Pois ou rayures ET balayage… (fin de la saga)

EndoraChez Pulchérie nous attendent quelques travaux pratiques : finir de décoller les étiquettes des pots de yahourt en verre qu’elle doit déposer chez le traiteur le soir même, par exemple (le piège…).

Cela sent les vrais derniers préparatifs qui commencent, d’ailleurs les futurs mariés doivent arriver chez mes parents le lendemain soir.

Direction le coiffeur. La coiffeuse de la mariée (tatie chérie) lui a suggéré de se faire refaire quelques mèches.

L’homme de l’art a donc la joie de voir arriver la mère et ses deux filles. ON décide que je vais passer en premier. Je suis en effet une traumatisée du balayage depuis qu’un coiffeur sadique m’a fait ressortir de chez lui avec des mèches blanches en glapissant qu’il était scandaleux que je ne paye pas…

Je précise donc, mais c’est inutile, que si je suis loupée à 4 jours du mariage de fille aînée, je ne payerai pas. Et si cette précision est inutile, c’est parce qu’ils connaissent bien la future mariée et que je suis sa mère, donc soupçonnée immédiatement d’être légèrement obsessionnelle sur les bords (ce qui est totalement faux, je récuse votre honneur).

La coloriste me pose les bonnes questions (c’est la première fois que cela m’arrive) : que fais-je à mes cheveu ?, de quelle couleur étaient-ils quand j’étais petite ? (platine), s’ils décolorent facilement au soleil, etc… Je me sens en confiance.

Et là, il y a ce grand moment de solitude, où le coiffeur va vous rendre époustouflante*, alors qu’avec les cheveux dans tous les sens, vous vous faites peur dans la glace. Le mec qui vous prend en photo à ce moment là, mérite un sort pire que la mort.

La coloriste attaque Delphine, après avoir débattu avec Pulchérie du bien fondé de nouvelles mèches ou pas. Les derniers essais de coiffure ont été faits en intérieur, en plein soleil il apparaît non nécessaire d’éclaircir encore.

J’admire le chef de ce salon de coiffure, qui a l’audace de tenir tête à Pulchérie à 4 jours de son mariage…

Et comme Pulchérie l’avait dit dans son blog : chez ce coiffeur là, il n’y a pas de conversations « coiffeur » illustrées magnifiquement par Muriel Robin… On s’y amuse plutôt…

La coloriste vient vérifier régulièrement mes mèches, et effectivement « je décolore très vite ». Illico, bac de rinçage, shampoing, soin offert par la maison, et séchage. La coloriste est plus angoissée que moi et tout le salon vient se pencher sur mon crâne pour soupirer de soulagement : c’est parfait…

Delphine n’est pas encore époustouflante, mais le temps passe et va arriver le moment où gare Montparnasse c’est un train toutes les 1/2 heures, qui s’arrête PARTOUT. Il faut compter plus d’une heure de trajet…

Je paye et je m’esbigne donc, accompagnée par Pulchérie  jusqu’à la station de métro la plus proche, serrant contre moi ma jolie robe (+ toujours mon kit de survie). Et je prends le métro toute seule comme jadis…

A 3 minutes près, j’ai le bon train, semi omnibus et je rentre chez moi où Diabolos m’attend de pattes fermes…

J’ai enfilé ma robe, testé des sandales et un poids en moins sur le coeur, je me suis dis que pour une fois :

La vie n’était pas qu’un long calvaire (merci mes chéries !)

Le calvaire des derniers préparatifs allait commencer, mais vous connaissez déjà l’histoire…

* Bien évidemment en hommage à l’inénarrable chanson de Linda Lemay suite à sa visite chez le coiffeur avant un RV important…