Un anniversaire de rêve…

filles-se-disputant-copierOui je sais, j’ai tardé, ça remonte à mai dernier quand les filles m’ont invitées à Paris pour me souhaiter mon anniversaire. Mais j’ai trouvé que justement, pour commencer l’année 2010, il me fallait me préparer au prochain anniversaire, et donc, parler de l’ancien (ne cherchez aucune logique dans cette histoire, je ne suis pas logique)

J’étais ravie d’aller à Paris (comme de coutume), avec une semaine de retard sur le timing : j’avais l’impression d’avoir une semaine de moins…

Tout avait été prévu à la minute près. RV chez Pulchérie, repas au restaurant entre filles (moi invitée par les miennes), puis soirée jeux chez Pulchérie et après couchage chez Delphine, ce qui a paniqué gendre n° 2 :

  • Tu crois qu’il faut faire la vaisselle en retard ?
  • T’inquiètes, elle s’en fiche complètement.

Je ne souffre en effet nullement du syndrôme de celle qui inspecte les placards des autres, et vérifie qu’il y a ou non de la poussière, vu que je devrais déjà songer à regarder chez moi, sans avoir à vérifier sous les meubles…

Bref.

Bonne arrivé sans déraillement de train, un peu en avance évidemment, ce qui m’a permis d’assister à la séance photo que Pulchérie inflige régulièrement à gendre n° 1 pour son blog. Je l’ai trouvé particulièrement patient et résigné, pas trop le choix d’ailleurs. Ils sont vraiment faits l’un pour l’autre !

Puis repas exquis dans un restaurant indonésien, Pulchérie souhaitant me faire découvrir cette cuisine qu’elle avait découverte elle, à Bali.

Premier accroc : au moment de payer, la carte bancaire de Delphine ne passait pas. Sa soeur lui a avancé l’argent, mais il a fallu aller tirer du liquide pour le remboursement. Est-ce cet accroc qui a détraqué la soirée ? Allez savoir. Si le nez de Cléopatre avait été plus court, cela aurait parait-il changé la face du monde…

Donc retour chez Pulchérie, qui a prévu un jeu style karaoké, mais là, Delphine n’a pas envie de jouer, et nous propose, Pulchérie, le gentil et moi, de jouer à 3.

Sa soeur se vexe.

Je précise que mes deux filles sont vexatoires de manière équivalente, ce qui n’arrange les échalotes de personne, et surtout pas celles de leurs chéris respectifs, plus moi, accessoirement, la mère tout de même…

Je ne me souvenais pas que mes deux filles pouvaient crier aussi fort en s’engueulant, se balancer des vacheries à ce point, être aussi grossières (c’est simple on dirait moi, et c’est l’horreur car moi à mon âge, j’ai le droit) ceci sous l’oeil de deux témoins un peu ébahis. On oublie vite,  car j’ai la mémoire qui part en sucette. J’avais pourtant déjà vécu l’apocalypse à la maison, mais on s’en déshabitue curieusement très bien.

J’avais encore la ressource d’aller fumer sur le pallier, mais gendre n° 1 était piégé, coincé…

Les choses ne se calmant pas, j’ai envisagé haut et fort de reprendre le bus jusqu’à la gare Montparnasse pour rentrer chez moi « puisque c’est comme ça », mais n’imaginez pas qu’elles m’ont écoutée une seule seconde, car elles ne m’écoutent que quand elles m’ont posé une question (et encore).

Gendre n° 1 m’a déconseillé vu l’heure, de prendre le train sur une ligne mal famée sur le coup de 23 H (donc il n’envisage pas de me trucider un jour visiblement, car là l’occasion était bonne), Delphine s’est esbignée en me laissant de quoi me payer le taxi pour aller chez elle et est partie en claquant la porte. Aucun morceau de plafond n’est tombé, les vieilles construction, il n’y a que cela de vrai (chez moi, Madame Vampire serait descendue d’un seul coup sous mes yeux éblouis).

Bilan : mauvaise digestion du repas suite à Pulchérie pleurant pendant 1 H 30 sur l’injustice d’un monde injuste et horrirrifiant, et à l’arrivée chez Delphine pour 1 H 60 de pleurs déjà bien entamés sur le fait que la vie n’est qu’un long calvaire.

Les deux soeurs fâchées à mort, tu m’entends maman  ? A MORT !

Pour le fâchées à mort, comptez une semaine. N’intervenez pas, ne donnez raison ou tort à personne sous peine de les voir se retourner contre vous moi.

Et contre moi, elles peuvent tenir de 3 semaines à 2 mois par contre.

La vie n’est qu’un long calvaire.