Le dimanche suivant, Pulchérie me téléphone, enthousiasmée. Les amis de mes parents ont retrouvé rapidement l’emplacement de leur terrain.
Les buissons d’épines noires posaient un problème pour y pénétrer. Sur le coup ma fille s’est dit que si tout le terrain ressemblait à cela ce n’était même pas la peine d’y songer.
Mais le gentil et l’homme de l’art réussissent à ouvrir un passage dans les épines en dérangeant un sanglier mécontent…
Et la c’est un autre terrain. Bien exposé contrairement au petit bois de mamie, bien éclairé, avec ce qu’il faut d’arbres pour accrocher les lampions chers au coeur de ma fille qui voit tout de suite comment exploiter le terrain légèrement en pente, avec de petites clairières qu’il faudra dégager des ronces (ces trucs là n’ont besoin d’aucun engrais…).
C’est un autre petit bois, plus clair, plus smart, dans lequel ils peuvent faire ce qu’ils veulent même couper un arbre ou deux (alors que chez mamie c’était niet).
C’est abordable à pied, et il y a plein de place pour se garer en bas du chemin.
Et c’est officiellement que le petit bois de mamie est abandonné. Sauf que dans ce terrain là, il y a du boulot aussi pour que tout puisse être installé…
Car il faut penser « pluie », « toilettes », etc…
Et ma fille diaboliquement, de penser en fonction de nouveaux plans.
Avec des plans sur la comètes dans ce qui n’est plus de la lande, vous retrouverez votre sorcière en Finlande…