Vous sentez poindre la fatigue morale de la blogueuse au mois d’aout, et vous n’avez pas tort.
Heureusement qu’il y en a qui ont pris la peine de faire rire tout le temps, et qu’on en profite toujours !
PIERRE DAC (je ne sais pas de quand ça date) :
ON REJOUERA AU RUGBY AVEC LES BRITANNIQUES
Le championnat de France de rugby n’a pas plu aux dirigeants anglais. Les joueurs de Grande Bretagne refusaient depuis huit ans de jouer en France à cause des coups de pied qu’ils avaient reçus en 1931. M’étant rendu à la Rugby Union, j’ai réussi à connaître les conditions auxquelles les joueurs britanniques consentiraient à revenir disputer un match en France. Les voici :
TERRAIN :
Le terrain sera divisé en deux parties : la britannique et la française. Les français n’auront pas le droit, sous aucun prétexte, de pénétrer sur le territoire britannique. Ils devront botter les buts de leurs poteaux, les yeux bandés, et en regardant de l’autre côté. Les britanniques eux, pourront se mettre à cinq pour porter le ballon sur une civière jusqu’aux buts français. L’orchestre jouera « Tipperary ». Chaque fois qu’un anglais fera une chute, il aura droit à être éventé pendant 10 minutes par le président de la Fédération Française de rugby déguisé en danseuse orientale.
EQUIPEMENT :
Le maillot des anglais sera couleur de gazon. Celui des français devra obligatoirement n’avoir qu’une manche dans laquelle seront pris les deux bras. Même avantage pour la culotte. Les souliers des français seront en crêpe georgette avec crampons à l’intérieur.
REGLE DU JEU :
Au coup de sifflet, les français devront se coucher par terre et faire semblant de dormir. Les anglais seront transportés en pousse-pousse jusqu’à la ligne des 22 mètres. Les pourboires des pousse-pousse seront payés par la FFR. Les poteaux des buts français seront abattus et maintenus au sol pendant qu’un employé de la FFR habillé aux couleurs britanniques, passera le ballon par-dessus la barre…
La vie n’est qu’un long calvaire… (surtout pendant les grandes vacances…)
Rien à voir mais… Et ton bouquin ?
Le tri des articles est en cours, mais c’est diabolique, dès que je me relis, je trouve ça nul…
🙁
Alors faut pas te relire, si c’était nul on ne reviendrait pas te voir ici tous les jours (ou presque, j’avoue que parfois je rattraper une semaine d’un coup)!!
Merci ma patate.
Alors je balance tout en vrac à l’éditeur ?
D’où ça sort? UN bouquin?
C’est tordant 😀
Pourquoi tordant ?
Vivement les vacances ! (Pour toi )
A qui le dis-tu !!! J’ai hâte et toujours pas retrouvé ma boîte…
Tu as cherché dans les armoires de cuisine ?
Evidemment…
🙂
Au souvenir d’un France-Angleterre en coupe du monde, je dirais qu’il était un peu visionnaire…
Mince j’ai loupé ça !!!
Ah, Pierre Dac et Francis Blanche !!
On ne nous les repasse pas assez souvent !
Pourtant on ne s’en lasse pas !
Ils étaient géniaux dans l’art de nous faire rire. Vous avez lu les romans tirés de leurs feuilletons radiophoniques???.
Non, mais petite, je les ai écoutés…
Je me souviens d’une chasse au chagrin qui n’était pas triste…
Et moi je me rappelle d’une petite ritournelle scandée dans une secte:
chaviro
rotentacha
chamipataro
rogrillapatacha
Je la connais mais un peu différente :
Chat vit rot
Rot tenta chat
Chat mit patte à rot
Rot brula patte à chat
Chat lâcha rot
🙂
il faudrait que je retrouve le bouquin, si ça se trouve c’est toi qui a raison…
Je verrai ça à mon retour de vacances la semaine prochaine si j’y pense.
Ils sont fous ces Britanniques !
Sinon pour ton livre, ne t’en fais pas, on reviens te lire Car on aime ton style d’ecriture et ta façon de raconter, donc oui choisit les textes les meilleurs selon toi ou quelques connaissances et balance le tout a l’éditeur !
Je vais tenir compte de tous ces sages conseils 🙂
Par les temps qui courent, Dac et Blanche sont toujours d’actualité! On a trop besoin de rire. Et on peut les voir sur YouTube et autres fournisseurs de clips. Je suis une inconditionnelle DU fameux sketch!
Et courage pour ton bouquin: on l’achètera, promis.
Je vais filer sur YouTube, voir s’il y a le fameux sketch effectivement !
Celui que l’on ne peut pas oublier 🙂
Paru dans « L’os à moelle » du vendredi 30 juin 1939…