Le restau sur les champs… (1)

Un beau jour de décembre, avec Mrs Bibelot, nous avons décidé d’aller « traîner » à Paris, avec les filles.

Au mot « traîner » qu’il s’agisse de moi ou de ma plus jeune soeur, ou pire, d’un trio infernal, Jean-Poirotte demandait avec philosophie à sa femme de lui acheter des tripes pour son déjeuner et/ou son dîner. Ne sait quand  reviendra, ne peut à sa tour monter, et il fallait qu’il se sustente le pauvre… (comme il adorait les tripes il se les réservait pour quand sa femme n’était pas là, car elle, bof…) (tout le monde s’en fout, j’adore écrire ce genre de trucs !)

Les filles étaient encore petites, en CM2 et CE1 et étaient ravies de cette ballade à Paris.

Le programme était plutôt sympa : voir les illumination de Noël sur les Champs, aller prendre une glace chez Haaaagen Dazzzz, faire une visite chez Virginnnnne et Séfffora, et dîner sur place dans un bon restaurant.

Nous voici donc parties. Les filles ne pensaient qu’à une chose : la glace, ou les glaces chez le renommé marchand, et éventuellement Virginnnne dès fois que je leur achète une cassette ou un CD.

Pour contempler les illuminations, il fallait attendre la nuit, donc nous avons fait Séfffora avec Mrs Bibelot (« berk » des filles, surtout de Pulchérie qui avait juré craché alors que je l’enregistrais qu’elle ne se maquillerait, épilerait, etc, jamais…). Devant leur hâte et leur hyper-salivation évidente, nous nous sommes rendues chez le marchand de glaces pour leur offrir le goûter qui, nous l’espérions, marque un enfant, en buvant nous, un thé (Mrs Bibelot et moi n’etions pas fans des glaces, oui ça existe, comme moi qui ne suis plus fan de chocolats…). Après, Virginnnne où je me suis faite escroquer d’un CD de « Ace of Base », enfin la nuit, et du temps pour contempler les illuminations.

Et Mrs Bibelot et moi, non rassasiées par un thé au lait, même avec 2 toasts, de chercher un restaurant. Sur les Champs, ça ne manque pas, et nous avions prévu d’aller chez Lééééon de Bruuuuxelles que nous n’avions jamais testé.

Nous n’avions pas tout prévu, fort hélas…