L’évolution des méthodes éducatives et de l’élevage du chiard ! (part 5)

56800768Je  ne commente toujours, pas car j’adore quand cela fait forum chez moi. Mais je prends note de tous vos avis…

Comment faire dormir BB maintenant, quand il dort… Enfin, comment le coucher…

Quand je suis née, il fallait coucher BB sur le côté droite ou gauche, en alternant droite/gauche si possible, sur un oreiller assez dur, et en veillant à ce que l’enfant soit légèrement surélevé, avec une oreille non repliée.

D’ailleurs les matelas que j’avais récupérés et passés au lave linge, pour le berceau de Pulchérie, étaient bien prévus pour que la tête de l’enfant soit plus haute que les pieds…

J’avais également récupéré petits draps et petites couvertures pour berceau ou lit d’enfant…

Quand je pense que j’aurais pu tuer mes filles sur ce coup là… (oui, parce que j’ai réitéré pour Delphine).

La mort subite du nourrisson est devenue d’actualité après la naissance de fille aînée. On chercha des causes et on les trouva. Sauf la bonne peut-être : les médicaments que l’on faisait absorber à un BB malade ou à sa mère allaitante. Entre Pulchérie et Delphine certains furent carrément supprimés en cas de rhume, rhino, otite. Verdict de la pédiatre « ces médicaments peuvent être impliqués dans la mort subite du nourrisson ». Mort subite qui fait sans doute que de manière naturelle et spontanée une mère vérifie régulièrement que son enfant respire toujours, depuis  la nuit des temps qu’il n’est plus conseillé de le porter sur elle toute la journée, comme le font naturellement les PRIMATES dont nous faisons partie MAIS en voulant l’oublier…

J’ai vu avec la naissance de la nièce de Charles Hubert, ce que donnaient les dernières préconisations en date :

  • L’enfant à plat dans son lit, sur le dos, sans oreiller, sans couette, sans rien, juste comme ça, en pyjama, dans son lit…
  • Dans une pièce qui fait maximum 19°… En plein été il faut investir dans une clim…
  • Enfant qui braille
  • Du coup on vérifie qu’il a bien les mains et les pieds FROIDS. Enfin c’était ce que ma belle-soeur de l’époque faisait : Clara a les pieds, les mains et le nez froids alors tout va bien !

J’étais consternée. J’avais bien l’habitude quand ma chienne me semblait patraque de lui tâter la truffe (truffe chaude = note de véto conséquente), mais JADIS, quand mes filles avaient les mains et les pieds froids, je les couvrais un peu plus… Mais c’était il y a tellement longtemps me direz-vous… (d’ailleurs il faut voir dans quel état elles sont, moi je ne vous en parle même pas…)

J’ai suggéré au frère de Charles Hubert, de se coucher dans une chambre à 19°, à plat sur le lit, sans oreiller et couette (ou draps et couvertures), avec juste un pyjama, les pieds et  les mains froids.

Pour voir…

C’était ironique de ma part, mais c’était un père modèle et il tenta l’expérience pour trouver au bout de deux heures POURQUOI Clara n’arrêtait pas de brailler. Car la situation dans laquelle il se trouvait était tout simplement insupportable !

Et malgré sa femme infirmière et suivant scrupuleusement les diktats de l’époque (d’où des disputes particulièrement conséquente « je supprime la couette et les oreillers alors, si c’est le meilleur pour la santé », « plutôt mourir » « et gnagnagna »), il augmenta légèrement le chauffage dans la chambre, acheta une petite couette et un oreiller ferme et anti allergique, et Clara cessa de brailler, attrapant d’ailleurs la petite couette pour s’en faire un doudou, avant de s’endormir (couchée sur le côté droit, et puis la fois d’après sur le côté gauche).

(Miracle, elle a pu survivre et faire enfin ses nuits…)

Comme mes filles qui n’avaient pas de couettes, mais draps et petite couverture, et qui ne s’endormaient qu’en tâtant un petit bout de drap (aucune n’a jamais eu de doudou, mais c’est un prochain post…). Delphine arrivait, toute petite qu’elle était, à sucer son pouce tout en caressant son petit drap avec deux autres doigts…

Il y a une époque lointaine où l’on se demandait comment des sous développés comme les noirs d’Afrique, ou les indiens d’Amérique * (enfin ce que l’on a bien voulu en laisser), pouvaient avoir des enfants plus précoces que les nôtres (nous les bons blancs qui n’ont fait que du bien).

La conclusion avait été que l’enfant porté en position verticale, à 75 % de son temps contre sa mère, y était pour beaucoup…

PFUIT ! Je t’en foutrais moi, des sous développés.

NON MAIS VOUS NOUS VOYEZ portant notre gosse contre nous, A LONGUEUR DE JOURNEE ????

Ambiance au boulot…

Non, on le fout à plat, frigorifié de préférence, sur un matelas bien dur, et pour le consoler, on lui donne des frites avec du Ketchup et on termine avec du Nutella….

Comme cela un jour, les grands développés que nous sommes s’éteindront d’eux-même (d’ailleurs notre pollution nous rend de plus en plus infertiles) pour la grande joie des sous développés.

La seule chose qui me fait peur c’est qu’un jour ils veuillent continuer à nous copier…

Car la vie n’est qu’un long calvaire.

Maintenant avouez : QUI de vous dort bien à plat sur un matelas bien dur, sans oreiller, drap, couette ou tout le bataclan, avec les pieds gelés, le nez et les mains froids ?

Dénoncez-vous…

* Je pense que vous me connaissez assez pour comprendre que mes expressions sont ironiques et nullement racistes !

Comment supporter nos collègues de bureau : l'insupportable dingue de fringues

ILLUSTRATION LAISSEE A VOTRE LIBRE IMAGINATION ! (je squatte toujours)

Notez par ailleurs que je n’ai rien contre les fans de fringues (j’en ai été une un jour, mais avec modération rapport au budget) toujours à la pointe de la mode. Sauf en ce qui concerne celle-là…

Déjà elle se croit à la pointe de la mode. Oui, pour triffouilly les oies, c’est la pointe de la mode. Si elle partait pour Paname vêtue telle qu’elle l’est, elle ferait pas mal sourire.

Non pas que la parisienne soit TOUJOURS bien fringuée…

Elle calcule tout : lundi jean noir avec pull rose, montre rose, boucles d’oreilles roses, bottines roses qu’on dirait des patins à glace, etc…

Le lendemain on a droit à l’inverse : pantalon rose, petit top noir, montre noire, boucles d’oreilles roses, bottines noire qu’on dirait des chaussures du moyen âge tellement elles sont pointues.

Etc… Tout est toujours trop bien assorti, même dans les magasines, on ne voit jamais ça. De toutes manières c’est souvent de très mauvais goût…

Mais, et c’est là son problème, après s’être préoccupée de son aspect, elle se préoccupe de celui des autres.

Son adage : porté une fois = linge sale. Pour une culotte c’est normal, pour un jean, chacune voit midi à sa porte.

Et donc, avec la comptable (au hasard), la voici détaillant les tenues des autres…

« C’est le 3ème jour pour le pantalon de Florence, et gnagnagna… »
« Elle a toujours la même montre et gnagnagna… »
« Et les mêmes pompes et gnagnagna… »
« Elle pourrait faire des efforts et mettre des bijoux et gnagnagna… »
« Elle avait le même jean l’année dernière et gnagnagna… »
« Pire encore, ses pompes aussi sont de l’année dernière et gnagnagna… »

Alors après l’avoir surprise une fois en train de déblatérer sur les autres, on se prend à la surveiller un peu. Et à trouver de plus en plus qu’elle a pas mal de paires de pompes qui ressemblent à des patins à glace…

Et un jour, le jean rose, normalement lavé puisqu’elle l’a porté il y a 12 jours, porte la même tache qu’il y a 12 jours, sur les fesses.

On le lui fait remarquer. Elle va nous haïr, mais tant pis, nous on la hait déjà…

Parce qu’on s’habille comme on le veut et qu’on l’emmerde, dans la mesure où l’on n’est pas du genre à remettre le lendemain, un pull dans lequel on a transpiré (ça existe, cela a déjà été évoqué)…

Et que parfois on remet peut-être plusieurs jours de suite les mêmes fringues pour cause de garde robe anorexique, mais non sans les avoir lavées et puis collées pour sécher dans la nuit sur le radiateur… (non sans regretter de ne pas pouvoir claquer un peu de fric pour se fringuer un peu mieux…)

Alors cette dingue de fringues si mal accoutrée, elle peut parfois aller se faire foutre voir…

Car le trop justement et trop bien assorti, n’est pas toujours du meilleur goût…

La mienne était surnommée « miss Morue ». Vous l’avez donc normalement reconnue…

La vie n’est qu’un long calvaire…

Petit mode d'emploi à l'usage des inconscients…

Bon les hommes, l’heure est grave, il me faut dare dare vous donner un petit lexique afin que vous puissiez comprendre votre chère moitié, votre petite amie, votre meuf, votre fille et même, pourquoi pas : votre mère.

La femme est subtile et vous prenez tout au premier degré, c’est insupportable. Vos réponses tombent toujours à plat ou déclenchent un séisme de force 18 sur l’échelle de Richter (qu’est-ce que j’ai diiiit ?). Pour l’échelle de Richter, allez donc plancher un peu pour savoir quel est le maximum et vous comprendrez pourquoi un lexique vous est utile.

« Je n’ai rien à me mettre » dit la créature désespérée devant 5 armoires ou placards ouverts, 352 paires de chaussures, autant de bottes, ceintures, foulards, châles islamiques. La vérité est qu’elle ne sait pas quoi mettre. Elle en a de trop. Mais la tête sur le billot, elle ne l’avouera jamais et vous n’allez pas, pauvre malade, débile, téméraire ET inconscient, le lui faire remarquer.

Pour répondre comme il faut, il vous faut faire un petit effort. Si, si, ne me remerciez pas, c’est gratuit et bénissez moi plutôt. Notez bien quelque part le jour où elle s’est trouvée divine avec la robe rouge et jaune à petits pois, le sarouel orange et la tunique hippie, que vous n’étiez pas d’accord sans le dire (vous avez tout compris, c’est bien). Donc devant son « je n’ai rien à me mettre », rétorquez de l’air de celui qui a tout compris « et ta robe rouge et jaune à petits pois ? ». Ca va la scier, vous aurez la paix jusqu’au lendemain, et le temps d’inventorier le RIEN pour le lui ressortir en cas de crise (c’est comme le palu, ça revient souvent). Genre « moi je t’adore avec ton jean truc et le Tshirt assorti », etc… C’est faux derche à mort, mais la paix a son prix. Soyez prévenu toutefois que toutes vos suggestions seront mauvaises, mais au moins vous donnez l’impression de participer…

« Je suis moche AUJOURD’HUI ! » sanglote la même créature. Là il faut être plus subtil qu’elle, même si c’est difficile, après tout, l’homme a pu marcher sur la lune n’est-ce pas ?

Donc lui répondre « ah je n’ai rien remarqué », est immédiatement interprété par « tu es moche tous les jours de toutes manières » et c’est à proscrire ABSOLUMENT. Même si vous pensez qu’en fait elle est toujours divine et qu’aujourd’hui ou hier… N’oubliez jamais qu’elle regarde cernes, poils folâtres, et autres, avec un MIROIR GROSSISSANT. Faites le test pour comprendre son calvaire, en évitant d’aller la voir en pleurnichant que vos poils de barbe sont trop visibles, ça la ferait trop rigoler…

Répondez avec une réelle FRANCHISE « moche ? Hmmmm, je n’irai pas jusque là, mais tu as une TOUTE petite mine ! C’est vraiment parce que tu me l’as fait remarquer, mais bon… J’aime bien quand tu as une TOUTE petite mine mon trésor en sucre adoré, tu te souviens d’hier soir ? Quoi rien hier soir ? Mais tu t’es beaucoup agitée cette nuit (ne jamais prononcer le verbe RONFLER) ma puce, donc tu as mal dormi ». Le « je t’aime » n’est jamais superflu et évitez de rajouter « malgré tout » sous peine de… Vous m’avez comprise.

La créature questionne après avoir batifolé devant son rien à se mettre pendant 1 heure. Vient la question fatale : « Comment tu me trouves comme ça ? » « Je mets la rouge ou la bleue à petits pois jaunes ? ». NE JAMAIS REPONDRE FRANCHEMENT, VOUS AUREZ TOUT FAUX. Elle se pose la question à elle-même, donc une réponse trop franche va la disturber. Evitez le « tout te va de toutes manières » trop faux cul qui va vous embarquez dans une intéressante conversation rapport à : « tu as vu ma tronche en vert pomme ? des explications, j’attends, et les copains attendront aussi… ». Rappelez lui ou apprenez lui que vous êtes daltonien, ou que les hommes déterminent moitié moins bien les couleurs que les femmes (ce qui est exact). Comme vous en êtes conscient, vous vous en rendez à son jugement. A tel point d’ailleurs que vous lui laissez choisir votre chemise (le coup des couleurs est tout à fait réel…)

Un soir de blues, la créature vous pose la question fatale : « tu serais malheureux si je mourrais ? ». Quelque soit votre avis réel sur la question (idiote j’en conviens), la seule réponse est « OUI ! JE NE POURRAIS PAS M’EN REMETTRE ». Après vous pouvez rajouter que vous ne pourriez pas vivre sans elle, que vous iriez vous ouvrir les veines sur sa dalle funéraire. Evitez tout de même de préciser que c’est parce ce qu’elle est la seule à faire des pâtes à la carbonara dignes de ce nom, ça gâcherait la déclaration…

Idem pour votre mère qui déclare « tu as une petite mine mon trésor… », répondez immédiatement, la réplique est toute prête, que vous avez été malade la nuit dernière parce que vous avez terminé EN DOUCE tout le ragoût que votre petite femme vous avait fait. Car la mère parfois (souvent) pense que la créature affame son fils… Evitez à tout prix d’évoquer une biture grave (mauvaise influence), des nuits blanches (faute à la créature évidemment) ou des sushis pas frais (la créature nourrit mon fils n’importe comment). Parler de votre travail de malade et de votre patron sadique ne vous avancera à rien : il vous faut protéger la créature des attaques de votre génitrice. Et évitez surtout de ne pas répondre, sinon vous n’êtes pas sorti de l’auberge (espagnole)

Si vous voulez d’autres précisions, genre « je fais quoi quand elle a des contractions depuis 1 H et qu’elle me demande de l’achever ? », n’hésitez pas, je suis là…

Car je le sais moi, que la vie n’est qu’un long calvaire…