Les conseils…

L’absence d’illustration est due uniquement à la mauvaise volonté de wordpress et non pas à la mienne !!! (F…)

(une heure à essayer de mettre l’image de mon choix, sauf le respect que je vous dois, ça suffit !)

Les promesses des hommes politiques n’engagent que ceux qui y croient (ces innocents)

Les conseils c’est totalement le contraire : cela n’engage que celui qui les donne.

Il faut en effet avoir un peu beaucoup d’expérience pour écouter les conseils des autres, et encore pas toujours, parce que certains sont rois pour vous conseiller dans des domaines qu’ils ne connaissent absolument pas…

En avançant en âge, on fini par savoir quels conseils sont bons à prendre, et même à en quémander dans certains cas.

Mais comme on ne nait pas avec l’expérience (la sienne et celle des autres) infuse, il y a une période où les conseils des autres,  et bien les autres, leurs conseils, ils peuvent s’asseoir dessus (ou fermer leur gueule, c’est mieux).

Surtout quand le conseilleur et non le payeur, est de la génération d’avant. Jusqu’à un âge assez avancé, la génération d’avant voire pire, celle encore d’avant, ne représente qu’un amas de vieux croûtons qui ne connaissent rien à la vie !

Alors qu’en fait ils savent mieux que nous ce qu’est la vie globalement, même s’ils n’avaient pas internet et tout le bataclan, dans leur jeune temps. Ils ont vécu, ils ont vu vivre, ils savent à peu près ce qui depuis que le monde est monde, est éternel chez les humains.

En gros c’est romanesque :

  • L’amour
  • Le sexe
  • L’argent

Je ne remercierai jamais assez mon grand-père maternel, divorcé après des coups durs que lui avait assénés Mrs Morgan, qui m’avait conseillée, un jour où justement j’estimais avoir besoin d’un avis éclairé : le sien, puisque je vivais ce qu’il avait vécu. C’est la première fois de ma vie que j’ai suivi un conseil.

En donner est très compliqué :

  • On vous le demande
  • On ne le vous demande pas
  • Vous avez un avis à votre sens éclairé à donner

On vous le demande :

  • Faites très attention à ce qu’on vous demande. C’est un vague conseil ? C’est très important ? Vous avez connu ou vécu des cas similaires ? Vous avez une conclusion à donner ? Votre conseil sera-t-il bon ?
  • Partez du principe que de toutes manières toute personne de moins de 40 ans ne suivra pas votre conseil, et acceptez ou non de le donner.
  • Avec certaines personnes contrariantes de nature, donnez le conseil inverse pour avoir une chance qu’en faisant le contraire de ce que vous avez dit, la tête de mule d’en face fera le bon truc
  • Si la personne de moins de 40 ans suit votre conseil (cas aussi rare que la variole de nos jours), et que cela se termine mal, ce sera de votre faute.
  • Si la personne de moins de 40 ans ne suit pas votre conseil, ce sera aussi de votre faute, parce que vous n’avez pas assez assorti ce conseil d’exemples, et que vous n’avez pas assez insisté.

On ne vous le demande pas :

  • Vous le donnez quand même et vous vous faites envoyer paître. Du coup, quand votre conseil après coup semblera avoir été bon, mais qu’on regrette de ne pas l’avoir suivi, vous aurez deux choix :
    Dire : « je t’avais prévenu », ce qui est toujours risqué et ne changera rien au problème, donc on la boucle.
    La boucler tout de suite, exaspéré par tant de mauvaise foi, et ruminer pendant 6 mois le « je t’avais prévenu » qui vous est resté coincé dans les cordes vocales
  • Vous ne donnez pas le conseil qui vous vient spontanément à l’esprit, et quand les choses se gâtent, vous culpabilisez. Pour vous consoler, vous direz « si j’avais su je t’aurais prévenu ».
    Du coup ce sera de votre faute.

Vous avez un avis à votre sens éclairé à donner :

  • Vous avez vécu la même chose
  • Votre meilleure amie a vécu la même chose
  • Vous connaissez plein de gens qui ont vécu  la même chose
  • Vous pouvez donc citer ce qui a marché ou pas.

BOUCLEZ-LA !

Un conseil que l’on vous demande, se donne par écrit, celui le recevant devant vous signer une décharge datée et dûment annotée. Vous rangerez la décharge dans un tiroir secret, pour pouvoir la ressortir le jour où l’on voudra vous reprocher votre conseil.

Ce jour là, vous aurez le droit d’obliger l’autre à bouffer le papier.

Il est à noter que quand vous avez donné un conseil qui :

  • A été suivi
  • A fait ses preuves
  • A donné le résultat escompté

Personne ne vous remerciera jamais…

Car la vie n’est qu’un long calvaire !

Pulchérie et sa "petite chimie amusante"… (Et sa soeur donc !)

ExpériencesPour ceux qui connaissent bien Gaston Lagaffe c’est une aubaine, pour les autres, découvrez…

Cette charmante enfant (encore une enfant) avait donc commandé pour Noël « la petite chimie amusante » de Gaston. Sauf que le « Amusant » n’est absolument pas précisé sur la boîte gentiment achetée par ma soeur sadique (mais je me vengerai, je n’arrête pas de le dire, et il serait temps que je m’y mette d’ailleurs… J’ai loupé le clairon, le tambour, la guitare électrique, mais finalement, l’heure arrive de la petite chimie amusante à utiliser exclusivement chez maman, gniarf, gniarf…)

Déjà la mention, sympa au départ, en gros sur la boîte « a ne pas utiliser en l’absence d’un adulte ou des parents« . C’est tout juste s’il ne faut pas les grands parents avec, la gens au grand complet réunie là pour passer de vie à trépas dans un parfait ensemble.  Généralement on adore.

Les parents à l’époque, c’était moi toute seule, j’étais ravie Thérèse, il me manquait justement un vêtement pour sortir les poubelles, un truc pour m’emmerder pendant les jours de congés (c’était l’époque où j’avais du boulot, maintenant je ferais bien sauter les voisins dans la joie et l’allégresse avec un de mes petits enfants).

Première expérience proposée : comment faire un colorant époustouflant avec de la betterave. Ils auraient pu trouver pire : comment faire du sucre avec une betterave (forcément sucrière et introuvable dans le commerce, d’où les récriminations légèrement hurlantes du trésor adoré).

Comme nous n’avions pas de betterave sous la main ce charmant mercredi après midi, Pulchérie qui était donc une charmante enfant et ce depuis sa naissance (à 5 ans, avec son cousin, ils envisageaient de poser des bombes partout, et nous les avions surnommés « la bande à Baader »), chercha la charmante recette de la charmante nitroglycérine dans le manuel du petit chimiste charmant amusant.

Vous allez en tomber raides de saisissement : il n’y avait pas la recette de la nitroglycérine dans le manuel du petit chimiste emmerdant qui fait chier les parents et pouêt !.

« OUINNNNNN ! C’EST N’IMPORTE QUOI !!!! (oui vraiment, on se demande pourquoi ?)  CE N’EST PAS MARRANT LE PETIT CHIMISTE ! ».

Apparemment ce n’était pas vraiment n’importe quoi : à mon avis vu les doses qu’elle visait, elle voulait faire sauter la planète, sans James Bond de prévenu qui aurait pu dire : « elle ne sautera pas« .

La planète

Moi par contre j’ai sauté une durite en allant acheter des betteraves pour ne pas louper l’expérience du colorant infernal que l’on ne ne peut pas javelliser (vous êtes prévenus) (et ne surtout pas casser le tube à essais par inadvertance, on en trouve de rechange partout et le trésor adoré le sait).

La vie n’est toujours qu’un long calvaire…

La fois d’après il y a un con (parfaitement) qui lui a offert un microscope. Et c’est la goutte de sang de qui, qu’on regarde avec émerveillement ? Et la racine de cheveux de qui, qu’on a arraché ?

Devinez…

(D’ailleurs, pendant que j’y pense, il est devenu quoi ce microscope ????)

Et le ficus y a laissé beaucoup de feuilles, d’ailleurs c’est de cela qu’il a crevé 20 ans après…

Delphine était par contre un petit amour avec… ses voitures téléguidées (derrière lesquelles elle courait) et son circuit de petites voitures. Tout le monde trouvait ses goûts curieux, mais je me suis insurgée : pourquoi une petite fille ne jouerait pas aux petites voitures ?

Celle là, c’était vraiment un petit coeur, car c’était mon père qui se faisait une joie de lui monter son circuit, de jouer avec elle avec le chat embusqué sous un lit pour sauter sur une voiture bien réglée,  et de l’emmener jouer avec ses voitures téléguidées sur de grands parkings. Curieusement, Jean-Poirotte n’a jamais rien eu à redire contre ce goût des petites voitures…

Et 3 ans après (à Vera Cruz), la cadette qui a forcément 3 ans de retard sur son ainée, débute des néxpériences psycho-nononélectriques. La chimie, elle méprise, mais pas ses batteries de petites voitures qui tombent en panne…

Le fil rouge sur le fil rouge, et le fil vert sur le fil vert et si que j’essayais l’inverse en contorsionnant les fils ?

De préférence dans la boîte à fusibles de papy… Sinon ce nez-pô-rigolo.

Et comment que ça fonctionne l’électricité ? On tente les doigts dans la prise. Les doigts sont trop gros, on prend une mini-fourchette à vider les pinces de crabe. Ca marche… Ca donne une idée pour une future coiffure mais ça n’explique pas tout.

Sinon, la petite chimie amusante, si vous avez des amis que vous préférez perdre de vue, qui ont des chiards (c’est l’alibi parfait), je vous la conseille VIVEMENT !

Ainsi que le manuel sur les nononéxpériences concernant la nononélectricité…

La vie n’est qu’un long calvaire quand tout a explosé… Sauf que l’on sait pourquoi tout a explosé et que l’on ne peut incriminer aucune usine voisine.

Juste deux charmantes enfants un peu trop créatives… Ne me manquait que la troisième, jamais arrivée, qui aurait eu le goût de la géologie et entassé des pierres.

Qui auraient pu servir à reconstruire la maison après explosion + incendie, à moins que le plancher du grenier ne se soit écroulé bien avant…

PS : le pourquoi du nono vous sera donné très prochainement (hé hé…), et sinon je rigole, rien n’a jamais explosé que notre patience…