La pelle du 18 juin… Pois ou rayures… (1)

EndoraJe profite de la future réforme de l’aurtaugrafe pour faire des jeux de mots laids…

Je me marre toute seule, mais ne vous inquiétez pas, c’est héréditaire… Je tiens ça de mon père qui le tient de son grand-père, BREF, c’est grave et personne n’a trouvé de remède contre cela. (J’en connais une qui va songer à son mari en lisant cela…)

En juin, je préparais un post important concernant  l’appel du 18 juin que personne ne lirait, vu que les journaux ne parlaient que de ça (pour compenser les exploits de nos footeux, alors que du coup la sorcière elle nous gonfle), et je me suis tortorée la pelle du 18 juin à moi toute seule…

Farpaitement, même pas besoin de radio Londres pour faire cela correctement.

Un français ne parlait pas aux français, je n’ai demandé à personne de prendre « les armes citoyens » ! (éventuellement j’aurais pu y songer rapport à la SS (la Sécu !))

Non, j’ai juste montré à Pulchérie plusieurs tenues éventuelles pour son mariage.

Elle nous avait imposé un dress code : pois ou rayures. Après coup je me dis qu’elle avait bien raison, car il était charmant de voir que quasi tout le monde avait joué le jeu, mais quand j’avais su la chose, au départ j’avais été moyennement ravie, vu qu’à la Grande Motte dans une autre dimension, je m’étais achetée un ensemble jeune, joli, m’allant bien, mais sans pois ou rayures…

J’ai donc sorti tout ce que j’avais à pois ou à rayures de ma garde robe pour le soumettre au regard critique de la future mariée…

Et puis me restait à montrer ma tenue exclusivement à pois. Toute neuve, achetée pas chez n’importe qui… il y a 3 ans… Du genre indémodable qui peut traverser 5 générations…

Bilan :

  • C’est moche
  • Ca fait vieux
  • La couleur est immonde
  • Tu ne vas pas mettre ça…
  • Ouais, ben ça a bien dû les faire, les 5 générations…

Je me suis sentie très con. J’en ai pleuré pendant un bon moment, mais il y a des moments où je pleure de pas grand chose, avant que la mariée future ne réalise que sa mère était vraiment mal. Et quand le futur lui a précisé qu’elle ne supportait aucune critique et qu’elle pourrait faire attention à ce qu’elle dit, elle était péteuse et est venue me consoler, bourrelée de remords…

A sa décharge, elle profitait en plein du stress pré-mariage. On peut la comprendre… N’empêche que :

La pelle du 18 juin je me la suis prise en pleine tronche, aussi bien que si cela avait été un râteau laissé dans l’herbe les dents en l’air…

Finalement, j’ai appelé Delphine qui me tannait pour que j’aille à Paris choisir ma toilette AVEC elle, et je lui ai dit « OK », en soupirant. Il était temps, c’était le mardi précédent le mariage (toujours rapide…)

Tous ceux qui me connaissent, savent que je déteste aller à Paris, que je déteste faire les boutiques, que je déteste m’acheter des fringues, et que je suis donc, pour une femme, un peu givrée…

La vie n’est qu’un long calvaire !

(PS : j’ai modifié ce post, déjà édité en son temps, mais que j’avais retiré, ayant eu pas mal de commentaires désobligeants concernant Pulchérie et son dress-code. Donc, commentaires désobligeants s’abstenir !)

Benji, prinsse ssarmant… (ou l'art et la manière de répondre n'importe quoi)

benjiBenji c’est le deuxième fils de mon frère. Je ne sais plus pourquoi il était venu seul, passer 8 jours chez mes parents, alors que j’y habitais encore.

Je ne sais plus ce que faisaient les deux autres et ce n’est pas important…

Les filles étaient chez leur père (où Pulchérie avait préféré dormir, plutôt qu’à l’école du cirque, à moins qu’il ne s’agisse d’une autre année, prenez des notes, un jour tout fout le camp), et je m’occupais pas mal de ce petit bonhomme, en particulier pour l’emmener promener l’après midi.

Je passais également pas mal de temps à aller voir ce qu’il faisait en lui intimant l’ordre d’arrêter de le faire, mais c’est une autre histoire…

Il était dans sa période « belle au bois dormant », et était bien évidemment, le prinsse ssarmant. Sa scène préférée était celle où le prince promet des carottes au cheval pour aller voir qui chante aussi bien, qui se rétame dans la rivière, et dit au cheval « adieu carottes ! ».

Mrs Bibelot, à chaque « tombé dans l’eau ! » débarquait avec cuvette, éponge et serpillère dans la salle à manger, où le prinsse caracolait. En 8 jours, elle n’a jamais pu s’y faire : « où y a-t-il de l’eau ? »

L’après midi donc, promenade. Nous avions notre circuit (il était encore petit), au cours duquel :

  • Le prinsse ssarmant faisait de la neize, grâce aux multiples pétales de fleurs jonchant les caniveaux bien propres.
  • Nous faisions une première halte dans une petite résidence, à une maison devant laquelle trônait une superbe moto rouze « elle est belle hein tatie ? » (moi les motos…)
  • Puis il y avait une deuxième halte dans la même résidence, devant une non moins magnifique (hem…) moto bleue électrique.
  • Une fois sur deux l’heureux propriétaire de l’engin bleu, proposait au prinsse de monter dessus, et là, le roi n’était pas son cousin.

Un jour, l’heureux propriétaire de la moto rouze, la forcément plus belle, était là lors de notre passage, et fit enfourcher la bête à l’enfant ravi, puis lui montra, pour le plus grand plaisir des voisins, comment faire vavavoum, plein de bruit, et même des pouêts assourdissants.

Extase (pour le prinsse, moi j’avais les tympans brisés). Mais ses essais sur la bête de mort pétaradant, nous avaient mis en retard, et arrivés devant la mairie, à 150 mètres de chez mes parents, tout à coup le krikitu :

  • Pipi tatie pipiiiiiiiii !
  • Un chinois l’eut compris… Mais il n’y avait pas de chinois à l’horizon…

Car je me suis retrouvée bien conne, moi qui n’avait eu que des filles, y compris la cousiiiiiiine en séjours réguliers, et n’ayant jamais changé un petit garçon de ma vie. Le premier fut Tristan, le fils de ma soeur que j’ai gardé quelques semaines, et malgré les avertissement, il m’a pissé dans la figure quand je l’ai changé la première fois…

Je ne savais pas du tout comment j’allais m’y prendre, peur sans doute de lui déboiter son engin ressemblant vaguement à un macaroni, ou bien d’être attaquée pour atteinte à la pudeur, ou attouchement sexuel sur enfant de moins de 5 ans, quand le sauveur arriva en la personne du chef des services techniques, qui passait toujours « par hasard », quand je me promenais avec ou sans môme, chien ou autres…

Et là j’ai sauté sur lui, comme la vérole sur le bas clergé breton…

« Excusez moi de vous demander pardon, mais cela vous ennuierait-il éventuellement, de faire faire pipi à mon neveu ? Moi je ne sais pas faire, enfin j’en suis incapable, je ne sais pas m’y prendre, et gnagnagna » (sables mouvants signalés à 50 km de Paris notre Dame, dans lesquels j’étais en train de m’enfoncer…).

Il obtempéra en rigolant, pendant que le prinsse clamait toujours pipiiiiiiiii tatie !

Tout en oeuvrant, pendant que je regardais ailleurs, de peur sans doute d’être accusée de voyeurisme sur la personne d’un mineur de moins de 5 ans, ironiquement, l’homme de la situation me demanda en rhabillant le prinsse :

  • « Eh bien, vous n’avez jamais touché un engin de ce type à votre âge et ayant eu deux enfants ? » (quel malotru, j’avais à peine 36 ans !)

Et là, qu’ai-je répondu ?

Hein ?

Qu’est-ce que j’ai bien pu lui répondre ?

Je vous le donne en mille.

Considérant les 150 mètres nous séparant de la maison sauveuse, j’ai juste trouvé à répondre :

  • PAS DE CE GABARIT !!! Moi la version macaroni ou coquillette, je ne CONNAIS PAS !

On se mord les lèvres après, on regrette de ne pas avoir incriminé une furonculose aigüe du bout des doigts, la lèpre, voire même un début de peste bubonique.

D’autant que mon interlocuteur n’a même pas fait semblant de n’avoir pas entendu, et a éclaté de rire en me précisant pour que je m’engloutisse définitivement dans les sables mouvants :

  • Ah je vois, vous n’êtes pas très cuisine italienne, vous préférez la saucisse de Morteau (vantard !)

Je suis rentrée la queue entre les jambes tête basse, avec le prinsse ssarmant au macaroni cause de ma honte, pour qu’il aille s’avachir dans la rivière coulant dans le séjour de mes parents, pendant que je digérais ma réplique honteuse avec un morceau de camembert, ne rigolant même plus de voir Mrs Bibelot toujours distraite, quitter la cuisine avec tout ce qu’il fallait pour éponger…

Car la vie n’est qu’un long calvaire.

J'ai (encore) emmené Diabolos à Paris… (Part 2)

Mon_animal_de_compagnie

Le mercredi je pars à la recherche de l’itinéraire qui m’avait servi pour me perdre, la bonne rue étant en travaux en septembre dernier…

Impossible de remettre la main dessus, et tous les sites « itinéraires » refusent de me donner le trajet que je connais théoriquement, à savoir quitter le périf sud Porte de Montreuil pour m’égarer dans le 20ème…

Non, ils ont décidé de me faire passer ailleurs. Or, je veux faire 90 % du voyage sur une portion que je connais !!!

Delphine me rassure, Porte de Montreuil n’est finalement pas le plus simple, je t’envoie un mail ma petite maman, pour t’expliquer à partir de la Porte de Vincennes. Elle ne sait pas comment arriver Porte de Vincennes, mais ce n’est pas grave, moi je sais, pour une fois…

Je lis le mail en diagonale. On ne devrait jamais lire les trucs en diagonale, surtout quand « ON » c’est moi, et que je pars à Paris en voiture. En rayé, ce que je n’ai pas lu.

« Porte de Vincennes direction nation
prendre la rue des pyrénées qui se trouve être la deuxième à droite (deuxième à partir de la porte de vincenne). Puis remonter la rue. Prendre la Xème à gauche etc…

Je note donc scrupuleusement NATION, deuxième à droite, puis Xème à gauche, sans oublier le ETC… très important.
  • Je pshitte du Feliway qui rend les chats heureux, dans la caisse de transport de Diabolos qui n’est tout à coup pas du tout heureux, vu déjà que sa caisse à litière a disparu de la cuisine, ainsi que son petit couffin du salon, et qu’il sent l’arnaque arriver.
  • Pour lui phéromones apaisantes = voyage en voiture, c’est clair.
  • Je le récupère dans le clic clac de l’ancienne chambre des filles
  • Il miaule
  • Je miaule en retour, ce qui ne donne aucun résultat,  et j’arrive à le faire entrer dans sa caisse malgré les 4 pattes écartées, je ferme la caisse, et il débute « l’air des bijoux« .
  • Je hais « Faust »
  • En voiture
  • 12 H 45 : ca démarre
  • Jusqu’ici, tout va bien.
  • Ca roule
  • Pas tellement en face, le vendredi après midi les embouteillages commencent sur la RN10 dès 12 H 47 (la preuve) dans le sens Paris =>Province. Je vais me faire chier pour rentrer.
  • Pour l’instant tout va bien
  • Prise du périf sud, curieusement fluide
  • Ah non, un bouchon (cela m’aurait manqué)
  • « Diabolos tais-toi »
  • « Miaou » répond-il en grattant frénétiquement dans sa caisse.
  • Feliway un jour Féliway toujours seulement.
  • Porte de Vincennes, je suis sauvée, je sors.
  • Je zieute mon mémo, NATION est fléché, c’est aisé.
  • Je passe entre les colonnes de NATION
  • Puis je m’engage sur le rondpoint de la place de la NATION
  • Chic il y a une contre-allée, je vais trouver aisément la deuxième à droite.
  • Il est 13 H 45, pour être chez Delphine à 14 H je suis large.
  • Quel dommage de ne pas pouvoir contempler avec admiration dégoût les horribles statues figurant la Nation, la Liberté en avant, la Victoire en chantant et j’en passe. Ce n’est pas de ma faute si sur le plan artistique je les trouve d’un goût douteux…
  • Y’a aussi le mec je ne sais plus où avec le même bonnet, la bouche ouverte parce qu’il chante, à poil avec juste un morceau de chiffon cachant le plus intéressant de l’homme, qui brandit lui aussi un drapeau, mais ne nous égarons pas…
  • Je déteste l’image de la République avec bonnet Phrygien. D’autant que Liberté ou République ont toujours un nichon à l’air. C’est confortable sans doute pour brandir un drapeau.
  • M’en fous de la République et de la Liberté en avant (la Victoire en chantant m’échappant tout à coup totalement), je prends la deuxième à droite. En suivant donc les indications, puisque le nom du boulevard n’est pas visible de là où j’arrive. Le nom du boulevard est visible uniquement pour ceux qui emprunteraient le sens interdit, puisque je suis sur une voie à circulation sens unique.
  • Merde, ce n’est pas le bon boulevard.
  • Si je croise celui qui a accroché les noms des rues dans Paris, je l’émascule.
  • Ceci pour le cas où un masochiste attendant la mort se promènerait tel un homme sandwich avec écrit en gros « c’est moi qui ai accroché TOUS les panneaux dans Paris et je vous emmerde »
  • Même Bruce Willis il ferait pas.
  • Je tourne dès que je le peux.
  • Je reprends la contre allée, nettement moins optimiste qu’il y a 5 minutes.
  • Je demande à trois reprises où est cette fichue rue que je cherche
  • On me répond trois fois que c’est la prochaine à droite.
  • Putain ce n’est pas possible, c’est toujours le dernier Kinder Bueno et la prochaine à droite !!!!
  • A gauche d’un autre côté ce sont ces statues vraiment moches !!!!!
  • La Xème fois (je ne sais plus compter)  je me retrouve Boulevard Charonne. Je sais que je ne suis pas loin, mais la carte du 20ème ne s’est pas incrustée correctement dans mon cerveau.
  • Pourtant je l’ai fixée pendant 10 minutes la veille, avec les jumelles, la loupe de papa.
  • Puisque c’est comme ça, je me gare sur un passage piéton et j’attends la mort.
  • La mort risque d’être lente à venir, même si le jour fatal où elle va se pointer, ce sera forcément trop tôt, on est d’accord, mais je ne suis pas en état de philosopher.
  • Du coup j’appelle Delphine en éructant que j’attends la mort, et qu’une putain de bordel de merde de connasse m’a indiqué la mauvaise direction
  • Delphine me suggère d’être polie,  de ne plus attendre la mort, mais d’aller rejoindre la contre allée de la place de la nation, de me garer où je peux en mettant mes warnings : elle arrive.
  • Au moment où j’ai réussi à me remettre dans la bonne direction, elle me rappelle pour me dire de rester Boulevard Charonne, elle arrive.
  • Putain, je ne peux pas rester Boulevard Charonne vu que je viens tout juste de le quitter retrouver la contre allée. D’ailleurs, je suis garée avec mes warnings entre une station de Vélib et une station RER et j’attends la mort je l’attends de pied ferme.
  • Le prochain qui me demande la direction de l’abbaye des Vaux de Cernay dans mon coin, je le dirige direct sur Trappes zone de non droits,  ha mais !
  • « Miaou » fait le chat
  • « Ta gueule » que je lui réponds.
  • A tous les coups Delphine va me rappeler pour me demander dans quel angle je suis.
  • Place de la Nation et… pas d’indication du nom de la première à droite. Ce doit être visible du mauvais côté.
  • Si un homme sandwich se pointe, vantant les mérites de signal, je l’émascule avant de le sodomiser avec son tube de dentifrice et de l’égorger.
  • Je demande à une dame qui me précise que c’est le boulevard machin truc.
  • Au moment où elle me donne cette précise indication, je vois ma fille dans le rétroviseur.
  • Je suis sauvée.
  • Elle monte dans la voiture en rigolant un peu tout de même, et prend la caisse de Diabolos sur ses genoux.
  • « Miaou » fait le chat sur un autre ton, car il a reconnu sa soeu-soeur…
  • Je précise à Delphine que j’eusse mieux fait de m’en tenir à la porte de Montreuil, où j’ai des potes pompiers ou flics.
  • Plein de potes pompiers ou flics.
  • Elle me dit que l’imparfait du subjonctif fait un peu has been, et qu’effectivement j’ai dû bien m’énerver.
  • Je cause à l’imparfait du subjonctif si je veux, et je trouve hallucinant qu’elle ait trouvé le bon nom du bon temps en même pas une seconde. Parce que si l’on sait parler et écrire, à partir d’un certain âge on ne sait plus quel temps on emploie ou ce qu’est un complément circonstanciel de temps ou de lieu (parce qu’on s’en fout).
  • Sans vouloir me jeter des pétales de roses, il est vrai néanmoins n’est-ce pas, bien sûr, que j’emploie assez facilement l’imparfait du subjonctif.
  • Elle me répond qu’on réformera l’éducation nationale un autre jour et m’intime l’ordre de démarrer. Puis de couper mes warnings…
  • 12 minutes plus tard, après avoir eu pendant le trajet avec Delphine transformée en GPS,  l’explication du fait que j’avais lu le mail en diagonale, je n’avais pas à aller jusqu’à NATION,  Crac, une place de libre, juste au bon endroit, dans la bonne rue.
  • C’est louche.
  • Non me dit Delphine ce n’est pas louche il y a toujours de la place à cette heure là.
  • Comme je n’ai évidemment pas la saleté de carte de paiement spéciale Paris, je suis bonne pour une prune à 11 euros, mais tant pis, dans Paris à vélo on dépasse les autos, à la guerre comme à la guerre.
  • OUF, la livraison du chat va pouvoir se faire…
Des fées se sont penchées sur mon berceau. L’une d’entre elle tenait à la main le livre « plans de Paris rue par rue et arrondissement par arrondissement », relié tout cuir, bien lourd, et elle me l’a laissé tomber sur la tronche.
J’vois qu’ça…
Et la prochaine diagonale que je rencontre, je lui pète un genou…
Je ne précise plus rien concernant les publicités vivantes…
La vie n’est qu’un long calvaire…

J'ai (encore) emmené Diabolos à Paris… (Part 1)

Mon_animal_de_compagnie

Je sens que vous ricanez à l’avance, et vous n’avez pas tort, mes démêlés en voiture à Paris semblant ne pas devoir avoir une fin heureuse un jour…

Cela a commencé bien avant les fêtes, quand Delphine m’a déclaré au téléphone que gendre n°2 (qui n’aime pas les chats) et elle, prendraient bien Diabolos en vacances pour 3 ou 4 semaines.

Le « petit » chat leur manquait depuis que je l’avais repris après un catnapping avorté, 1 semaine après mon retour de la Grand Motte fin septembre.

Elle est revenue à la charge des trémolos dans la voix à plusieurs reprises, puis m’a envoyé un mail à m’en faire pleurer, d’ailleurs, j’en ai pleuré grave ma mère qui ne se doutait de rien.

Ce n’est pas que je voulais les priver de ce chieur ce plaisir, mais leur confier Diabolos implique je j’aille à Paris EN VOITURE.

Mon cauchemar. Vous le savez bien…

Sinon, je veux bien éventuellement malgré les menaces terroristes, aller à Paris en vélo en train et éventuellement prendre le métro une arme défensive à la main puisqu’aucune de mes filles n’a le bon goût d’habiter à la sortie de la gare Montparnasse (faites des gosses qu’ils disaient…).

Mais avec Diabolos dans sa caisse de voyage qui se prend pour la Castafiore + le bac à litière (avec couvercle) + les croquettes + la litière, prendre le train toute seule m’est impossible (visualisez la mitraillette anti agression NDD !) puisque l’esclavage est interdit louer une personne complaisante pour m’accompagner en portant le plus lourd est hors de prix, aucune bonne âme ne me proposant spontanément de m’accompagner pendant Pékin express le périple.

Donc j’ai craqué et j’ai dis OK, devant le dernier mail émouvant « nous voulons prendre le petit chat en vacances sinon on se suicide à deux« . A mon avis et je le partage, Diabolos n’a pas la moindre idée de ce que peuvent bien être des « vacances », surtout quand cela débute par 1 H 30 de voyage en voiture, avec un animal de compagnie qui éructe au volant d’une voiture qui pue et qui fait vroum…

Donc j’ai craqué (bis), et il a fallu tout d’abord déterminer quel jour de la semaine je pourrais emmener le chat, « en vacances ».

  • Je tenais en effet à voir ma fille un gros minimum de temps (loupé)
  • Je voulais également voir gendre n° 2 qui est un charmant garçon que j’adore autant que Gendre, sans être effleurée le moins du monde par l’idée que peut-être éventuellement certainement, gendre n° 2 s’en tape grave les baloches de voir sa belle doche (ça rime super bien, je m’applaudis au passage, c’est souvent, je le sais, mais je m’applaudis si je le veux, d’abord).

Delphine m’a donc précisé « mercredi 19 janvier », date à laquelle je les trouverais tous les deux au garde à vous pour attendre la petite bête ravie d’avoir voyagé en voiture d’arriver chez eux pour des vacances.

Puis elle m’a rappelée en me disant que le jeudi ce serait mieux, parce que du coup, on pourrait se voir avec Pulchérie en plus du reste (chouette !!!).

Puis elle m’a rappelée pour me préciser que le jeudi après midi, elle travaillait, car c’était son après midi de la semaine où elle bosse en plus des WE, et que Pulchérie n’était pas libre (fille ainée vivant limite 20 000 lieues sous les mers qui ne sont pas de la tranquillité).

Le vendredi c’était top pour amener le petit chat, ma personne au passage, voir tout le monde et passer une bonne journée.

Va pour le vendredi !

(La vie n’est qu’un long calvaire).

A ceux pour qui les fêtes n'en sont pas (mon flingage de moral annuel pour ceux pour qui les fêtes en sont…)

A ceux qui se sentent seuls, désemparés, ignorés, mal aimés, abandonnés, isolés, perdus, sans espoir, sans avenir, qui sont malheureux et loin de toute fête. A ceux qui passeront ce moment à l’hôpital pour eux ou un de leurs proches. A ceux qui ont perdu un être cher juste à cette période…

A ceux pour qui le 31 décembre est tout sauf un jour de joie à venir.

A ceux que les lumières voisines renvoient à une solitude pesante, à ceux qui pleureront à l’heure du réveillon et le 1er janvier, à ceux qui se demandent si la vie a un sens. A ceux qui se demandent si une année nouvelle vaut qu’on la fête.

Je veux vous dire que tout mauvais moment a sa fin un jour, et qu’un jour de l’an, c’est peut-être une fête pour certains, mais que c’est une journée dans la vie et rien d’autre.
Et c’est toujours un jour de notre vie. Un jour de notre vie c’est encore la vie.
C’est toujours la vie et nous n’en avons qu’une.

Toi qui passe par hasard « chez moi » en ces jours où tu es seul et triste, j’ai quelque chose à te dire d’important, alors lis moi jusqu’au bout.

Les statistiques sont formelles : la période des fêtes est très difficile pour certains, pour beaucoup (donc tu n’es pas seul), et les urgences, les pompiers ne travaillent jamais autant qu’en cette période où des personnes désespérées ont voulu s’arrêter là.

Nous connaissons tous ces moments où l’on pense qu’il n’y a plus d’avenir, plus rien à espérer, où la tristesse est intolérable, où la fête se déroule sans nous, où la seule issue semble être le sommeil éternel. J’ai connu des moments de ce genre, en ces périodes ou autres, car on ne choisit pas les sales périodes et mauvais jours, et grâce au ciel j’ai deux filles à qui je ne voulais pas faire « celà » Mais ce n’est pas parce  que tu n’as pas d’enfant peut-être que tu as une excuse réelle.

J’ai connu maintenant plusieurs personnes qui ont choisi d’en finir, le jour de Noël, le jour de l’an, c’est dire si le sujet m’interpelle. Malgré famille, amis, il n’y avait plus rien pour eux que des problèmes insurmontables, qu’ils ont cru résoudre par la mort. La mort c’est le rien, la fin de tout espoir ! Parce qu’il n’y a plus rien après ! Tout est terminé sur cette option là, on ne peut pas revenir signer « j’ai coché la mauvaise case ». Quand c’est fini c’est fini. Plus de case à cocher, c’est le rien. C’est le rien que tu veux vivre chez moi aujourd’hui ? Réponds que non…

Leurs problèmes ne seraient plus rien à ce jour pour celui qui avait 33 ans, pour l’autre qui à 50 se croyait désormais inutile parce qu’un patron l’avait jetée comme une malpropre après 25 années de bons et loyaux services, et pour les autres il y avait de beaux jours à vivre encore… Tous laissaient une famille. Ils n’étaient pas seuls, et pourtant le désespoir les a poussés à l’irréparable, parce qu’en finir avec la vie est la seule chose irréparable. Alors je pense à ceux qui se sentent vraiment seuls, ou qui le sont… S’il y a un vraiment. Sans oublier que parfois on se sent seuls aux côtés de ceux que l’on aime.

Rien ni personne ne vaut la peine que l’on préfère partir… La solitude se combat, on sort toujours du tunnel, il y a toujours une porte à pousser, un appel téléphonique à passer, et qu’importe que ce soit un anonyme qui saura écouter et répondre. Il y a toujours un mail à envoyer même si on ne connait pas vraiment le destinataire . Il y a une lueur dans la nuit, et par plein de blogs amis une terre où se poser enfin, l’air à respirer, les étoiles à regarder.

La nuit du 31 décembre au premier janvier, et le premier janvier ne sont qu’une nuit, et une journée.

Toi l’inconnu qui passe, ce jour, ici, avec une boule dans le ventre, du mal à respirer, des larmes plein la gorge, du sel plein l’estomac,  et l’impression d’être nul ou qu’il n’y a plus d’espoir, sache que la sorcière te maudira pour tes prochaines vies si tu fais une bêtise !
Tu peux contacter l’auteur, mais ne fais surtout pas de bêtise !!!!

Au pire tu prends un papier et un crayon et tu écris ta peine et ton désespoir. Pour le relire plus tard en te demandant comment tu as pu être aussi malheureux.

Demain sera un autre jour… Il y a plein d’autres jours… Je ne te souhaite pas une bonne année à venir, parce que cela ne veut finalement pas dire grand chose, si nos voeux se réalisaient, la vie serait merveilleuse pour tout le monde.
Je te souhaite simplement de continuer ta route.

Et tu vois, moi j’ai pensé à toi… 31 décembre/1er janvier, sont souvent des jours tristes
Tu n’es pas seul alors vas voir les lumières faibles qui s’allument aussi pour toi

En hommage cette année à Odette qui a passé les 90 ans, cette si gentille vieille dame, qui va voir arriver l’année nouvelle la rapprochant encore plus du mur, séparée de son mari  qu’elle aime tant, placé dans une autre maison de retraite qu’elle. Mon grand souhait est de les savoir enfin réunis en 2011.

Des bizzz !!!

Feu mon lecteur DVD/VHS combiné… (Part 4)

mode-demploi-copierAyant posé le carton du lecteur DVD/VHS combiné, je constate que j’ai mal lu le carton et le descriptif dans le magasin. Bonne nouvelle, en fait c’est un enregistreur lecteur DVD/Magnétoscope, d’où le prix (toujours rapide, vous noterez…).

Par contre les choses se gâtent effectivement, quand j’ouvre le carton pour en extirper avant toute chose le mode d’emploi.

Pour se faire, il me faut sortir la télécommande qui me laisse perplexe. 37 boutons, pas un de moins. Sur mon ancienne télécommande, il y en avait nettement moins, dont certains ne sont pas usés du tout.

Et idem pour mon téléphone neuf en 2009 : je décroche, je fais le numéro et je raccroche. Je ne sais pas faire « bis » aucune touche ne portant ce mot et n’ayant jamais lu le mode d’emploi, sauf pour le brancher. Je n’ai même pas procédé à la mise à l’heure (ça change tout le temps), ni à l’enregistrement de certains numéros (la mémoire, faut que ça serve). Donc avec cette télécommande à consulter avec des loupes grossissantes, je sens que je vais passer de joyeux moments…

Pour le mode d’emploi, il est en 3 exemplaires. J’élimine l’exemplaire italien, et l’exemplaire en anglais (la pierre de rosette du 3ème millénaire), et je m’attaque au mode d’emploi.

  • Merde, c’est du moldave !
  • Ah non, c’est bien du français, comme on le parle là-bas, chez Toshiba batakatferniké
  • Je suis ravie d’apprendre via les précautions d’usage que « l’utilisation de commandes ou de réglages ou de tentatives d’amélioration des performances autres que celles spécifiées ici peuvent provoquer une irradiation. Les rayons lasers, qu’ils soient visibles ou non, une fois qu’ils sont exposés ou que leur verrouillage est défectueux. Ne pas fixer le faisceau. A l’intérieur, près du lecteur de disque« . J’ai respecté l’orthographe et la chorégraphie de ponctuation.
  • Damnation, encore un engin radioactif. « Je l’ai vue porter en terre, mironton mironton mirontaine, je l’ai vue porter en terre, dans un beau drap doré complètement irradiée, et les neurones grillés » (Si vous chantez Malbrough s’en va-t-en guerre jusque tard dans la nuit, ne me remerciez pas c’était gratuit).
  • Le schéma concernant l’étape n° 1 à savoir, les branchements, est indescriptible. Mes neurones aussi. Et je n’ai pas pris de comprimé anti mal de tête, préventivement. J’ai eu tort.
  • La grande nouvelle, c’est qu’il me faut aussi brancher le décodeur TNT (fonch avec leur passage obligatoire au tout numérique !). Là c’est écrit en tout petit petit, faudrait des jumelles, ou bien une lunette astronomique.
  • Je jette un coup d’oeil sur les branchements bien cachés derrière le meuble TV/Vidéo/décodeur canal +/chaine stéréo sans compter les branchements ordinateur et téléphone + signal d’appel.
  • Un vrai  champ de spaghettis…
  • J’en frémis d’horreur. Je suis prête à offrir ma blanche gorge à Dracula s’il se pointe, pourvu qu’il s’occupe de mes branchements autres que directement raccordés à mon système veineux central (faut pas qu’il rêve non plus celui-là !!!)

Je parcours le mode d’emploi qui à vue d’oeil fait l’épaisseur de « autant en emporte le vent » que m’a légué Mrs Tricot, d’un oeil torve, le principal m’intéressant étant :

  • Comment enregistrer une cassette VHS (j’y tiens)
  • Comment lire une cassette VHS (j’y tiens aussi)
  • Comment enregistrer un DVD (puisque c’est possible)
  • Comment lire un DVD (tant qu’à faire)
  • Comment copier une cassette VHS sur un DVD pour sauvegarder mes films précieux, particulièrement ceux sur lesquels les filles sont petites, obéissantes et trognones comme tout (je les aime toujours naturellement, mais le temps a passé trop vite, et le terme « trognones » ne leur convient plus du tout, elles sont juste parfaites).
  • Le reste, je m’en fous, sauf si je peux regarder des films enregistrés par ma soeur sur une clef USB qu’éventuellement je pourrais acheter (la clef, et ma soeur)

Mon mal de tête se précise. A penser aux filles petites, j’ai les sinus qui se bouchent en plus…

  • Demain est un autre jour, je débranche l’antiquité, je pousse les meubles, et je m’attaque aux connexions.
  • Après demain seulement, je me suicide sur le nouvel appareil, garanti 5 ans, pièces et main d’oeuvre, LUI !

La vie n’est qu’un long calvaire.

(D’autant que j’ai comme dans l’idée que mon Tristan de neveu, 13 ans pourrait faire cela les doigts de pied dans le nez, me reste à l’appâter avec des cachous un billet, et la promesse formelle de ne plus jamais lui infliger de dictées, sauf s’il me supplie à genoux, ce dont je doute…).

Tristan, je te jure que même tes parents ne me feront pas dévier de cet engagement solennellement pris ici, sur mon blog, devant des millions de lecteurs quelques lecteurs égarés ici…

Vous l’avez naturellement compris, la suite viendra plus tard, un jour, proche sans doute, mais un jour…

Un jour mon prince viendra…. (si vous chantez Blanche Neige en même temps que l’autre truc jusque tard dans la nuit, ne me remerciez pas, c’était gratuit !!!).

La vie n’est qu’un long calvaire…

Feu mon lecteur DVD/VHS combiné… (Part 3)

file-dattente-copier2Donc chez Boulanger, pas trop de monde. Pas trop de vendeurs non plus. J’ai le temps de baver devant des téléviseurs qui remplaceraient avantageusement le mien qui a 15 ans (encore une antiquité), puis de repérer les lecteurs DVD/VHS. 3 exemplaires uniquement… Et pas donnés en plus. J’avais eu le précédent il y a 8 ans pour 50 Euros seulement, à Auchan, mais à Auchan, ils ne font plus, les rats… J’aurais dû en acheter deux, on n’est jamais trop prévoyant.

Mrs Bibelot qui doit tripatouiller sa liste dans sa poche droite, finit par alpaguer une vendeuse non spécialisée dans le rayon, pendant que l’unique vendeur se débat avec un couple qui semble vouloir le mobiliser jusqu’à la fermeture (il est 15 H 30).

Mon choix est vite fait, je prends le moins cher + un décodeur TNT. L’installation à domicile est facturée à 89 Euros, je déclare donc que je vais me débrouiller toute seule (j’y crois pô, avec mon appareil DCD mon beau frère qui n’est pas une quiche, avait passé 2 H à programmer les chaînes, je le sens mal ce coup là).

La dame me précise que j’ai bien raison, qu’elle n’a mis qu’une semaine avant de réussir à mettre l’appareil en service. Cela me rassure grandement.

Caisse, règlement, à nous la suite des réjouissances. Je vire au glaçon pendant l’achat du sapin en plein air, avec Mrs Bibelot nous cherchons partout LE jouet sans lequel la petite dernière ne pourra pas survivre, et pendant qu’elle dévalise la parapharmacie, je file chez Camaïeu pour un achat utile.

Un coffret écharpe/gants/bonnet, pour une somme dérisoire, comparée à ce que j’ai dépensé pour mon lecteur DVD/VHS. Avec le bonnet je vais ressembler à un melon, mais c’est cela ou l’otite assurée pour l’anniversaire de Pulchérie qui approche à grand pas…

D’un autre côté avec le bonnet, plus l’écharpe bien mise, je peux aller braquer une banque, personne ne me reconnaitra (tout le monde sera tombé dans les pommes d’horreur).

Après Casa où les serviettes indiquées sur la publicité reçue dans la boîte aux lettres, et soigneusement décryptée par Mrs Bibelot, n’existent pas, nous voici de retour enfin.

De loin, je demande à papa si son coeur va bien, avant d’aller lui dire au revoir avec mon bonnet. Ce serait trop bête de lui provoquer une crise cardiaque alors qu’il revient d’un contrôle OK… Et puis je rentre chez moi avec mes engins, prête à tout…

Oubliant un bref instant que la vie n’est qu’un long calvaire…

Née un 18 décembre 1981, 17 H 05 : Bon anniversaire Pulchérie !

PUTAIN DE PHOTO QUI FAIT CHIER !!!

  • 17 H 05, éjection de la pastèque. Un des plus beaux jours de la vie !!!
  • 1 jour : Rompich, Rompich (sous le regard émerveillé de la famille qui trouve qu’elle est adoraaaable !)
  • 2 jour : Rompich, Rompich (toujours sous le regard émerveillé de tous les journalistes appelés pour constater qu’elle est adoraaaable !)
  • 3ème nuit : OUIINNNNNN ! (sous le regard nettement moins émerveillé de la mère qui doit en plus se farcir la montée de lait qui n’arrive que tardivement et on n’est jamais assez prévenue…)
  • 4ème nuit : OUIINNNNNN ! Le staf de la maternité débarque pour vérifier que c’est bien de cette chambre que vient le cri qui a chassé tous les prédateurs alentours (seule la mère peut tenir, sauf qu’elle a les seins en béton armé et peut poser son menton dessus, pour la première fois de sa vie)
  • Toutes les autres nuits jusqu’à la trentième : OUIINNNNNN ! (même les cafards peuvent déserter, je le suppose, vu que je n’en avais pas chez moi. Par contre le père a émigré dans le salon, car il travaille, LUI)
  • 1 mois : OUIINNNNNN !
  • 1 mois et un jour, la nuit : Rompich, Rompich (quel trésor, elle se réveille quand pour que mes seins n’explosent pas ?)
  • 1 an : a gatiou a plou ! (coup dans la cuillère, la mère nourricière entièrement aspergée de compote de fruits rouges)
  • 18 mois : a gatiou a plou, nano na pas zentil, a tiyer doudane (je n’ai plus faim, Arnaud (le cousin du même âge) me fait suer, je retire mes sandales)
  • 2 ans : pas dodo, pas dodo
  • 3 ans, z’vais à l’école à la rentrée, pas dodo, pas dodo
  • 4 ans : pas l’école dimain ! pas dodo, pas dodo
  • 5 ans : z’aime plus zoël, ze préfère gaspard, pas dodo, pas dodo
  • 6 ans : je vais à la grande école à la rentrée, pas dodo, pas dodo
  • 7 ans : la maitresse est nulle, j’fais dodo ce matin
  • 8 ans : je n’ai pas de devoirs à faire, j’ai besoin de faire dodo
  • 9 ans : il me faut absolumment une console Truc pour faire dodo
  • 10 ans : mamannnnnn ! j’ai les seins qui poussent ! Non, je n’ai pas sommeil j’écoute quand ça pousse.
  • 11 ans : me v’là en sixième, on passe son temps à passer de petit à grand, pour retourner chez les petits, j’en ai marre ! Ca me rend insomniaque
  • 12 ans : les profs sont tous des cons, ça me flanque la migraine, du coup je vais me coucher
  • 13 ans : tu peux me rendre la télécommande de la console truc ? Comment ça ? ça empêche de dormir ? RIEN ne m’empêche de dormir.
  • 14 ans : ma rupture avec Thomas m’a ruinée, tu n’as pas un somnifère à me refiler ?
  • 15 ans : ma soeur m’emmerde, c’est trop con à 12 ans une fille.
  • 16 ans : je suis assez grande pour savoir ce que je fais, j’éteins quand je veux
  • 17 ans : comment ça « debout ! », il est à peine midi…
  • 18 ans : j’suis majeure et libre de te dire merde, mais non j’rigole !
  • 19 ans : dis, éventuellement, je peux rester jusqu’à 30 ans ?
  • 20 ans : comment ça « debout ! » il est à peine 14 heures !
  • 21 ans : dormir, tu me fais ricaner doucement, j’ai mes examens dans 3 semaines
  • 22 ans : tchao p’tite maman, j’file à Paris, j’ai trouvé une chambre de bonne. Au fait je t’emprunte temporairement tes tourne-vis (et je te pique ta pince à épiler)
  • 23 ans : ouiiiii je saiiiiis qu’il est 3 heures du matinnnnn, mais j’ai trop de chagrin fauuuut que je te paaaarle ! SNIF !
  • 24 ans : j’fais des insomnies, tu fais quoi dans ces cas là ?
  • 25 ans : tu te rends compte mamannnnn, je viens de passer le quart de siècle. Arrête de rigoler ce n’est pas drôle.
  • 28 ans : Non mais tu te rends compte que je me marie demain ? c’est horrirrifiant !!!
  • 28 ans : Pulchérie, acceptez vous de prendre pour époux le gentil, pour le meilleur et pour le pire, dans la santé et la maladie (non ça c’est dans les films américains).
  • 28 ans : Pulchérie, acceptez vous de prendre pour époux, le gentil…
  • OUI !
  • 28 ans : Je suis mariée, je suis vieille !!!! Maman, ce n’est pas drôle DU TOUT !
  • 49 ans (ça c’est moi) : allooooo mamannnn, Truchon m’a virééeeee, je n’ai plus qu’à mouriiiiiir ! (Vi j’ai du retard, que je m’en vas rattraper, ma mère et mon père ayant tout de même suivi…)

En fait on en prend pour perpétuité, alors que l’on est innocent (sauf concernant le côté crapuleux de la conception du trésor adoré, que je vous épargne, parce que cela reste tout de même personnel. Le trésor adoré n’a d’ailleurs participé qu’en tant que double entité ovule/spermatozoïde, alors, autant dire qu’il n’est responsable de rien)

Bon anniversaire ma chérie !

Tu remarqueras que j’ai fait un mixt et que tout n’est pas de toi !!! (sauf le mariage et la photo, et ça et là, quelques trucs à toi…)

Encore et toujours, bon anniversaire !

Ta petite maman

Feu mon lecteur DVD/VHS combiné… (Part 2)

liste-de-courses-copierTout était simple que je croyais, pour aller faire du comparatif de prix ça et là (moi qui adore faire les magasins, j’étais servie à l’avance, d’ailleurs je cachais achement ma joie).

Oui, je suis une fausse femme, je déteste faire les magasins…

Sauf que, la vie n’étant qu’un long calvaire :

  • Le mardi il neige. Comme dans ma municipalité on ne dérange jamais les employés communaux pour déneiger les routes, j’en suis réduite à annuler mon RV avec psy chérie à 15 km de là (la RN10 est déjà bouchée), pouvant juste, une fois sortie de ma commune à 2 à l’heure, aller boire un thé avec Mrs Bibelot. Pas question d’aller faire les magasins…
  • Le mercredi il neige encore et toujours. Avec du vent en plus. A essayer de déneiger ma voiture, je me transforme petit à petit en bonhomme de neige. Mal élevé le bonhomme de neige qui éructe en rentrant chez lui avec sa mère qui l’appelle, parce qu’elle serait inquiète de le savoir sur la route par un foutu temps pareil.
  • Le jeudi, 1 H pour déneiger la voiture (20 cm de neige tout de même), en discutant avec un charmant voisin que si j’avais 20 ans de moins je le violerais bien dans une congère… Comme j’ai 20 ans de plus, le malheureux ne saura jamais à quoi il a échappé.
  • Le vendredi ça reste moyennement roulant, mais vraiment plus que moyennement… (en fait, toutes les excuses sont bonnes pour ne pas faire les magasins)
  • Le samedi il y a trop de monde, mon agoraphobie pourrait se réveiller
  • Le voyage repérage est  reporté au lundi, pour en fait achat pur et simple là où Jean Poirotte a acheté son super téléviseur écran géant, car après comparatif fait sur Internet, ils ont des prix raisonnables, et mes parents un bon de réduction de 10 Euros par tranche de 150 Euros d’achat. C’est toujours ça de pris.
  • D’ailleurs au passage, je vais m’acheter un décodeur TNT (fonch avec leur passage au tout numérique)

C’est là que les choses se gâtent, car quand j’arrive le lundi, pour le thé quotidien avec Mrs Bibelot, elle me précise que cette visite chez « Boulanger » qui comme son nom ne l’indique pas, vend de tout, sauf du pain, « tombe bien ».

Quand ma mère me dit qu’une expédition « tombe bien« , cela me fait le même effet que quand les filles me disent « ne t’inquiète pas maman« . Je sens le coup fourré.

Mon instinct toujours très sûr ne me trompe pas, car elle me sort une liste :

  • Pharmacie pour médocs Jean Poirotte
  • Lecteur DVD/VHS pour Coraline (dès fois que j’oublie…)
  • Sapin chez Jardiland : ne pas oublier le bon de réduction
  • Jouets pour Marion (la petite dernière des petits enfants)
  • Parapharmacie Auchan
  • Casa pour serviettes en papier Noël

Aïe Aïe Aîe… Mon père qui a RV avec son cardiologue (big brother qui inspecte le défibrillateur implanté), se marre doucement devant ma mine consternavrée…

Premier arrêt à la pharmacie et pourquoi pas en même temps, au tabac…

Puis arrivée chez Boulanger, non sans mal, Mrs Bibelot qui conduit, ne connait pas ou très peu le secteur.

  • Tiens, ça c’est le parking Conforama, je fais quoi, je vais tout droit, ou je tourne à gauche ?
  • Tu vas tout droit !
  • Elle tourne à gauche
  • Pour sortir du parking Conforama, je vais à droite ou tout droit ?
  • Ben, vas à droite (pour qu’elle aille tout droit)
  • Elle va donc à droite, et me demande pendant 5 minutes pourquoi je lui ai suggéré cette option. Oui, on se demande pourquoi

Donc, arrivée finalement chez Boulanger qui ne vend pas de pain,  où les choses vont encore empirer rapidement…

Car la vie n’est vraiment qu’un long calvaire…

Feu mon lecteur DVD/VHS combiné… (Part 1)

lecteur-dvd-copierFeu, c’est le mot…

C’était le dimanche d’avant la première chute de neige (le mardi), puis de la seconde (le mercredi/jeudi quand la France s’est retrouvée paralysée)…

J’avais le cafard, et décidé de me remonter le moral en me mettant une cassette VHS (ben oui, j’en ai toujours plein, et je ne vois pas pourquoi je les jetterais, à moins qu’une personne généreuse ne se propose pour me les offrir TOUTES, mais en version DVD…), PUIS un DVD.

En effet, le dimanche, les programmes TV sont tellement excitants, qu’on ne sait que choisir. Pour ne pas me faire du mal, je choisis de piocher dans ma DVD-thèque et VHS-thèque.

Cela me permet de me changer les idées, et de résister à celle qui me vient régulièrement, d’aller dire chez chaîneS.fr ce que je pense de leurs programmes.

En plein milieu du film DVD, le lecteur s’est éteint soudain, et une petite fumée est sortie du capot.

Merde alors, qu’est-ce que c’est que ce bordel ? ai-je dit tout haut, car Diabolos était le seul à pouvoir m’entendre. S’il y avait eu des témoins humains, vous imaginez bien que j’aurais dit : zut alors, qu’est-ce que c’est que cette fumée suspecte mon cher lecteur DVD/VHS ?

J’ai immédiatement débranché l’engin, parce qu’on ne sait jamais, avec l’électricité on n’est jamais trop prudent.

Puis ont suivi les :

  • Merde, Peter Pan est resté coincé dans le VHS ! (parce que plus rien ne marchait, pas même l’éjection) (et que oui, je regarde des dessins animés Disney si je veux, d’abord) et qu’il ne va pas s’en envoler tout seul.
  • Putain, mon Kill Bill 1 dans le lecteur DVD !
  • Saloperie d’engin de merde !
  • Je hais les dimanches

J’ai tout de même testé la prise de courant avec une lampe (un éclair de lucidité, ah ah, je m’admire) : elle marchait. Cela aurait été trop simple, de juste devoir rebrancher l’engin sur une autre prise et de m’électrocuter en réparant l’autre (assez curieusement, je sais faire, m’électrocuter). Je suis donc restée dubitative dans mon salon, une lampe à la main, telle la statue de la liberté (si vous faites abstraction de la coiffure et de la toge et puis aussi de la position le bras en l’air tiens !).

Parce que :

  • Première urgence, changer l’appareil avant de voir les vendeurs se rouler de rire par terre à l’idée que je regarde d’antiques cassettes VHS
  • Deuxième urgence : récupérer mes précieuses vidéos et autres…

Je consulte donc le mode d’emploi de l’appareil, croyant savoir qu’avec ce genre de trucs, avant de mettre les mains dedans, il vaut mieux attendre un peu (comme avec un téléviseur, sauf que ce n’était pas un vieux téléviseur, donc, pas de danger, m’a confirmé l’homme de l’art, qui m’avait réparé ma TV en changeant un fusible, il y a au moins 6 ans). Je vais donc attendre un peu (parce que je vais appeler l’homme de l’art trop tard). Je me donne 10 jours. J’estime à moi toute seule qu’au bout de 10 jours débranché, mon appareil ne présentera plus aucun danger.

Car je veux récupérer mes chers trucs à regarder ultérieurement.

Avertissement important dans le mode d’emploi, que je vous retransmets texto :

SECURITE LASER

PRUDENCE : en recourant à un usage des commandes, à des réglages, des performances et des procédures autres que ceux indiqués ici, vous vous exposez à des radiations dangereuses.

PRUDENCE : Radiations laser visibles lors de l’ouverture et si le verrouillage est enlevé. Evitez de vous exposer au rayonnement.

Je reprends pour les distraits :

  • PRUDENCE : en recourant à un usage des commandes, à des réglages, des performances et des procédures autres que ceux indiqués ici
    ça c’est la traduction directe de HITACHI FAIS CHIER en Français, à savoir que cela ne veut rien dire,
    vous vous exposez à des radiations dangereuses
    ces rats nous vendent des appareils radioactifs, rappelez moi combien de temps j’ai passé devant pour le préciser au neuro chirurgien qui voudra me refaire le cerveau avec un scalpel laser à quadruple parallélogramme
    sans altimètre incorporé et protons/électrons non synchronisés.
  • PRUDENCE : Radiations laser visibles lors de l’ouverture et si le verrouillage est enlevé.
    Ca c’est pour les cons qui tirlipottent les schmilblics sans débrancher les appareils…

    Evitez de vous exposer au rayonnement
    on fait comme on peut, mais sage conseil
    !

Bon. Dans 10 jours (relire l’introduction), j’ouvre le truc, je récupère mes machins bidules, et je vais m’acheter un nouveau lecteur DVD/VHS combiné après avoir été faire du repérage, on y croit très fort (au repérage).

La vie n’est qu’un long calvaire…