A comme…

A comme Acné.

L’acné décide de se manifester un beau jour justement quand on prend conscience de son apparence et que l’on souhaiterait être à son mieux…

A mon époque il n’y avait pas de traitement miracle. Aujourd’hui il y en a et j’ai découvert avec stupéfaction au travers de mes filles (toujours elles) que certains parent s’opposaient aux dits traitement parce que « ça passe forcément ».

Mais l’acné peut se manifester à tout âge. DANS LE TEMPS on disait que cela passait avec le mariage (entendre que les relations sexuelles légitimes guérissaient de tout). Aujourd’hui l’acné peut s’incruster malgré deux mariages, deux enfants et 70 amants. En ce qui me concerne, mon acnés est revenue après la naissance de ma fille aînée. J’ai été traitée. Après la naissance de la deuxième cela a nettement été plus difficile….

Adulte on n’aime pas trop retrouver son teint de jeune fille s’il rimait avec « pustules ».

Surtout que la pustule a une nette tendance à être vicieuse. Elle peut rester tranquille pendant des mois. Et tout à coup, alors qu’un mâle surgit de derrière la ligne bleue des vosges que l’on scrutait pensait-on en vain, PAF, elle surgit tout à coup.

LE JOUR DU RENDEZ VOUS EST LA et la PUSTULE AUSSI.

Le Dermato est débordé pendant 3 mois… Les pharmaciens sont tout à fait capables de vous refourguer une crème très chère qui ne pourra rien pour le soir.

Opter donc pour : je reste chez moi j’ai la grippe (ça frappe n’importe quand) ou alors une tenue camouflage. Suivant les dégat, opter pour du rouge à poids blancs, les pustules passeront peut-être inaperçues…

On se retrouve pour l’Accouchement

Ces mères qui trônent derrière leur poussette…

masorcierebienaimee054J’ai eu deux enfants, j’ai le droit de râler, de m’insurger, de me révolter, de détester.

Ce soir j’ai eu affaire à la race que je déteste la plus : celle des femmes souffrant de maternitude qui se réfugient derrière leur landeau ou poussette pour mépriser tout le monde.

J’avoue que je suis obligée de prendre ma voiture et de polluer l’atmosphère pour aller au boulot. Au passage j’ai droit à un passage piéton installé n’importe où : en pleine sortie de virage. C’est à dire qu’en rentrant du boulot, je tourne vers la droite et je roule au pas parce que juste là il y a un passage piéton (Vive la DDE !!!!)

Ce soir je m’engage gentiment comme toujours et là, une connasse (pas d’autre terme), au volant d’un landeau anglais bien cher s’engage sans regarder ni à droite ni à gauche sur le passage piéton et traverse l’air digne et fier.

Digne de quoi ?

En premier lieu elle engage le môme innocent dans son landeau. Pas de quoi être digne.  Moi j’aurais plutôt emprunté le passage piéton en premier en trainant le landeau pour que l’enfant échappe à un chauffard, style mère grecque.

Fière de quoi ? D’avoir un chiard dans son landeau ? Cela fait combien de temps que sur terre les primates que nous sommes chient des lardons à n’en plus finir ? Elle a fait quoi d’exceptionnel ?

Je comprends LE BONHEUR d’être mère mais de là à regarder tout le monde d’un air condescendant… Franchement, mettre au monde un enfant cela se fait je ne sais combien de fois par jour et depuis des millénaires.

Je déteste ces femmes qui, nonobstant un trottoir digne de ce nom, déhambulent sur la chaussée en poussant leur landeau ou poussette, bien droites, bien méprisantes, genre « j’ai tous les droits ». Vous leur rentrez dedans à la sortie d’un virage ce sera toujours de votre faute, pas de la leur.

ATTENTION, ELLES ONT PONDU, LES ROUTES ET LE RESTE LEUR APPARTIENNENT.

Je sens que je m’énerve.

S Comme…

Je dirais S comme…

Spermatozoïde

On ne les a jamais vu qu’en photo ou en film mais on les imagine très bien :

    * On veut un enfant : 500 millions de têtards agiles se précipitent au carrefour de la trompe à la recherche de l’ovule impatient
    * On ne veut pas d’enfant et on a fait une bêtise : 500 millions d’immondes bestioles attendent l’ovule au carrefour de la trompe avec une massue

Le carrefour de la trompe c’est pire que le tunnel de St Cloud un vendredi soir de départ en WE prolongé à 18 H 30…

Un coup du chat

6493_000043Comme toute sorcière, même gentille, qui se respecte, j’ai un chat noir.

J’aime bien les chouettes aussi, mais c’est difficile à faire vivre en appartement. Les chats aussi d’ailleurs et je me dis qu’après lui, je n’en prendrais plus égoïstement un. Il serait mieux à gambader dehors.

Donc mon chat est noir, bien portant, nettement trop gros. Il essaye régulièrement de jouer les chefs à la maison et nous ne sommes sur ce coup là, pas vraiment d’accord d’où certaines frictions.

Ce soir à 19 H 15, alors que Champion ferme à 19 H 30, je m’aperçois que je n’ai plus de lait. Pas de lait dans cette maison c’est impensable. Pour moi. Pas pour le chat qui adulte, contrairement à ce que l’on croit aime le lait mais ne le digère pas bien.

J’empoigne mon sac à main, et un très joli sac en cuir que ma tante m’a donné il y a 3 mois. Très joli le sac de cuir, mais un peu grand pour faire sac à main. Déjà que je ne retrouve pas mon portefeuille dans le petit que mes collègues m’ont offert pour mes 48 ans…

J’arrive à Champion qui va fermer, je prends comme tout le monde un panier, et je ratisse. Lait, eau de cologne (je n’en ai plus tiens), savon (dès fois que j’en manque), croquette pour chat, et je me pointe à la caisse derrière un petit couple qui a l’air sympa.

Putain ce que la fille transpire, (ou le mec, je ne sais pas trop). Depuis plusieurs jours au boulot les plaisanteries vont bon train sur un certain monsieur qui ne change de chemise que le lundi et le mercredi et ignore ce qu’est un déodorant.

Là vraiment, il y a de l’abus… Personne pour lui dire qu’elle ou qu’il pue à ce point là ? Je croise des  yeux une barquette de fraises et je me précipite, laissant mon panier par terre derrière eux. L’odeur me suit…

Je reviens avec ma barquette de fraises et tout à coup une idée m’assassine : cela pue la pisse de chat. Je renifle mon sac et tout à coup l’évidence me saute aux nez et aux yeux par la même occasion (j’en pleure). Le salaud a pissé dedans.

Il adore les sacs, les valises, les cabas, ce dans quoi il peut bien se planquer. Il peut passer des heures à essayer de s’introduire dans un sac plastique trop petit pour lui, quitte à finir avec le dit sac autour du cou. Un jour ma fille aînée a failli repartir à Paris avec lui dans le sac de voyage que je lui prêtais… Le sac est assez grand, je le visualise bien rentrant dedans et y satisfaisant son besoin.

Le salaud ! D’autant que la jeune femme devant moi me regarde en riant : « ah c’est votre sac l’odeur qui tue ? ». Le gars derrière moi ne me pose pas la question il affirme « vous avez un chat !?, le mien fait pareil ». J’opine. Je ferme mon sac du mieux que je peux, je prends 3 sacs plastiques pour enfourner mes courses et je me barre rouge de honte.

Je viens de passer 1/2 heure à laver le sac à grande eau, j’y ai laissé 1/2 flacon d’eau de cologne + un désodorisant textile.

Quant au chat, il attendra sa bouffe qui normalement lui est servie à 20 heures pétantes, jusqu’à 21 heures. En voyant mon sac que je lui ai fait renifler et en entendant ma mercuriale, il a parfaitement compris.

D’ordinaire il pisse dans ma valise pour m’empêcher de partir en voyage. Il doit se sentir rassuré.

Procrastination

J’ai découvert il y a un mois que je souffre de procrastination.

Je savais bien comment j’étais, mais je ne savais pas que ce défaut là portait un nom…

Je savais bien que j’avais (que j’ai toujours) une sale tendance à remettre à plus tard ce que je peux faire tout de suite. Par exemple, ce matin je me suis collée à ma déclaration de revenus sur Internet. Je pouvais le faire il y a déjà un mois. J’aurais alors découvert qu’il me fallait contacter mon centre des impôts et envoyer ma déclaration papier… Je l’ai faite quand même pour que l’honneur soit sauf et qu’ils aient une trace de ma bonne volonté, mais je m’énerve moi même à un point pas possible.

Demain, c’est toujours demain. Faire les choses à l’instant où elles doivent être faites m’est tout simplement impossible. Comme en plus je suis désordonnée je passe mon temps à chercher LE papier que j’aurais dû renvoyer hier. J’angoisse parce que je sais que je n’ai toujours pas envoyé mon chèque de charges au syndic, mais… Demain. Alors que cet état de fait me gâche purement et simplement la vie. Car je suis une spécialiste du 10 % de majoration aux impôts, et des 18 Euros de frais de relance du syndic. Non seulement je me mets dans des situations qui m’angoissent, mais en plus, je paye !

Et il n’y a pas que demain, il y a aussi « tout à l’heure », et quand l’heure arrive et que je ne peux pas y couper, je cavale dans tous les sens pour accomplir la tâche qui ne peut vraiment plus se remettre. C’est généralement pour cela que mes dimanches sont mortels. Le vendredi soir j’ai toute une liste à faire « demain » et demain arrive et comme il y a encore « demain » et bien…

D’ailleurs me direz vous, je ferais mieux de vider mon lave vaisselle, de ranger ma cuisine et d’étendre mon linge, au lieu d’écrire des niaiseries sur un blog qui n’intéressera jamais personne…

Lundi de pentecôte

Alors les travailleurs du lundi, cela vous a fait quel effet d’aller bosser ?

Moi j’ai adoré me réveiller au son du radio réveil (capter toutes les bonnes nouvelles du moment c’est idéal pour émerger difficilement d’un sommeil qui se préfère du matin), qui annonçait que 55 % des français ne travaillaient pas ce jour là.

Sur la route : impeccable : pas un chat. Le téléphoe est resté discret, les autres salariés aussi, tout le monde étant quasiment en RTT ou en congés. La poste ne fonctionnait pas, les transports routiers non plus et j’en passe…

J’étais contente d’être solidaire des vieux. Je me demande si ce geste ne va pas servir à continuer à gérer le Clémenceau qui nous a déjà coûté une fortune.

Suis-je mauvaise langue !!!!