La mort n’est rien,
je suis seulement passée, dans la pièce à côté.
Je suis moi. Vous êtes vous.
Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné,
parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.
N’employez pas un ton différent,
ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez,
pensez à moi,
Que mon nom soit prononcé à la maison
comme il l’a toujours été,
sans emphase d’aucune sorte,
sans une trace d’ombre.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de vos pensées,
simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.
* Poème lu non sans émotion par ma nièce « Cosette », avant ou après, je ne sais plus, le petit texte de Pulchérie qui viendra très bientôt.
Tellement juste !..
mais le cœur se serre et les larmes perlent aux coins des yeux.
Pensées émues
C’est beau, et ça me met les larmes aux yeux.
Il a été lu également lors du décès de notre fille. C’est un très beau poème de Charles Péguy qui m’émeut toujours lorsque je le lis.
Gros câlins, je pense fort à toi.
Alors là c’est moi qui pleure.
Il a été lu à l’enterrement de ma grand-mère il n’y a pas si longtemps… par l’assistant du curé, parce que personne n’avait les yeux assez secs ni les cordes vocales assez solides dans la famille.
Rien que de l’entendre. Rien que de le lire …
;-(
A toutes : grande chance, je le connaissais pour en avoir débattu avec l’Arlésienne. L’émotion a été moins forte…
Un très beau poème que j’ai trouvé dans les affaires de ma sœur quand j’ai eu le courage de les trier.