Ces faibles femmes… (1)

Femme se battantS’il y a bien une espèce d’humains que j’exècre tout particulièrement, c’est celle des hommes (en majorité) qui se croient tout permis, y compris de tirer à l’arme lourde sur n’importe qui, adorant faire les unes de la presse (je rêve de déménager à Marseille…).

J’adore également tout mâle humain, qui pense qu’il peut s’en prendre à une femme, sous prétexte qu’elle ne fera pas le poids devant lui et j’ai donc une prédilection particulière pour les hommes maltraitant leur femme, mais là n’est pas le vaste sujet.

Je vous avais déjà raconté les mésaventures d’un pauvre délinquant (ICI), et là je viens d’être témoin d’une scène qui m’a réjouie quasiment tout autant…

Depuis quelques temps sévit dans le secteur un connard doublé d’une andouille, qui terrorise toute la population quand il conduit, et que fait donc la police ?

Et que je te grille les stops, et que je te double dans un virage, et que je te klaxonne à tout va en faisant de grands gestes : bref, la terreur de la route… Qui ne s’était toujours pas fait prendre, jusqu’à aujourd’hui…

Je roulais tranquillement vers « Point U » (Champion a enfin changé d’enseigne et on trouve désormais tout à la Samaritaine), à un triangle je laisse gentiment passer une dame venant de ma droite, qui me précédait donc…

Alors que nous roulions pépère dans le coeur de la ville du bourg, voilà le cinglé qui se pointe derrière moi, me klaxonne comme un malade, me double comme un malade, ainsi que la dame qui était devant moi, au risque de lui rentrer dedans, car des travaux l’obligeaient elle,  à dévier légèrement sur la gauche.

ELLE a klaxonné, et j’ai nettement vu qu’elle lui faisait un bras d’honneur, qu’il a vu puisque 300 mètres plus loin, le voilà qui s’arrête en mettant sa voiture en travers de la chaussée pour lui bloquer la route, et descend l’air mauvais pour se diriger vers la voiture ayant blessé son honneur. Qu’on le klaxonne il ne doit pas supporter, alors un bras d’honneur, vous pensez bien…

La dame a dû faire jouer la condamnation des portières, car quand l’homme a essayé d’ouvrir la portière conducteur, cette dernière est restée close.

Du coup, voici le connard donnant des coups de pied dans la portière. Un sanguin, qui n’a pas vu (ou oublié) qu’il était à 25 mètres du parking des pompiers, lesquels étaient en train de discuter tranquillement avec deux agents de la police nationale (enfin là !).

C’est allé très vite. La dame a entrouvert sa fenêtre sans doute pour lui intimer de se calmer, l’autre a passé son bras par cette fenêtre certainement pour essayer de l’étrangler, et j’ai pu voir enfin en direct, s’effectuer une manoeuvre que mon père m’a enseignée il y a longtemps, pour le cas où, roulant fenêtre ouverte, je serais agressée par un malotru qui essayerait d’introduire son bras dans l’habitacle.

En gros, vous prenez le bras, vous le tordez violemment vers l’extérieur du corps de l’agresseur, en le tapant (le bras) vers le bas d’un coup fort et sec, le plus fort possible en tous cas : « ça ne pardonne pas » me disait papa.

Et là effectivement, ça n’a pas pardonné, parce que le malotru est devenu livide est s’est mis à bramer réer comme un cerf en mal d’amour à la période du rut. Comme il se reculait en se tenant l’épaule, la dame, petite soixantaine, est descendue enfin de sa voiture, son cric à la main, l’air mal aimable, en lui demandant s’il avait un problème (j’avais ouvert ma vitre pour ne rien perdre de l’histoire)…

Oui, il avait un problème, mais a reculé en voyant le cric, et surtout, le fait que l’autre avait visiblement l’intention de s’en servir.

Là les 3 pompiers et les 2 flics qui n’en avaient pas perdu une miette, sont arrivés, et le fou du volant est devenu encore plus blanc.

Car des témoins, il y en avait :

  • Eux
  • Votre sorcière
  • La personne qui la suivait (votre sorcière)
  • Deux ou trois badauds

Les flics ont gentiment salué la dame qu’ils semblaient connaître, ils ont intimé au fou du volant qui se tenait l’épaule en couinant toujours, de bouger sa voiture et de se garer là, un peu plus loin, parce qu’on avait des choses à lui dire.

Il a tout d’abord protesté « elle m’a ruiné l’épaule la salope », mais calmement on lui a précisé qu’on ne répéterait pas une troisième fois d’aller se garer là pour causer un peu…

Et tout le monde est reparti, pendant qu’on causait au fou du volant. C’est arrivée à point U avec la personne qui me suivait, que cette dernière qui ricanait, comme moi, et s’était garée à côté de moi,  m’a appris que la dame qui venait de mettre à mal le fou du volant était sa voisine, ex flic ayant travaillé 20 ans au  service de protection des hautes personnalités.

L’autre était mal tombé. VRAIMENT mal tombé…

Je ne sais pas tout ce qui a pu se dire, car le temps que je fasse mes courses, l’autre était toujours en grande discussion avec les deux flics qui gribouillaient un carnet, et j’étais ravie… Quoique dépitée de n’avoir pas eu le plaisir d’apporter mon témoignage qu’on ne m’a jamais demandé…

Bien fait pour lui. Cela lui apprendra à s’en prendre à une faible femme.

Car je n’en doute pas, s’il avait vu que la personne l’ayant klaxonné et lui ayant fait un bras d’honneur était un grand malabar à l’air mauvais, il n’aurait jamais agit comme il l’a fait.

La vie n’est pas toujours qu’un long calvaire…

PS : Si que je serais ministre, je rendrais obligatoire dès le collège, des cours de self défense pour les futures faibles femmes. Ce ne serait pas du temps de perdu, et changerait peut-être enfin un peu les mentalités de certains…

Les purges…

Belle_m_re

On découvre un jour avec affliction que chaque famille a la ou les siennes. Je parle des purges. De ceux qui nous pompent l’air à défaut de nous pomper le sang (le fisc s’en charge, je cherche toujours les vampires avec espoir….). J’en ai connu de magnifiques spécimens, et la liste sera non exhaustive…  Bien évidemment, vous aurez le droit de parler de vos purges à vous, je suis là pour ça…

Je parle donc des purges. Jadis c’était une bête potion à prendre pour avoir les idées et le sang clairs, plus moins de vers, etc… Maintenant la fréquentation assidue des purges a tendance à nous donner un teint blême, une voix rauque, à nous pourrir la vie de tous les jours et à nous donner de la mauvaise humeur. Limite à les fréquenter on devient pas fréquentable…

La purge en règle générale, vit sa vie tranquillement, avec une bonne conscience que rien n’ébranle jamais. Elle a ses trucs à elle pour pourrir la vie des autres autour d’elle, avec toujours aussi bonne conscience.

La purge a toujours bonne conscience d’ailleurs, c’est son truc à elle (ou à lui, ne soyons pas sexiste !)

  • Genre « je répète tout ». Déformé, amplifié, exagéré, inventé même, mal géré, mensonger, c’est mieux. On a dit devant elle que l’on trouvait que Nicolas avait eu une drôle d’idée de choisir sa voiture couleur savora/caca d’oie immonde. Nicolas saura bientôt que tout le monde pense qu’il a globalement un goût de chiotte. Moralité Nicolas blessé fait la tronche à tout le monde, sauf à la purge qui glapit dans le téléphone (parce que la purge glapit souvent) que c’est bien fait pour notre tronche et qu’on n’a qu’à pas dire du mal des gens. Reste à savoir ce qu’est « dire du mal des gens ».

  • La purge fait les commissions, sans qu’on le lui ait demandé. Le furoncle était championne du monde pour me dire « taloup m’a fait remarquer l’autre jour qu’elle n’avait jamais vu Pulchérie avec la robe qu’elle lui a offerte ». Possible. Pulchérie était la reine des taches… J’ai toujours en travers le « moi non plus je n’ai jamais vu sa fille avec la robe que je lui ai achetée », que je n’ai pas prononcé. Généralement, en faisant les commissions, la purge est bien blessante. Elle vous prend en traître pendant que vous épluchez les patates en vous demandant si elle ne va pas devenir aphone un jour,en tous cas à un moment fatal où votre répartie est coincée quelque part entre le talon gauche et le fémur…

  • La purge sait tout mieux que tout le monde et fait donc la morale à tout le monde. Quand elle est lancée sur la clope, la mutuelle et les impôts à qui vous versez généreusement 10 % supplémentaires facilement gagnés et que c’est n’importe quoi, même une alerte nucléaire ne lui fermera pas sa grande gueule

  • La purge sait encore tout mieux que tout le monde. Tante Hortense était la reine de la recette miracle et rien à discuter c’était comme ça et pas autrement parce qu’elle était la plus âgée. L’acné se soigne avec de l’eau bouillie et salée. On ne discute pas. Les dermatologues : tous des cons…

  • La purge fait la gueule pour pas grand chose (reste à savoir ce qu’est « pas grand chose »). Elle est championne du monde du boudage de téléphone, msn ou E-Mail. Quelle que soit la raison, c’est une chose que je ne supporte pas : les gens qui font la gueule (moi je ne fais pas la gueule, je laisse les autres la faire : nuance (et tout le monde ne tient pas aussi longtemps que moi… je suis bourrée de défauts…).

  • La purge adore déclencher une émeute ou des disputes dans la famille, pour mieux réconcilier tout le monde après, au son de « heureusement que j’étais là« . C’était la spécialité de la belle-mère du furoncle, qui passait son temps à brouiller ses 3 enfants pour les réconcilier devant une fricassée de poule (certes excellente)

  • La purge farfouille dans vos tiroirs et ré-organise le rangement de vos petites culottes…

La purge a des avantages à ne pas négliger. Généralement elle peut faire garde du corps avec brio et maestria. Ces deux mecs sont indispensables quand ce n’est pas le tout, mais qu’on fait chier tout le monde y compris les méchants voleurs…

C’est donc tante Hortense, un hasard sans doute… purge bien avant la guerre de 14/18 au cours de laquelle elle perdit son fiancé, ce qui lui donna des excuses pour l’être encore plus jusqu’à ses presque 100 ans … Mon grand-père ne parlait pas de purge d’ailleurs, mais de bourrique (à mon avis ça se vaut), avec tout le respect qu’il lui devait.

Donc tante Hortense, à vélo entre la gare de je ne sais plus où et son domicile, un soir d’hiver. Elle avait la trentaine, la grande guerre était passée par là. Franchement fallait pas la faire chier avant la guerre, alors après, je ne vous raconte pas…

Un homme se précipite d’un fossé avec l’intention visible de lui piquer son sac à main voire pire… Or le pire, impossible à imaginer pour tante Hortense, vierge elle était née, vierge elle se devait de mourir un jour puisqu’il était mort. Qu’elle soit caissière au Lido n’avait rien à voir, ce mec n’avait rien à foutre là.

  • D’abord elle a commencé par essayer de l’éborgner en faisant tournoyer le dit sac à main. Il s’en est pris un coup dans l’oeil : bien fait !

  • Pendant qu’il se tenait l’oeil, elle a bien garé son sac et lui a flanqué un upercut qui l’a envoyé au tapis (on le plaindrait presque)

  • Elle est remonté sur son vélo et lui a roulé volontairement sur une jambe, en espérant l’estropier définitiement.

  • Elle arrive chez elle : fichtre diante ! (on causait bien à l’époque) : elle a perdu son porte monnaie (normalement rangé dans un jupon)

  • Elle remonte sur son vélo et retourne sur les lieux du crime et ça il fallait le faire à l’époque. Le vilain v(i)oleur n’était plus là, mais le porte monnaie si : en plein milieu de la route… Elle a pu rentrer chez elle tranquille… Et la conscience nette. Elle avait pris un pistolet de son père et qui sonnerait le glas, elle s’en foutait totalement, car elle savait tirer…

Ca c’est de la purge où je ne m’y connais point… Car elle était capable de pomper l’air de tout le monde autant que des méchants voleurs…

Elle l’a fait jusqu’à la fin de sa vie…

La vie n’est qu’un long calvaire…

Self défense…

self-defense-copierNous sommes bien peu de choses ma brave dame,  mais ce bien peu de choses, nous y tenons.

A savoir que ce dimanche de Pâques (paix sur terre aux hommes de bonne volonté), ma soeur qui devait aller voir un copain le soir et sachant, se connaissant et le connaissant, qu’elle allait rentrer tard, s’est préoccupée de savoir ce qu’elle pourrait poser sur son siège passager pour assurer sa sécurité en cas d’agression. Entre Colombes et Rambouillet on ne peut être certain de rien… (malheureusement authentique)

  • Ma mère lui a immédiatement apporté une canne épée de son arrière grand père à elle (c’est vous dire l’âge de la relique). Ma soeur a pu l’ouvrir après 3 tentatives vaines, mais le processus remis en route fonctionnait très bien (surtout après graissage par Jean Poirotte) (si ma nièce n’a pas dégommé le chat avec la canne épée c’est parce que ce chat a 7 vies et ses parents 7 noeils qui regardent de tous les côtés).
  • Ma soeur a dit « je prends », mais c’est bien beau, une canne épée, si le mec m’agresse après m’avoir pété ma vitre, je n’aurais pas le temps, pas le temps…
  • Mon père l’a emmenée dans la cour et sa voiture pour lui montrer la manoeuvre à effectuer quand un intrus introduit son bras dans l’habitacle. Manoeuvre destinée à péter le bras de l’intrus et lui ruiner le coude à jamais (bien fait pour lui). J’ai déjà bénéficié de la leçon et jamais eu l’occasion de la mettre à exécution et tant mieux… Cela doit porter chance !
  • Mon frère à l’abri de tous soupçons et ne craignant aucune agression lui, parce qu’il en a vu d’autres (ah bon ?) a dit qu’un coup d’enclume sur la tête était un remède miracle pour guérir un voyou de son envie de voyouter. Il faut vous dire que mon frère est un maréchal ferrant repenti, mais qu’il en garde des séquelles. Et puis tout le monde sait qu’une enclume ça se manie comme ça, d’un doigt.
  • Ma soeur a décliné mais a pensé qu’un coup de fer à repasser pourrait faire l’affaire : Zoyeux Noël Félix et PAF !
  • Ou bien que mon idée de marteau n’était pas mauvaise.
  • N’étant pas armée dans ma voiture, mais ayant ma croix (à dévisser les saletés de boulons de la saloperie de roue qui aurait connement crevé) à porté de main tout de même restons lucides, j’ai suggéré à ma soeur de mettre la sienne sur son siège passager. Ca peut faire matraque à mort.
  • Mon père a déclaré que la croix à porter c’était le vendredi qui venait de passer et maman m’a précisé pourquoi c’était drôle.
  • Papa lui a précisé que j’avais certainement compris.
  • Du coup, vexée, elle lui a déclaré qu’elle mangerait le baba au rhum
  • Ma soeur a décliné l’enclume, retenu la croix et le marteau (nouveau concept)
  • Sinon, il y avait le Bowie de papa à l’étage. C’est un couteau de chasse, non illégal. Avec lui, vous égorgez un malfrat sans qu’il n’ait le temps de dire merde (d’habitude c’est « ouf », ici, c’est « merde »).
  • Quand ma soeur a vu la lame et son père se couper avec pour lui montrer qu’elle était aiguisée comme un rasoir, elle a dit « non merci ». Ce n’est pas à l’agresseur qu’elle pensait, mais à elle. On a vite fait de se blesser avec un truc comme ça, comme le prouvait son père en cherchant des pansements en brâmant comme s’il n’avait pas subi un triple pontage et tout le bataclan…
  • Ma belle soeur lui a suggéré le coup du destop à envoyer dans les noeils des salauds d’agresseurs. Excellente idée qui m’a rappelé une amie à moi qui se déplaçait dans le métro avec un pistolet à eau rempli de vinaigre et a visé deux fois les yeux… Avec le destop on peut se faire agresser juridiquement pour tentative de mutilation volontaire, pas avec le vinaigre…
  • Ma soeur a été désolée, mais elle n’a pas de pistolet à eau (carence à laquelle il faut remédier dare dare, y compris pour moi…)
  • Du coup mon père est allée lui chercher un pistolet d’alarme, réplique parfaite d’un je ne sais plus quel calibre, qu’on dirait un vrai et qui fait « pan » en lâchant de l’air comprimé.
  • Mon frère a objecté qu’on voyait bien que ce n’était pas un vrai pistolet
  • Des débats ont débuté sur la capacité d’un loubard shooté, à reconnaître un vrai pistolet d’un faux à 2 H du matin, sur les quais de la Seine.
  • Maman a apporté le dessert et pris le baba au rhum
  • Ma soeur a parlé là de son pot d’échappement qui menace de s’écrouler…
  • Je VOUS EPARGNE LA SUITE !

De ce que je sais, ma frangine partira avec du destop, un marteau, une croix, un fer à repasser, une canne épée, le pistolet d’alarme à rendre à papa dès le retour, et son couteau à ouvrir les huitres paraît-il redoutable (pour elle).

Si les gendarmes nous appellent pour aller la récupérer au poste, nous saurons pourquoi…

Les repas de famille sont grandioses et la vie n’est qu’un long calvaire…

Pauvre délinquant…

femme-horrifiee1Tout le monde sait ici que je vais faire régulièrement mes courses à Rampion, même si dans la bourgade d’à côté s’est ouvert un Symply, nettement plus sympa et garni (on y trouve tout).

Tout le monde s’en fout, d’ailleurs…

Rampion c’est quand il me manque 3 biscottes et de la litière pour le chat…

Donc un jour, il va faire faillite, c’est fatal, parce que je ne suis pas la seule.

Mais ce n’est pas le problème…

Donc dernier chargement de litière et de 4 yahourts et 5 biscotte, je sors du magasin et j’entends un cri à vous glacer/figer le sang.

Le cri d’un homme torturé à mort, c’est peu fréquent tout de même.

D’ailleurs mon sang s’est effectivement glacé/figé et je suis certaine d’avoir un caillot maintenant, qui se promène où ça lui chante dans mes artères non protégées par le cholestérol, parce que moi, j’en manque, ce qui est tellement rare qu’on n’en parle jamais… (mais ce n’est pas le problème non plus…)

Je me dirige vers  un attroupement, comme tout citoyen lambda (si je peux donner mon sang (figé), on ne sait jamais…) en entendant la sirène des pompiers qui sont à 200 mètres.

Et un gémissement abominable vient du milieu de l’attroupement, gémissement dont personne ne semble vraiment tenir compte. Mon sang (coagulé) ne fait qu’un tour : un homme se meurt dans les pires souffrances et  l’indifférence générale.

En fait le mourant était un petit délinquant lâche et con, qui a cru bon s’en prendre à une petite mamie qui sortait de Rampion avec son cabas, l’air innocent. Il a essayé de lui arracher son sac à main mais…

Elle lui a flanqué un coup de pied dans les genoux (imparable, c’est mieux que ce à quoi vous pensez), et lui a entortillé autour du cou, une chaine qui lui servait de porte clefs (risque pas de les perdre…) avec un mousqueton pour attacher le trousseau au bout de la chaine (terminée par une balle de tennis pour être aisément retrouvée dans le sac). Ceci pendant qu’il essayait de se relever malgré un genou complètement ruiné (d’après les pompiers).

Et puis après avoir enroulé la chaine autour du cou du malfrat pendant qu’il pleurait sa mère sur son genou,  elle a tiré un grand coup, et là il a eu peur (bien fait) quand il a commencé à étouffer vaguement, d’où les gémissements après les cris de douleur.

Heu-reux qu’il était de voir arriver les pompiers suivis des flics : il allait échapper à la grand mère tueuse de loubard (on les plaint), sous les yeux d’indifférents à son sort (bien fait pour lui !).

Elle a expliqué calmement aux représentants de l’autorité que la chaîne c’était pour flanquer un grand coup de trousseau de clefs dans la tronche d’un agresseur potentiel, moderne substitut de la masse d’arme du moyen âge. Il n’y a pas de loi contre ça…

« Vous comprenez, je suis veuve et cardiaque, je n’ai qu’un fils qui vit au Canada, alors je ne vais pas me laisser piquer mon sac par un petit con »…

On l’a laissée en liberté, tout le monde ayant bien rigolé et applaudit. La victime haineuse et boitant a été embarquée au poste après prise rapide de la déposition de la mamie et de deux témoins.

On se demande ce que vont devenir les délinquants quand les petites mamies feront partie de la génération qui cassait du CRS SS, faisait du close combat, maîtrisait parfaitement les arts martiaux et dépavait les rues en fumant du H et en s’avalant des litrons de punch en pratiquant le sexe à tout va !

Parce que là c’est pour bientôt la grand mère qui ne sait pas tricoter, mais qui en a vu d’autres, et qui n’hésitera pas à se promener avec un cran d’arrêt dans son sac à main…

A quand une prime pour les délinquants s’en prenant aux mamies sans risquer de se faire trucider ?

Je vous le dis que la vie n’est qu’un long calvaire…