Comment Charles Hubert a essayé de me tuer… part 2…

Poison_73096502Oui, cela empire… Charles Hubert reste très calme et c’est moi qui appelle mon beau frère pour aller aux urgences. Charles Hubert a perdu son permis de conduire (papier) et ne l’a jamais fait refaire et en plus il est myope comme 4 taupes. Hors de question qu’il conduise ma voiture…

Aux urgences, on me met une perf d’anti-spamodique et d’antalgique. dans une quasie indifférence générale On me fait une prise de sang, et je suis tellement mal que même pas peur d’abord, et je dois passer à la radio. Le temps coule. La douleur s’estompe et les spasmes aussi. Charles Hubert est toujours aussi calme.

La radio ne montre rien de particulier (pas d’occlusion intestinale), les analyses ne sont pas parfaites mais bon ce dont je souffre est psycho somatique paraît-il (c’est pratique, ça sert à tout)… Grave erreur de ma part, je ne regarde pas les résultats de la prise de sang. Je peux sortir avec une ordonnance. Un taxi nous récupère et nous rentrons à la maison.

Charles Hubert s’endort comme un bienheureux non sans me signaler que je ne suis qu’une emmerdeuse qui s’écoute, et moi les spasmes me reprennent. Je vomis à en mourir, je vais mourir… Je vais me coucher dans l’ex chambre des filles avec une cuvette après avoir tout nettoyé sans qu’il n’ouvre un oeil malgré mes appels au secours. J’y laisse mes tripes.

Le lendemain matin Charles Hubert de mauvaise grâce, part m’acheter les médicaments prescrits par les urgences. Il n’a pas que ça à faire. Il va à Paris s’y changer les idées, s’y ressourcer, car il est au chômage lui. Et il me laisse seule après m’avoir fait mon thé du matin… Deuxième « tilt » dans ma tête… Jamais il ne m’a fait mon thé. Il va me le faire 2 ou 3 fois avant la fin…

Je souffre le mardi, le mercredi, le jeudi, le traitement prescrit par les urgences ne fait rien. Je n’en peux plus, Mrs Bibelot qui sait que je ne m’écoute pas, et s’inquiète, me trouve un RV chez un autre médecin qui peut me prendre tout de suite. Elle m’y conduit, je suis incapable de prendre ma voiture.

Le médecin sursaute devant l’analyse faite à l’hôpital « ils vous ont laissé sortir avec ça ? ». Oui. Je jette un oeil. 35000 globules blancs, et rien qui va, les plaquettes en chute libre et je ne parle pas du reste. Il me palpe le ventre. « vous souffrez d’un empoisonnement » me dit-il. Le dernier repas que j’ai pris c’est chez Belle maman. Je l’ai intégralement vomi dans la nuit du lundi au mardi dans ma cuvette donc tardivement… Charles Hubert va bien et belle maman aussi… Il m’indique qu’il va engueuler les urgences un max (ce qu’il fit, j’ai eu une copie de sa lettre incendiaire) et me demande au passage comment je m’entends avec mon mari. Autre « tilt » dans ma tête, dont je ne tiens aucun compte, je ne vois pas le rapport… ‘le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con » dagada tsoin tsoin….

Il me fait une intra veineuse de je ne sais quoi et je ne saurais jamais quoi. Il me prescrit une ordonnance à me faire ficher à la SS (la Sécu !), et me demande de ne manger que ce que j’aurais préparé moi-même. Nouveau « tilt » dans ma tête…

Naïvement tout de même je dis à Charles Hubert que le médecin pense à un « empoisonnement alimentaire ». Il ne moufte pas, mais son regard devient flou. Encore un tilt… Combien faut-il de tilts pour comprendre ? Jusqu’à quel point est-on con ? Qu’importe, le traitement prescrit fonctionne, la piqûre également sans doute, je suis guérie, et quand on s’est senti au bord du décès, se sentir guéri, cesser de souffrir, c’est le top du top.

3 semaines après, je découvre que Charles Hubert me trompe avec une américaine rencontrée le soir où il a découché. Je pars en Egypte avec Pulchérie pour y réfléchir tranquille (et tout haut, la pauvre) ; et en rentrant d’Egypte je le flanque à la porte devant son comportement… Et manu militari, je précise, 1,84 m ou pas, il a dégagé fissa. Telle une image d’Epinal, j’avais pris à la main le rouleau à pâtisserie…

Et le temps passe. Il m’a laissé un bordel pas possible que je trie dans la mesure où je dois garder ses affaires pendant 18 mois après le prononcé du divorce.

Je trie, je mets en cartons (bonne poire, mais bon c’était pour qu’il en embarque le plus possible à chaque visite), et un beau jour dans la cave, dans un de ses sacs plastiques, un flacon curieux.

Un liquide rose. Rose comme les granulés de mort aux rats dans la cave, il y a d’ailleurs des granulés dans le sac plastique, les tilts reviennent tout à coup, le puzzle se met en place, je comprends tout, j’admets enfin ce que mon inconscient avait soupçonné. Il y a de plus, un post it avec sa glorieuse écriture : 20 gouttes par jour avant la totalité de la dilution…

Pourquoi ? Parce qu’il croyait avoir l’usufruit de l’appartement. Que je lui avais retiré depuis qu’il était odieux, sans le lui dire. Parce qu’il héritait d’un quart de mes biens et que mon appartement vaut de l’argent. Parce que c’était un fou et un assassin en puissance. Il se voyait installant son américaine chez moi pour lui faire plein d’enfants…

Et bon, j’ai eu de la chance, mon organisme a réagit violemment aux « quelques gouttes ». Quand je lui ai dit que le deuxième médecin m’avait parlé d’empoisonnement (en toute innocence), il a pris peur sans doute… Et arrêté de mettre les quelques gouttes dans mon alimentation quotidienne (mon lait en particulier dont il ne buvait pas, préférant le 1/2 écrémé lui, et dont je ne peux me passer dans du thé, thé qu’il m’a fait plusieurs fois quand mon lait venait à manquer).

Je garde le flacon… Je ne sais pas ce qu’il vaut, mais je pense qu’il vaut quelque chose. Et je revois encore le médecin me demandant comment je m’entendais avec mon mari. Il ne pensait pas à un empoisonnement alimentaire. Il avait son idée… Il aurait dû me causer un peu plus directement, j’étais finalement prête à voir tous mes « tilts » se télescoper pour faire une idée réelle même si monstrueuse. Finalement, il y a un moment où l’on sait, mais où l’on refuse d’y croire…

Je pense qu’il s’en souvient…

Quant à moi j’ai toujours rêvé de faire femme fatale mais pas celle que l’on empoisonne

La vie n’est qu’un long calvaire parsemée ça et là de mort aux rats…

SINON : Petit PS : j’ai réussi à faire analyser le produit en respectant les empreintes digitales d’Albert. Il y avait autre chose que de la mort au rat, mais le but de mon blog n’est pas de révéler les secrets de certains empoisonneurs…

Et la suite sera : comment je me suis vengée…

Comment Charles Hubert a essayé de me tuer… Part 1…

Poison_73096502Ceci est une reedition, parce qu’après je vous dirai comment je me suis vengée de ce salaud…

Je me suis remariée (quelle idée aussi que de se REmarier !) avec Charles Hubert en juin 2002.

Retour du voyage de noces au Kenya, et voiloù Charles Hubert décidé à jouer les militants syndiqués au boulot (boulot merdique, mais qu’il tenait depuis 15 ans en étant payé bien plus cher que moi, avec (mais je l’ai découvert trop tard) des chefs plus qu’indugents). Bilan, après 3 mois de luttes idiotes me plombant la santé (il était incapable de se débrouiller tout seul, même avec internenette, et je lui faisais tous ses courriers vu qu’il faisait tout pour se faire virer, donc il faisait jouer ma connaissance en droit du travail et certains employeurs écrivent vraiment n’importe quoi) : licenciement et me voici avec un époux au chômage et le vivant très mal. Il s’était vu portant le drapeau des trois glorieuses (sans les nénés de la nana qui porte le drapeau sur le tableau, et dont je pensais petite, que c’était une des trois glorieuses, je cherchais les deux autres) et n’était plus qu’à errer à la maison en ne faisant même pas le ménage (surtout pas, ça aurait pu le tuer).

Fin 2003 très gros problème familial. Priorité absolue à ce problème. Le mari et ses états d’âme je les mets de côté, mais non pas parce que je ne l’aime pas (encore que, maintenant je me pose la question de savoir si je l’aimais encore, ou pas, ou si j’aimais croire que je l’aimais (z’avez qu’à suivre d’abord…).

Parce qu’il dit être adulte alors qu’il ne peut rien faire sans moi sauf, avec un temps de retard, ses envois de mails. Car sa recherche de boulot, il la fait n’importe comment, c’est du n’importe quoi, des mails dantesques bourrés de fautes qu’il envoie n’importe où à n’importe qui, qu’il me demande de corriger. C’est le syndrôme « Cyrano ». Les employeurs convoquent celui qui a écrit qui est moi en fait…

Mes conseils pour être lui il ne veut pas les écouter. Il est au chômage et commence à crier « tu ne sais pas ce que c’est ». Si je sais, j’ai vécu. Mais j’ai écouté les conseils moi. Le bilan il me faut le faire tout à coup (enfin petit à petit) : il n’est bon à rien. Sa place qu’il tenait depuis 15 ans se résumait à ouvrir le courrier le matin et l’affranchir le soir… Il l’a perdue bêtement en se prenant pour un révolutionnaire et en plus il me pourrit la vie. Je découvre qu’il m’a mentit sur son poste réel au travers des débats prud’hommes qui se déroulent. J’assume mon boulot, la maladie de l’âme d’un proche, mon mari malade tout court.

Le temps passe. Le problème familial s’estompe. Je suis seule avec Charles Hubert qui devient de plus en plus imbuvable. C’est l’enfer. La dépression me guette depuis un petit moment. Je me soigne. Je dois continuer à bosser.  Je dois être forte. Je dois ignorer ses cris perpétuels « je suis au chômage, tu ne sais pas ce que c’est« . Il est fiché chez les voisins, on me regarde avec pitié. Je déteste. Moi du coup, on me soigne, car je suis au bout du bout du rouleau. Je suis au bord du gouffre, je n’ai plus qu’à faire un grand pas en avant…

Il veut que nous partions en voyage pendant mes congés. Je m’y oppose : nous n’avons pas l’argent. « On empruntera, je suis toujours parti en voyage ». Je ne cède pas. Et puis vient un soir de juillet, un samedi, qu’il va passer à Paris toutes les semaines. A bien y regarder il va à Paris tous les après midi. Soi-disant pour s’y distraire. J’apprendrai la vérité trop tard.

Ce dernier samedi de juillet, il ne rentre pas. 3 messages sur le répondeur. Il a rencontré des gens sympas, il rentrera plus tard (je ne suis pas rentrée de la piscine où je suis à la recherche d’une vraie détente avec meilleure amie). Il s’incruste avec les gens sympas il rentrera par le dernier train (je suis sous la douche déchlorante). Il a raté le dernier train, il rentrera par le premier (je dors).

Il rentre le dimanche matin vers 6 H 30, haineux en me voyant dans le séjour à me torturer l’esprit. Il file se coucher direct.

Si c’était à refaire, je fouillerais son porte feuille. Mais voyez-vous, votre sorcière est une sorcière stupide. Elle avait confiance tout de même… Elle n’a pas enquêté. Le dimanche en se levant il a adopté la tactique du « j’attaque avant l’autre ». Pour me hurler qu’il avait rencontré des gens BIENS, qu’il avait eu l’impression d’exister ENFIN depuis longtemps. Et il est parti faire son jogging avec son porte feuille, ce qui m’a semblé louche, me laissant donc très mal… Pas le temps de me remettre de tout pour y voir clair. Même ma psy s’est faite avoir sur ce coup là…

15 août je suis en congés. Le samedi nous allons diner chez sa mère qui sent un léger malaise mais juste léger entre son fils et moi. Le dimanche passe. Le lundi matin je suis prise soudain de spasmes atroces dans le ventre. Je vais mourir. Charles Hubert reste de marbre, alors que d’ordinaire quand j’ai un pêt de travers il est prêt à alerter le samu. Premier « tilt » dans ma tête. Il regarde les jeux olympiques pendant que je me tords de douleurs. Je cherche un médecin, le docteur Acromion étant en congés. J’en trouve un qui accepte de me prendre « entre deux ». En fait en voyant mon visage livide et couvert de sueur il me prendra tout de suite. Il me prescrit un anti spasmodique qui doit agir vite. S’il n’agit pas il m’intime l’ordre d’aller aux urgences. J’ai 3 heures devant moi. Ca ne passe pas. Ca empire….

Et Charles Hubert regarde la TV… Les jeux olympiques c’est important…

Les premières rentrées… Part 1 : Pulchérie

Elodie 1ère année maternelle

La première héritière s’emmerdait grave toute seule à la maison. Elle s’était inventé d’ailleurs, deux copains imaginaires qui s’appelaient tateuf et rieuse. Elle circulait avec son tricycle dans l’appartement heureusement pratique pour cela, en me précisant « ze vais voir tateuf et rieuse, t’inquiète maman ». (Je n’étais pas inquiète, la porte était dûment close, on n’est jamais trop prudent).

Depuis le mois de mai, elle claironnait à qui voulait l’entendre (pas le choix de toutes manières, elle étais pipelette comme pas permis) « z’vais à l’école l’année prossaine ! »

Première rentrée. Mrs Bibelot qui habitait l’escalier d’à côté, m’accompagna pour s’assurer que tout se passerait bien (pour moi). Il faut dire que j’étais grosse jusqu’au menton de Delphine, avec une légère tendance à pleurer pour un oui ou pour un non (entre autre, le poulet manquait de seeeeeel !). Continuer la lecture de « Les premières rentrées… Part 1 : Pulchérie »

Les filles ! au pied ! (souvenirs, souvenirs…)

les-filles-au-pied

Les filles vous venez IMMEDIATEMENT !
J’ai dit IMMEDIATEMENT !

Bon, inutile de faire cette tête là, vous vous asseyez sur le canapé… LA ! et vous quittez vos airs de…

Bon sang Pulchérie, on dirait Pulchérie vierge et martyre, vierge j’ai encore un espoir mais martyre… Je suis ta mère non ? Tu n’es pas en train de te faire canoniser ? ou de subir le martyre…

Non… Mais vu ta tête on peut se demander…

Martyre ? OUIIIII…. Bien sûr….

Si j’en ai pour longtemps ? Ca dépend… On verra si vous êtes martyres APRES ce que j’ai à vous dire où si c’est moi la martyre.

Il y a déjà une sainte Anne ???? OUIIIIII je sais. Mais je ne m’appelle pas Anne et si l’histoire des saintes vous intéresse, je ne vous empêche pas de vous instruire.

Tout d’abord il faut que je vous dise que face à l’état de cet appartement, à l’air hagard des voisins, et à tout un tas de choses dont précisément je veux vous parler, j’ai décidé de REPRENDRE LES CHOSES EN MAIN !

Parfaitement !

Delphine arrête de sourire bêtement niaisement.

Pulchérie je t’ai très bien vu mettre un coup de coude à ta sœur. Tu arrêtes de te foutre de ma gueule, et ta sœur aussi parce que CELA VA BARDER !

Vous n’allez pas rigoler longtemps, c’est moi qui vous le dit… Ah tiens, on redevient sérieuse.

Je suis toute seule pour vous élever devant l’absence chronique de votre père que je comprends finalement mieux depuis quelques temps…

Pulchérie sort tes doigts de ton nez et arrête de RICANER !

C’est bien les filles : ça ricane, ça cancane. LES MAINS SUR LES GENOUX ET ON M’ECOUTE !

Bon !

Donc je disais… : Delphine je sais que je l’ai déjà dit et répété, mais je le répèterai jusqu’à ce que vous ayez compris : JE SUIS SEULE POUR VOUS ELEVER ET CA NE VA PLUS DU TOUT.

UN : cet appartement est un foutoir !
Pardon ? Je n’ai qu’à faire le ménage plus souvent ?

Mais vous avez 15 et 17 ans et vous pouvez peut-être faire un petit effort non ?!!

Un exemple : c’est quoi ce soutien gorge accroché au lustre depuis dimanche ? Non Pulchérie ce n’est pas celui de Delphine, Delphine fait un 95 C : c’est le soutien gorge qui est par terre dans l’entrée. Là je vois de loin qu’il s’agit d’un 80 bonnets A alors arrête d’accuser ta sœur lâchement et contre toute logique.

Quand ton arrière grand mère m’a fait cadeau de ce lustre en cristal de Venise véritable (que je déteste, mais papy prend son temps pour venir le décrocher) pour célébrer ta naissance, elle ne pensait pas que tu y rajouterais un jour des pendeloques supplémentaires !

Et inutiles en plus ! D’ailleurs il est sale ce soutien gorge… C’est pour cela que tu ne le portes pas en ce moment ? Et il est où le panier de linge sale ? Pas dans la cave que je sache. Il est dans la salle de bain et tu y vas tous les jours. CELA TE FATIGUERAIS DE METTRE TON LINGE SALE DANS LE PANIER AU LIEU DE L’ACCROCHER AU LUSTE ? Décroches moi tout de suite ce soutien gorge, le jean qui va avec et le tee shirt que Joséphine t’a prêté !

C’est quoi cette manie d’emprunter les affaires de tes copines ?

Et de leur refiler le neuf que tu m’as extorqué injustement puisque c’était pour le prêter ?

Bon. Pour en revenir au panier de linge sale, il n’y a qu’à l’ouvrir et à y déposer… Comment ? JETER SI TU VEUX, ton linge sale dedans.

Aller dans la salle de bain tu sais faire…

D’ailleurs tu as encore vidé le ballon d’eau chaude ce matin à toi toute seule ! Et il n’y a pas de « pfuit ! »

Parfaitement : moi je me suis lavée à l’eau froide. Non le ballon n’est pas insuffisant, non le ballon n’est pas trop petit. Il fait 500 litres ! Il ne te faut pas ½ m3 d’eau chaude pour te laver non ? Si Delphine, 500 litres c’est la moitié d’un m3. On reparlera de tes brillantes études plus tard…

L’eau était tiède ? Evidemment pour chauffer 500 litres depuis hier soir après que Delphine ait vidé le ballon pour se laver les dents, et rincer son henné il faut du temps.

D’ailleurs à ce sujet, je dois impérativement vous parler des problèmes de plomberie et des bouchages de baignoire perpétuels qui font vivre Monsieur Smussen depuis 6 mois : c’est simple il a abandonné toute sa clientèle pour être prêt quand je l’appelle. Je suis le pilier de son entreprise, la clef de voûte de son chiffre d’affaire !

Mais je n’ai pas les moyens de faire vivre le plombier du coin. Je vous rappelle que je travaille dur, pour que l’on ne vive pas trop mal mais pas au dessus de nos moyens. Payer le plombier 3 fois par semaine pour qu’il débouche la baignoire, cela commence à être au dessus de mes moyens !

Pardon ? Je n’ai qu’à dévisser le siphon ? Delphine puisque tu es si portée sur le siphon je ne t’empêche pas d’intervenir. Mais la dernière fois que tu l’as fait tu as inondé le voisin du dessous… Ah c’était toi Pulchérie finalement ? On en apprend des choses… PERSONNE NE TOUCHE A CE SIPHON ! Qui c’est qui se tortore les problèmes avec l’assurance quand le voisin du dessous est inondé ? Pas vous alors mollo…

Oui je sais que mollo c’est une vieille expression mais je suis vieille et lasse et je dis ce que je veux.

La première qui quitte ce canapé s’en prend une !
ASSISES !

Donc j’aimerais savoir ce qui bouche la baignoire régulièrement.

Le henné, je suis au courant, l’argile qui vous garde un teint blanc et délicat aussi, MAIS IL Y A AUTRE CHOSE !

Monsieur Smussen a trouvé une bouillie infâme dans le siphon. On dirait des feuilles !!!! Mélangé à de l’argile et du henné cela peut boucher une canalisation jusqu’au rez de chaussée.

Ce n’est pas drôle du tout : nous habitons au 5ème je vous le rappelle.

Hein ? C’est bien des feuilles ? Ah… ?

Des feuilles de chêne tu dis Pulchérie ? Bien sûr. C’est normal. TOUT LE MONDE A DES FEUILLES DE CHENE DANS SES CANALISATIONS…

Pour le bain de Delphine ? Bon sang mais c’est bien sûr !

C’est vrai de vrai ? Delphine tu peux m’expliquer ?

Tu TE PURIFIE L’AME ?

Ah c’est un charme de magie blanche que Bénédicte t’a refilé ? OUIIII…. Tu fais une infusion de feuille de chêne dans la baignoire et tu te poses un gland sur le front pendant toute la durée du bain en récitant des prières en sanscrit ?

Et bien on est bien parties…

Et le gland tu en fais quoi ?

Tu le jette dans le vide ordure ? Et allez donc ! Il va falloir que je paye un débroussailleur pour dégager la gaine dans deux ans. Le plombier + un jardinier, il ne faut que cela pour faire mon bonheur.

Et les feuilles tu ne peux pas les ramasser et les jeter aussi à la poubelle, enfin dans le vide ordure, enfin n’importe où ?

Ca t’esclave trop ?

Parce que ça ne m’esclave pas moi d’être accrochée au plombier ? Depuis deux semaines il a l’air de penser que je bouche la baignoire exprès pour le voir. Il m’a fait des propositions !!!!!

Comment ça à mon âge ? J’ai 40 ans je ne suis pas canonique !!!!! Seulement le plombier n’est pas mon type. J’aime les grand bruns et c’est un grand blond. D’ailleurs vu son nom vous voyez bien que c’est un norvégien… Je m’égare…

Bon, ce problème de bouchage de baignoire étant éclairci : merci Pulchérie…  Delphine !! ce n’est pas la peine de fusiller ta sœur du regard pour m’avoir aussi bien renseignée, nous allons passer à la suite.

Non pas tout de suite. Je vous interdis désormais de passer plus de 4 minutes sous la douche. J’en ai marre de me doucher à l’eau tiédasse, et d’entendre le ballon chauffer nuit et jour : comment avez-vous su comment le mettre en chauffe le jour, alors que j’ai un tarif spécial pour qu’il ne chauffe que la nuit ?

C’est écrit dessus ? Maintenant vous savez  et vous ferez ce que vous voudrez : on va voir !

La première qui fait basculer de « nuit » à « jour » s’électrocutera : je vais piéger le système.

Parfaitement. Je ne sais peut-être pas dévisser un siphon, mais je sais électrifier les touches du tableau de bord EDF. Comment ? Ce n’est pas le problème. Enfin, bon, je vous déconseille de toucher à la touche incriminée dans deux jours…

Et avant de vous rincer les cheveux du henné ou de l’argile, vous mettrez désormais une passoire avant le siphon pour que la baignoire puisse enfin s’évacuer.

Ceci étant vu… Il faut que je revienne aux vêtements accrochés au lustre ou répandus par terre.

Je rentre à 19 H 30 en étant partie à 8 H, j’ai autre chose à faire qu’à passer derrière deux greluches de 15 et 17 ans pour ramasser leurs affaires….

J’ai dit greluches ? J’ai dit greluches. Maintenant je vais me pencher pour ramasser les affaires et je les met à la poubelle !!

Ne ricanez pas. Je n’ai pas dit la poubelle d’ici où vous pourriez aller les récupérer. Je peux emmener vos vêtements pour les jeter AU BOULOT ! CRIC CRAC les soutiens gorges, les jeans, les petits hauts, etc… TOUT A LA POUBELLE.

Quand vous n’aurez plus qu’un soutien gorge, un slip, un pantalon et un pull, on verra qui rigolera qui n’aura pas les moyens de vous racheter autre chose RAPPORT AU PLOMBIER !

On rigole moins. Les yeux au ciel c’est superflu, abstenez-vous, ça ne m’impressionne pas.

Donc les affaires vont être rangées ou mises au sale, la baignoire va fonctionner à nouveau et le plombier se refaire une clientèle.

Ah. Il y a un autre problème.

Les voisins.

Vous savez pertinemment que nous habitons une vieille résidence et qu’il y a beaucoup de vieilles personnes dans cet immeuble.

Les pauvres ont été ravis de me voir arriver avec vous il y a 5 ans. De la jeunesse enfin ! et polie en plus ! (vous ne pouvez pas n’avoir que des défauts). Depuis ils ont changé d’avis !

Il y en a qui ne me disent même plus bonjour ! Les autres me fusillent du regard.

Ils sont peut-être vieux mais ils ont tous leurs moyens. Moi je ne vois qu’une solution pour eux, eu égard au bruit, c’est de se cotiser pour prendre un tueur à gages pour nous éliminer toutes les trois !!!!

PULCHERIE CE N’EST PAS DROLE.

DELPHINE ARRETE DE TE GRATTER LE NEZ !

Non mais comment vous ai-je élevées !!! Oui, comme ça, je sais, mais nous étions en pavillon.

Vous êtes bruyantes !

SI !

D’ailleurs dans les deux semaines qui ont suivi notre emménagement la chaîne stéréo de votre chambre a déclenché une émeute chez les voisins d’à côté : ce sont des vieilles personnes je vous le rappelle et qui n’avaient jamais envisagé le mot DECIBEL sous ce jour là.

Le monsieur d’à coté qui est par ailleurs charmant m’a déclaré l’autre jour que votre chaîne en fonctionnement continu lui rappelle une batterie d’artillerie pendant la déroute de 40. Moralité : il ne dort plus : vous avez ravivé de mauvais souvenirs.

Je vous préviens : si votre chaîne tombe en panne, je ne la change pas.

La mienne ?

C’est la mienne et ça n’est pas le problème.

Vous voyez très bien comment est fait l’immeuble : nous donnons au nord pour les chambres et au sud pour le salon.

Et les voisins sont obligés de supporter Mickaël Jackson plein nord, avec du classique au sud.

Les deux chaînes à fond pour se couvrir mutuellement. Les vitres tremblent.

Si, elles tremblent. J’en ai tremblé également l’autre soir en descendant de voiture. Un jour vous allez me péter la baie vitrée. Et qui paiera la vitre de 3 m sur 5 ? MOI ! et je n’ai pas envie de démarrer une idylle avec le vitrier qui ne m’inspire pas plus que le plombier bordel de merde !

Delphine, je suis ravie que tu aimes la musique classique. J’ai au moins réussi cela dans ma vie. MAIS ARRETE DE PASSER LE REQUIEM DE MOZART A FOND ET EN BOUCLE LE MERCREDI APRES MIDI. Tu ferais mieux de réviser tes mathématiques primaires et savoir enfin que 500 l c’est bien ½ m3.

ET TOC !

La voisine du dessous qui a 90 ans a l’impression d’entendre la messe de sa mort tous les mercredi, au moins 3 fois !

C’est magnifique ? Je suis d’accord. Mais en boucle quand on croit qu’on est dans le cercueil, cela peut être stressant !!!! Tu verras quand tu auras 90 ans et que moi je serai enfin tranquille !!!!!

Oui je sais que tu ne souhaites pas ma mort, mais parfois j’y songe comme à une échéance… agréable…

Pour en revenir à ton requiem tu ne peux pas mettre le casque ?

Comment ça je vous ai interdit le casque ? Mais PAS DU TOUT ! Je vous ai interdit de mettre le casque AVEC la musique à fond qui risque de vous démolir définitivement l’oreille interne !!!

Delphine, si tu veux savoir ce qu’est l’oreille interne tu vas regarder sur ton encyclopédie que j’ai acheté fort CHER, A TA DEMANDE, et qui semble toujours neuve.

Tu en profiteras pour aller te documenter sur les m3….

Alors : le linge sale, la plomberie, le bruit… Ah !

Il y a QUELQU’UN qui, tous les après midi du mercredi, à savoir que c’est l’une ou l’autre, ou les deux, va dans ma chambre, ouvre la fenêtre, y fait je ne sais quoi, et laisse la fenêtre ouverte.

Je vous rappelle que nous sommes en janvier et qu’il fait 2° DEHORS !

Et que tous les mercredi soirs je me couche dans une chambre glaciale.

Des explications, j’attends….

Pulchérie, inutile de mettre des coups de pieds à ta sœur : si elle a quelque chose à dire, qu’elle s’exprime, comme tu t’es exprimée sur les feuilles de chêne…

Hein ? Le voisin de derrière ?

Quoi ce petit con de grand brun qui me regarde d’un air ironique ? PULCHERIE l’épie avec les jumelles de… DE PAPY ?

PAPY qui cherche ses jumelles partout et qui est persuadé avoir perdu la tête ?

Hein ? Pulchérie laisse ta sœur parler. Arrêtez de vous foutre des coups de pied. Delphine va dans le fauteuil, hors de portée…

Donc, Pulchérie est amoureuse de Schmurf qui habite la maison du fond (ça lui passera)… j’ai compris. Sa chambre donne sur notre immeuble j’ai compris également.

Ce que je ne comprends pas c’est que, munie des JUMELLES DE PAPY QUI LES CHERCHE PARTOUT  elle espionne Schmurf de MA chambre et non pas de la VOTRE !

Parce qu’il faut ouvrir la fenêtre pour avoir une meilleure visibilité derrière les rideaux et que Delphine ne supporte pas de dormir dans une chambre froide ?

COMME JE LA COMPRENDS !

Donc tu viens dans MA chambre espionner SCHMURF QUI ME FAIT CHIER CELUI LA. Et pourquoi ne refermes-tu pas la fenêtre ?

… Parce que tu te précipites en m’entendant rentrer… Oui… Tu sautes sur le lit d’un bond gracieux…

Pulchérie tu arrêtes d’ironiser sur ta sœur et moi. Sur que quand on fait 40 kg pour 1 m 55 et qu’on chausse du 80 A on saute toujours gracieusement sur les lits !!!!!

Tu t’esbignes quand tu m’entends rentrer…. Avec les jumelles de ton grand père…

Je ne sais pas si tu te rends compte Pulchérie que ces jumelles ont 40 ans, et que de les avoir perdu a persuadé papy qu’il perdait la tête ! Il a rendez-vous la semaine prochaine pour un dépistage d’ALZAIMER PRECOCE. Tu trouves cela drôle ?

Tu rends les jumelles à ton grand père ! Ne fais pas cette mine horrifiée… Tu n’as qu’à les remettre à leur place… Non ce n’est pas le bon truc à faire parce qu’il va se croire VRAIMENT FOU et que mamy va se croire folle également pour ne pas les avoir vues….

TU RENDS LES JUMELLES A TON GRAND PERE AVEC TOUTES TES EXCUSES ET PLUS VITE QUE CA !

ET TU ARRETE DE TRANSFORMER MA CHAMBRE EN GLACIERE.

Mercredi prochain j’ôte le matelas de mon lit, et tout le reste, et je tends le dessus de lit sur un vide sidéral : on verra si tu sautes gracieusement !

Delphine arrête de rire bêtement : ta sœur est tellement niaise qu’elle est capable de se casser la jambe !

Bon : j’ai passé en revue certains sujets importants, il me faut maintenant aborder le sujet du TELEPHONE.

Le TELEPHONE est un instrument très pratique qui permet de communiquer avec des gens qui sont hors de portée de voix.

Nous sommes d’accord.

Que faites vous du téléphone ? Des explications, j’attends…

Vous vous précipitez dessus aussitôt rentrées à la maison pour appeler Marine (ceci pour Delphine) ou Valérie (Pulchérie, oui, tu es visée aussi), alors que vous avez passé la journée avec elles et que vous venez à peine de les quitter.

Et comme elles ont des portables, mes factures de téléphone rivalisent dangereusement avec celles du plombier.

Bon, j’ai terminé pour ce soir. On y reviendra demain. NON, il n’y a pas contrôle de maths de 17 à 23 H, demain. RV donc, demain, à la même place… Et non vous n’aurez pas la variole.

Je pense qu’on a ENCORE des choses à régler…

Pour ma part je vais me coucher, et si je vous entends parlotter, CA VA CHIER !

Illustration : Chloé, que je remercie toujours.

En cette période de triste anniversaire, rien d’autre à faire qu’une rediffusion… (qui date,  maintenant, même MOI j’ai un portable !)

A la fêteuuuuu !

Il y a des choses que je déteste depuis ma plus tendre enfance : le cirque et particulièrement les clowns (mais j’ai appris que je n’étais pas un cas isolé), et les fêtes foraines qui me semblent trop chargées d’une joie artificielle et coûteuse.

Le reste de ce que je déteste fera l’objet d’un roman de 300.000 pages que la bible à côté c’est peanuts…

Pour la fête foraine j’ai fait longtemps une exception : celle qui se tenait JADIS, dans le village de mes parents.

Avec les auto-tamponneuses dans lesquelles j’ai dragué et me suis faite draguer, le stand de tir, et tout et tout.

Tant qu’elle a existé, je ne l’ai jamais loupée.

Il y avait la retraite aux lampions du samedi soir, avec la fanfare du village jouant les mêmes airs, et dans le même ordre depuis ma plus tendre enfance, et nous chantions tous en choeur.

Adulte, tout à coup c’était l’occasion de retrouver des copines et copains d’enfance.

  • T’es marié(e) ?
  • T’as des mômes ?
  • Combien ?
  • Et ton frère ? Comment va-t-il en gros, et combien de mômes ? 5, quel courage !
  • Et ta soeur ?
  • Et tes parents ?
  • Et tes grands-parents (ils vivaient vieux et cela nous faisait plaisir de l’évoquer)
  • Après coup : merde il/elle fait quoi dans la vie (pas important)

Je me souviens d’une retraite aux lampions alors que j’étais en cloque de Pulchérie jusqu’au menton, Albert et mon frère ayant enfilé un slip moule burnes sur leur jean pour rigoler, et d’une autre en cloque de Delphine quasi jusqu’au nez, avec deux copines retrouvées dans le même état que moi sauf qu’une commençait à compter les contractions..

C’était vraiment l’occasion de rencontrer un peu tout le monde. Papa lui-même ne loupait pas le ball-trap et de tailler une bavette avec les copains d’enfance (qu’il comptait bien battre en remportant le premier prix et lycée de Versailles) le soir quand tout le monde se retrouvait après la retraite aux flampions (Pulchérie).

Maman après son père, préparait les lampions de ses petits enfants, et s’empressait de les porter quand les gamins en avaient ras le bol, donc assez rapidement…

Vint le moment béni, où il nous fallut passer par le moment le plus exaltant de la fête (samedi soir ET dimanche après midi, nous allions faire croire aux gosses que le lundi c’était terminé) : regarder tourner la chair de notre chair sur un manège.

L’instant le plus glorieux de la vie d’une mère rapport à ses enfants n’est pas l’orgasme qui a fait qu’ils sont nés (chéri, c’est le jour où je t’ai arraché la peau du dos, ou celui où je suis grimpée aux rideaux en ruinant la tringle ?) ou quand elle chie sa pastèque, c’est QUAND elle s’avachit ENFIN sur un banc pour les regarder tourner sur un manège.

Même si elle est accompagnée de copines dans le même cas qu’elle, parfois enceintes à nouveau (comme elle).

Perso, je suis prête à exécuter de quelque manière que ce soit une personne qui menacerait la vie d’une de mes filles, puis de l’enterrer dans le jardin de mes parents à minuit une nuit de pleine lune après l’avoir percé de clous de girofle, plutôt que de revivre une épreuve pareille (chaque année renouvelée).

Il y a eu donc cette fête glorieuse où Pulchérie tournait sur le manège en flanquant des baffes à un pauvre gosse (dont la mère ne m’a jamais identifiée pour me demander des dommages et intérêts), sous prétexte qu’elle voulait tourner les DEUX volant de l’avant de la voiture.

Sa cousiiiiiiine était dans l’avion juste derrière et faisait la même chose. Les ainées de la famille de mon côté étaient de charmantes enfants…

J’étais en cloque de Delphine et ma belle soeur et moi avachies sur le banc destiné aux sacrifices humains pour le dieu du soleil sacrifié(e)s du manège, nous étions soulées grave par l’absence de nos conjoints partis faire des cartons au stand de tir, en nous laissant contempler notre progéniture en train de tourner (et d’imaginer comment plus tard, nous réglerions le cas de tueurs potentiels de nos petites filles, le temps passant nous rendant potentiellement de plus en plus dangereuses).

Mrs Bibelot, toujours généreuse, leur avait acheté un « abonnement », le  truc infâme qui fait   que vous n’avez même pas l’excuse de ne plus avoir un sous pour que le cher bambin  fasse un tour de plus.

D’ailleurs elle le leur avait précisé, aux chères trésors, qu’elles n’avaient pas à se faire de soucis et qu’elles pourraient tourner autant qu’elles le souhaitaient… Avant de remonter faire la soupe des chiens et préparer le diner (chacun sa croix, mais la sienne nous semblait légère)

Fans de tir également et nous débrouillant plutôt bien, nous regardions du côté du stand, et nos hommes ne nous voyaient soi-disant pas. Nous avons donc eu le temps en cogitant, légèrement énervées,  de décider de flanquer la révolution rapport  à :

  • Le premier prix des dames (une pendule de merde avec des zozieaux à la place des chiffres)
  • Le premier prix des hommes (une carabine)

A mesure que les mômes tournaient, il nous apparaissait de plus en plus qu’il était totalement injuste qu’une femme tirant aussi bien qu’un homme, soit classée dans une catégorie à part. C’était la révolution féministe qui nous rejoignait et nous avons eu gain de cause (cette fête là vit l’abolition des privilèges de la ségrégation homme/femme pour les prix au stand de tir, et cela fit plus d’UN vexé (surtout l’homme qui avait gagné la pendule).

Nous étions aussi remontées que la pendule du premier prix féminin quand les hommes firent l’erreur de venir nous rejoindre avec leurs cartons magiques :

  • Tu as vu mon amour, j’ai trois mouches
  • Et moi j’en ai 2 mais plus de bons coups que lui

Papa venu contempler sa descendance féminine en train de flanquer des bourres pifs à leurs compagnons d’infortune tourner, jugea plus sage de dissimuler ses cartons à lui, on sentait l’expérience… Comme j’étais en cloque en plus, il savait que j’avais un foutu caractère dans ces moments là, et a du remercier le ciel que je ne ponde pas 10 lardons… Cela aurait fait 10 ans de calvaire (comptez l’allaitement en ne comptant pas large, parce que moi c’était 6 mois ou rien)

Ma belle-soeur, exaspérée, explosa à ce moment là :

  • Bon, asseyez vous sur le banc et regardez vos gamines tourner, Coraline et moi, on va tirer un coup ! Chacun son tour !

Certains, coincés du cul, nous regardèrent d’un drôle d’air, surtout moi, avec mon gros bidon (qu’est-il devenu snif !).

Le premier prix de tir cette année là a été classé « toutes catégories ». C’était cela ou l’émasculation pure et simple du chef de la fête…

Et remporté par une femme… C’est un homme qui a eu droit à la pendule de merde devenue 10ème lot… après plein de femmes !!!

Ca valait le coup d’aller tirer un coup en taxant de misogynie le chef de la fête foraine qui n’en menait pas large…

La vie n’est qu’un long calvaire.

Des cataractes dans ma chambre ?

cataractesA n’importe quelle heure, j’ai le réveil difficile. Je ne saute jamais mutine et tout de mon lit (comme ma mère), que de manière très exceptionnelle…

Tellement exceptionnelle d’ailleurs, que je ne me souviens plus de la dernière fois où cet étrange phénomène s’est produit…

Si j’ai gardé encore le rythme « Grande Motte » (pas couchée trop tard le soir, mais pas levée trop tôt le matin non plus après une nuit pourrie), je n’en ai pas moins un rythme décalé par rapport à une bonne majorité.

Cette année, le chauffage a été rallumé assez tôt. Pas de madame Van Den Connasse qui tienne (qu’on croyait), dès les premiers froids du matin, hop, le chauffage.

Je pensais naïvement que la purge annuelle des radiateurs avait eu lieu en mon absence. Le système est en effet entièrement vidangé une fois l’an pour :

  • Une purge normale parait-il, avec un petit détartrage d’usage,
  • Permettre à ceux qui ont un robinet déficient (genre qui refuse de s’ouvrir) de le faire changer. A 250 Euros TTC le robinet, vous comprendrez que personne ne se précipite pour faire changer un ou des robinets. Moi-même les miens restent toujours ouverts, et je ne veux même pas savoir si on peut toujours les refermer… Je pense que je ne dois pas être la seule et que les seuls robinets changés sont ceux qui ne s’ouvrent plus…

Donc ce matin là (là là), j’ai comme un peu froid dans mon lit curieusement, alors que je cherche comment positionner mon bras droit pour ne plus avoir mal à l’épaule, que je me suis ruinée, il y a une quinzaine, en chutant dans l’escalier extérieur, sur une marche duquel avait été répandu malencontreusement du silicone par une personne en travaux chez elle.

Na, c’est dit, vous pouvez reprendre votre respiration…

Conformément à la loi de l’emmerdement maximum, évidemment cela touche l’épaule qui a déjà été opérée une fois et j’attends avec impatience un progrès.

Ruminant avec une mornitude absolue sur la fragilité des tendons de la coiffe des rotateurs, je sursaute tout à coup (ouille !) car au dessus de moi se déversent au moins 200 litres de flotte, dans l’appartement du dessus, donc cela ne devrait pas tarder à arriver chez moi.

Nan c’est plutôt 2000 litres, et c’est dans ma chambre maintenant. Je me lève pour aller vérifier : non ce n’est pas le radiateur qui a décidé de régurgiter son contenu et donc le contenu de tous les radiateurs de la colonne, sur ma moquette, en fait cela vient de tous les radiateurs.

Impression grandiose un moment d’être au milieu d’une chute d’eau. Toute la flotte redescend du dernier étage vers le bas, via tous les radiateurs. Le bruit est excellent : Diabolos va inspecter tous les robinets pour voir duquel la manne céleste H2O coule.

Enfer et damnation, c’est la purge annuelle. Un 14 octobre. Alors que l’on nous annonce que le beau temps ne va pas durer. Il va m’entendre le syndic…

C’est la vengeance de Madame Van Den Connasse, qui a dit au syndic qu’elle se chargeait de tout, et a commandé le plombier/chauffagiste pour cette date là, dépitée sans nul doute, d’avoir été contestée par la majorité des locataires et propriétaires l’an passé, sur les dates convenables à respecter pour chauffer (15 octobre/15 avril).

Parce qu’après la purge, les changements de robinets, et tout le tintouin, vient le re-remplissage des radiateurs, avec pendant des jours et des jours, des bruits de flotte dans TOUS. Le temps que l’air s’en aille totalement quoi… L’air ne pouvant être purgé lui, que des radiateurs du dernier étage, donc quand TOUS les occupants du dernier étage sont présents. Généralement rassembler les troupes demande une bonne quinzaine de jours…

(Passé 18 H et pendant les WE, le plombier/chauffagiste nous facture 100 % de pénalités…)

Jours passés à vivre sous bruits de fontaines caractérisés (et il y en a pour dépenser du fric pour s’acheter une fontaine qui fait exactement le même bruit pour le plaisir…)

Le syndic excédé par de nombreux appels (chauffage coupé dès la veille au soir), a décidé de brancher sa secrétaire en mode répondeur « je fais part de votre réclamation que vous êtes le/la Xème à transmettre ».

Elle quitte le mode répondeur pour préciser ce qu’elle pense finalement elle aussi de Madame Van Den Connasse, qui comme chaque année s’est envolée vers un pays chaud, quand on a besoin nous, de chauffage.

Une bonne moitié des résidents des immeubles ne lui dit plus bonjour depuis les problèmes de chauffage de septembre/octobre dernier + quelques uns de plus qui ont trouvé qu’elle charriait en avril également…

A son retour, je pense vu la manifestation qui se préparait sous mes fenêtres le soir du 14, que c’est 100 % des résidents qui vont lui faire la gueule. Et elle va se sentir isolée la pauvre bichette !

Les nouveaux arrivants découvrent qui est cette purge qui décide de tout pour tout le monde, et les anciens lâchent leur bile avec allégresse. Les nouveaux l’attendent de pied ferme, les autres sont un petit peu résignés sauf que…

L’année prochaine, nous n’aurons plus qu’à embaucher un tueur à gages… A la limite c’est moins cher que le plombier avec majorations…

Ou à envoyer le petit con avec son lance pierres, en lui spécifiant bien dans quelles vitres il doit tirer… Je ne sais pas si c’est la meilleure idée, mais quand on est énervé, ça soulage…

A l'attention de mes collègues hommes et de mon patron

Eh oui, encore une rediffusion… (vous savez comment se portent les statistiques actuellement ?)

A l’attention des chefs en général et des patrons en particulier

  • Cela me dérange effectivement de rester « un peu plus tard ce soir »
  • Non, cela ne « m’arrange » pas de ne pas prendre ma pause déjeuner d’une heure et demie. Depuis le temps que je le dis qu’elle est trop longue cette pause déjeuner et que j’aimerais arriver plus tard le matin (ne parlons pas de partir plus tôt le soir)
  • Serait-il possible que ce que vous me donnez à taper soit lisible ? Moi mec bourré deuxième langue je n’ai pas fait…
  • Essayez de réfléchir à l’orthographe. Quand je trouve un fax avec un post-it écrit « faxé », je le classe. S’il y a écrit « faxer », je le faxe
  • Prenez vos agendas au lieu de me téléphoner 10 fois par jour pour me demander le numéro de téléphone de trucmuche
  • Non je ne peux pas décaler mes vacances d’une semaine, je pars en Turquie demain, et puis quand bien même…
  • Je sais que vous ne prenez pas tous vos congés mais vous êtes payés 4 fois plus que moi (je ne parle pas du big boss)
  • Mettez vous bien dans la tête que je ne peux pas photocopier votre dossier qui fait 8 classeurs, en 8 exemplaires en une journée, en plus du reste
  • Essayez de comprendre que vous n’êtes pas unique : tout le monde est globalement débordé et prioritaire.
  • Non je n’ai pas « eu trucmuche ». S’il avait appelé j’aurais laissé un message
  • Arrêtez de hurler « Coraliiiinne ! » sur un sale ton : j’ai l’impression d’avoir fait une connerie pour découvrir qu’en fait vous avez une super idiotie reçue par mail à me faire voir puisque vous ne savez pas faire « transférer »
  • Eh oui, vous venez à 6 H 30 le dimanche matin : c’est votre boîte non ? Et quand bien même ce serait la mienne, il faudrait que je sois zynoptizée pour être au bureau à 6 H 30…
  • Arrêtez de me téléphoner alors que vous êtes à 4 mètres : déplacez vous

A l’attention de mes collègues hommes en général

  • Vos commentaires sur le match de la veille me saoulent et les autres filles aussi. Foot ET rugby. Quant à la formule 1 et au tour de France…
  • Vos fantasmes sur la voiture idéale me gavent profondément
  • Votre idée de la femme parfaite, comme vous avez tous des goûts différents finissent par m’indisposer
  • Pour ceux qui savent faire « transférer » : vos mails cochons ne m’intéressent pas
  • Si je chuchote avec Laurence on se raconte des trucs de filles on ne dit pas du mal de vous. Pour dire du mal de vous on s’appelle le soir de chez nous
  • Cessez de dire que les femmes sont toutes des cancanières : on vous entend très bien ricaner sur qui peut bien coucher avec qui (et on sait que vous avez tout faux)
  • Les toilettes étant partagées, merci de viser juste et de remettre la lunette en place. Si vous n’avez pas visé juste, nettoyez.
  • Dans la même rubrique, les hommes aussi peuvent remettre du PQ quand il vient à manquer, merci si vous aimez vous servir du carton, de vous le garder et de penser aux autres en leur laissant du papier…
  • Toujours dans la même rubrique, arrêtez de tambouriner en demandant s’il y a quelqu’un. Evidemment qu’il y a quelqu’un. Et arrêtez d’attendre à la porte pour voir qui c’était….
  • Tout le monde sait se servir d’une cafetière, alors arrêtez de prendre la dernière dose et de vous tirer en laissant à une femme de préférence, le soin de remettre du café en route
  • Je ne sais pas ce que c’est que d’avoir des couilles. Désolée du terme. Mais moi pour remettre en place mon soutif j’attends d’être hors de vue. Alors arrêtez de vous les remettre en place sous mon nez quand je suis assise et vous debout devant mon bureau
  • Comment polir un pot d’échappement ? M’en fous…. Avec de la farine et un chiffon devant la télé ? Je note que vous vous polissez le pot devant la TV avec de la farine
  • Vous êtes plus costauds que moi : alors montez les cartons de papier pour le copieur sans qu’on ait à vous le demander
  • Vous trompez votre femme ? Merci d’être discret je l’ai tous les jours en ligne au moins une fois
  • Vous aimez bien qu’il y ait des bonbons sur mon bureau. Vu votre salaire vous pourriez de temps à autre regarnir la boite…
  • Ce n’est pas parce que vous faites 1 m 85 et que vous criez que cela vous rend plus crédible. Même pas peur… En plus plus vous criez plus vous avez tort
  • Je sais que ma voiture est une poubelle, mais la vôtre est une voiture payée par la boîte…. J’accepte la même aux mêmes conditions
  • Pour certains (pas tous) arrêtez à 17 heures de dire « ça sent l’homme le vrai ». Ca pue et l’usage du déo n’a jamais castré un homme (même un vrai, puisqu’il y en a des faux sans doute…)

Et il paraît que les femmes sont des chieuses…

Coiffure et commentaires

Devant le trop d’empressement des blogueurs en cette période, je me permets (et je fais ce que je veux d’abord), de rééditer ce post du 15 juin 2006, époque où je débutais et n’ai eu aucun commentaire…

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais généralement il ne viendra à l’idée de personne (à part une très bonne amie ou une mère (ces mères quelle plaie…)) d’aborder une jeune femme, femme tout court en lui disant :

  • C’est quoi cette robe ?
  • T’as vu ton look ?
  • Il pue ton parfum
  • Tu pue du bec
  • T’as une gueule à faire peur aujourd’hui
  • Dis moi ce que utilises comme crème de base que je n’achète pas la même
  • Le mascara bleu laisse tomber
  • T’as un poil là, et un autre là aussi d’ailleurs
  • Je ne sais pas si tu as remarqué mais tu as un bouton
  • Putain ta peau !!! Qu’est-ce qu’il s’est passé ? T’as voulu faire des UV avec ton micro-ondes ?

Par contre, dès qu’il s’agit de coiffure tout le monde se lâche, et avec un sans gêne inimaginable. NE SURTOUT RIEN RAYER !

  • J’aimais mieux avant
  • C’est mieux maintenant
  • Pourquoi pas plus clair ?
  • Pourquoi pas plus foncé ?
  • Pourquoi pas des mèches tricolores ?
  • Quelle idée ces mèches tricolores ?
  • Pourquoi pas plus court ?
  • Pourquoi les avoir coupés ils étaient beaux ?
  • Pourquoi dégradé ?
  • Drôle de coupe, tu aurais dû faire dégradé…
  • Tu as été coiffée par un stagiaire ?
  • Ah tu t’es coupé les cheveux toute seule ? Non ? Pardon. Change de coiffeur
  • Quelle drôle d’idée cette permanente…
  • Quelle drôle d’idée de te faire défriser…
  • La couleur est jolie mais on voit bien que ce n’est pas naturel du tout.
  • Je dis ça, je ne dis rien…
  • Arrghh, je ne t’avais pas reconnue…

Etre prévenue : cela ne plaira pas à tout le monde. Seul un être se taira : l’homme qui ne voit rien. Où s’il voit il dira « Combien ? »

Pourquoi le capillaire ne connaît-il aucune limite en ce qui concerne l’impolitesse ?

Fête des mères : comment être aveugle et sourde…

Pulchérie avait 18 mois pour sa première vraie fête des mères, à savoir un âge où l’on comprend un petit peu. Alors j’avais briffé Albert afin qu’il s’occupe de cette fête des mères qui lui passait un peu au dessus de la tête. Les traditions se doivent d’être instaurées tôt. Nous étions donc partis faire les courses du samedi, quand il disparu dans une boutique avec la petite après m’avoir fait signe que ce n’était pas pour moi.

Première difficulté : elle avait bien compris que c’était un cadeau pour maman, que c’était à elle de me le donner, mais pas forcément qu’il fallait le donner le lendemain. Elle ressortit donc de la boutique en hurlant, parce que son père avait gardé le petit paquet choisi par elle : « c’est pas pour toi, c’est pour mamannnn ! » Devant ses sanglots et son désespoir, craignant une émeute des passants outrés de voir un enfant martyrisé devant tout le monde, Albert céda et lui donna le petit paquet tout en lui expliquant encore que c’était pour le lendemain, avant de la prendre dans ses bras parce qu’elle était fatiguée. Je suivais le père et la fille en faisant mine de rien, et la chipie le sourire retrouvé, me montrait régulièrement le paquet d’un air de « bisque bisque rage ! » et nous avions du mal à garder notre sérieux. Albert eu toutes les peines du monde à lui faire « cacher » le cadeau et heureusement que je ne voyais rien ni n’entendais rien.

Le lendemain matin, du lilas dans une main, le paquet dans l’autre, Pulchérie déboula dans la chambre au son de « bonpète maman ! » me donna le paquet et garda le lilas qu’Albert alla mettre dans un vase après m’avoir déposé sur les genoux, non sans une certaine violence, le plateau d’un petit déjeuner au lit.

Pour Delphine, elle avait été elle, briffée par sa soeur et sa réaction fut toute différente. Pulchérie avait son cadeau fait à la maternelle, Albert se colla à celui de Delphine. Elle comprit très bien, ressorti d’une boutique les mains derrière le dos en me regardant d’un air ironique, puis me tourna le dos pour rejoindre la voiture en tenant son père par la main… A peine rentrée à la maison elle alla elle-même cacher le dit cadeau, et passa le reste de la journée à me regarder en rigolant et chuchotant avec sa soeur. Fort heureusement je ne remarquais rien.

Maternelle. Ah ces petits visages angoissés des enfants sortant de l’école avec leur cadeau/surprise derrière le dos… Pourvu que maman loupe un épisode ! Pour ma part le vendredi soir (beaucoup d’enfants manquant le samedi matin) avant veille de fête des mères, je dépêchais Albert ou s’il n’était pas disponible, ma mère, ma soeur, ou mon père. Soulagement des filles en ne me voyant pas, rentrant à la maison pour filer dans leur chambre alors que j’étais « occupée ailleurs ». A chaque remise de cadeau elles étaient ravies de leur ruse et de leur habileté « tu n’avais rien deviné hein maman ? ».

Non mes chéries, je n’avais rien deviné, pas plus entendu la récitation répétée avec votre père, ni fait attention à vos sourires en coin et conciliabules multiples depuis quelques temps. Une maman, avant son anniversaire et la fête des mères, se doit d’être aveugle et sourde. Et ce plateau petit déjeuner au lit, avec une fleur et des croissants, je ne m’y attendais pas du tout non plus !

Bonne fête à toutes les mamans passées, présentes, et à venir !

Réédition bis…

Femme_et_vengeance_dv1096051Cette liste j’avais également grande envie de la remettre à jour…

Il vous trompe. Vous le savez, vous le soupçonnez, vous en êtes certaine, ou bien il vous gave méga grave alors….

  • 2 gouttes de nuoc mam dans son après rasage et son eau de toilette, voire même s’il en utilise, dans son déodorant (juste au moment de la séparation, quand il s’en va)

  • Une boule puante sous chaque tapis de sa voiture… Ou/et sous sa moquette au passage, quand vous allez récupérer vos dernières affaires.

  • Ecrire « t’es moche » sur le miroir de courtoisie passager (quand vous êtes encore ensemble, cela s’entend, c’est super pour lui faire louper un WE de séminaire en fait crapuleux)

  • Mettre du dépilatoire dans sa lotion capillaire, en secouant bien et en affirmant avec mauvaise foi que « ce trouble dans la lotion est tout à fait normal vu la pression atmosphérique » On peut aussi tester le désherbant foudroyant, pas certaine que ça marche…

  • L’abonner à « femme actuelle » à son bureau, ou bien à une revue gay bien hard voire même les deux. Il sera définitivement fiché… Il y a peut-être mieux que « femme actuelle »… A creuser… S »il s’est installé avec une autre (ce rat), ne pas hésiter à l’abonner à une revue gay à son nouveau domicile…

  • Demander à votre collègue Paul qui se meurt d’amour pour vous de lui laisser de torrides messages sur son portable, bien mieux, qu’il téléphone au boulot de l’affreux en pleurant « dites-lui que c’est Paul, s’il me largue je m’ouvre les veines, qu’il me rappelle viiiiite c’est urgent »…

  • « Bon (pleure Paul) il n’est pas joignable, mais dites lui que je l’aiiiimmmmme ! »

  • Déclarer que l’abstinence finalement c’est bien tout en se mettant à porter de la lingerie ultra sexy. Changer de parfum au passage, normalement c’est louche.

  • Piéger ses boutons de braguette ou de chemise pour qu’ils claquent au mauvais moment.

  • Vider systématiquement sa bombe à raser neuve dans le lavabo pendant qu’il dort, la veille d’un rendez-vous d’affaire important et planquer ses rasoirs neufs…

  • Récupérer les longs cheveux bruns que perd votre collègue Sophie, les répandre sur sa veste et lui faire une scène justifiée ! « Je le savais que tu me trompais salaud, retourne chez ta mère ! »

  • Devenir la meilleure amie de sa mère (oui je sais c’est dur, mais bon, ça en vaut la peine, c’est elle qui glapira dans le téléphone qu’il a manqué une femme formidable et qui vous communiquera l’adresse à laquelle l’abonner à la revue Gay/sado-maso..)

  • Appeler régulièrement son patron en sanglotant. Ben voui, c’est un saligaud de première, autant qu’il le sache. D’ailleurs il prospecte chez le concurrent… « Désolée, je lui avais promis de ne pas en parler, je ne vous ai rien dit snif »

  • Perdre la télécommande de la TV. Mieux : la trafiquer avec du vernis à ongle incolore. Elle a l’air normale mais ne fonctionne plus.

  • Saboter l’antenne systématiquement avant un match de foot, de l’extérieur de l’appartement bien entendu, sinon il réparerait en moins de deux…

  • Rayer sa belle voiture de fonction avec votre propre clef de voiture, incognito. Un paf dans le pare-brise peut se comprendre mais on fait ça moyen discrètement, à moins d’habiter un bled paumé…

  • Ecrire anonymement à l’horrible boudin de la compta de sa boîte qu’il est en réalité fou d’elle mais qu’il faut le violer un peu et surtout insister…

  • Vider ses gélules de tranxène pour y mettre du laxatif démoniaque (cherchez, vous trouverez). Pratique les gélules, on peut en faire ce que l’on veut… (j’ai une copine qui s’est fait prescrire une coloscopie rien que pour mettre la poudre à vidanger dans toutes les gélules de son mec : il prenait beaucoup de gélules anti tout + du tranxène… et se préparait un semainier…)

  • Remplacer son somnifère dont il n’use que peu, certes, par de l’énervant ressemblant (cherchez, vous trouverez)

  • Lui déclarer un soir « j’ai un amant il faut que tu me quitte », et lui ouvrir la porte… (si vous êtes chez vous bien sûr…

  • S’il résiste à tout, revient confus et repentant après une fugue, lui claquer la porte au nez avec dédain en essayant de lui coincer le nez dans la porte…

La vie n’est qu’un long calvaire, n’avait qu’à le savoir aussi que les femmes sont capables de tout…