La vie en dent de scies…

Parents 1955Si l’on savait à l’avance, nous ne pourrions pas vivre, c’est ainsi qu’il est écrit (et c’est moi qui vous dit cela ! ) : « tu ne sauras ni le jour ni l’heure ».

Heureusement !

Il n’empêche qu’il faut faire avec ce que la vie nous donne jour après jour. Un deuil, c’est toujours douloureux, perdre ses parents est peut-être normal, dans l’ordre des choses, mais n’empêche…

Continuer la lecture de « La vie en dent de scies… »

Triste anniversaire…

Papa 1949Papa aurait fêté ses 79 ans aujourd’hui, en disant moqueusement à Mrs Bibelot qui avait 9 mois de plus que lui « Ma puce, jusqu’au 4 juin nous allons avoir le même âge ».

Mais la Camarde avait décidé que 77 c’était bien assez, pour nous laisser tristes encore et toujours, et pour donner à maman cette voix rouillée du 21 « qu’importe, ton père n’est pas mort pour moi ». Alors qu’elle ment. Comment pourrait-elle réellement oublier 60 ans d’amour infini en pensant qu’il est toujours physiquement à ses côtés ? Ou alors elle sent autre chose, mais elle ne le dit pas, par conviction ou orgueil.

Je sais que dans sa maison de transit, si proche du cimetière, elle pense à lui à chaque Angélus. Il « non est » tellement proche d’elle… Continuer la lecture de « Triste anniversaire… »

1 an déjà…

Papa 1949Une année s’est déjà écoulée, 366 jours, une éternité (3600 secondes x 24 x 366), rien du tout.

Une année avec les premiers temps trop pris par les démarches à effectuer pour réaliser, avec les premières semaines à se réveiller chaque matin pour retrouver la chose accomplie, inexorable, irrémédiable, que la nuit avait gommée.

Une année de négation, de « et si… », comme si l’on pouvait revenir en arrière et changer les choses, de tracasseries administratives, une année de révolte, d’étapes successives soi-disant obligatoires mais dont on ne respecte pas toujours l’ordre et le temps à y passer, car nous ne sommes pas des robots, à nous heurter à de l’injuste, sans que cela console de savoir qu’il y a beaucoup plus injuste encore, ou plus cruel.

Continuer la lecture de « 1 an déjà… »

L'abominafreuse panne d'ordi… (part 4)

zorro-copier-2Sauf que…

Tout fonctionne impec du jeudi au vendredi soir, je me sens l’âme sereine (pauvre innocente…). Jusqu’au moment où, attendant un mail de Delphine (ma maman est-ce que tu peux relire mon bidule truc ? car je fais correctrice à l’occasion), je décide d’aller jeter un coup d’oeil sur ma boîte mail.

Au moment où je clique dessus, PAF ! l’écran s’éteint…

Je coupe tout, paniquée, je redémarre, et là, mon bureau s’affiche, mais il clignote affreusement et une seconde sur deux, l’écran est noir avec une petite lueur bleue dans le centre.

Je pense de nouveau à un virus. Il est trop tard pour appeler l’homme de l’art, ce que je fais le lendemain à une heure décente.

Là à nouveau, je le sens dubitatif. Le virus il n’y croit toujours pas mais trouve qu’un nouveau décès d’écran serait une coïncidence extraordinaire.

C’est sans compter avec mon côté « poissarde » de première, qui fait toujours les effets secondaires indésirables qualifiés de « exceptionnels » au moindre médicament, à qui on prend sous le nez le dernier kinder bueno à la boulangerie, et tout un tas de trucs qui font que moi, une coïncidence extraordinaire j’y crois (parce que c’est moi)…

Il souhaite étudier le problème et me demande de le rappeler le lendemain (et s’occuper un peu de ses affaires aussi, on n’a pas idée d’avoir affaire à une emmerdeuse pareille…)

Le lendemain, au moment où je l’appelle, il allait m’appeler, il arrive. C’est de la télépathie et mon ordi ne va pas supporter et exploser…

Et connecte l’écran installé le jeudi sur son ordinateur portable, enfin, il effectue des connexions, ne me demandez pas lesquelles…

Et là, en 10 minutes, nous allons assister au décès effectif de l’écran. Tout se déforme, cela s’assombrit (autant que moi) jusqu’au noir le plus total. Comme il me garantit que c’est le décès de l’écran, je le crois sur parole. Je l’ai déjà dit, je n’ai confiance qu’en lui.

Cela ne vient pas de mon disque dur. Ce n’est pas un virus. C’est vraiment la mort de l’écran…

Lui reste à trouver un écran de rechange, ce qu’il fait, mais c’est la dernière option, d’autant que là, il s’agit d’un prêt et qu’il va falloir résoudre le problème.

Nous discutons un peu. Je suis psychologiquement prête à racheter un ordi et un écran et le débat s’ouvre concernant le choix : portable ou nouvelle tour, etc… Mon anniversaire approche, je vais récolter un peu d’argent et j’avais mis de côté ce qu’il fallait pour changer de TV lors des merdes que j’ai eu lors du passage au numérique (mais c’est une autre histoire, hilarante également…)

Je vous épargne les détails.

L’écran de prêt a fonctionné jusqu’au 9 mai,  normalement, mon ordi aussi, j’ai et le temps de réfléchir, l’homme de l’art aussi.

J’ai prié sainte Rita tous les jours pour qu’elle protège cet écran prêté, vieille génération, introuvable maintenant. En songeant avec rogne à tous les écrans semblables qui ont été jetés par Truchon dans une benne, quand il avait doté ses favoris d’écrans plats… Quel gaspillage !

Si que j’aurais su, j’en aurais embarqué 3 chez moi sur les 10 jetés, et puis les claviers qui allaient avec, et puis les souris, et puis… Quel gaspillage ! (bis repetita placent)…

Mais on ne sait jamais tout, la vie n’étant qu’un long calvaire, sauf quand elle met sur votre chemin, un homme de l’art à qui l’on peut faire 100 % confiance de A à Z !

Sauf quand Marie-C m’envoie un écran plat FLAMBANT NEUF. Une lectrice que je ne connais pas, une générosité que j’admire et qui me fait dire que sur le net, c’est le pire ou le meilleur (là, c’est le meilleur)

Et que GENDRE va me faire cadeau de sa tour (remplacée par un portable et nettement plus récente que la mienne) et de son écran plat également + un clavier un peu amoché il faut le dire, mais à cheval donné, on ne regarde pas les dents (d’autant que mon clavier fonctionne parfaitement et que le clavier je m’en bats les… pieds…).

J’ai reçu le tout pour mon anniversaire.

La roue de la fortune tourne… C’était le jour ou jamais…

L’homme de l’art m’a mis en place l’écran plat de GENDRE, celui envoyé par Marie C étant un brin plus sophistiqué, et risquant de vexer mon ordi.

La tour de GENDRE est l’ordinateur le plus clean qu’il ait pu voir, mais n’accepte pas mon CD d’installation internet. C’est pour plus tard. Et là, il s’occupera de m’installer la tour neuve ET l’écran de Marie C compatible avec, quand il aura vraiment le temps, l’essentiel ayant été que je sois sortie de la merde (je croise les doigts, je touche du bois, et je louche un coup)…

Là encore, pour tous les tests qu’il fait, sans coup férir et sans trembler, j’admire. Je le lui dis d’ailleurs…

Et je remercie ici, de manière solennelle, Marie C et son don généreux, et GENDRE pour la tour qui va un jour me sauver la vie, quand l’homme de l’art qui ne va pas en dormir la nuit avant de trouver la solution, va réveiller sa femme qui me pardonne certainement, à deux heures du matin, en lui disant « EUREKA »t (mon modem a 10 ans) « j’ai trouvé comment lui réinstaller Wanadoo ».

Je remercie également ici, tous ceux qui m’ont proposé personnellement une tour, un vieux portable, un clavier, une souris, tout ce qu’il fallait pour me dépanner.

Je vous embrasse tous !!!

Vous êtes tous les meilleurs !!! (l’homme de l’art restant à part, un genre de Léonard de Vinci de l’informatique…)

Née un 18 décembre 1981, 17 H 05 : Bon anniversaire Pulchérie !

PUTAIN DE PHOTO QUI FAIT CHIER !!!

  • 17 H 05, éjection de la pastèque. Un des plus beaux jours de la vie !!!
  • 1 jour : Rompich, Rompich (sous le regard émerveillé de la famille qui trouve qu’elle est adoraaaable !)
  • 2 jour : Rompich, Rompich (toujours sous le regard émerveillé de tous les journalistes appelés pour constater qu’elle est adoraaaable !)
  • 3ème nuit : OUIINNNNNN ! (sous le regard nettement moins émerveillé de la mère qui doit en plus se farcir la montée de lait qui n’arrive que tardivement et on n’est jamais assez prévenue…)
  • 4ème nuit : OUIINNNNNN ! Le staf de la maternité débarque pour vérifier que c’est bien de cette chambre que vient le cri qui a chassé tous les prédateurs alentours (seule la mère peut tenir, sauf qu’elle a les seins en béton armé et peut poser son menton dessus, pour la première fois de sa vie)
  • Toutes les autres nuits jusqu’à la trentième : OUIINNNNNN ! (même les cafards peuvent déserter, je le suppose, vu que je n’en avais pas chez moi. Par contre le père a émigré dans le salon, car il travaille, LUI)
  • 1 mois : OUIINNNNNN !
  • 1 mois et un jour, la nuit : Rompich, Rompich (quel trésor, elle se réveille quand pour que mes seins n’explosent pas ?)
  • 1 an : a gatiou a plou ! (coup dans la cuillère, la mère nourricière entièrement aspergée de compote de fruits rouges)
  • 18 mois : a gatiou a plou, nano na pas zentil, a tiyer doudane (je n’ai plus faim, Arnaud (le cousin du même âge) me fait suer, je retire mes sandales)
  • 2 ans : pas dodo, pas dodo
  • 3 ans, z’vais à l’école à la rentrée, pas dodo, pas dodo
  • 4 ans : pas l’école dimain ! pas dodo, pas dodo
  • 5 ans : z’aime plus zoël, ze préfère gaspard, pas dodo, pas dodo
  • 6 ans : je vais à la grande école à la rentrée, pas dodo, pas dodo
  • 7 ans : la maitresse est nulle, j’fais dodo ce matin
  • 8 ans : je n’ai pas de devoirs à faire, j’ai besoin de faire dodo
  • 9 ans : il me faut absolumment une console Truc pour faire dodo
  • 10 ans : mamannnnnn ! j’ai les seins qui poussent ! Non, je n’ai pas sommeil j’écoute quand ça pousse.
  • 11 ans : me v’là en sixième, on passe son temps à passer de petit à grand, pour retourner chez les petits, j’en ai marre ! Ca me rend insomniaque
  • 12 ans : les profs sont tous des cons, ça me flanque la migraine, du coup je vais me coucher
  • 13 ans : tu peux me rendre la télécommande de la console truc ? Comment ça ? ça empêche de dormir ? RIEN ne m’empêche de dormir.
  • 14 ans : ma rupture avec Thomas m’a ruinée, tu n’as pas un somnifère à me refiler ?
  • 15 ans : ma soeur m’emmerde, c’est trop con à 12 ans une fille.
  • 16 ans : je suis assez grande pour savoir ce que je fais, j’éteins quand je veux
  • 17 ans : comment ça « debout ! », il est à peine midi…
  • 18 ans : j’suis majeure et libre de te dire merde, mais non j’rigole !
  • 19 ans : dis, éventuellement, je peux rester jusqu’à 30 ans ?
  • 20 ans : comment ça « debout ! » il est à peine 14 heures !
  • 21 ans : dormir, tu me fais ricaner doucement, j’ai mes examens dans 3 semaines
  • 22 ans : tchao p’tite maman, j’file à Paris, j’ai trouvé une chambre de bonne. Au fait je t’emprunte temporairement tes tourne-vis (et je te pique ta pince à épiler)
  • 23 ans : ouiiiii je saiiiiis qu’il est 3 heures du matinnnnn, mais j’ai trop de chagrin fauuuut que je te paaaarle ! SNIF !
  • 24 ans : j’fais des insomnies, tu fais quoi dans ces cas là ?
  • 25 ans : tu te rends compte mamannnnn, je viens de passer le quart de siècle. Arrête de rigoler ce n’est pas drôle.
  • 28 ans : Non mais tu te rends compte que je me marie demain ? c’est horrirrifiant !!!
  • 28 ans : Pulchérie, acceptez vous de prendre pour époux le gentil, pour le meilleur et pour le pire, dans la santé et la maladie (non ça c’est dans les films américains).
  • 28 ans : Pulchérie, acceptez vous de prendre pour époux, le gentil…
  • OUI !
  • 28 ans : Je suis mariée, je suis vieille !!!! Maman, ce n’est pas drôle DU TOUT !
  • 49 ans (ça c’est moi) : allooooo mamannnn, Truchon m’a virééeeee, je n’ai plus qu’à mouriiiiiir ! (Vi j’ai du retard, que je m’en vas rattraper, ma mère et mon père ayant tout de même suivi…)

En fait on en prend pour perpétuité, alors que l’on est innocent (sauf concernant le côté crapuleux de la conception du trésor adoré, que je vous épargne, parce que cela reste tout de même personnel. Le trésor adoré n’a d’ailleurs participé qu’en tant que double entité ovule/spermatozoïde, alors, autant dire qu’il n’est responsable de rien)

Bon anniversaire ma chérie !

Tu remarqueras que j’ai fait un mixt et que tout n’est pas de toi !!! (sauf le mariage et la photo, et ça et là, quelques trucs à toi…)

Encore et toujours, bon anniversaire !

Ta petite maman

Un anniversaire de rêve…

filles-se-disputant-copierOui je sais, j’ai tardé, ça remonte à mai dernier quand les filles m’ont invitées à Paris pour me souhaiter mon anniversaire. Mais j’ai trouvé que justement, pour commencer l’année 2010, il me fallait me préparer au prochain anniversaire, et donc, parler de l’ancien (ne cherchez aucune logique dans cette histoire, je ne suis pas logique)

J’étais ravie d’aller à Paris (comme de coutume), avec une semaine de retard sur le timing : j’avais l’impression d’avoir une semaine de moins…

Tout avait été prévu à la minute près. RV chez Pulchérie, repas au restaurant entre filles (moi invitée par les miennes), puis soirée jeux chez Pulchérie et après couchage chez Delphine, ce qui a paniqué gendre n° 2 :

  • Tu crois qu’il faut faire la vaisselle en retard ?
  • T’inquiètes, elle s’en fiche complètement.

Je ne souffre en effet nullement du syndrôme de celle qui inspecte les placards des autres, et vérifie qu’il y a ou non de la poussière, vu que je devrais déjà songer à regarder chez moi, sans avoir à vérifier sous les meubles…

Bref.

Bonne arrivé sans déraillement de train, un peu en avance évidemment, ce qui m’a permis d’assister à la séance photo que Pulchérie inflige régulièrement à gendre n° 1 pour son blog. Je l’ai trouvé particulièrement patient et résigné, pas trop le choix d’ailleurs. Ils sont vraiment faits l’un pour l’autre !

Puis repas exquis dans un restaurant indonésien, Pulchérie souhaitant me faire découvrir cette cuisine qu’elle avait découverte elle, à Bali.

Premier accroc : au moment de payer, la carte bancaire de Delphine ne passait pas. Sa soeur lui a avancé l’argent, mais il a fallu aller tirer du liquide pour le remboursement. Est-ce cet accroc qui a détraqué la soirée ? Allez savoir. Si le nez de Cléopatre avait été plus court, cela aurait parait-il changé la face du monde…

Donc retour chez Pulchérie, qui a prévu un jeu style karaoké, mais là, Delphine n’a pas envie de jouer, et nous propose, Pulchérie, le gentil et moi, de jouer à 3.

Sa soeur se vexe.

Je précise que mes deux filles sont vexatoires de manière équivalente, ce qui n’arrange les échalotes de personne, et surtout pas celles de leurs chéris respectifs, plus moi, accessoirement, la mère tout de même…

Je ne me souvenais pas que mes deux filles pouvaient crier aussi fort en s’engueulant, se balancer des vacheries à ce point, être aussi grossières (c’est simple on dirait moi, et c’est l’horreur car moi à mon âge, j’ai le droit) ceci sous l’oeil de deux témoins un peu ébahis. On oublie vite,  car j’ai la mémoire qui part en sucette. J’avais pourtant déjà vécu l’apocalypse à la maison, mais on s’en déshabitue curieusement très bien.

J’avais encore la ressource d’aller fumer sur le pallier, mais gendre n° 1 était piégé, coincé…

Les choses ne se calmant pas, j’ai envisagé haut et fort de reprendre le bus jusqu’à la gare Montparnasse pour rentrer chez moi « puisque c’est comme ça », mais n’imaginez pas qu’elles m’ont écoutée une seule seconde, car elles ne m’écoutent que quand elles m’ont posé une question (et encore).

Gendre n° 1 m’a déconseillé vu l’heure, de prendre le train sur une ligne mal famée sur le coup de 23 H (donc il n’envisage pas de me trucider un jour visiblement, car là l’occasion était bonne), Delphine s’est esbignée en me laissant de quoi me payer le taxi pour aller chez elle et est partie en claquant la porte. Aucun morceau de plafond n’est tombé, les vieilles construction, il n’y a que cela de vrai (chez moi, Madame Vampire serait descendue d’un seul coup sous mes yeux éblouis).

Bilan : mauvaise digestion du repas suite à Pulchérie pleurant pendant 1 H 30 sur l’injustice d’un monde injuste et horrirrifiant, et à l’arrivée chez Delphine pour 1 H 60 de pleurs déjà bien entamés sur le fait que la vie n’est qu’un long calvaire.

Les deux soeurs fâchées à mort, tu m’entends maman  ? A MORT !

Pour le fâchées à mort, comptez une semaine. N’intervenez pas, ne donnez raison ou tort à personne sous peine de les voir se retourner contre vous moi.

Et contre moi, elles peuvent tenir de 3 semaines à 2 mois par contre.

La vie n’est qu’un long calvaire.

Un p'tit beurre des tout you… Pulchérie

diamonds-are-the-girls-best-friends1Comme le temps passe (soupir) ! C’est la quatrième fois que je te souhaite un bon anniversaire sur ce blog. Et c’est la 27ème fois que je te le souhaite ! (oui, puisqu’il n’y a pas d’année zéro) (mais édit, finalement je me suis plantée…)

Cette année, ton anniversaire tombe un vendredi, comme quand tu es née, et il neige, comme quand tu es née.

Je peux en effet certifier sur l’honneur que le vendredi 18 décembre 1981, il neigeait, et ce, depuis le mardi précédent, dans la nuit au cours de laquelle nous avons rallié la maternité ton père et moi, en pensant qu’au maximum 12 H après, ce serait chié torché…

Il y a tout de même une petite différence entre cette photo que j’adore, et les premières prises de toi dès le samedi 19…

Un gros bisou ma puce…

Et n’étant pas certaine de mon horaire wordpress, je programme autrement que pour 17 H05, heure exacte de ta naissance…

PS : allez tous rappeler à Marcus que c’est son anniversaire de mariage 🙂

La phrase qui tue…

femme-desesperee-2Nous avons fêté ce dimanche 25 octobre, les 50 ans de ma soeur qui n’est pas tout à fait comme les autres.

Evidemment les parents avaient prévu sa marraine (et tante), frère et soeurs, Maritza de retour comme l’heure d’hiver. Pulchérie et le gentil nous ont rejoints pour le dessert ainsi que Miss Vésicule qui estimait qu’arrivant à 4 personnes cela faisait trop de monde pour le repas.

Car mes parents prennent de l’âge comme tout le monde, et les trop grandes tablées les fatiguent.

Nous évitons d’ailleurs en règle générale, de nous projeter trop dans le futur lorsque nous discutons avec eux. Je ne peux par exemple pas dire à ma mère que j’espère avoir sa pêche à son âge (72 ans), car je sais que dans sa tête l’horrible calculette se mettra en route : 72 + 20 = 92 = serais-je là pour voir si Coraline a la frite ?

Sauf que l’héroïne du jour est totalement dépourvue de cette aimable diplomatie, que nous possédons tous à des degrés divers, et qui nous permet de naviguer dans la vie sans tuer un maximum d’emmerdeurs, et qu’elle est incapable de se mettre à la place des autres.

On ne la refera pas, ça ne changera pas. Elle gaffe aussi bien que Pulchérie qui à 4 ans précisait à son cousin sommé de faire la bise à une très vieille dame « il faut être gentil avec tante Hortense, car elle va bientôt être morte » (heureusement elle était sourde).

Donc, au « bon anniversaire » de l’apéritif elle nous a fait un petit discours :

« A la maison du bout du monde (la fondation où elle vit), on m’a dit que 50 ans c’était encore la jeunesse. Par contre je ferai une méga fête pour mes 60 ans et je vous inviterai tous au restaurant… »

Là elle a regardé les parents, l’oncle et la tante :

« SI VOUS ETES TOUJOURS VIVANTS, BIEN SUR… »

Anniversaire…

Le 6 juin 2006 j’ai débuté mon blog pauvrement, un lundi de pentecôte où j’étais allée bosser. L’année dernière, j’ai fêté ma première année avec quelque surprise (car je ne pensais pas tenir aussi longtemps), en même temps que l’anniversaire du débarquement.

C’est toujours l’anniversaire du débarquement, date qui s’éloigne de plus en plus dans le passé, alors que c’était très proche quand j’étais gamine. Cette année j’irai rendre hommage à tous ceux qui l’ont vécu, et qui sont partis, et je regarderai certainement un film ou documentaire sur cet extraordinaire évènement. N’ayant pas terminé de parler de cette fichue guerre, je ne voulais pas faire de redite cette année.

Mais c’est aussi l’anniversaire de mon blog. 2 ans déjà. L’année dernière je ne savais pas que je fêterais cet anniversaire dans un vrai chez moi offert par mes filles. Cette année écoulée a été riche en bonnes et mauvaises surprises.

Cette année écoulée m’a vue perdre mon travail, mais avec ici même, une solidarité extraordinaire, un soutien auquel je ne pensais pas. J’ai vu mes parents fêter leurs 50 ans de mariage, j’ai fêté mon demi siècle avec toujours beaucoup de messages ici, j’ai rencontré enfin des bloggeuses amies ce qui conforte dans l’idée que le blog, c’est bien ! Mes filles égales à elles-mêmes vont bien et c’est un plaisir de chaque jour de les voir s’épanouir dans la vie.

Alors j’entame ma troisième année de blog en me disant que j’ai été très bien inspirée de découvrir celui de ma méchante et de créer le mien.

Bien évidemment, ce blog ne serait rien sans ses lecteurs. Alors merci à tous et à l’année prochaine, je l’espère, en touchant du bois et en croisant les doigts, ça ne mange pas de pain !

A demain, si vous le voulez bien !

Un joyeux bon anniversaire !

En fait la chanson qui me trottait dans la tête c’était « un joyeux non anniversaire – à moi ? à Vous ! » dixit le chapelier toqué de Alice au Pays des merveilles.

Il flottait dans l’air du temps comme une déprime annoncée, comme une décennie à fêter, et j’avais dit NON ! Cette année je resterais chez moi, à me morfondre devant l’injustice du temps qui passe, devant la rigueur de l’année écoulée, devant l’injustice de trop d’injustices. Chez moi je prendrais les bonnes décisions, je ferais les bons choix, je réorganiserais enfin après tant de mois, ma disposition, je pousserais les meubles et mettrais du net et du joli dans ma vie… après ce jour morne.

Il flottait dans l’air du temps comme une conspiration qui s’annonçait, via des chuchotements que mon oreille encore jeune pouvait percevoir. Il flottait dans l’air du temps que je n’étais pas paranoïaque et tout à coup cette certitude qu’allait venir une surprise cette fois-ci non annoncée.

Il flottait dans l’air du temps mes deux bébés trop grandes filles maintenant qui ne voulaient pas laisser leur maman se morfondre un si beau jour de mai, le même que celui qui l’avait vue mettre le nez dehors.

Cela a été des « psitt Delphine ! » de Mrs Bibelot, alors que je montais l’escalier et ne pouvait percevoir que ce « psitt ! » un peu louche. Cela a été Delphine et ma soeur chuchotant un peu alors que je revenais de me laver les mains. Cela a été mes articles de Canalblog passés en archives et Pulchérie même pas inquiète me disant qu’en une semaine ce serait résolu. D’ailleurs une copine à elle que je connais avait eu les mêmes soucis, je pouvais la contacter pour qu’elle me rassure. Cela a donc été une blogueuse prête à faire un gros mensonge par mail pour éteindre mes craintes puis fugitifs soupçons.

Cela a été comme une oreille qui frise un peu, une intuition générée par peut-être trop de sensibilité depuis quelques mois. Comme un baume sur le coeur, et l’envie de me laisser porter jusqu’au jour J.

Cela a été ma mère me programmant une jolie sortie pour le jour de mon anniversaire, un beau château à visiter, un restaurant à savourer, et que si que j’allais dormir chez mes parents la veille pour être certaine d’être bien réveillée à l’heure ?

On m’éloignait de chez moi, je le sentais bien, mais je ne savais pas pourquoi. Pour que je ne mette pas pendant un petit temps un oeil sur Internet ? Pour…

Cela a été meilleure amie m’annonçant sa venue pour le dimanche 11, m’intriguant quelque peu mais sans plus. Ma soeur proclamant que le samedi et le dimanche elle pioncerait, marre de cette vie de fou, trop de sorties. Cela a été Delphine hésitant à venir pour mon anniversaire et Pulchérie qui ne savait pas si elle pourrait.

Et voici donc votre sorcière débarquant chez ses parents le jeudi 8 mai. A-t-elle oublié quelque chose ? Ses médocs ? Sa chemise de nuit ? « tu es tellement distraite ma chérie ! » (moi ????). Sorcière cogitant un peu. Surprise pour le samedi ou le dimanche ? Et si c’était mieux de ne pas savoir ? Si c’est samedi ou dimanche, pourquoi m’occuper un peu trop la veille et le jour J ?

Et voici son père à 19 H alors qu’elle revient de Fontainebleau, la sommant d’aller très vite chez elle. Il y a urgence mais pas grave.

Cadeaux ! Me voici chez moi un peu stupéfaite, après avoir cogité à mort pendant le court trajet.

Delphine radieuse mais si mais si, qui a tout déménagé pour que cela soit comme dans mes rêves, ayant eu des idées comme je n’en avais pas eues, et qui s’est coltiné un travail de déménageur vu les bibliothèques, la vaisselle et le reste dont une bonnetière qui pèse un âne mort. C’est tout joli chez moi, à revivre. Et fugitivement je songe à ce à quoi je n’avais pas pensé pour que cela soit ainsi. On se bloque sur des idées toutes faites, on n’imagine pas un meuble dans une autre pièce et pourtant cela change tout !

Pulchérie radieuse me transportant maintenant dans mon univers virtuel. Mon blog est tout beau tout neuf, et je sais quel travail cela lui a donné. Je suis vraiment chez moi partout maintenant, même si je vais chercher quelques affaires et quelques clics pendant plusieurs jours. Les messieurs des demoiselles sont hilares : l’un a remis de l’ordre dans mon ordi saccagé par Charles Hubert avec ses programmes pirates, l’autre se penche sur mon téléphone et les connexions TV.

Et puis la surprise du vendredi, alors que j’avais fugitivement pensé à une petite fête le samedi ou le dimanche : tous ceux que j’aime pour le soir même, dans un jardin fleurant bon les fleurs de printemps, au son des oiseaux aussi contents que moi. Une merveilleuse soirée étouffant la tristesse des derniers mois, des cadeaux choisis avec soin, un vrai anniversaire enfin !

Et ici, connus ou inconnus, venus me souhaiter cet anniversaire que j’imaginais si triste. A vous tous merci du fond du coeur !!!! Ainsi qu’à ceux que je vois peu mais auxquels je pense parce qu’ils sont loin, et qui m’ont adressé tous leurs voeux ce jour là via les mails dont on peut apprécier l’existence.

Merci mes filles pour l’organisation, les idées, la synchronisation, la logistique, ces beaux cadeaux, et tout l’amour de tous. Merci pour la peine que vous vous êtes donnée sans rechigner. Merci de m’avoir donné l’occasion de reprendre de l’énergie et du courage.

Merci à tous ceux qui ont fait de cette journée, une de celle que je ne pourrais jamais oublier.