc » n’exonère pas de perndre toutes les précaution sur place: exit les crèmes glacées locales, les glaçons dans les boissons, les crudités ( à cause de l’eau avec laquelle on lave les légumes). Emporter ses propres couverts et ne manger qu’avec.

  5. Cathy : Bon truc effectivement. Quant à la tourista en Egypte, j’y ai coupé mais par chance : si nous faisions attention à tout, les couverts, assiettes et autres, étaient lavés directement dans le Nil…
    En club généralement on ne risque rien, mais bon, ma pharmacie a toujours été complète tout de même 🙂

  6. Je vais mettre cette page en favoris… il y a tout ce qu’il faut pour partir en voyage… je m’en servirai si j’ai l’occasion de partir un jour.
    Et je note précieusement le truc de Cathy, j’essaie de plus en plus de privilégier le naturel avant de passer aux produits chimiques de l’allopathie.

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