Mon opération de l’appendicite…

Pulch_rie_est_malade_55948987Autant vous faire rire, car si maman est championne actuellement en tant que « médecin » pour savoir ce qu’elle a ou non, elle n’a pas toujours été à la hauteur (comme maintenant d’ailleurs, même si sa culture médicale est assez bonne).

Rien que de voir cette femme contemplant un thermomètre me ramène 48 ans en arrière…

Comme le temps passe…

A sa décharge elle ne pouvait pas savoir que certains de ses enfants tiendraient de papa qui ne faisait de la température qu’exceptionnellement. Je suis du lot, et seuls les virus me font grimper le thermomètre. Devant une infection balèze, je résiste, à la grande surprise des médecins qui constatent l’infection, mais pas de fièvre. Papa était pareil et sa dernière infection, sans température, l’a tué au bout du compte… S’il avait eu les 40° que cela méritait, on n’aurait jamais perdu autant de temps.

De plus, je l’ai découvert en faisant des courbes de température quand je voulais concevoir, j’ai une température de base assez basse (à peine 36). 37,5 le matin, c’est pour moi de la fièvre.Maman qui se destinait à la médecine,  n’a jamais été foutue de détecter le moindre ganglion ou une dent suspecte vu qu’il y avait un abcès, et avait comme seul élément de base, face à ce qu’elle croyait être des comédies de notre part pour ne pas aller à l’école : le thermomètre.

Combien de fois pourtant, a-t-elle été obligée d’aller me récupérer à l’école, parce que « 37,5° tu n’es pas malade » alors que je l’étais. J’ai fait la totale pour ma crise d’appendicite, j’étais en 6ème j’avais 10 ans.

Je me suis levée nauséeuse et pas à l’aise, j’avais mal au ventre, mais vers le nombril. Pas de T° pour maman. « Tu vas au lycée ! » m’a-t-elle déclarée, alors que je gerbais l’intégralité de mon petit déjeuner dans la cuisine, ce qui l’a laissée de marbre vu que je n’avais pas de T°.

Je me suis trainée vers mon bus, j’ai gerbé une nouvelle fois en en descendant, puis sur les pompes de la prof de français qui arrivait à 8 H dans l’espoir vain de nous faire apprécier Corneille (en 6ème !).

J’ai été conduite à l’infirmerie par une camarade de classe ravie d’échapper à Corneille, et j’ai immédiatement rassuré l’infirmière : je n’allais vraiment pas bien vu que je lui ai envoyé un missile air/air dans la tronche.

Puis c’est le surveillant général dit « le surgé », qui est devenu après le conseiller d’éducation donc sans doute le « condec », et qui est maintenant le CPE qui est venu s’enquérir de moi, dans mon box.

Tout tournait, j’étais vraiment mal, et je lui ai arrosé ses pompes de bile, c’est tout ce qu’il me restait.

L’infirmière était une femme charmante qui avait comme remèdes miracles de l’aspirine et de l’alcool de menthe sur un sucre. J’ai rejeté le tout, pendant que maman déclarait au téléphone qu’elle ne pouvait pas venir me chercher, n’ayant pas de voiture et ne conduisant d’ailleurs pas, et ayant deux autres enfants à aller chercher à l’école pour le déjeuner.

J’ajoute que lors de ma dernière foulure dans ce lycée, cette infirmière n’a rien trouvé de mieux que de me plonger le pied incriminé dans de l’eau bouillante et camphrée… J’ai mis 10 ans à m’en remettre avec une infiltration faite par quelqu’un de compétent, mais savait-on qu’il fallait du froid ? Et que l’alcool de menthe sur un sucre était inefficace ?

Papa était sur un chantier assez loin. Fort heureusement, il avait l’habitude d’appeler maman le midi et dans l’après midi, pour prendre et donner des nouvelles et savoir s’il avait des messages de clients potentiels.

Il rappliqua donc au lycée dès que possible, vers 17 H, alors que je continuais à vomir tout ce que l’on me donnait (de l’eau principalement, c’est moins salissant). Il faut dire que l’infirmière avait exigé que je mange des raviolis à 12 H 30 qui n’avaient fait qu’un saut (car elle avait eu la bonne idée d’ouvrir la fenêtre) de mon estomac à qui s’est trouvé malheureusement en dessous, mais nous n’avons jamais su qui c’était.

Le médecin alerté, arriva rapidement à la maison, alors que j’étais persuadée que j’allais mourir. Maman en me voyant revenir avec papa, toute blanche, lui avait dit en pleurant, sans penser que je pouvais l’entendre « elle est toute blanche JP, elle va mourir »…

Le médecin fut perplexe, vu ma douleur au ventre (le nombril), et mon absence de température.Mais il alerta la clinique la plus proche pour une crise d’appendicite toujours possible, car les médecins sont très tôt alertés sur la possibilité d’une crise (ce qui s’est confirmé pour mes deux filles, en cas de doute, on préfère opérer), en affirmant que j’étais bien à jeun (évidemment, à force de gerber, je l’étais).

J’étais plutôt contente en partant avec papa à la clinique : j’allais être la première opérée de la famille en ce qui concerne l’appendice, c’était à l’époque 1 mois d’absence + 2 mois d’abstention de sport… Je ne voyais que cela. A 10 ans, il ne faut pas nous en demander de trop, et j’allais échapper à Corneille, pour tomber à mon retour sur Balzac, mais cela, je l’ignorais.

J’ai déchanté en grelottant à poil et toute honteuse dans la salle d’op, en voyant une femme se pointer avec une énorme seringue, qui m’a intimé l’ordre de ne pas pleurer, et puis j’ai commencé à compter jusqu’à 10…

Mes parents avaient bien précisé que j’étais somnambule, mais personne n’y avait prêté attention, car généralement on ne se lève pas de gaité de coeur comme cela, au sortir de la salle d’op.

Grave erreur. Je me suis blessée à de nombreuses reprises lors de ces crises maudites, et jamais le choc, la chute, la douleur, ne m’ont réveillée. J’ai le souvenir  vague de femmes me criant dessus de me tenir tranquille, et je me suis réveillée mon lit entouré de chaises : ON m’avait retrouvée me promenant dans le couloir… Et il n’y avait pas dans le service, des lits de sécurité.

Je n’arrivais pas à comprendre comment j’avais pu me lever tellement je souffrais une fois totalement réveillée, attachée sur mon lit, seul moyen de m’empêcher de me lever à nouveau en envoyant tout valser. Pourtant il fallait faire quelques pas. Je me souviens de la souffrance de mes puces après leurs opérations : j’avais mal pour elles et comme moi, elles ne croyaient personne leur affirmant que cela irait rapidement mieux. Sur le coup, on pense que cela restera ainsi éternellement.

Papa avait annulé tous ses chantiers. Il m’aimait donc tant mon papa, si à cheval sur les épinards, mes devoirs, mes résultats scolaires ? Je le découvrais, émerveillée. Il venait passer l’après midi avec moi, et c’est là que j’ai appris à jouer à la bataille navale qu’il me laissait souvent perdre parce que dans la vie on ne gagne pas toujours. Effectivement je souffrais de moins en moins, mais le chirurgien avait déclaré avoir trouvé une énorme infection en m’ouvrant, avec l’appendice mal placé, d’où mes 16 points de suture, car il avait dû le chercher (ce qui expliquait ma douleur curieusement placée pour ce que j’avais). Il cherchait également pourquoi je n’avais pas de fièvre, mais la réponse, personne ne l’a trouvée. Si vous voulez mon avis, on ne la trouvera jamais. Je suis peut-être un cas, dans une thèse…

Maman arrivait parfois à caser mon frère et ma soeur chez des voisins, et venait me voir en pleurant à chaque fois, s’en voulant tellement pour l’histoire du thermomètre…

J’étais un peu l’héroïne de la famille. Tout le monde venait me voir, en m’apportant de l’argent pour faire fonctionner la TV. Cela me plaisait bien cette TV à sous, vu que nous n’avions encore aucun poste à la maison. Avec mes deux compagnons de chambre, nous arrivions à la regarder un maximum. Y compris les films avec le carré blanc (les vieux comprendront).

Et puis au bout de 10 jours, mes analyses étant normales, on m’a laissée sortir. J’ai monté les 4 étages le plus vite possible pour montrer que j’allais bien, et j’ai passé pour mon retour une sale soirée, souffrant le martyr à nouveau, sans pouvoir manger à table, mais dans mon lit, mais manger au lit, j’en avais ras le bol…

Une copine m’apportait mes devoirs à faire et les cours que je manquais. J’ai ainsi manqué tout le mois de décembre, avec dispense de gym jusqu’à fin février, et fais l’admiration de tous avec mes 16 points de suture (encore maintenant on pourrait croire qu’on m’a fait une césarienne en urgence en se trompant de sens, mais à l’époque je ne pensais pas à ma plastique future à exhiber sur les plages).

J’en étais ravie car dans ce lycée par ailleurs excellent, les profs de gym avaient toutes été triées sur le volet pour nous en dégouter à vie… Meilleure amie peut confirmer…

Mais cela c’est une autre histoire. ..

Comme maman avec son thermomètre qui finalement acceptait de regarder la gorge avec une lampe et criait « au mon Dieu ! » Malgré une T° normale à l’époque où j’ai décidé de faire des angines blanches un mois sur deux.

Mais elle n’en démordra jamais : papa n’a jamais eu d’infection en 2009, 2011, et 2015 : il n’avait pas de fièvre.

Et certains de se demander pourquoi finalement, à y aller tous les jours, je montais un peu la garde (en le faisant hospitaliser 2 fois pour la lui sauver ces 2 fois là).

Mon souhait serait la création d’un thermomètre qui nous annoncerait les emmerdes, sans se tromper. Un baromètre à emmerdes quoi. Maman adore également consulter son baromètre…. Qui est mal réglé et assure beau temps quand c’est la canicule, ou pluie et vent quand il va y avoir une tempête.

Mais la vie n’est qu’un long calvaire..

18 réponses sur “Mon opération de l’appendicite…”

  1. Je te rassure, on est au moins deux …. Ça m’a valu un beau phlegmon à 15 ans, parce que après une angine j’ai dû retourner à l’école après 3 jours au lieu des 8 prescrits par le toubib vu que la fièvre était absente( le lycée étant pour mon père la chose la plus importante du monde ). Cool, je suis restée absente 1 mois du coup. En pleine seconde, avec le début des maths modernes, en section scientifique. Un truc à être coulé direct.
    Bref la fièvre, connais pas non plus.
    Et quasi personne ne me croit, parce que ce n’est pas possible.
    Ben, si !
    Et aie pour la cicatrice !

  2. Pareil pour mon appendicite à moi… j’avais régulièrement des maux de ventre, pas vraiment à droite, sans fièvre…
    Jusqu’au jour où j’ai eu plus mal que les autres fois et que ça ne passait pas en 24h, malgré mes 37°2, mon doc m’a expédié à la clinique voir un chirurgien, j’ai attendu 2 bonnes heures et au bout du compte le chir m’a expédiée au bloc manu militari et je suis passée à ça de la péritonite!

  3. Bonjour,
    J’ai faillis perdre mon mari cet été d’une péritonite. En déplacement pour le travail à Annecy, il se lève un matin  » patraque ». Le sachant fragile de l’estomac je l’envoie ce recouché 1h avec un spasfon. 1h plus tard nous partons à notre rv et passons au bureau. Entre temps il y a des hauts et des bas. Nous reprenons la route pour Paris le lendemain après-midi après une nuit pas terrible (il refuse de consulter un medecin car je cite : si je dois crever c’est chez moi!). Donc direction Paris en voiture. Réveil en sursaut à 2h du matin avec un mari roulé en boule dans le lit me disant que cette fois il allait crever. Je précise : pas de fièvre et mal au ventre mais absolument pas au niveau de l’appendicite. Les pompiers l’ont emmené aux urgences qui on mis 11 heures avant de le descendre au bloc (une échographie avait été faite en fin de matinée et aux dires de l’échographe : c’est le bordel là dedans j’y vois rien). Tu m’étonnes qu’il y voyait rien, l’appendice avait explosé ! Total: 3h au bloc, une intubation 2 jours après l’opération( alors que cela aurait dû être fait pendant dixit les infirmières)8 d’hospitalisation 15 kg de perdus et 2 mois pour s’en remettre (merci les complications qui en ont découlées). Notre médecin de famille nous a dit qu’il revenait de loin et que sa taille et son poid lui ont sûrement sauvé la vie (1m95 pour 130 kg). Mais bon selon le chirurgien qui l’a opéré « il y a des priorités et quand il est arrivé il n’en faisait pas partie!
    La vie est une tartine de m….. et on en mange un peu chaque jour comme disait ma grand-mère. Et moi je m’en veux encore terriblement de ne pas l’avoir conduit plus tôt aux urgences et surtout de ne pas avoir penser à une appendicite.
    Bises
    Nathalie

  4. A bientôt 65 ans, j’ai toujours mon appendice, malgré plusieurs alertes dues à une côlite dans le méme secteur.
    Par contre les remèdes fumeux des infirmières de collège et lycées m’ont rappelé des souvenirs. La nôtre ne jurait que par la tisane. Le jour oú je me suis super éraflé les bouts de tous les doigts au saut en longueur : tisane ( comment je tiens la tasse bien chaude?). Le jour où j’ai demandé de l’aspirine car j’avais une grosse rage de dents : tisane. Heureusement une copine externe m’en a rapporté à 14h.

    J’en ai parlê à une voisine de la gênération précédente. Dans son lycée c’était : bain de pieds…..

    On ne risquait pas l’overdose de médicaments!

  5. vivi : c’est à te lire que je suis ravie de savoir que je ne suis pas seule, et ravie également d’avoir un jeune médecin formé par Acromion, qui a écrit en gros sur mon dossier : fièvre exceptionnelle.
    Quand je vais le voir, comme là, lundi, avec un abcès balèze, il me prend la température comme ça, mais regarde tout de même pour dire « HOLALA ! », avant de surligner encore et encore dans mon dossier « T° exceptionnelle ».

  6. Pascale : tu as eu de la chance, parce que moi la péritonite était bien là, et que Pulchérie m’a fait le même coup. Pas de T° on opère parce qu’elle est à jeun.
    Remontée du bloc de ma puce perfusée à mort et intubée de partout. Passée à un doigt du « miserere ».
    Nous sommes uniques et n’obéissons pas tous à des lois strictes. Certains pour un rien, montent à 40°…

  7. Nathalie : le vrai problème c’est que quand il n’y a pas de fièvre, personne ne s’inquiète vraiment. Fièvre = infection ou virus. Pas de fièvre, rien de grave.
    Sauf que nous sommes tous différents. Ma dernière fièvre en 2006 c’était le palu. Sinon je peux avoir n’importe quoi, ma température ne « monte » qu’à 37,5° ce qui n’alarme personne.
    Merci de ton témoignage.

  8. Nanou : l’infirmière du lycée d’Antony était gratinée. Par contre quand mes filles étaient à Rambouillet on m’appelait immédiatement, parce qu’ON n’avait pas le droit de leur donner quoi que ce soit. Sauf si je déposais ce qu’il fallait à l’infirmerie.
    Ce que j’ai fait pour les règles douloureuses (ibuprofène). Pour le reste je me déplaçais.

  9. Calpurnia,

    A l ‘époque, j’étais à Toulouse, lycée classique de jeunes filles, dit Saint-sernin. Et au milieu des anneées 60, elle ne contactait pas par téléphone car très peu de gens l’avaient, en tous cas pas mes parents.

    Bonne journée.

    Nanou

  10. Ah l’appendicite dans les années 70 !!
    J’ai eu la bonne idée d’être opérée le lendemain (ou le surlendemain) de ma grande copine de classe. Oserais-je dire que selon mes (très lointains) souvenirs, j’avais un peu exagéré la douleur ressentie, histoire de faire mon intéressante ? Il me semble qu’à l’époque on opérait au moindre doute ..
    Enfin bref, hospitalisation justifiée ou pas, je me suis retrouvée dans un lit pliant rajouté par de gentilles infirmières à côté de celui de ma copine … dans la salle commune du petit hôpital du coin ! Pas de service pédiatrique à l’époque, la mamie agonisante côtoyait la fracture du tibia de l’ado et les appendicectomies des petites filles …
    Je pense que c’était la première fois que je quittais mes parents … et j’ai trouvé ça TROP BIEN !! Vites remises, nous avons exploré l’hôpital jusqu’à trouver un petit camarade de jeu dans une chambre voisine, la belle vie …
    Je ne me souviens pas du mois entier d’arrêt : j’étais encore à l’école primaire, cela commence à dater ! Par contre je me souviens avoir rapporté en trophée mon appendice dans un petit flacon (de formol ?) !! Autre temps, autres mœurs … 😀
    En tout cas merci à toutes de vos témoignages d’appendicite (ou infections diverses) sans fièvre : c’est toujours bon à savoir !

  11. C’était en 1987, mon appendoc, j’avais 15 ans, au mois d’août, ce qui m’a valu 1 mois de dispense de sport (mauvais plan, j’ai dû me farcir l’évaluation d’endurance sans aucun entraînement, allez, hop, 30 minutes et que ça saute).
    Maintenant il me semble que l’on fait une échographie pour dépister (moi j’ai eu droit au TR, toutes mes pensées aux messieurs et à leur prostate!!) et sans doute une prise de sang pour vérifier le taux de globules blancs, c’est la base, non?!? Moi wallou! On m’a juste collé une bouillotte pleine de glaçons sur le bide…
    Et la remarque de l’infirmière qui m’a décousue: « oh, elle est grande ta cicatrice, tu as eu trois points, d’habitude deux suffisent!! » (m’en tire pas si mal, manifestement!!)

  12. idem pour moi, pas de fièvre, une légère douleur persistante en bas du ventre mais pas de quoi fouetter un chat, des vomissements – un dimanche matin alors que j’étais seule en exil pour cause de vie estudiantine.

    Mam ère me conseille d’appeler SOS médecin, je râle un peu « mais je vais bien », elle insiste, je cède.

    Après trois heures d’attente aux urgences où m’avait « larguée » le médecin sans même m’accompagner à l’accueil, je me suis gentiment évanouie aux pieds de la réceptionniste à qui je demandais de m’indiquer les toilettes.

    J’ai du coup été opérée en urgence. Toujours sans fièvre.

    J’ai eu ma première « vraie » fièvre il y a deux semaines, à 40° environ pour une bête angine, c’est franchement désagréable. 🙁

  13. ma belle-mère non plus ne faisait pas de fièvre… elle se plaignait depuis des années de temps à autre d’un vague mal de ventre/estomac/foie… comme elle « allait bien, puisque pas de fièvre », son médecin traitant en avait déduit que c’était « dans la tête » et lui donnait des calmants/somnifères/anti-dépresseurs. Jusqu’au jour où je l’ai trouvée complètement déshydratée après 3 jours de vomissements – son médecin lui faisait des intraveineuses pour les calmants!!! et c’est mon médecin traitant, appelé en urgence, qui l’a fait hospitaliser pour… une perforation de la vésicule biliaire. Elle avait un calcul gros comme un oeuf, qui avait perforé la vésicule et qui allait perforer les intestins… mais c’était dans la tête pour son médecin à elle.

  14. CDLM : l’appendice dans du formol cela ne se fait plus du tout, car c’est la preuve formelle qu’il était en bon état et que l’on souffrait d’autre chose !
    Quant à la fièvre c’est une question toujours d’actualité : je sors d’une grave infection SANS FIEVRE qui a laissé le médecin perplexe.
    Je pense que je dois figurer quelque part dans un mémo destiné à la Faculté, et cela ne me fait pas spécialement plaisir…

  15. Pascale : en te relisant je réalise que j’ai oublié la bouillotte pleine d’eau BOUILLANTE que l’infirmière du lycée m’avait collé sur le ventre pendant 4 heures.
    Elle avait bien fait murir le truc….

  16. Princesse : Pulchérie nous a fait une péritonite sans température. Depuis sa naissance elle souffrait régulièrement du ventre, vomissait, etc…
    Le chirurgien a récupéré les morceaux de l’appendice avec au moins 10 cicatrices… Jadis elle serait morte dans des souffrances abominables, on appelait cela le miserere, et tous les médecins m’ont dit qu’ils étaient, dès leurs débuts, alertés sur une appendicite. Quitte à opérer que cela soit pour rien plutôt que trop tard…

  17. Wilmo : le coup du « dans la tête » me fait toujours bondir. Oui une maladie peut être à l’origine psychosomatique, mais le malade souffre vraiment. C’est ainsi qu’une cousine de papa qui sentait une boule sous l’estomac, s’est entendue dire que c’était de l’angoisse. Non c’était un cancer du pancréas, devenu gros comme un pamplemousse quand elle a changé de médecin, mais c’était trop tard.
    Quelque soit l’origine d’une maladie comme le dit le jeune qui me suit désormais, quand la maladie est là il faut la traiter et point final. On peut tergiverser pendant des années sur le psycho, le résultat n’en est pas moins là!

  18. C’est comme ça que j’ai su que je pouvais faire confiance à mon médecin traitant. Quand il a dit « ouais, c’est peut être un symptôme dû à votre dépression. Mais on va vérifier toutes les causes physiques d’abord. Au cas où ». Non parce qu’il a trop souvent bon dos le « c’est dans la tête ».

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