Encore une photo qu’elle est réussie…

BB loupéLa semaine dernière avec tatie chérie, nous avons longuement feuilleté les albums de la famille.

Après avoir eu droit à Jean Poirotte 1 mois, 2 mois, 3 mois, etc… et avoir été émues par ce que ses parents, mes grands parents, avaient vécu à la vision de la photo et du commentaire « j’ai un an et papa est parti à la guerre » (1939), puis les photos de la seule permission du prisonnier, nous avons changé d’album le combat cessant parce que l’album était terminé faute de combattant…

Pour tomber sur un autre album, où fort heureusement, il y avait un commentaire concernant le chef d’oeuvre que je vous livre : Coraline août 1958.

Je précise que je dis « heureusement » parce que lors des premiers mois de ma vie, je ressemblais à papa c’était DINGUE. Donc il pouvait y avoir confondation entre moi et mon père, vu que le décor n’avait pas vraiment changé… C’est à l’adolescence que j’ai commencé à ressembler à maman DINGUE : « on a rencontré une jeune fille à la boulangerie, ce ne pouvait être que ton ainée » (et c’était moi dans le genre incognito, je pouvais toujours repasser…)

Je vous jure sur tout ce que vous voulez que cette photographie admirable n’a pas été floutée par mes soin avec photoshop. Tatie elle-même en rigolant, l’a sortie de l’album en me disant « tiens, pour ta rubrique photo ratée, elle sera parfaite ! ».

Car c’est bien MOA que vous avez l’honneur de contempler. Je suis tranquille, vous pouvez me rencontrer dans la rue vous n’avez pas grande chance de me reconnaitre du premier regard…

Comme il y avait d’autres photographies de MOA réussies, je me demande encore et POURQUOI, celle-ci a trouvé sa place dans un ALBUM au lieu d’être flanquée à la poubelle.

D’un autre côté, ça m’arrange, vu ma rubrique…

Mais la vie et la photogénie ne sont qu’un long calvaire…

Ma grand-mère maternelle : Mrs Morgan

Charuel_HuguetteJe vous ai déjà présenté la maman de Jean Poirotte.

Je me dois de vous présenter un peu ma famille pour continuer mes chroniques d’une vie ordinaire (ah vous z’aviez zappé ?) correctement (sinon vous ne comprendrez rien, car je suis née dans une famille très originale, comme tout le monde). Si elles ne vous intéressent pas (mes chroniques), vous pouvez toujours aller voir ailleurs, Continuer la lecture de « Ma grand-mère maternelle : Mrs Morgan »

Les pompiers à la maison (deux fois !)

Pompiers_HJ6333_001Avec les filles, ces adorables créatures divinement réussies, j’ai eu les pompiers à la maison deux fois (comme mon titre l’indique). Une fois pour l’aînée, une fois pour la cadette.

Arrêtez de fantasmer les filles, je n’ai vu aucun beau mec débarquer, preuve sans doute que je suis maudite (car les pompiers ont une sacré réputation, ou bien je ne suis pas touchée par le syndrome de l’uniforme) (ou alors, autre possibilité, j’étais tellement inquiète que je n’ai rien vu du tout)

N° 1 : Pulchérie. Je préparais ma soirée d’anniversaire pour le lendemain. J’étais hyper débordée comme il se doit. Nous étions vendredi et j’avais tout faux comme de coutume. Albert rigolait doucement ce rat, parce que j’ai toujours tout bon avec 3 heures d’avance.

Il avait la garde du trésor, j’avais des poubelles à sortir, et je pose un petit sac sur le piano + le carton de produit lave-vaisselle vide (non la pastille n’existait pas !). Je retourne dans la cuisine fermer et prendre le deuxième sac, ignorant qu’Albert est allé aux toilettes (un homme n’attend jamais 15 secondes pour aller pisser, c’est dingue) et là j’entends un hurlement.

Il avait fallu très exactement 8 secondes à Pulchérie pour échapper à la « surveillance » de son père, escalader le tabouret du piano, s’emparer du carton vide, l’ouvrir, et ingurgiter quelques grains de lessive lave vaisselle. D’où le hurlement : apparemment, ça brûle.

  • Je me précipite sur le combiné et j’écoute avec impatience le répondeur me disant que l’on va donner suite à mon appel.

  • Albert se rembraguette comme il le peut car je l’incendie en écoutant le répondeur et qu’il a peur (pour sa fille qui hurle toujours, et de moi)

  • On me répond. Ne rien donner à boire au trésor, mais en attendant l’arrivée des secours qui sont en train de partir, lui nettoyer la bouche avec un gant de toilette humide (facile avec Pulchérie qui a un jour mordu le dentiste au sang)

  • Arrivée de 7 hommes en uniforme qui m’ont dégueulassé ma moquette. L’un d’eux s’est précipité sur mon trésor en sucre rose pour l’examiner (c’était le médecin). Cette arrivée massive lui avait coupé la chique (à Pulchérie)

  • Puis elle lui a hurlé « patate !!!!! » (désolée Madame Patate, c’était son insulte de prédilection) pendant qu’il lui examinait la bouche avec une loupiotte pour repérer les dégâts. Puis il s’essuya le pouce mordu au sang après m’avoir demandé du sopalin et du désinfectant. De ce qu’il avait pu voir, elle n’avait rien et semblait en forme, mais ils allaient tout de même l’emmener à l’hôpital pour en être certains.

  • Me voici partie avec la petite, dans la voiture des pompiers. Elle pétait la forme. Dès qu’ils ont mis la sirène en route, elle s’est mise à chanter « pompiers, pompiers », avec le ton.

  • Le médecin des urgences (l’avait qu’à mettre des gants aussi) m’a assuré qu’elle se portait bien.

  • Elle se portait bien et n’avait avalé aucun granulé malsain de toute évidence. Je pense qu’il n’avait pas envie de pousser ses explorations trop loin.

  • Contrôle le lendemain (le jour de la fête), avec le pédiatre des urgences à 16 H 15 (super quand on attend tout le monde à 19 H) Elle l’a traité aussi de patate et a manqué lui crever un oeil en jouant avec le stéthoscope qu’il lui avait inconsciemment confié pour l’occuper… Puis elle s’est mise à hurler parce qu’elle voulait garder l’engin pour palper ses poupées…

Delphine maintenant. J’étais en train de détartrer le fer à repasser. Les enfants sont d’une rapidité dialolique, j’étais au courant pourtant. Elle arrive en disant « a foif maman », s’empare du truc machin fait exprès dans lequel j’avais dilué le détartrant, et à peine le temps de me coucher sur la planche à repasser en me ruinant une vertèbre pour l’empêcher de s’en emparer, elle avale ça cul sec.

  • J’appelle les pompiers

  • J’interpelle les voisins à qui je vais refourguer Pulchérie qui pour une fois se tenait tranquille.

  • J’enfile des chaussures sur mon jogging (oui c’était un mercredi matin, tôt : 10 H)

  • Les pompiers arrivent à 9. Le médecin me demande quel produit ma fille a ingurgité, je lui tends la bouteille en pleurant

  • Tout est écrit en allemand sur le flacon rescapé de la poubelle. On part (moi avec) avec le mode d’emploi, le médecin en ligne avec le centre anti-poison, un autre la gardant consciente « comment tu t’appelles mon trésor » « ? », « tu te sens bien » « ? » « c’est normal qu’elle ne réponde pas madame » « oui c’est normal elle est timide ».

  • Réponse du centre anti poison au moment où nous arrivons aux urgences de l’hôpital de Versailles « ce produit est absolument inoffensif« . Les 9 pompiers me lourdent aux urgences avec ma gamine qui a retrouvé l’usage de la parole et a « faim maman », en jogging, sans sac à main, et une paire de chaussures dépareillées. Et quand je dis « ils me lourdent », c’est très réel, tout juste s’ils ne se sont pas servi d’un siège éjectable.

  • Obligée d’appeler Mrs Bibelot pour qu’elle vienne me récupérer (3/4 d’heure) et me ramener à la maison. Ceci parce que la secrétaire des urgences était vraiment gentille et m’avait autorisée à utiliser son téléphone, sinon, basta je faisais la route du retour à pied…

  • On récupère Pulchérie qui s’est gavée de beignets en attendant le décès de sa soeur et donc, en pleurant

  • Merde, j’avais oublié de débrancher le fer…

  • Merde, Pulchérie ne digère toujours pas les beignets…

La vie n’est qu’un long calvaire et avoir des enfants un choix absolu…

Eh oui, c’est toujours les vacances, donc, c’est réédition !