Une bonne année !

Comment vous dire…

Une bonne année, une bonne santé, avec quoi va rimer 2021 ?

Avec vaccin? Avec faim ? Avec la fin (du cocid) ? Avec le fin du fin ?

Je vous souhaite à tous une bonne santé (le plus important)…

Et surtout une excellente année !

Des bizz à tous !

Telle un écureuil… je stocke !

Est-il mignon…

Tout a commencé à mon adolescence. L’adolescence est un moment magique atroce où l’on ne sait plus qui l’on est, qui que l’on va devenir, mais où pointent tout de même des traits de caractères qui vont aller en s’affirmant et s’accentuant (au secours !!!!).

Donc, j’avais 14 ans et si ce n’est pas l’adolescence en plein, vous repasserez un beau jour. C’était donc en l’an 1000 avant JC (Jules César) et fleurissait dans les magasines une publicité pour une ombre à paupières.

A l’époque où que j’étais bête et en pleine restructuration (déjà), et là je fais appel à mes lectrices de la même génération que moi, genre 1956/1962 pour date de naissance, existait un magasine qui s’appelait « Mademoiselle Age Tendre ». Je l’achetais régulièrement (enfin maman me l’achetait en soupirant  et en regrettant que je ne lise plus « Lisette » ou « 15 ans fillette« ). Tous les ans, ce mensuel élisait une « mademoiselle Age tendre » (qui enterrait miss France) + 2 dauphines. Les dauphines ont mieux réussi que les mademoiselle Age tendre en règle générale. Pour exemple : la mère de Marcel Pagnol dans « la gloire de mon père » et « le château de ma mère », est Nathalie Roussel : une dauphine de l’élection d’une certaine année… (Alzheïmer frappe quand il veut)

Quel rapport avec les écureuils se demandent les malheureux qui sont arrivés là par hasard avec une recherche gogole mentionnant « écureuil » ? Aucun. Il n’y a aucun rapport, c’est juste une introduction pour une publicité d’ombre à paupières… Et SURTOUT un rappel sur le fait que l’écureuil fait des réserves… (dont il oublie le lieu, moi pas)

Donc une dauphine élection Mlle Age Tendre, vantait les mérites d’une ombre à paupière comme maintenant ils n’oseraient jamais en vendre. Une base bleue ou verte bien flashante et à bien tartiner. Rajouter du lumineux avec le deuxième pinceau, via des paillettes. Troisième couche avec deux ou trois étoiles à coller sur le tout. Hideux, maintenant que j’y pense.

Meilleure amie et moi rêvions de cette ombre à paupière qui nous agressait dans tous les journaux que nous lisions (le monde, figaro, science et vie…). Un beau WE nous voici chez Mrs Morgan dans sa maison de campagne. Meilleure amie adorait y aller, moi aussi (c’était magique). Mrs Morgan était une femme de grande intelligence, de haute culture, ET sophistiquée à mort, avec un goût très sûr.  Il fut acquit pour elle que nous ne pourrions survivre sans cette ombre à paupière qu’elle qualifiait « d’atroce« , et nous donna généreusement 500.000 dollars à claquer dans la parfumerie de son bled. Petit bled, mais parfumerie trèèèèèèèès bien pourvue, car pourvoyant à 50 Km à la ronde.

En ce qui concerne l’ombre à paupière en 4 teintes, je pris le vert, meilleure amie le bleu. Au passage je pris également de « l’air du temps », meilleure amie n’osa pas : c’était ma grand mère et pas la sienne qui payait la facture.

En rentrant, meilleure amie, se maquilla immédiatement. Si Mrs Morgan souffrait d’un théorique problème cardiaque, il ne se manifesta pas ce jour là. Quant à moi, je rangeais soigneusement mon ombre à paupière pour « le jour où »…

Ah, vous voyez pointer l’écureuil… Oui, je n’allais pas séduire l’élu avec cette ombre à paupière verte. Je la gardais pour quand je sortirais avec lui. Donc l’ombre à paupière c’était pour plus tard, un jour… Elle n’a jamais été utilisée…

Depuis mon adolescence, c’est horrible ce que j’ai pu acheter comme ça, pour plus tard, pour « quand ». Le sérum que je mettrai quand j’aurai mauvaise mine, l’anti ride que je mettrai quand j’aurai un jules. Le merveilleux maquillage que j’utiliserai pour… quand je passerai à la télévision… Tout ceci gardé précieusement pour le jour où (n’importe quoi fait l’affaire)… Et je continue à faire des réserves pour l’avenir…

Les filles ont vite repéré à l’adolescence qu’il y avait des choses dans mes placards de salle de bain, intactes et non descellées… Mouth n’y verra que du feu, et comment que je lui pique ses collectors Dior et Yves Saint Laurent pour moi m’en servir. Sauf que Mouth a rencontré un mec et qu’elle recherche le collector Yves Saint Laurent acheté il y a 3 ans mais toujours intact, pour se faire une mine de rêve. Mouth hallucine : disparu de sa salle de bain (au prix que ça coûte, au pire elle pensait les revendre sur internet, les collectors ça vieillit bien et c’est très demandé, pour payer sa vidange). Les filles interpellées d’urgence ramènent un collector avec bouchon cassé et poudre diminuée de moitié. Ou comment ne pas trucider sa descendance parce que cela ne se fait pas.

Je peux affronter une grève des parfumeurs et para-pharmacies avec sérénité : j’ai de quoi me tartiner la peau pour les 120 ans à venir… Oui j’ai tout acheté pour plus tard… Ce n’est pas maintenant… Maintenant j’utilise une crème ruineuse (+ le contour des yeux qui va avec) donnés par Pulchérie qui a travaillé dans une boîte de luxe. Le tout conservé soigneusement, non descellé, au frigo, pendant 4 ans, tout de même (ou 5 ou 6 ? comme le temps passe…)

Je les aurais bien gardée pour plus tard, au cas où, mais curieusement étant fauchée, j’ai craqué et ouvert le package (d’un autre côté le tout est super, j’aurais eu tort d’attendre…). J’ai eu tort d’attendre…

Ce syndrome ne m’atteint que sur le produit de beauté ou de maquillage, de luxe, voire même le parfum… J’ai ainsi quelque part à la maison, mais je ne sais plus où, deux poudres libres de Caron, dont finalement je me servirais bien actuellement. Malgré leurs dénégations, je soupçonne les filles (hou la vilaine mère !) de les avoir poudrenapées.

Par contre, du jour où j’ai utilisé le produit une fois, je vais jusqu’au fond, sauf si bien entendu il me donne des boutons…

Et vous, vous gardez quoi pour l’avenir « un jour » (en vous souvenant de la planque, contrairement aux écureuils) ?

La vie n’est qu’un long calvaire…

D’autant que curieusement, en cas de panne d’approvisionnements de grandes surfaces, je n’ai aucune réserve de bouffe, chez moi… Meilleure amie a par contre de quoi affronter une nouvelle occupation teutone, et une de mes ex collègues collectionnait les compléments alimentaires aucazoù

Ma fille a bouffé du papier (ou, moins glorieux, la dernière fois où j’ai fait pipi dans ma culotte…) (2)

DODIEAu moment où ma mère est arrivée, Monsieur Gendre a sorti du frais une nouvelle bouteille de mousseux pour bien la servir.

Pendant ce temps là, deux amis de Pulchérie, des compagnons de promo de l’école Boulle, nous racontaient une mésaventure qui leur était arrivée avec ma fille.

Une mésaventure avec ma fille ? (aînée…?). Fichtre diantre, comment cela avait-il été possible ?

Je ricanais à l’avance, d’autant que je venais de tirer la première bouffée de mon premier joint (à 52 ans il était temps que je ne meure pas idiote). (Et après l’anti terrorisme, rapport aux histoires de bombe de Pulchérie quand elle était à l’école maternelle, voilà les stups…). Continuer la lecture de « Ma fille a bouffé du papier (ou, moins glorieux, la dernière fois où j’ai fait pipi dans ma culotte…) (2) »

Biologiste : encore une vocation mise à mal…

prix-nobel-copierAyant renoncé à devenir une artiste célèbre, j’avais été fort impressionnée, juste après la naissance de ma dernière soeur (surnommée la « suite et fin » au bout de 10 ans) par une visite organisée par le collège d’un je ne sais plus quel museum d’histoire naturelle.

J’avais été fascinée en particulier, par les animaux conservés dans des bocaux remplis de formol.

Continuer la lecture de « Biologiste : encore une vocation mise à mal… »

Une bien vilaine farce…

Oui, maintenant nous en rigolons… mais à l’époque cela failli déclencher un incident diplomatique…

Ma grand-mère (Mrs tricots) et son frère, avaient décidé de réunir toute la famille. Cela faisait un paquet de monde, et il fut décidé de louer une salle des fêtes dans le bled de leur jeunesse (de mes parents et de moi-même également)

Mon père s’occupa de louer la salle, et de trouver un traiteur. Tatie chérie (Pour une raison que j’ignore) s’occupa entre autre, de contacter mon frère, pour une cagnotte destinée à faire deux beaux cadeaux aux deux organisateurs…

Et évidemment c’est ma belle-sœur qui décrocha :

« Allo Julienne ? C’est Nicole »…

« Oh Nicole comment vas-tu ?»

« Ça va mais je trouve que tu as une drôle de voix»

« Ça va, mais je suis enrhumée»

« Ah bien… Et comment vont les enfants ? »

« Oh ils vont très bien, toujours un peu turbulent »

« je t’appelle pour le cadeau que nous allons faire à maman et à tonton Robert. Combien comptez-vous donner ? »

« Oh et bien 1000 Fr. »

Tatie chérie stupéfaite (cela représentait une grosse somme à l’époque) : «Ooooh !»

« Ce n’est pas assez ?» (ton inquiet)

« Oh si bien sûr »

« Écoute Nicole, il faut que je te laisse, les enfants ont faim, gros bisous »

« À bientôt, gros bisous »

Et elle raccroche. Une semaine plus tard elle rappelle :

« Allô julienne, c’est encore Nicole : à quelle heure comptez-vous arriver ? »

« Eh bien à l’heure que tu me diras !»

« Eh bien normalement nous attendons tout le monde vers 19 heures »

Et bla-bla-bla et bla-bla-bla jusqu’à ce que Tatie chérie raccroche…

arrive le jour J. Embrassades multiples, buffet joyeux et avant le « bal » nous décidons tous d’offrir les cadeaux aux deux organisateurs de cette fête (qui restera dans les mémoires, c’était plus sympa que de se retrouver tous à l’occasion des enterrements) (et encore tous ne pouvaient pas être là à ces occasions)

Et voilà mon frère et ma belle-sœur, qui me demandent l’oeil mauvais pourquoi ils n’ont pas été conviés à la cagnotte commune, et de quoi ils ont l’air avec leurs deux cadeaux minables…

J’appelle Tati chérie, qui ne comprend pas, qui explique qu’elle a eut ma belle sœur deux fois et que d’ailleurs ils lui devaient 1000 francs…

Ahurissement des deux, julienne nie avoir eu ma tante au téléphone, cela sent le roussi…

finalement tatie chérie va prendre son sac, exhibe son carnet d’adresses et PAF elle avait un chiffre de faux dans le numéro de téléphone…

Soulagement de part et d’autres… mais indignation : cette femme (dont on admire au passage la présence d’esprit) a vraiment fait une sale blague…

Bien évidemment nous avons son numéro de téléphone (et pour cause) (même si tatie chérie a noté immédiatement le nouveau numéro), mais comment se venger d’elle ?

Et il y a le problème des 1000 Fr., que Tatie chérie ne peut pas assumer toute seule… Nous décidons donc tous de la rembourser, cela représente peu pour chacun car nous sommes nombreux…

Tout est bien qui finit bien, mais nous avons jamais trouvé l’auteur de cette force douteuse, car elle était sur liste rouge…

Impossible donc de lui faire une blague au téléphone (cela ne prendrait pas), ni d’avoir son nom et son adresse… Sinon je pense que mon frère et ma belle sœur se seraient fait un plaisir de lui faire une sale blague à elle aussi…

Genre lui peindre sa porte en rose vif, ou bien commander un buffet bien cher à faire livrer chez elle, ou bien les deux pourquoi pas ?

La vie n’est qu’un long calvaire…

Quand Charles Hubert a essayé de me tuer : la vengeance…

Et voilà ma vengeance…

Oh bien sûr, cela vous semblera une vengeance moins forte que ce que j’aurais pu faire, mais c’était néanmoins, une bonne vengeance…

Charles Hubert s’était réfugié chez sa mère, au son de « oh non pas chez ma mère, elle est encore plus chiante que toi ». On ne fait pas plus aimable, mais je m’en fichais complètement… De chez sa mère, il avait pris le contrôle de sa boîte mail à elle, il m’envoyait des mails délirants comme il l’étais lui-même… cela allait du : « Mon diabolos mon diabolos, je veux le voiiiir», Au « vu ma nouvelle situation, je me demande, si tu t’amuses bien avec tes copines »…

Quelles copines ? Je me le demandais bien… Et puis il a trouvé un appartement, s’est acheté un nouvel ordinateur, et s’est ouvert une nouvelle boîte mail… Là il m’a fallu trois minutes pour trouver son mot de passe dès que j’ai eu son adresse. Et j’ai attendu…

J’ai d’abord suivi les échanges intéressants qu’il avait avec sa mère… Comme j’avais demandé le divorce, il refusait de me voir lui refuser une prestation compensatoire, que je ne lui devait aucunement (la prestation compensatoire étant destinée en fait , à compenser une baisse significative du niveau de vie). Puis il a reçu un mail de belle maman lui déclarant que (nous étions mariés sous le régime de la communauté réduite aux acquêts) :

« J’ai vu l’avocat de ma boîte, qui m’a assuré que tu avais droit à la moitié de tout absolument tout, la moitié du lit, la moitié de la vaisselle, la moitié des meubles, etc. »…

Bien évidemment c’était totalement faux, et je n’ai rien dit avant notre premier rendez-vous chez notre avocat commun, qui était un ancien de chez mon avocat tordu…

Qui s’est évertué à lui faire comprendre qu’il n’y aurait droit à aucune prestation compensatoire… Peine perdue… C’est alors que j’ai déclaré que du coup je lui réclamerai la moitié de ses indemnités de licenciement qui tombaient dans la communauté

De plus j’avais lu dans un e-mail de belle maman, qu’elle le mettait en garde sur une éventuelle réconciliation avec moi « Pari a du être pris avec les copines, pour qu’elle te ramène chez elle »… vous avez l’explication des copines, ce que j’ai eu moi aussi… D’où son air stupéfait lorsque j’ai demandé à partir, l’avocat devant encore régler une ou deux choses concernant les modalités du divorce, que j’avais moi accepté.

Et puis le divorce a été prononcé, j’aurais dû ne pas lâcher sur ce qu’il me devait, mais j’étais tellement pressé de me débarrasser de lui que j’ai laissé tomber… (je le regrette aujourd’hui mais bon…)

Entre-temps, j’avais lu tous ses mails, je savais qu’il s’était rendu aux États-Unis pour y revoir son américaine, et qu’il s’était fait jeter comme un malpropre ! BIEN FAIT !

Il en revenait d’ailleurs au moment de ce rendez-vous avec l’avocat… D’où son abattement certain (hé hé hé).

Et puis je me suis mis petit à petit, à retirer tous les spams de sa boîte mail (il n’y faisais évidemment aucun ménage, cela ne lui était jamais venu à l’esprit d’en faire chez lui, ou chez nous, alors faire le ménage dans une boite mail…) plus un ou deux messages, par-ci par-là… Manque de pot un jour je m’étais connectée en même temps que lui. mais tout ce que j’ai pu lire lendemain était qu’il avait eu un spyware, et qu’il fallait le contacter désormais chez voilà, ou je n’ai eu aucune peine à me reconnecter, puisque je connaissais ses trois mots de passe…

J’ai attendu qu’il annonce à sa mère il partait en week-end, et là j’ai tout vidé dans sa boîte mail principale et l’autre… J’ai tout retiré absolument tout, y compris son carnet d’adresses, ses favoris, tout absolument tout ! Le problème était qu’il avait tellement de spams que j’ai mis plusieurs heures à tout vider et que juste avant son retour, il y en avait déjà une bonne dizaine…

Le lundi soir j’ai éclaté de rire à nouveau en lisant son mail affolé à son deuxième serveur : « J’ai eu un problème, pouvez-vous me dire ce qui s’est passé, et êtes-vous aussi responsable de Yahoo ? ». Là ils lui ont répondu un très long texte pour lui expliquer comment récupérer ses mails… ce qui était peine perdue évidemment, mais je me l’imaginais très bien désemparé et j’en rigolais toute seule…

Cela a duré quatre ans, quatre ans au cours duquel j’ai appris qu’il avait eu un enfant, ce qu’il faisait (toujours mal)… régulièrement, je vidais à nouveau sa boîte, incomplètement parfois ou complètement… et il faisait toujours la même demande, affolé…

J’ai pu constater que j’avais vraiment épousé un sale con ! Je vous passe les détails de la manière dont il s’est fâché avec son père, avec son frère, etc… c’était un grand malade, et je plains sincèrement sa femme…

Car j’ai de plus découvert qu’il était homosexuel, retrouvant dans ma cave des revues porno gay… Son désir d’enfant avait été le plus fort, mais après,avoir eu deux fils il a pu s’abandonner de nouveau à son vrai penchant.

Ce n’est qu’au bout de cinq ans, qu’il a enfin changé son mot de passe… (Toujours rapide…)

Je n’ai bien évidemment plus de nouvelles de lui, depuis qu’il m’a appelé au bout de 20 mois en me demandant à venir récupérer encore des affaires à lui que j’avais jetées avec un bonheur évident vu que je ne devais les garder que 18 mois.

Déjà que quand il m’avait dit « c’est Charles Hubert»je lui avais rétorqué : «QUEL CHARLES HUBERT ?»… Il m’avait précisé après une minute d’hésitation, «bah ton ex mari » Et c’est là que je lui avais annoncé en rigolant qu’il ne retrouverait plus rien chez moi sauf peut-être son précieux flacons…

Je l’ai entendu retenir son souffle, s’étrangler même, et j’ai raccroché.

bien sûr cela doit vous paraître bien faible par rapport à ce qu’il m’avait fait, mais j’ai passé cinq années délicieuses à lui pourrir la vie…

Car la vie n’est qu’un long calvaire…

BONNE ANNÉE !

Bonne année à vous tous… J’aiété très occupée jusqu’à ce jour, mais je tenais (même si je n’ai eu aucun commentaire sur certains posts ☹️) à vous souhaiter à tous une bonne santé surtout, je pense que c’est le plus important…

À très bientôt pour de prochaines aventures…

Souvenirs… Souvenirs… (2)

Le coup du claquage de porte assorti d’un « menteuse » jeta un froid entre Mrs Bibelot et Mrs Merlan, mais les deux pères eux, continuaient à se parler tout à fait normalement. Les deux hommes s’entendaient bien, étaient artisans tous les deux, et étaient sans doute agacés tous les deux par leurs femmes et les résultats scolaires de leurs filles (des garçons il n’était jamais question), et les invitations reprirent.

Malheureusement Christine et moi devions à nouveau montrer nos carnets à nos mères respectives, et plus d’une fois elle pleura, giflée parce qu’elle n’était que dans les cinq premières mais jamais la première. Peut-être sans cette stupide compétition maternelle aurions nous pu être amies…

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