La pelle du 18 juin… Pois ou rayures… (1)

EndoraJe profite de la future réforme de l’aurtaugrafe pour faire des jeux de mots laids…

Je me marre toute seule, mais ne vous inquiétez pas, c’est héréditaire… Je tiens ça de mon père qui le tient de son grand-père, BREF, c’est grave et personne n’a trouvé de remède contre cela. (J’en connais une qui va songer à son mari en lisant cela…)

En juin, je préparais un post important concernant  l’appel du 18 juin que personne ne lirait, vu que les journaux ne parlaient que de ça (pour compenser les exploits de nos footeux, alors que du coup la sorcière elle nous gonfle), et je me suis tortorée la pelle du 18 juin à moi toute seule…

Farpaitement, même pas besoin de radio Londres pour faire cela correctement.

Un français ne parlait pas aux français, je n’ai demandé à personne de prendre « les armes citoyens » ! (éventuellement j’aurais pu y songer rapport à la SS (la Sécu !))

Non, j’ai juste montré à Pulchérie plusieurs tenues éventuelles pour son mariage.

Elle nous avait imposé un dress code : pois ou rayures. Après coup je me dis qu’elle avait bien raison, car il était charmant de voir que quasi tout le monde avait joué le jeu, mais quand j’avais su la chose, au départ j’avais été moyennement ravie, vu qu’à la Grande Motte dans une autre dimension, je m’étais achetée un ensemble jeune, joli, m’allant bien, mais sans pois ou rayures…

J’ai donc sorti tout ce que j’avais à pois ou à rayures de ma garde robe pour le soumettre au regard critique de la future mariée…

Et puis me restait à montrer ma tenue exclusivement à pois. Toute neuve, achetée pas chez n’importe qui… il y a 3 ans… Du genre indémodable qui peut traverser 5 générations…

Bilan :

  • C’est moche
  • Ca fait vieux
  • La couleur est immonde
  • Tu ne vas pas mettre ça…
  • Ouais, ben ça a bien dû les faire, les 5 générations…

Je me suis sentie très con. J’en ai pleuré pendant un bon moment, mais il y a des moments où je pleure de pas grand chose, avant que la mariée future ne réalise que sa mère était vraiment mal. Et quand le futur lui a précisé qu’elle ne supportait aucune critique et qu’elle pourrait faire attention à ce qu’elle dit, elle était péteuse et est venue me consoler, bourrelée de remords…

A sa décharge, elle profitait en plein du stress pré-mariage. On peut la comprendre… N’empêche que :

La pelle du 18 juin je me la suis prise en pleine tronche, aussi bien que si cela avait été un râteau laissé dans l’herbe les dents en l’air…

Finalement, j’ai appelé Delphine qui me tannait pour que j’aille à Paris choisir ma toilette AVEC elle, et je lui ai dit « OK », en soupirant. Il était temps, c’était le mardi précédent le mariage (toujours rapide…)

Tous ceux qui me connaissent, savent que je déteste aller à Paris, que je déteste faire les boutiques, que je déteste m’acheter des fringues, et que je suis donc, pour une femme, un peu givrée…

La vie n’est qu’un long calvaire !

(PS : j’ai modifié ce post, déjà édité en son temps, mais que j’avais retiré, ayant eu pas mal de commentaires désobligeants concernant Pulchérie et son dress-code. Donc, commentaires désobligeants s’abstenir !)