10 ans déjà…

Il y a dix ans, j’ouvrais mon blog, zappant totalement que c’était le jour anniversaire du débarquement. Pourtant, dieu sait qu’après j’allais vous faire suer avec les deux guerres mondiales.

10 ans déjà, et il s’en est passé des choses. Mes lecteurs du début ont laissé la place à d’autres. Je n’ai plus mes archives du début, c’est dommage, OU PAS.

10 années avec beaucoup de turbulences sur lesquelles je ne reviendrai pas.

10 ans déjà que je peux dire merci à Pulchérie qui m’avait, sans le vouloir, ouvert la voie.

Des bizz à tous !

Deux photos pour le prix d'une…

Mines réjouies 001C’était  pendant l’horreur d’une profonde nuit, en 2002 ou 2003… à l’occasion de mon anniversaire.

Mrs Bibelot et Jean-Poirotte réalisèrent tout à coup que tous leurs petits enfants étaient présents, et qu’il fallait donc faire UNE PHOTO du groupe !

La petite dernière n’était pas encore née, et il y avait donc les 3 de mon frère, mes deux filles et les petits derniers, la petite fée et son frère (en bas à droite), les enfants de ma soeur, celle qu’on ne voit jamais…

Regardez-les bien (en cliquant théoriquement vous pourrez voir un agrandissement), c’est grâce à eux que ces deux photos sont des chefs d’oeuvre…

Car comme de coutume nous avons été au moins 3 à descendre avec notre appareil photo, tous argentiques à l’époque, pour faire poser la troupe de cousins/cousines hilares.

Enfin presque tous les cousins/cousine hilares.

Car si les grands étaient ravis et se sont prêtés de bonne grâce aux demandes des photographes qui voulaient en profiter pour faire aussi des portraits, c’est au développement seulement que nous avons pu voir réellement finalement la mine réjouie du frère et de la soeur…

Ils ont cette tronche là ou pire, sur les 21 que j’ai personnellement moi je, faites moi-même… Sur la pellicule entièrement sacrifiée par Charles Hubert, idem…

Même le photographe qui s’est occupé du développement (un pro), s’est fait avoir, qui m’a offert un agrandissement 21 x 29,7 de la deuxième… Sur laquelle le grand-frère s’emmerde plein pot, alors que sa soeur est au bord des larmes… Quand j’aurai récupéré mon logiciel scan normal, je vous rajouterai une image isolée des pauvres petiots martyrisés en cet heureux jour…

Car ils n’en avaient vraiment rien à battre de faire une photo de groupe avec leurs grands cousins.

Ils préféraient le stade où deux étages plus haut, ils tapaient dans les pistaches, amandes salées, et cakes au jambon en rigolant bien avec « les grands », en attendant que les mêmes « grands » aient assez baffré pour que l’on songe à passer au buffet des desserts…

Alors vous comprenez, descendre, se faire mitrailler, ça allait bien comme ça. D’ailleurs dès le premier clic, le ton la tronche avait été donnée…

Ils le découvraient : la vie n’est qu’un long calvaire…

Encore une photo qu’elle est réussie…

BB loupéLa semaine dernière avec tatie chérie, nous avons longuement feuilleté les albums de la famille.

Après avoir eu droit à Jean Poirotte 1 mois, 2 mois, 3 mois, etc… et avoir été émues par ce que ses parents, mes grands parents, avaient vécu à la vision de la photo et du commentaire « j’ai un an et papa est parti à la guerre » (1939), puis les photos de la seule permission du prisonnier, nous avons changé d’album le combat cessant parce que l’album était terminé faute de combattant…

Pour tomber sur un autre album, où fort heureusement, il y avait un commentaire concernant le chef d’oeuvre que je vous livre : Coraline août 1958.

Je précise que je dis « heureusement » parce que lors des premiers mois de ma vie, je ressemblais à papa c’était DINGUE. Donc il pouvait y avoir confondation entre moi et mon père, vu que le décor n’avait pas vraiment changé… C’est à l’adolescence que j’ai commencé à ressembler à maman DINGUE : « on a rencontré une jeune fille à la boulangerie, ce ne pouvait être que ton ainée » (et c’était moi dans le genre incognito, je pouvais toujours repasser…)

Je vous jure sur tout ce que vous voulez que cette photographie admirable n’a pas été floutée par mes soin avec photoshop. Tatie elle-même en rigolant, l’a sortie de l’album en me disant « tiens, pour ta rubrique photo ratée, elle sera parfaite ! ».

Car c’est bien MOA que vous avez l’honneur de contempler. Je suis tranquille, vous pouvez me rencontrer dans la rue vous n’avez pas grande chance de me reconnaitre du premier regard…

Comme il y avait d’autres photographies de MOA réussies, je me demande encore et POURQUOI, celle-ci a trouvé sa place dans un ALBUM au lieu d’être flanquée à la poubelle.

D’un autre côté, ça m’arrange, vu ma rubrique…

Mais la vie et la photogénie ne sont qu’un long calvaire…

CHAT ? Tu es sore ? tout à fait sore…

chat-inconnu-0012Je vous livre cette photo dans sa taille d’origine, et avec les couleurs d’origine car c’était encore l’époque du noir et blanc parce que couleur, c’était trop cher.

Et c’était l’époque aussi, où les photos prises de trop loin ne dérangeaient pas les photographes amateurs…

Nous avons ainsi une foule de clichés pris à bonne distance d’un groupe. Il fallait sans doute voir le paysage derrière, la tête + les chaussures et la taupinière en dessous, je ne sais pô.

Moralité, quand il s’agit d’une photo de famille, on prend une loupe pour reconnaître Tante Hortense, ou bien on décide d’utiliser les technologies modernes. J’ai ainsi rescapé pas mal de photos, à mon époque Truchon quand je travaillais pendant les ponts, que j’étais présente pour la gloire et n’avais rien à foutre.

Scan avec le maximum de pixels, agrandissement, et impression sur des chutes de papier photo, dont Truchon & Co faisait un usage immodéré avec l’ordre, concernant les  chutes « foutez moi ça en l’air ». Pas folle la guêpe, j’imprimais sur le foutu en l’air qui représentait parfois 10 morceaux 21 x 29,7… A ce prix là, je découpais, et j’entreposais…

Bref…

Cette photo a été prise par Mrs Morgan, et vu ce qu’il y a d’écrit derrière « ma petite Gertrude si affectueuse », nous avons finement compris qu’il s’agissait d’un chat, parce que même avec des loupes ou des yeux de jeunes, il n’était pas évident de savoir immédiatement pourquoi diantre cette photo était amoureusement rangée dans un album.

Le truc par terre, dans ce qui semble être un jardin, ce n’est pas une serpillère ou un tas de feuilles mortes*, c’est un chat.

Si affectueux…

* Faut suivre, parce que la vie n’est qu’un long calvaire.

En tous cas, nous avons été ravis d’apprendre qu’il y avait eu une GUERTRUTTE un jour…

La mer qu’on voit danser…

vague2Cette photo n’a pas été floutée, son scan est l’exacte représentation de l’original. Photoshop pourrait crier « je n’y suis pour rien ! ». Je confirme.

Par contre je ne sais pas si elle est dans le bon sens. D’ailleurs, quel est-il (le bon sens) ?

Finalement je pense que si, la vague semblant s’écrouler vers le bas (phénomène extraordinaire).

Car si l’on regarde bien, il s’agirait de la mer, personne n’ayant à l’époque, pris l’avion pour prendre des photographies des nuages, de là-haut…

Le vent devait souffler pas mal, parce que le photographe semble avoir légèrement bougé…

Tout ce que l’on sait en fait, c’est qu’il y a écrit derrière (précision utile) « été 1956 ». Du coup tout le monde peut rigoler un coup, sauf ceux qui avaient l’âge de tenir un appareil photo cette année là.

Les deux côtés de la famille récusent avec force avoir réalisé ce chef d’oeuvre, cette photo est arrivée chez mes parents, dans une boîte à chaussures (avec d’autres photos), par l’opération du saint esprit qui sévit beaucoup dans la famille.

Photographie conservée donc précieusement. Je ne m’en plains pas, j’ai de quoi faire du coup, avec ma rubrique…

Je laisse les éléments déchainés à votre libre interprétation, rêveries diverses et avis avisés…

Je relève les copies lundi…

Car la vie n’est qu’un long calvaire, y compris pour mes lecteurs…

La photo coup de bol… (1) *

le-lion-3Souhaitant être objective, je trie depuis quelques temps, mes photos à moi, pour trouver le nec plus ultra du loupé de chez celle qui n’a pas le compas dans l’oeil (ou alors si, et c’est l’explication)…

Sauf que mes loupés, dès que j’allais chercher mes pellicules, ils filaient illico à la poubelle, avec le négatif qui allait avec, pour ne pas que le loupé passe à la postérité.

Oui, j’avais et j’ai toujours un argentique, avec tous les objectifs qui vont bien, sauf que cela coûte cher à faire développer alors depuis 5 ans, je ne fais plus de photos. Surtout qu’en plus je suis ultra difficile et que sur une 36 pauses, j’en garde 3 grand maximum…

Cette photo est donc le résultat d’une planque avec notre guide à Charles Hubert et moi, alors que nous étions en voyage de noces au Kenya. Ce voyage de noces, c’était toujours cela de pris avant qu’il ne me révèle sa chiantitude quotidienne en pensant stupidement que j’allais la supporter maintenant que j’avais signé.

Nous avions donc vu des vautours tournoyer quelque part par là-bas, mais Charles Hubert était obsédé par les zèbres. Il a fait 40 pellicules de zèbres (et payé le développement avec ses sous à lui).

Une fois quelques jours passés au Kenya, les zèbres, on s’en lasse un peu. Enfin quand il s’agit de mitrailler un peu. On guette plutôt une photo un peu originale à faire.

Donc nous sommes allés dans le petit matin glacial (eh oui, les réserves sont en altitude, on pèle de froid le matin et le soir, et le jour on crève de chaud). Pour tomber sur deux jeunes lions en train de casser la croûte.

Oui j’ai bien dit deux jeunes lions, car les jeunes mâles vivent souvent ensemble avant de se trouver un clan de femelles qui vont chasser pour eux et que généralement ils ne partagent pas, d’où une brusque rupture de l’amitié fraternelle.

La photo est donc tout de même loupée parce que j’ai cadré sur le mâle de gauche et qu’on ne peut pas soupçonner du tout qu’ils étaient deux à becqueter…

Le soir, nous sommes tombés sur les deux frères en train de digérer, pas très loin de là, et la photo est moche, vu la lumière, mais vous y aurez donc droit.

Il leur fallait bien deux ou trois jours, d’après le guide, pour digérer leur proie, dont ils n’avaient laissé que peu aux autres prédateurs (l’après midi, j’ai mitraillé les vautours, mais cela n’intéressait pas Charles Hubert qui cherchait dézèbres).

C’était beau, impressionnant, cruel, la nature quoi. De quoi faire réfléchir.

Car…

*Le coup de bol c’était pour le photographe, pas pour le gnou trucidé 2 H avant… Dont il ne restait rien le lendemain.

Car la vie n’est vraiment, qu’un long calvaire…

PS : cette photo a été authentiquement prise dans la brousse, et non pas dans un zoo…

Encore une magnifique photo !

le-chien

Nous avons retrouvé cette magnifique photo dans un album de Mrs Morgan.

Oui, elle avait été mise dans un album !

Nous voulons bien que maman conserve les photos de sa mère, mais nous sommes tout de même restés dubitatifs : quel est intérêt de conserver cette photo totalement loupée ?

Aucun a répondu Mrs Bibelot. En fait elle a la flemme de trier les photos elle-même, donc, elle est ravie que nous nous en chargions.

Nous ne savons plus trop, vu le chef d’oeuvre, QUI a pris cette photo du setter irlandais (pur race avec pedigree)  de Mrs Morgan et son mari, installé dans la voiture.

L’animal coupé et une magnifique vision du tableau de bord, laisseraient entendre que c’est le mari qui a immortalisé sa voiture et que le chien n’était là que pour le décor (loupé). Sauf que nous ne savons plus de quelle marque et modèle il s’agissait (je parle de la voiture), donc il a foiré son coup.

Mrs Morgan n’ayant pas particulièrement la passion des voitures, nous pouvons penser également qu’elle tenait l’appareil et a voulu immortaliser son chien, et qu’elle a donc légué un sens aiguisé du cadrage à sa fille, Mrs bibelot (ICI).

Contemplez bien cette si belle image, comme on en voit hélas trop peu…

Vous verrez pire (si si, c’est possible).

Parce que la vie n’est qu’un long calvaire.