Moi et l'onduleur de la boîte… (je mets l'onduleur en deuxième, parce que c'est un objet)

Je n’ai pas d’onduleur chez moi. C’est d’ailleurs un truc auquel je devrais songer, pour surcharger encore plus tout ce qui est rapport à l’ordi et la prise électrique de l’entrée qui risque de prendre feu un jour…

Par contre dans ma désormais ex boîte il y en avait deux (je parle des onduleurs, suivez un peu !). Un pour le serveur et un autre pour juste le poste de la comptable et le mien. L’onduleur s’occupant du service administratif (donc le mien, et le sien) a rendu l’âme dans l’indifférence générale début janvier. Plus quiches en informatique que dans cette boîte, on ne peut pas faire, et l’ingénieur informaticien devenu spécialiste d’autre chose, en a tellement marre que l’on ne l’écoute pas, qu’il ne sait que répondre qu’il n’en a rien à foutre.

Quand on discutait un peu lui et moi, il se rendait bien compte que je n’étais pas de son niveau (oh combien ! il faudrait que Dom me refile ses trucs !), mais que ça m’intéresse et que j’en connais un petit peu, suffisamment pour ne pas lui prendre le chou à la moindre merde. Ma connaissance de certains programmes (autocad, Excel, Word, photoshop, power point, la base quoi) lui ôtait une épine du pied : c’est plutôt moi qui allait le dépanner (surtout sur excel, il est totalement nul), mais bon, je ne sais pas comme lui, remettre un ordi d’aplomb en trois clics, après avoir mis le disque dur au congélateur. Il m’a beaucoup aidée quand j’ai eu ma merde informatique. Bref c’était mon pote en règle générale, qui m’a vue partir sans se manifester.

Donc un beau matin, j’arrive au boulot, je pose mon sac derrière moi et sur la gauche, je m’installe, et là, j’entends distinctement l’onduleur encore vivant, faire un bip. Et si celui-là nous abandonne, vogue la galère, il faudra 6 mois à mon patron et une grosse merde (toutes les données perdues) pour remédier au décès du deuxième onduleur (pour lequel je prie désormais).

Arrive l’informaticien venu aux nouvelles des dépannages à faire. Je lui signale que l’onduleur bippe. Il l’entend d’ailleurs nettement. Rien à foutre, z’ont qu’à m’écouter, fallait déjà changer l’autre. 

Arrive le big boss qui entend l’onduleur bipper. C’est quoi cette merde ? Où est passé l’informaticien ? Parti dépanner une chambre froide qui chauffe ? Chez un client important ? C’est n’importe quoi, l’onduleur bippe ! (oui je vous signale que les chambres froides peuvent chauffer, mais que jamais un four ne se met à faire du froid, on en apprend tout le temps…)

Heureusement que nous n’étions que 9 car tout le monde s’est inquiété de l’onduleur qui bippait. Et ça m’agaçait à un point pas possible, car on ne voyait aucun voyant d’alerte s’allumer.

Ce qui était tout à fait normal, parce qu’en fait c’était mon téléphone portable qui était en train, du fond de mon sac, placé à côté de l’onduleur, de me signaler qu’il était en phase de déchargage terminal…

J’ai eu un doute sur le coup de 11 H (toujours rapide, mais bon, il m’avait toujours fait le coup de nuit et la nuit je dors). Au moment où je prenais l’appareil, pour vérifier s’il ne m’indiquait pas une arrivée de SMS en rafale  en ayant changé sa sonnerie, il m’a fait le BIP horrible qui a précipité toutes les personnes présentes au bureau dans mon bureau : là c’était grave non ? Non, c’est mon portable en train de finir de se décharger… Tout le monde a été soulagé et est retourné vaquer…

Je suis arrivée à la maison pour entendre un biiiipppppft agonisant, avant de mettre l’engin à recharger. 1 H après il en était à 1/4 donc je suis partie au boulot avec mon chargeur, tout le monde étant tellement rassuré sur l’onduleur, qu’à mon avis on ne pensera pas de sitôt à assurer les arrières…

Ce qui est dommaaaaage, parce que toute la compta est uniquement sur l’ordi de la comptable qui est trèèèèès susceptible et que personne ne sait se servir des sauvegardes que j’effectuais régulièrement… D’ailleurs à me relire, ça me fait songer que j’ai une cassette de sauvegarde dans mon sac que PERSONNE ne m’a demandée… Ce qui signifie que depuis mon départ, il n’y a pas eu de sauvegarde de faite…

D’un autre côté, j’ai réalisé que je n’avais jamais entendu mon portable bipper comme ça. Il m’a généralement fait le coup la nuit donc, dans mon sac, et je découvrais juste qu’il était totalement déchargé à mon petit lever forcément difficile (j’suis pas du matin du tout)…

Au moins il aura eu le mérite d’alerter toute une PME sur l’état de l’onduleur… Pour rien, mais bon. Comme me l’a dit l’informaticien : « dès qu’il est question d’ordi, tous des cons dans cette boîte… ».

Mais moi, je n’étais pas conne d’avoir laissé mon portable feinter tout le monde, moi la première avec ses bips…

Prions donc désormais, mes frères, pour le décès du deuxième onduleur (BIEN FAIT !) avec une crise de mauvaise humeur du serveur.

Soeur Calpurnia

(Oui je sais, ce n’est pas charitable, mais je n’ai pas envie de l’être en ce moment !)

L'horrirrifiante galère (part 2)

Le vendredi matin j’ai mal au coeur d’avoir pleuré et mal dormi et surtout trop peu. Passé un certain âge, ça ne pardonne pas. Arrivant au boulot j’interpelle mon très cher collègue et ami qui visiblement préfèrerait que je lui saute dessus autrement que pour un problème d’ordi (eh oui, c’est un de mes petits problèmes au boulot, je lui plais, il me plait, mais il est marié et là je bloque) qui me signale que ma panne très précisément décrite, est due à un virus (merci l’anti-virus) qui bloque la connexion windows et que mon anti-virus était de la daube. On l’apprend toujours trop tard, mais je suis tout de même contente de le savoir…

Pas de problème, il me ramène l’après midi même l’anti-virus de pro, en attendant, j’essaye de récupérer Internenett à l’heure du déjeuner, (c’est réussi, mais je ne vais pas m’y promener). C’est sur Internenett que j’ai récupéré le virus, un sale virus qui plus est, je suis au courant (mais merci Zorro, et il est toujours utile de plaire à un Geek…) (et réciproquement d’ailleurs, snif, mais je m’égare). Je n’irai pas sur internenet sans anti virus correct, qu’on se le dise (ha ha !)

Le midi je passe un temps fou à chercher le CD d’installation de Wanadooo, poil au cou. Ce serait bien de Charles Hubert de l’avoir jeté également. Miracle, je le retrouve après l’avoir cherché longtemps : à sa place, dans le tiroir où je planque les papiers et trucs importants. J’ai tout, y compris les identifiants de connexion. Avec mes jugements de divorce et livrets de famille. Quand je le dis que c’est le tiroir important, limite si je peux l’ouvrir, faut que j’en dégage un autre…

A 13 H 45, j’ai Internenet. Je repars au boulot. Là mon cher collègue me tend une clef USB avec LE PROGRAMME ANTI VIRUS qu’il faut. Je ne sais même pas où je vais brancher cela, mais je dis merci. Il m’explique comment faire un scan de mon disque dur (inutile de galérer s’il est fichu. S’il est fichu je lui bigophone le vendredi soir, il m’en apporte un neuf mercredi, parce qu’il fait le pont. Mercredi ? Je ne pourrai jamais attendre jusque là, mais je dis oui quand même). Il semble persuadé que bidouiller à l’INTERIEUR d’un ordinateur, je fais cela les doigts dans le nez (je vais m’électrocuter oui…), et je le laisse dans ses illusions que je suis la femme idéale… Tout cela parce que j’ai eu le tort de lui raconter comment j’ai démonté ma chaîne stéréo moribonde pour y récupérer 5 CD coincés à coup de marteau piqueur pour ouvrir le chargeur...

Et là, le parcours de la combattante va commencer.

  • J’emprunte une lampe de poche à Mrs Bibelot et Jean Poirotte pour bien visualiser l’arrière de mon ordi, parce qu’il est dans l’entrée qui n’est pas trop éclairée.
  • J’insère la clef USB après avoir repéré qu’il y a un câble qui ne sert à rien (enfin qui servait au numérique de Charles Hubert) et que je peux donc débrancher, parce que bien évidemment, il l’avait laissé là, ce crétin d’andouille de triple buse…
  • ON me signale que le nouveau matériel détecté est à haute définition, alors que le port USB ne l’est pas
  • Je F…. ON. Je débranche, je rebranche, je débranche, je rebranche. L’ordi se lasse, il accepte la clef USB. Comme quoi être têtue ça peut servir.
  • Je télécharge l’anti-virus et démarre l’exécution.
  • Je teste internet
  • 2 virus d’éradiqués, que si l’on pouvait terrasser le SIDA comme ça, ce serait le rêve.
  • Je scane le disque dur. Ca prend un bon moment, et sous mes yeux éberlués, je vois que cela scane des fichiers qui ont théoriquement disparus (la veille, plus rien nulle part)
  • Le disque dur va bien. Je suis contente pour lui, mais très énervée : c’est quoi ce caca nerveux qu’il m’a fait ? J’ai besoin de dormir moi !
  • Je scane à nouveau le disque dur avec l’anti virus. Il va bien. 2 H pour l’apprendre en faisant un tétris, ça me rajeunit (la TV, je ne peux vraiment plus)
  • Je teste ma messagerie : rien à faire, elle n’accepte que l’identité de Charles Hubert, et ne veut pas savoir que j’en veux une autre (sur wanadoooo, poil aux genoux, on a droit à 5 adresses, mais la principale adresse reste pour poual aux genoux celle de mon ex crétin de mari)
  • Je vais voir mon blog
  • Je récupère Word press, et on me signale qu’il existe déjà
  • Je récupère Firefox, et on me signale qu’il existe déjà
  • Je vais faire un tour sur mon disque dur : tout ce que je croyais perdu à jamais est bien là. Je ne sais pas où c’était la veille au soir : dans un fichier tampon, dans les étoiles ?. Je n’ai perdu que les informations de mon bureau (genre mes photos pour blog, et accusés réception preuves que j’ai bien fait ma déclaration de revenus, mais ça limite, pour les déclarations de revenus, je m’en fiche, pour les photos blog nettement moins, ainsi que les scans des articles de Pulchérie qui a déjà été plusieurs fois publiée).
  • Impossible de me connecter sur Holàlà. Il le faut pourtant.
  • Impossible de récupérer msn messenger, sur lequel je pourrais appeler Pulchérie au secours (chez elle son portable ne capte pas, son fixe est en panne, faut pas récupérer un cactus dans le myocarde…). Je prends rageusement des notes : en cas de pépins de santé, appeler en priorité Delphine, ou bien mes parents tand qu’ils sont encore là. Ou bien le SAMU, Tiens, c’est une bonne idée cela… Mas pas Pulchérie. Surtout pas !!!!
  • J’envoie un mail à Pulchérie sur toutes ses adresses « suis sur le point de m’ouvrir les veines, merci d’éviter l’hémorragie en me contactant rapidement » (évidemment j’ignore l’état de ses connexions téléphoniques aussi HS que mon disque dur)
  • Elle me répond en me donnant quelques conseils, genre « pleure pas », « c’est tout simple ». PLEURER MOI ? JAMAIS. Je ne pleure pas, je suis les grandes eaux de Versailles, nuance…
  • Et je bidouille toujours sur msn pour trouver, JE NE SAIS COMMENT, une connexion, où je trouve Pulchérie qui me répond immédiatement qu’elle ne peut pas me joindre par téléphone, mais qu’elle peut faire la hot line. Je sauvegarde l’adresse MSN trouvée par hasard et qui veut bien de moi, sur mes nouveaux favoris.
  • Pulchérie me signale que connaissant ma galère elle m’a changé mon mot de passe msn. C’est sympa de sa part, mais elle aurait pu me prévenir…
  • Comme elle m’avait tout préparé pour mon anniversaire j’ai donc appris à : récupérer firefox en lieux et place de l’autre serveur qui est de la daube (internet explorer…)
  • Mettre en place mon Netvibes en page d’accueil, comme je m’y étais habituée.
  • Mettre sur Firefox les icones qui m’intéressent, comme je m’y étais habituée.
  • Sû que je ne pouvais pas aller sur Holàlà parce que mon navigateur par défaut était internet explorer et que c’est de la daube JE CONFIRME !
  • Pû donc installer Firefox par défaut et vérifier 32 fois que c’était bien lui qui m’ouvrait Internenet.

Après 1H 30 sur messenger avec ma fille, la geekette infernale, je n’ai plus eu qu’à aller reconfigurer ma musique, et tout le reste. Cela m’a tout de même pris la bagatelle de 5 heures de me reconfigurer Windows Media Player comme il l’était AVANT. C’est là que je me suis dis que j’étais maniaque, sauf en ce qui concernait l’état de ma cuisine, même si j’avais refais une litière neuve au chat…

Parce qu’en fait j’ai perdu très peu dans cette histoire, sauf du temps, des nerfs, des larmes, et 2 kg parce que jeudi, vendredi et samedi, je n’ai pas pu manger, juste boire un peu de lait.

Le samedi soir après le turbin, j’ai appelé ma belle soeur en lui demandant si ça la tentait de venir avec moi m’acheter un disque dur externe. Au moins les choses ont étées claires tout de suite : non, sur le coup de 18 H, cela ne lui disait rien du tout d’aller écumer le secteur…

Il est incroyable comme les choses que l’on a repoussées le plus longtemps possible, puisse vous devenir urgence à ce point là…

Le dimanche matin j’ai ouvert l’oeil vers 8 H, du genre à tétaniser tout le monde, avec une idée en tête : aller à Confo m’acheter mon disque dur externe… Pulchérie m’avait rencardée la veille au soir sur ce quoi prendre, et j’avais trouvé scandaleux que Confo soit fermé à 22 H 30.

Je suis rentrée le dimanche avec mon disque dur externe prestement branché et paramétré, et j’ai procédé à toutes mes sauvegardes… (5 H tout de même, c’est dire que j’avais des données à récupérer, enfin, à sauvegarder)… Et j’ai même retrouvé mon bureau au passage…)

Mais bon, finalement je m’en tire plutôt bien… J’aurais pû réellement tout perdre, et c’est d’avoir en partie tout retrouvé qui m’a décidée à m’assurer deux fois plutôt qu’une… Parce que le prochain achat, et ce n’est pas dans 107 ans (aujourd’hui quoi), ce sont 3 clefs USB.

On ne sait jamais, si les disques lâchent le même jour, j’aurai mes clefs USB

Une sorcière qui va sauvegarder TOUS LES JOURS ! (Enfin tous les vendredis, faut pas exagérer, le plus important est stocké sur Internenet…)

Bizz à tous, et merci de votre soutien auquel je n’ai eu accès que très tard !