La mise en route de la garantie de mon téléphone portable (1)

Femme en colère exaspération 2J’ai mal commencé l’année. La dernière semaine 2012, mon téléphone portable se déchargeait de manière anormale.

Pour ceux qui débarquent, j’ai été longue à trouver un avantage à avoir un téléphone portable, et je faisais de la résistance.

Mon premier m’avait été offert par les filles pour mon anniversaire 2007, lasses qu’elles l’étaient d’avoir une mère dinosaure. Il était tout simple : il me servait à téléphoner et à recevoir des appels. J’ai mis un temps fou à envoyer des textos, ce qui a stupéfié ceux qui les ont reçus (j’ai reçu depuis des nouvelles de tout le monde, personne n’est mort d’une surprise trop violente…).

Il a fait son temps, et en 2012, comme il me fallait le recharger 2 fois par jour, je me suis décidée à en changer, ayant découvert que changer la batterie me coûterait plus cher que de racheter un portable, et je me suis traînée chez Boucher avec l’enthousiasme qui me caractérise quand je dois me rendre dans une grande surface supérieure à 100 m2…

J’ai bien évidemment pris le plus simple, un Nokia à moins de 40 euros, ne servant ni d’appareil photo, ni d’aspirateur, ni de cafetière, alors le vendeur a commencé à faire la tronche…

Une recharge en 1 heure par semaine cela m’a changé la vie, et puis tout à coup semaines 11/12 de 2012, couic, il se déchargeait tout seul, et cela m’a un tantinet agacée…

J’ai vérifié la validité de la garantie, et je suis partie chez Boucher pour la faire jouer, car de toute évidence, c’était la batterie qui merdait. En plus il lui fallait 4 heures par chargement, j’en avais ras la marmite à neurones de vérifier s’il était chargé ou non.

S’il y a une chose qui est certaine avec la garantie (naturellement vu le prix d’achat, je n’avais pas pris d’extension, et d’ailleurs on ne me l’avait pas proposée), c’est que :

  • Quand vous la prenez : tout va bien à l’avance et vous n’aurez qu’à vous féliciter d’avoir été aussi prévoyant,
  • Quand vous voulez la faire jouer : le problème n’est pas pris en charge, ou bien il faut trimballer l’engin bien lourd jusqu’au magasin, ou bien on vous sort la petite clause en gris clair, derrière le papier de la garantie, prouvant que vous avez forcément fait une mauvaise manip et que donc, comme c’est de votre faute, et bien c’est tant pis pour vous.
  • En gros c’est comme les assurances : pour payer il n’y a aucun problème, en cas de sinistre, ça l’est (sinistre…)

Je suis partie de très mauvaise humeur chez Boucher, car me décidant à me faire refaire une carte d’identité, j’avais la veille été me faire tirer le portrait pour récupérer des photographies dont la seule vision m’a donné envie d’en finir avec la vie tout de suite. La photographe et la dame de la mairie sont restées impassibles, elles, mais j’en ai fait des cauchemars la nuit.

Je souhaiterais savoir ce que la prise de photos d’identité apporte comme clientèle aux chirurgiens plasticiens : là il me fallait un lifting complet, et puis tout refaire au passage…

C’est donc déterminée, mais de mauvaise humeur, que je me suis rendue directement au service SAV, avec la facture de mon portable, mon portable et le chargeur.

Je pensais que j’allais en baver UN peu.

J’avais tort…

La vie n’est qu’un long calvaire…

Mon changement de téléphone portable… (2)

PortableMe voici donc partie chez le boucher du secteur, avec Mrs Bibelot qui veut changer son téléphone maison qui merde depuis un an (et dont l’installation vous sera contée ultérieurement…)

Nous n’aurons pas trop de deux vendeurs…

Je trouve ma proie au rayon téléphonie et je lui confie ma mère, avant d’en trouver une perso (de proie) qui est un jeune homme tout content quand je lui déclare que je veux changer mon téléphone portable qui se décharge plus vite que l’éclair.

  • Il se frotte les mains
  • Je dégaine mon antiquité qui allait sur ses 5 ans en lui demandant l’équivalent si possible
  • Tête du vendeur qui se dirigeait vers le plus cher et le plus beau quand…
  • …Je lui précise que je veux le même ou quasi, car l’option cafetière/aspirateur/microndes et appareil photo ne m’intéresse pas parce que je veux un truc juste pour téléphoner.
  • Il cesse de se frotter les mains qui sont tout à coup moites.
  • Pas de bol, j’ai le choix entre celui à 89 euros et un à 29 euros (un N*okia) qu’il n’a plus en stock.
  • Comme il me montre l’engin, je lui demande si c’est un leurre ou bien le bon téléphone qu’il peut donc me vendre.
  • Son chef qui passait par là précise qu’on peut me vendre l’engin d’exposition…
  • Le vendeur, je le vois bien, mijote l’assassinat de son chef et va d’un pas trainant me chercher la boîte avec le chargeur, le mode d’emploi et le kit main libre.
  • Il me précise que non, il ne peut pas effectuer mon changement de carte sim, que je n’ai qu’à me démerder
  • Je craque pour un chargeur voiture en supplément, mais cela ne le déride pas…
  • Il me regarde partir avec haine, et je sens son regard me poignarder le dos, toute contente de mon portable à 29 euros…
  • Et nous voici reparties, ma mère avec son nouveau téléphone maison (deux postes, un pour la cuisine et l’autre pour le séjour) et moi avec mes cartouches, clefs USB, téléphone + chargeur.
  • Rentrée à la maison, je regarde le mode d’emploi.
  • Autant certains sont trop compliqués, autant celui là s’adresse à une personne qui s’y connait un minimum.
  • Donc, pas à moi…
  • J’ai deux cartes sim à insérer.
  • Machinalement je cherche la deuxième dans la boite (arrêtez de rire)
  • Ben non, il y a juste la batterie à insérer.
  • Comment ? Le mode d’emploi est muet sur ce sujet, cela doit être évident
  • Pourquoi deux cartes sim ?
  • Et où est celle de mon téléphone toujours en service ?
  • Le mode d’emploi du vieux téléphone n’est pas plus clair que celui du nouveau. Plus complet certes, mais mal traduit…
  • Je décide de faire appel à l’homme de l’art.
  • Qui, mode d’emploi à la main mais juste 30 secondes, trouve le PAC (Piège A Cons) : à savoir le bon endroit où insérer mon ancienne carte sim, qui n’est pas évident à trouver (je j’aurais pas trouvé).
  • J’ai récupéré mon crédit de communication, les chers gentils textos de mes chéries, mais pas mes contacts…
  • La deuxième carte sim est simplement celle d’un autre portable au cas où l’on aurait envie d’en avoir deux qui deviendraient donc du deux en un…
  • Cela peut se comprendre dans un cadre professionnel, donc je ne rouspète pas.

Rentrée chez moi, après avoir dûment chargé l’engin (qui tient plus d’une semaine, ça me change), je vais réussir à :

  • Enregistrer tous mes contacts que j’avais soigneusement notés sur une feuille de papier (c’est quoi mamy une feuille de papier ?)
  • A changer la sonnerie (du Litz à fond la caisse, j’aurais préféré du Chopin, mais bon, il ne faut pas pousser non plus, ce ne doit pas être le plus demandé…)
  • A me repérer TOTALEMENT dans mon nouveau portable.

J’ai donc un téléphone tout neuf et qui fonctionne impec. Le précédent étant un cadeau d’une de mes filles, et pouvant servir de secours est soigneusement rangé dans sa boîte d’origine avec son mode d’emploi, son chargeur, etc…

Car je le rappelle, les filles doivent faire noyer dans de la résine, avec mon corps rendu imputrescible, mon premier téléphone portable, avant de l’enterrer avec moi, dans un cimetière mérovingien (ICI).

Pour que la vie des archéologues du futur ne soit qu’un long calvaire…

Mon changement de téléphone portable… (1)

PortableJ’ai changé de téléphone portable. Cela vous fait une belle jambe et je vous rassure, moi cela ne me l’a pas faite plus belle alors, ne venez pas vous plaindre…

Mon premier téléphone portable m’avait été offert par Pulchérie pour mon anniversaire 2007, car elle ne voulait plus d’une mère « rétrograde » (en fait le mot « dinosaure » avait été prononcé ce soir là, il me semble bien… et la rescapée du Jurassique c’était moi…).

Il m’avait fallu un certain temps pour piger le mode d’emploi, genre éviter la fausse manip qui met la sonnerie sur « off » et le message d’accueil étant donc mes commentaires quand j’avais un bip concernant un nouveau message laissé par un appelant dont, et pour cause, je n’avais pas entendu l’appel…

Je ne sais pas comment j’avais fait mon compte, mais un jour les filles m’avaient appelée en me disant « faut que tu changes ton message d’accueil maman, c’est à mourir de rire, on t’entend rouspéter et papy dire « fais voir ».

Il m’a fallu 2 ans avant de me pencher sur le mode d’emploi pour enregistrer moi-même mes contacts, sans me tromper… Alors que mon neveu qui n’avait que 11 ans, faisait cela les yeux fermés…

Il m’a fallu 4 ans environ pour envoyer mon premier texto sans faute (vu qu’il m’a fallu 1 an pour trouver la touche « espace » donc je remplaçais par des points), manquant déclencher chez Delphine une crise cardiaque. Je n’ai jamais trouvé l’option « cafetière », et jamais pu non plus régler la sonnerie, l’appareil refusant de manière obstinée de tenir compte de mes désirs les plus fous, même si j’avais bien fait « valider ».

Là je n’étais pas responsable PERSONNE, pas même les pros de la carte sim et de tout le bataclan, n’ayant réussi à modifier la sonnerie qui hante encore mes nuits…

Car, le croirez vous, certains DOUTAIENT que je puisse être capable de modifier ma sonnerie sans faire de fausses manip… (suivez mon regard…)

Hélas, l’engin avait depuis pas mal de temps la fâcheuse manie de se décharger très rapidement. 3 minutes de conversation et il fallait le recharger. Je me déplaçais avec mon chargeur, et plus le temps passait, plus il était long d’ailleurs, à retrouver tous ses esprits.

Je me suis donc résolue, la mort dans l’âme, à aller chez Boucher, pour acheter :

  • Un nouveau portable le moins sophistiqué possible, et pas trop cher non plus, ce qui n’était pas gagné.
  • Et au passage, puisque j’étais obligée de me déplacer (tout le monde connait ma répulsion inexplicable pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à une grande surface, et le shopping) des cartouches pour mon imprimante et deux clefs USB pour…

Je vous raconterai la suite la prochaine fois, faut que je mette les clefs USB dans mon sac pour les confier à ma soeur (l’arlésienne, celle qu’on ne voit jamais).

La vie…