La grasse matinée…

R_veil_55949019Vous tenez d’un de vos parents la capacité à rester au plumard certains jours, jusqu’à pas d’heure.

Donc là, vous avez la semaine entre Noël et le Jour de l’An, ça tombe bien sur le plan des jours de congés… (un exemple entre autres)…

Qu’est-ce que vous allez bien dormir, le lundi 28 décembre (ou un samedi quelconque)…

Sauf que :

  • Le voisin d’à côté commence avec sa perceuse, à une heure décente (pour lui et les flics) : 9 H.
  • Il arrête à 10 H et vous êtes toujours sous la couette à le maudire. Vous vous préparez à vous rendormir après l’avoir entendu hurler « c’est bon chérie, j’ai terminé »
  • En fait il a terminé de percer, maintenant il a des trucs à planter dans le mur. Et il ne s’en prive pas.
  • Il termine à 11 H. Vous avez décidé de ne pas vous lever avant 13 H, NA !
  • Pendant ce temps là (à Caracas) les voisins du dessus eux, sont bien au lit. Qui grince. C’est  une horreur.  Un de ces jours vous allez interrompre leurs ébats en sonnant chez eux avec une burette d’huile à la main…
  • A 11 H 15 l’interphone sonne : c’est le facteur avec un recommandé qui n’est pas pour vous, car il s’est trompé de bouton (le facteur)
  • A 11 H 30 le téléphone sonne : c’est votre mère (dont vous ne tenez pas) qui s’offusque de vous tirer des plumes (enfin façon de parler…) Elle, est levée depuis 6 H (c’est son problème).
  • 11 H 45 : vous réussissez à vous rendormir, votre grasse matinée entamée de 2 H 45 de sommeil réparateur.
  • 13 H : c’est votre père (dont vous tenez), qui vous appelle à son tour : comme il est enfin levé, il pense que vous aussi, et aimerait bien que vous alliez chercher l’explication d’un mot barbare sur g.ogle, car il ne le trouve dans aucun de ses dictionnaires (il en a 4).

La grasse matinée sera pour demain, à condition de débrancher le téléphone, mettre le portable sur « silence » ET d’avoir été punaiser dans le hall, sous un tchador pour ne pas être reconnue, et pendant l’horreur de la profonde nuit qui va suivre, l’avis mensonger suivant :

« Merci à tous d’éviter tout bruit intempestif au cours des matinées de cette semaine. Je suis en effet de garde toutes les nuits et je n’ai que le matin pour récupérer un peu. Merci de votre compréhension »   « signature illisible ».

Qui veut la fin, veut les moyens…

D’ailleurs, si par la suite un voisin vous demande avec indiscrétion quel est votre métier précisez : infirmière, même si vos horaires peuvent lui sembler particulièrement calquées sur celles des autres, et votre tenue quotidienne de travail, incompatible avec le port de la blouse blanche…

D’un autre côté il peut un jour vous demander de lui faire une piqûre. Ce sera le moment d’avouer que vous souffrez d’un rhumatisme inflammatoire de la main droite depuis quelques jours, mais qu’il doit vous signer une décharge…

Pour sauver la grasse mat, on devient vite une grosse menteuse..

L’été 2013…

R_veil_55949019Si pour certains l’été 2013 restera dans les annales comme ayant été un bel été (après un printemps pourri qui a joué les prolongations), pour moi cela a été l’été de tous les bruits…

Tout a commencé le 21 juin très précisément, au moment où j’ai eu l’impression qu’il y avait un voisin qui se servait d’un marteau piqueur, comme un cinglé…

En sortant de chez moi (courage, fuyons), j’ai vu dans le hall que mes nouveaux voisins du dessous s’excusaient à l’avance de devoir faire « un peu de bruit ».

Ils m’ont confirmé qu’ils refaisaient entièrement cuisine et salle de bain.

D’où d’horribles bruits, de 10 H du matin à 17 H, d’autres voisins leur ayant demandé de limiter un peu leurs activités, particulièrement l’un d’eux travaillant de nuit et dormant le jour (il a perdu 20 kg…).

Parce qu’ils ont cassé le carrelage pour en reposer un neuf (moche à mon avis), scié du bois, et la scie circulaire ça fait un bruit épouvantable, bref, pendant 3 semaines, cela a été l’enfer.

Nous pensions tous être tiré d’enfer d’affaire quand un beau matin, vlabadaboum, à 8 heures pétantes j’ai eu l’impression qu’un avion privé s’était écrasé pas trop loin et je me suis précipitée pour voir d’où venait la fumée. Mais ce n’était que l’appartement du dernier étage qui venait d’être enfin vendu (après 1 an d’attente) et investi par un groupe d’ouvriers aux horaires très stricts, chargés de tout casser car il fallait changer les fenêtres (double vitrage), ôter le parquet pour mettre du carrelage, refaire intégralement salle de bain et cuisine, en bref, tout refaire.

A grand renfort d’un bruit insupportable car ils étaient plusieurs, les uns cassant le sol, alors que les autres pétaient les fenêtres existantes pour les remplacer etc…

Après il y a eu une semaine assez calme, puis cela a été le concert des perceuses un peu partout. C’est fou ce que l’on peut percer quand on a les moyens de refaire un appartement à neuf. Et le nombre de coups de marteau qui sont donnés est assez impressionnant…

Le voisin travaillant de nuit avait émigré chez sa soeur, et moi j’ai pris mon mal en patience alors qu’une partie de l’immeuble était parti en vacances.

Ca c’était juillet…

Et puis en aout c’est l’appartement d’en face sur mon pallier qui s’est trouvé lui aussi investi du même groupe d’ouvriers, embauchés par les nouveaux propriétaires (là encore l’appartement était vide depuis un bon moment), un couple de jeunes pourtant charmants, qui avaient eux aussi décidé de tout casser pour tout refaire. J’ai échappé aux fenêtres à double vitrage installées par la précédente propriétaire…

Comme c’était en aout et que nous n’étions plus que 2 à ne pas être partis, le bruit a été continu de 8 H à 18 H, avec une pause déjeuner de 2 H pendant laquelle je pouvais écouter de la musique le silence… Et encore, c’était souvent le moment où l’ON descendait les gravats ce qui se fait rarement discrètement…)

Une horreur pour moi qui déteste le plus petit bruit sans vouloir emmerder les autres avec mon hyperacousie… J’ai arrêté de compter les coups de perçeuses, tamponneuses, marteaux piqueurs (pour le moins).

Il y a eu donc l’été 2013 et son bruit (+ la chaleur qui obligeait à ouvrir les fenêtres donc le bruit passait mieux) + les commentaires qui allaient avec, dans le hall, au fur et à mesure que les vacanciers rentraient.Comme il y a pas mal de personnes dans ma situation donc chez eux toute la journée, il y avait AG dans le hall un jour sur deux…

Car il est apparu rapidement que ceux qui ont fait le plus de bruit (le monsieur ayant perdu 20 kg avait, il y a 2 ans, changé son carrelage et, malgré l’éloignement relatif (cela se passait dans l’autre escalier)  je ne vous raconte pas le carnage…), sont ceux qui tolèrent le moins le bruit des autres. Ceux du dernier étage qui avaient cassé les oreilles de tout le monde pendant juillet, ne supportaient pas le bruit qui régnait juste à côté de chez moi en aout et voici deux nouveaux couples qui ne se disent donc pas bonjour…

Une affiche du syndic a été apposée dans les halls : interdiction de faire du bruit genre « perceuse en folie » le samedi matin et le dimanche toute la journée (oui parce qu’il y en a qui ont percé même le dimanche), mais c’était trop tard car tout le monde en était aux peintures…

Et faire de la peinture, ce n’est pas bruyant…

La vie n’est qu’un long calvaire…

Des nouvelles du front… (7)

Bientôt il y aura des nouvelles du front une fois par semaine…

Sur la photo, je vous mens depuis le début, en fait c’est ma soeur…

  • Sur le plan de la cigarette, je suis coincée quelque part entre l’arrêt total et 2 par jour dont je n’arrive pas à me passer. Celle du matin, et une le soir.
  • Ou : juste une par jour : celle du soir.
  • Je considère cela comme un échec total même si tout le monde me serine que passer de 30 cigarettes (incomplètement fumées, ma mère fumant même mes mégots, mais tout de même) par jour à 2 parfois 1, avec des jours sans, est tout de même une victoire.
  • Je découvre que le sevrage tabagique (puisque c’en est un quand même) déprime. Ca tombe mal j’étais déjà très déprimée même si je me soigne. Dans un mois je m’ouvre les veines si cela continue comme cela, donc il va falloir faire comme sur certaines notices « consultez votre médecin » (le pharmacien s’étant déclaré incompétent)
  • Le coup du « envie d’une clope = un verre d’eau » c’est très bien pour nettoyer l’organisme qu’on dit. C’est évidemment le moment où la chasse d’eau se met à faire des siennes… (et pour une femme, pisser dans le lavabo, c’est trop sportif pour moi désormais).
  • J’ai de nouveaux voisins en dessous. En face cela ne saurait tarder et je constate une fois de plus qu’il y a les avantages et les inconvénients à avoir de nouveaux voisins :
  • Les avantages : que ce soit en dessous ou en face de chez moi, les gens ne peuvent qu’être plus sympathiques (ceux du dessous le sont en tous cas, les prochains d’en face ne pourront pas être pires sauf s’ils ont 4 mômes qui jouent chacun d’un instrument bruyant et en plus ne disent pas bonjour, mais on n’en est pas là…)
  • L’inconvénient majeur du nouveau voisin, est qu’il fait des travaux chez lui. Avec une perceuse généralement, ou une meuleuse, ou les deux, quand il ne pète pas carrément le carrelage de la cuisine et de la salle de bain.
  • Et en plus, le voisin du dessous en travaux, est terriblement grossier, bordel de merde de putain de sa race, c’est insoutenable ces « merde » à longueur de journée… (Sauf que je ricane parce que cela suit généralement le coup de la perceuse et que je pense qu’il s’est tapé sur le pouce avec un marteau HI HI !)
  • Je constate une fois de plus que le bruit m’insupporte anormalement.
  • Accidentellement j’ai découvert qu’une lectrice m’avait inscrite sur « Hellocoton ». Je ne savais pas ce que c’était, j’ai constaté que j’avais des abonnées (chic !) donc j’ai confirmé mon inscription…
  • C’est bien sympa tout cela, mais si quelqu’un décide de m’inscrire ailleurs, il faudra tout de même me prévenir, surtout si cela me fait gagner des sous, cela m’évitera la crise cardiaque 🙂

Ce sera tout pour aujourd’hui…

Excusez-moi pour ce qui aura pu vous choquer : j’ai des excuses (enfin, A MON AVIS MOI JE…)

Les dures réalités de la vie : la grasse mat…

R_veil_55949019Vous tenez d’un de vos parents la capacité à rester au plumard certains jours, jusqu’à pas d’heure (jamais en semaine, votre patron est contre).

Donc là, vous avez la semaine entre Noël et le Jour de l’An, ça tombe bien sur le plan des jours de congés…

Qu’est-ce que vous allez bien dormir, le lundi 28 décembre (ou un samedi quelconque)… Sauf que :

  • Le voisin d’à côté commence avec sa perceuse, à une heure décente (pour lui et les flics) : 9 H.
  • Il arrête à 10 H et vous êtes toujours sous la couette à le maudire. Vous vous préparez à vous rendormir après l’avoir entendu hurler « c’est bon chérie, j’ai terminé »
  • En fait il a terminé de percer, maintenant il a des trucs à planter dans le mur. Et il ne s’en prive pas.
  • Il termine à 11 H. Vous avez décidé de ne pas vous lever avant 13 H, NA !
  • A 11 H 15 l’interphone sonne : c’est le facteur avec un recommandé qui n’est pas pour vous, car il s’est trompé de bouton (le facteur)
  • A 11 H 30 le téléphone sonne : c’est votre mère (dont vous ne tenez pas) qui s’offusque de vous tirer des plumes (enfin façon de parler…) Elle, est levée depuis 6 H (c’est son problème).
  • 11 H 45 : vous réussissez à vous rendormir, votre grasse matinée entamée de 2 H 45 de sommeil réparateur.
  • 13 H : c’est votre père (dont vous tenez), qui vous appelle à son tour : comme il est enfin levé, il pense que vous aussi, et aimerait bien que vous alliez chercher l’explication d’un mot barbare sur g.ogle, car il ne le trouve dans aucun de ses dictionnaires (il en a 4).

La grasse matinée sera pour demain, à condition de débrancher le téléphone, mettre le portable sur « silence » ET d’avoir été punaiser dans le hall, sous un tchador pour ne pas être reconnue, l’avis mensonger suivant :

« Merci à tous d’éviter tout bruit intempestif au cours des matinées de cette semaine. Je suis en effet de garde toutes les nuits et je n’ai que le matin pour récupérer un peu. Merci de votre compréhension » « signature illisible ».

Qui veut la fin, veut les moyens…

D’ailleurs, si par la suite un voisin vous demande avec indiscrétion quel est votre métier précisez : infirmière, même si vos horaires peuvent lui sembler particulièrement calquées sur celles des autres, et votre tenue quotidienne de travail, incompatible avec le port de la blouse blanche…

D’un autre côté il peut un jour vous demander de lui faire une piqûre. Ce sera le moment d’avouer que vous souffrez d’un rhumatisme inflammatoire aigü de la main droite et qu’infirmière, vous faites tout, sauf les piqûres…

Pour sauver la grasse mat, on devient vite une grosse menteuse…