Trousse de secours… Liste OBLIGATOIRE !!! (1)

Ecrivain

Quand que j’étais jeune, ma trousse de secours représentait vraiment le minimum du minimum… D’ailleurs c’était vaguement en vrac dans mon sac à main, et non pas dans une trousse…

A savoir que dans mon sac j’avais :

  • UN comprimé d’aspirine
  • UN tampax
  • UN vernis à ongle incolore pour rattraper la maille qui file du collant,  mais uniquement l’hiver (précision utile).

Sinon j’avais mon portefeuille comme tout le monde, un trousseau de  clefs, une brosse à cheveux, un miroir, et de quoi me reformater le visage (mascara, poudre, etc…) sauf qu’à 20 ans c’est rarement utile. J’avais de plus mon livre en train car j’ai toujours été bouquinovore et que dans le train, un livre ça aide à passer le temps, ou le tricot du moment parce que mine de rien ici, je peux enfin avouer que je sais tricoter et même fort bien (terminer un pull par contre, c’est une autre affaire).

Et puis le temps passe, comme le train.

Quand j’étais chez Truchon, j’avais TOUT dans mon sac et d »ailleurs mes petits ingénieurs ou collègues, et même le grand patron, n’hésitaient jamais à me demander :

  • L’intégrale contre une migraine tenace (Truchon me promettait toujours sa reconnaissance éternelle : bilan, j’attends toujours et je ne « prête » plus de médoc qu’à ma famille proche). Je parle d’antalgiques en gros… Sous 3 formes différentes.
  • Un anti histaminique
  • Ce qu’il faut contre une gastro qui semble s’incruster (j’avais vraiment tout, de l’immodi… à l’ercéfu… en passant par le smec… et le bédé…
  • Une pince à épiler (une fois c’était pour sauver de la mort un mulot d’ordi, je n’ai pas compris, mais bon, il me faut avouer que ma pince de secours pouvait crever c’était une vieille qui n’épilait plus que peu…)
  • Un tampax ou deux pourquoi pas ?
  • Oui, parfaitement, parce que le diamètre d’un tampax, comme celui d’une cigarette (une tige de 8) ou d’une bouteille de vin (boulon de 33 si c’est la vielle bouteille avec des étoiles (donc avec consigne, si vous ne savez pas ce que c’est vous êtes trop jeune alors pfuitt)), est un repère important pour vérifier des mesures de diamètres strictes (et PAF !)
  • Un miroir pour repérer la saloperie de putain de bordel de merde de pièce en platine (la seule) qui s’est échappée derrière la grande machine qui fait 5 x 5 x 12 M et qu’il faut absolument récupérer parce que forcément, elle coûte un rein et est, elle, toute petite.
  • Une petite lampe de poche pour la même opération

Mes collègues femmes n’hésitaient jamais à demander à la secrétaire DE DIRECTION du PÔLE INGENIERIE (j’avais cette auréole autour de la tête, qui ne protège jamais de RIEN, mais bon, EN PLUS j’étais de l’INGENIERIE)…

  • Les  médicaments pré-cités + du spasfon en cas de ragnagnas se déclarant à la mauvaise heure (j’ai pu noter que pour certaines c’était très régulier, mais qu’elles ne semblaient jamais savoir où elles en étaient…)
  • Le tampax avec OU sans applicateur (‘j’avais les deux, et ne venez pas me demander le diamètre d’un tampon sans applicateur)
  • Une brosse à cheveux lavée tous les soirs donc sans doutes aucun sur le plan de la propreté
  • Un peigne, entretenu aussi strictement que la brosse.
  • Quelques épingles à cheveux
  • Une ou deux barrettes pourquoi pas ?
  • Une lime à ongles parce que l’ongle qui casse à 9 H va vous faire chier toute la journée
  • Une paire de collants de rechange (vous noterez avec ironie qu’il n’y a plus le vernis, mais carrément un collant de rechange).
  • Concernant la paire d’ailleurs j’avais le choix : noir ou chair.
  • Une culotte en cas de fuite malencontreuse (voir plus haut). Ne me demandez pas pourquoi un jour j’ai estimé devoir me promener avec une culotte de rechange, je n’en sais rien, ce n’est JAMAIS à moi qu’elle a servi. Peut-être que c’était justement pour dépanner une collègue.
  • La pince à épiler était bien évidemment l’objet de toutes les convoitises, et celui qui l’avait en main pour mettre en place un truc machin dans sa taupe était sommé de la rendre immédiatement à sa propriétaire (moi) pou qu’elle la prête…

J’avais changé radicalement de style de sac, car j’avais pour moi-même en plus, une mini bouteille d’eau et toujours un livre en train. J’avais ré-inventé la masse d’arme, étant née trop tard dans un monde trop vieux (un coup de mon sac à main ne pouvait pas pardonner).

Mais comme la vie n’est qu’un long calvaire, il n’y a pas que le sac qui change de format (et pour cause) au cours des siècles ans.