L’éducation à l’américaine (6) (ou…) : le coup des rosiers (3)

Ange blondJe n’avais jamais vu Mr Voisineck en colère, et apparemment ce n’était pas son truc, car tout le monde était tétanisé, sa femme y compris qui ne tenta même pas d’aller retrouver son mari pour discuter avec lui.

Eric, las du silence qui pesait se roula par terre en hurlant. Machinalement, Marc voulu mettre en route l’électrophone (le 33 tours étant toujours mis en place sur la bonne face, parce qu’il ne fallait pas se tromper de face et commencer toujours par la bonne). Electrophone qui refusa de répondre.A l’intérieur de la maison, ON avait débranché la rallonge… Et malgré les cris et hurlement ON n’était pas disposé à la rebrancher… Pour une St Barthélemy on pouvait faire pire, mais bon…

L’heure était grave, mais elle passait, Eric hurlant toujours, et l’heure du goûter arrivait à grand pas.

Mrs Voisineck utilisa l’issue de secours pour aller chercher le goûter d’Eric qui bramait moins depuis que nous, ses cousin/cousine/voisine chantions sans, apparemment, trop nous tromper, son disque préféré.

Il y avait la porte du salon qui donnait sur le jardin, et celle de la cuisine sur la cour et donc, le jardin. Porte qu’elle emprunta discrètement pour se rendre à la cuisine afin de revenir avec un plateau conforme à la coutume.

A l’endroit où nous nous tenions, il y avait un vieux bureau d’écolier, comme j’en connaissais encore… Avec le siège fixe, le bureau, l’encrier (évidemment vide), abrité sous un parasol. C’est là qu’Eric prenait son goûter, son petit déjeuner parfois, et dessinait s’il le voulait bien.

Quand sa tante arriva avec la sempiternelle compote, un yahourt, le bol de chocolat froid, une cuillère (pourquoi faire ?), et une tartine de confiture, Eric était fin prêt pour goûter, même si d’après ce qu’il disait (que je savais par coeur, mais que j’ai oublié), il voulait SA MUSIQUE.

Au moment où le plateau fut posé sur le bureau (le moment que nous attendions tous vous attendiez tous) arriva enfin.

La porte du salon claqua violemment, arrêtant Eric dans son geste de prendre la petite cuillère afin de la foutre par terre. Son oncle arrivait, avec une chaise dans une main, une tartine de confiture dans l’autre, et s’installa à côté de l’ange blond.

C’était une première, l’oncle ne supportant son neveu qu’au déjeuner et au dîner, et encore, sortant souvent de table, exaspéré (d’après ce que m’avaient dit ses enfants). Eric regarda donc ce dernier avec stupeur, puis,  flanqua sa cuillère par terre. Cuillère que l’oncle ramassa. Comme sa présence au goûter était une première, il voulait bien passer sur la première crise. Depuis le temps qu’il subissait…

Tout le monde était toujours tétanisé… Il allait se passer quelque chose…

L’oncle donna la cuillère à Eric qui s’apprêtait à la remettre par terre quand tout à coup il se passa vraiment quelque chose.

Mr Voisineck frappa violemment sur le bureau à tel point que les assiettes et bols firent un bond de 5 cm. Eric sursauta, mais garda l’arme du crime la cuillère à la main.

  • « Sacré nom d’une pipe ! tonna l’oncle. Tu vas prendre ta cuillère, manger ton yahourt, ta compote proprement, boire ton chocolat froid sans faire d’histoire et NOUS FOUTRE LA PAIX !
  • « Roger tu es fou intervint sa femme, le petit va tout répéter à ses parents !
  • « Je m’en fous royalement. Le premier qui trouve quoi que ce soit à redire, ses parents compris, je lui fais bouffer mes sécateurs (il en avait 5, de tailles différentes) (seule allusion qu’il fera à ses rosiers).
  • Eric regarda sa cuillère, son oncle, et laissa la cuillère lui échapper avec du défi dans le regard.
  • Mr Voisineck ramassa la cuillère, regarda bien le petit, et la lui tendit à nouveau
  • Eric, victorieux, la flanqua par terre.
  • Une claque.
  • Pas grand chose. Juste vexatoire, juste une petite claque pour marquer le coup, donnée avec deux doigts. Ne pas oublier que l’enfant ne comprenait théoriquement pas le français. Mais qu’il pouvait comprendre à ce geste qu’on ne flanque pas sa cuillère par terre…
  • Eric se pencha, prit la cuillère, regarda son oncle, nous regarda. Pas de soutien de notre côté, c’était évident. Il commença donc par son yahourt en semblant parfaitement se servir de l’engin. Puis il attaqua la compote avec le même résultat. Il savait manger avec une cuillère, c’était la découverte du jour… Puis il prit du chocolat froid, et précisa (alors que nous ignorions qu’il parlait le français « ‘à foif ! ». Le chocolat froid n’étant pas désaltérant, Mrs Voisineck alla chercher de l’eau et un verre propre, alors qu’Eric commençait à lécher la confiture de sa tartine.
  • Nouveau coup de poing sur le bureau. L’oncle, livide de rage, mordait dans sa propre tartine : « COMME CA ERIC, COMME CA ! »
  • Eric, sans avoir l’air plus terrifié que cela, mordit dans sa tartine et la mangea normalement, termina son chocolat et son eau et à la grande surprise de tout le monde déclara « PIPI ! » Un chinois l’eut compris.

On le laissa se lever de son bureau. Sous nos yeux stupéfaits,  il se dirigea droit vers son pot, se déculotta, s’assit, et nous fit la totale, avec évidemment les félicitations du jury….

Son oncle resta avec nous tout le reste de l’après-midi. Ne pas croire que le monstre était maté. Il y eut plusieurs tentatives de sa part :

  • La première fois qu’il se roula par terre en hurlant parce qu’il venait de louper le ballon, il décolla littéralement du sol, saisit par le col par un oncle une fois de plus très en colère « sacré nom d’une pipe, je ne veux plus t’entendre hurler ! » Fin de l’épisode « je me roule par terre ».
  • La musique « NON PAS TOUT LE TEMPS ! » Fin de l’épisode 33 tours toute la journée.
  • Et j’ai échappé au meilleur : le soir au cours du dîner, semblant oublier l’épisode du goûter, Eric jeta son assiette par terre et reçu la première fessée de sa vie. 4 claques bien assenées sur des fesses nues le réduisirent au silence.

Assez curieusement (pour nous), à partir de ce moment là, il se comporta très correctement et surtout, ne quitta plus son oncle d’une semelle.

  • « A t’aime tonton ».

Il le regardait avec une telle admiration… Nous les autres, nous sentions désemparés. A quoi bon n’avoir dit que peu « non » ? A quoi bon avoir tout cédé ? Ce gamin tout à coup n’aimait que son oncle, celui qui avait frappé du poing sur la table avait osé hurler, et mettre une petite claque, une fessée, le soulever dans les airs quand il se roulait par terre. L’oncle qui tout à coup s’apprivoisait le petit avec un amour véritable de part et d’autres (malgré les rosiers)…

Jusqu’à la fin, mais c’était juste les 7 derniers jours, Eric fut exemplaire.L’enfant roi avait été détrôné… Les coups d’état ne préviennent pas toujours.

Et Eric nous apprit qu’il savait dire, en plus de « a foif » et « à t’aime tonton » :

  • SI TE PLAIT
  • ASSI (merci)
  • ENCORE
  • MISIQUE ?
  • A JOUER ?
  • A T’AIME…
  • ERIC ZENTIL
  • A T’AIME MIGNON !

Il connaissait nos prénoms et savait correctement s’exprimer. En gros, il comprenait certainement beaucoup plus que ce que nous ne le pensions, alors que nous parlions parfois devant lui, sans trop faire attention… (Hélas…)

Le fauve était dressé (si je puis m’exprimer ainsi, car personnellement moi JE  en ce qui concerne les  enfants et aussi les chiens, je préfère le terme « éducation » à « dressage »).

Restait à rendre l’enfant sage à ses parents…

La vie n’est qu’un long calvaire…

31 réponses sur “L’éducation à l’américaine (6) (ou…) : le coup des rosiers (3)”

  1. Rhââââ …. Le bonheur ! Enfin !
    Je devrais faire des copies de votre texte et le distribuer à tous mes futurs employeurs ! Malheureusement je pense que beaucoup de jeunes parents pousseraient des hauts cris et refuseraient de me confier leurs enfants (même si – à regret parfois …- je ne me permets pas les fessées que je remplace par d’a

  2. (ben , pourquoi mon commentaire est-il parti tout seul avec un avis bizarre en anglais ??? Tant pis je continue …)

    d’assez efficaces regards noirs et phrases assassines).

    Une petite pupuce de 2 ans 1/2 a tenté sa chance avec moi. Avec les parents la moindre exigence se soldant par des hurlements interminables en se roulant par terre, si j’essayais avec la nounou ? Ben voyons … Il était l’heure de partir chercher les grands à l’école, la sieste avait peut-être été un peu courte, bref la voici qui se jette par terre en gesticulant, envoyant manteau et chaussures à l’autre bout de l’entrée. La pôôôôvre …. : avant d’avoir compris ce qui lui arrivait elle a été soulevée de terre, plaquée sur le canapé le plus proche, habillée et chaussée à la vitesse de l’éclair, et reposée debout à côté de la poussette du bébé avec interdiction formelle de la lâcher pendant que je me préparais. Je ris encore de son air ahuri au milieu de quelques sanglots !! Je n’ai plus eu le moindre caprice de sa part, au contraire elle m’a par la suite plusieurs fois fait remarquer à quel point elle était sage et grande fille …

    Mais elle a poursuivi ses comédies auprès de ses parents complètement dépassés … et fort peu satisfaits en réalité que je sache la tenir …

  3. Euh…. Je voudrais juste dire que je n’ai JAMAIS écris le premier commentaire!
    J’adore le « A t’aime tonton »! Sacré Eric!

  4. Sinon, j’ai eu moi aussi un drôle d’avis en anglais me disant que mon commentaire était un duplicata quand j’ai envoyé mon commentaire… Je dis ça juste pour info.

  5. Bonsoir donc Esther 😉
    Je peux me démarquer en changeant un peu le pseudo, je crois que ce sera mieux comme ça.
    Désolée Calpurnia pour ce cafouillage 😉

  6. Ahhh on l’attendait tous, la tarte libératoire!!

    CDML: je suis assmat aussi et j’ai une miss Deuzans entrée dans le « terrible two » fin juillet (un peu en avance donc, elle est de la mi-novembre!!)… elle me fait encore le coup du « je me roule par terre en hurlant »… je m’éloigne, elle arrête, je reviens elle reprend… rigolo!! Donc je la laisse s’époumoner et vaque à mes occupations (il va sans dire qu’elle ne courre aucun danger!!)(tout ayant résisté à mes deux enfants et ces deux-là n’ont jamais mis les pieds aux Urgences contrairement à nombre de petits copains du même âge!!). Quand je reviens, je lui demande si elle a fini: petit « oui » flûté…
    Et souvent le soir, si je n’ai pas eu le temps de l’habiller et la chausser entre le moment où sa maman sonne à l’interphone et monte les x étages, c’est la galère… hier, 10 minutes de négociations avec sa mère pour enfiler un gilet (à partir du moment où les parents sont là, ils gèrent), moi je lui laisse une minute au max, après c’est ta méthode: canapé et zou! Et ça ne moufte pas…
    Et quand j’entends le récit épique que peut générer une simple prise de Dolip*ane (avec moi elle ouvre la bouche, hop, c’est réglé) chez eux le soir……. je rigole dans ma barbe.

  7. Hé oui, cet enfant avait besoin d’autorité, et finalement il « aime » celui qui lui en donne ! C’est souvent comme ça, les petits monstres respectent l’autorité !
    Reste à savoir si les parents l’ont rendu monstrueux de nouveau en le récupérant !

  8. Aaah la suite enfin!!!!
    Je trouve hyper touchant le  » t’aime tonton », le petit bonhomme s’est rendu compte que quelqu’un se souciait réellement de lui et faire grandir ( bien sûr j’imagine que ses propres parents se souciaienhit de lui,…..mais avaient baissé les bras à un moment..)
    Sinon, j’avoue que je suis beaucoup moins sévère avec kes derniers enfants qu’avec leurs aînés.. Et je me surprends à céder pour des choses qui m »auraient semblé ahurissantes quelques années plus tôt… Heureusement les « c’est pas juuuuuuuuuuuste!!! » glapis par les plus grands me ramènent à la réalité… Je crois que le « laxisme »des parents est souvent une grande fatigue, et cela peu importe le nombre d’enfants, certains seront épuisés avec un seul enfant, d’autres peteront le feu même au bout du 8ème!!!

  9. CDLM : certains parents effectivement ne comprennent pas comment une nounou peut obtenir plus de leurs enfants qu’eux-mêmes, mais ne se remettent jamais en question…

  10. Pascale : ma soeur qui a été assistante maternelle, a connu cela avec deux ou trois gamins. Adorables chez elle une fois qu’elle avait fait les gros yeux et ingérables dès que les parents arrivaient le soir. Je me souviens d’une mère particulièrement exaspérante, qui ricanait sottement devant toutes les conneries de sa fille, puis après, de son fils…

  11. Louise : grande fatigue des parents peut-être. Mais ils ne l’arrangent pas en cédant à tout ! Je n’ose même pas imaginer ce qu’aurait donné ce type d’éducation avec mes filles…

  12. Je crois que certains parents obtiennent moins de leurs enfants que la nounou précisément parce qu’ils sont leurs parents ! Un enfant est souvent plus intimidé par une personne « étrangère » à son cercle familial que par ses parents, même si ceux-ci ne sont pas forcément laxistes.

    Merci pour ce feuilleton toujours aussi bien conté !

  13. Aaaah! J’attendais cela avec impatience! Il n’y a pas à dire, chère sorcière, vous savez maintenir le suspense.
    A toutes fins utiles, je précise que ce que je vais dire n’engage que moi et ma non expérience, id est, j’ai pas encore d’enfant et je n’ai jamais travaillé avec des tout-petits.
    Mais quand même. Je comprends la réaction du monsieur et il n’a dû regretter qu’une chose: ne pas l’avoir fait plus tôt. Les enfants n’ont pas la science infuse, si on ne leur dit pas ce qu’il faut faire ou pas, ils ne peuvent pas deviner.
    En revanche, j’ai été étonnée quand j’ai vu dans les articles précédents « l’éducation à l’américaine ». Parce que ce que je savais de l’éducation à l’américaine, c’était celle des décennies – voire du siècle – précédents la période que vous évoquez. Du coup, j’avais en tête des bons vieux clichés d’enfants qui se faisaient laver la bouche au savon, de fessée avec la cravache des chevaux et j’en passe (bon après j’ai lu ça par ci par là, si ça se trouve je me trompe).
    Et bizarrement, j’ai comme l’impression qu’avec « l’enfant roi », on est passé d’un extrême à l’autre. Et que ça valait pas mieux…

  14. Il était temps que ce (cet ex-) petit monstre soit repris en main… comme quoi il ne faut pas abuser, ni dans un sens ni dans un autre…
    Quant à mes enfants, je suis satisfaite de ce qu’ils sont devenus mais je ne sais pas vraiment quelle méthode d’éducation j’ai employée… je crois que c’est surtout l’instinct qui me guidait et l’amour bien sûr. Je n’étais pas contre une tape sur les fesses quand ma fille dépassait les bornes, mais apparemment ça ne l’a pas traumatisée car la seule fois où j’ai fait la même chose avec ma petite-fille et qu’elle l’a répété (étonnée) à sa mère, celle-ci a été époustouflée que « maman qui ne lui avait jamais donné de fessée » ait donné une tape à sa fille… elle lui a dit « c’est que tu devais avoir fait quelque chose de très mal »… elle avait tenté de traverser la rue pendant que je fermais la porte ! d’où ma peur et le réflexe…
    Sinon il n’y avait qu’avec moi que ma fille était insupportable… dès que je la laissais à la famille tout le monde m’en faisait des compliments… et comme une grande partie de mon éducation a été d’empêcher mes enfants de gêner les autres… apparemment j’avais réussi.
    Quant à mon fils… no comment ! J’ai eu le privilège d’élever un enfant « surdoué » comme on appelait à l’époque les enfants précoces… Je n’ai jamais eu besoin de protéger quoi que ce soit dans la maison quand il a commencé à marcher, il suffisait que je lui explique pourquoi il ne devait pas toucher la porte sous l’évier ou la prise électrique, etc. et il n’y a jamais touché… par contre j’ai été très surprise quand ma fille est arrivée deux ans après de voir que mes explications n’y suffisaient pas… et d’être obligée de tout condamner…

  15. Il y a une chose qui est sûre, dans le « long calvaire » qu’est l’éducation de mes enfants, même si j’ai l’impression d’avoir du mal à la maison ( en fait ce n’est pas qu’une impression…) chez les autres ils se tiennent impeccablement.. Donc je n’ai pas tout loupé! Et chez moi aussi, les ainés ne faisaient quasiment pas de bêtises, comprenant tout de suite qu’il ne fallait pas toucher à la machine à laver, ou ne pas écrire sur les murs… Mais les suivants….. Ah mon Dieu, les fresques au marqueur sur tous les murs de la maison et le reste à l’avenant…! Et ce n’est pas faute d’avoir puni, expliqué, envoyé au coin, supprimé les jouets préférés! Ils ont réitéré encore et encore… La vie n’est qu’un long calvaire! ( ceci dit eux aussi se tiennent nickel chrome « à l’extérieur »!)

  16. Julie : sauf que là, c’était le contraire, en pésence de personnes étrangères Eric n’était nullement intimidé. Etait-il vraiment « l’ange blond » décrit par sa mère avec ses parents ? La suite bientôt…

  17. Charlotte : non, c’était une « nouvelle méthode américaine » que d’autres pays commençaient à tester.
    Aujourd’hui on ne sait plus à quel saint se vouer et effectivement on est passé d’un extrême à l’autre dans pas mal de cas…

  18. Gisèle/Armande : pour l’aînée, Albert et moi avons été obligés de sévir assez tôt, Pulchérie étant très peu intéressée par l’autorité, et très casse-cou en plus. Pour Delphine, il fallait prendre plus de gants : elle cassait un verre et elle fondait en larmes.
    Pulchérie pourtant, je pouvais la confier à n’importe qui, puis après, les deux : chez les autres elles étaient adorables.
    Mais jamais je n’ai eu à supporter ce qu’Eric nous a fait vivre ! Ou bien ce que peut vivre la mère d’Elliot (ma voisine de pallier qui n’en peut PLUS !)

  19. Louise : le problème c’est que d’un enfant à l’autre, on ne peut pas se comporter de la même manière, car ils ont tous des caractères différents… Je n’en ai eu que deux, plutôt bien élevées, donc, je ne juge pas (sauf les parents d’Eric) ici…

  20. Bonjour Sue Esther. Rigolo le doublon. Merci d’avoir change le pseudo, quoiqu’à vrai dire, on n’avait pas vraiment des opinions très différentes, autant que j’ai pu voir. A bientôt donc.

  21. Esther/Esther : surtout, faites comme si je n’étais pas là ! Cela me fait plaisir de voir qu’un sujet aussi sensible que celui de l’éducation, ne déclenche pas les foudres de tout le monde… Bizz à vous deux !

  22. En effet Esther, mais en postant mon commentaire, j’ai cru une seconde devenir folle ;-). Car ce n’est pas souvent que l’on croise une Esther! Enchantée comme on dit.
    Calpurnia: sujet sensible, certes, mais histoire tellement bien racontée, comme d’habitude! 😉

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