La dame rose du train… (histoire de fantôme) (1)

Fantôme

Vous allez vous dire « quelle emmerdeuse, elle nous parle d’une dame rose et nous met en illustration une dame blanche », mais je fais que ce que je veux ici (d’abord).

La petite fée avait l’opportunité d’aller passer deux jours à Paris avec ses cousiiiiiines Pulchérie et Delphine. Pour tout dire, du lundi 28 octobre au mercredi soir. Aller dormir chez Pulchérie et passer du temps avec elle, quelle joie ! Et aller se promener et faire des visites avec Delphine, dîner avec ses cousiiiiiines, quelle joie !!!

Sauf que le père avait une excuse pour ne pas conduire sa fille à Paris, et que ma soeur s’est retrouvée bien emmerdée, reprenant son boulot ce jour là après 1 semaine de congés passés avec ses enfants. Il ne lui restait qu’à emmener la petite fée après son boulot, donc il y avait en gros une bonne demi-journée de perdue… Car partir de Rambouillet pour rallier le 11ème à partir de 17 H c’était du temps à perdre dans les embouteillages, à l’aller, au retour…

Ma soeur m’a demandé si je pouvais conduire ma nièce en début d’après midi, mais j’ai refusé, car, d’une part dans Paris je suis certaine de me paumer, et que d’autre part, et surtout, j’ai mon embrayage qui broute et pas les moyens de me payer un garagiste pour l’instant… (parce que sans l’embrayage broutant, partir vers 11 H pour être vers 15 H sur Montparnasse, ça pouvait se jouer tout de même…)

Delphine pouvait bien réceptionner sa cousine gare Montparnasse, mais la petite fée n’a jamais pris le train toute seule, parfois sur la ligne ça craint, pour ma soeur il n’était pas question que sa fille prenne le train toute seule, donc je me suis proposée pour aller l’escorter jusqu’à la gare Montparnasse où je la remettrais en bonne et due forme entre les griffes sanglantes de sa cousiiiiine…

Le timing promettait d’être serré et mon après-midi super excitant. Delphine devait déposer son père gare Montparnasse à 15 H 28, heure où Albert devait décoller pour Bordeaux, j’avais un train nous amenant la petite fée et moi à 15 H 26. Avec un peu de bol, je pouvais prendre le train du retour rapidement (cela se joue à 5 minutes), en ne prenant malheureusement que peu de temps pour embrasser ma fille à moins, si je ratais le train du retour le plus proche, qu’elle ne soit disposée à rester papoter avec moi Gare Montparnasse, ce qui ne l’arrangeait pas trop, car elle s’était promis d’emmener la petite fée à une exposition.

Elle aurait bien aimé que j’aille avec elles, mais comme j’ai le dos en vrac et mal à une hanche, je déteste actuellement cordialement la marche, et je savais que je serais un boulet.

Je devais donc faire garde du corps pour le voyage aller, et revenir toute seule, avec un bon bouquin parce que lors des heures creuses il faut compter 55 minutes, d’où l’excitant après-midi en perspective…

Comme je ne sais pas être en retard, j’étais en avance de 15 minutes pour prendre la petite fée chez elle, qui m’attendait, déjà prête à partir. J’ai vérifié qu’elle avait bien pris son argent de poche et les billets de train (ma soeur m’avait dès le départ, proposé de payer tous les frais le garagiste et le GPS), bien m’en a pris, je lui ai fait planquer son fric, et j’ai pris les billets qu’elle s’apprêtait à oublier sur la table de l’entrée…

Heureusement que j’étais en avance, car malgré le OK donné par ma nièce concernant son « prête à partir », nous n’avons pas eu de mal à nous garer (j’avais complètement occulté le fait que pendant les vacances scolaires le parking est nettement plus abordable) tout allait donc bien, sauf un « j’ai envie de faire pipi tatie, j’espère qu’il y a des toilettes dans la gare ».

Il n’y en a pas, depuis que j’ai visité les pays nordiques je peste régulièrement sur l’absence de toilettes un peu partout en France… Et les toilettes des trains de banlieue sont régulièrement condamnées à cause du plan vigie-corsaire.

Force m’a été d’aller demander au café de la gare (quel nom étrange) si la petite demoiselle pouvait utiliser les toilettes, et là, heureusement il m’a été dit oui tout de suite, sans exiger de ma part une consommation (et après c’est moi qui…).

Nous n’avons donc en fin de compte, attendu le train que quelques minutes.

Et c’est là que commence l’histoire…

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