La chance…

6222-000049C’est le truc à m’engueuler avec Pulchérie à mort : le sujet de la chance.

Pour certains, la chance n’est pas un facteur (pour elle donc, qui rejoint l’héroïne du film « Abyss »). Pour moi, si. Peut-être parce que je suis une malchanceuse assez chronique et que papa me disait depuis mes 30 ans « ma pauvre puce, tu es née sous une mauvaise étoile », alors que celle qui n’est pas comme les autres n’a pas vraiment été vernie, bien pire que moi.

Je dois reconnaître en toute honnêteté que ma malchance ne va pas jusqu’au plus grave, mais on me dit souvent « oh bah, il a fallu que cela tombe sur toi, C’EST TOUT TOI !  »

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Objet inanimés…

Plat…Avez-vous donc une âme ?

On peut se poser parfois la question.

Je ne suis pas une personne particulièrement maladroite : tête en l’air oui, mais je casse très peu, voire même très rarement…

On me laissait à une époque laver ou essuyer la vaisselle sans aucun scrupules… J’enviais donc les maladroites réputées, qui échappaient aux corvées…

La seule  fois où j’ai cassé de la vaisselle (puisqu’il va en être question) chez le furoncle, la grand-mère de mes filles, j’ai fait très fort : un plat plein de gras m’a échappé des mains et est tombé dans le lave vaisselle en brisant 3 bols, 2 ramequins et 6 assiettes. Je n’ai trouvé à dire devant ma maladresse totalement inhabituelle « c’est la première et la dernière fois que je casse quelque chose chez vous ».

Sinon, ma non maladresse (sauf pour le furoncle qui a renseigné toute la famille, alors que je la fréquentais depuis 5 ans) est la raison pour laquelle j’ai soupçonné deux objets au moins, d’avoir une âme et de s’en être servie pour me faire un sale coup.

  • Mon voyage au Kenya. Le lendemain de notre arrivée avec Charles Hubert, j’avais fait l’acquisition des objets souvenirs à rapporter (j’adore les trucs africains). J’avais prévu un sac pour les ranger, et jamais regretté de tout avoir acheté le premier jour, vu qu’après, au cours de notre périple, nous n’avons rien vu de mieux.
  • J’avais acheté pour Jean-Poirotte qui fait la collection de cannes, une canne Masaï de toute beauté.
  • Qui ne tenait pas dans le sac, donc je l’ai trimballé pendant tout notre safari d’un lodge à l’autre (première semaine), puis en taxi pour Nairobi, puis en avion (Nairobi/Mombasa), pour la ranger soigneusement dans un placard de l’hôtel où nous passions notre dernière semaine.
  • Je ne l’ai oubliée dans aucun hôtel, ce qui est à souligner, et les précautions de ce que l’on prend en cabine ou non n’étant pas ce qu’elles sont aujourd’hui, elle a fait Mombasa/Paris avec moi (après s’être trimballée dans tout l’aéroport après l’enregistrement des bagages, l’avion ayant 5 heures de retard)
  • Je suis descendue de l’avion en la tenant à la main, mon appareil photo en bandoulière
  • Nous avons récupéré nos bagages
  • Nous avons pris la navette pour la gare Montparnasse
  • Nous sommes descendus de la navette pour aller prendre le train direction Rambouillet, en courant car nous étions justes…
  • La canne s’est très bien comportée dans le train.
  • Maman nous attendait à la gare, car nous étions chargés comme des mules et en plus crevés par notre voyage.
  • Je sors de la gare et là, PAF : la canne m’échappe des mains et se rétame par terre, perdant un morceau de la crosse que je ramasse en pestant.
  • Ce n’est pas possible, ce truc a fait des milliers de km et il faut qu’il m’échappe se casse pile poil à l’arrivée !
  • J’aurais pu faire mieux, elle aurait pu m’échapper des mains au moment où je l’offrais à mon père. Qui dieu merci a pu la réparer sans que quoi que ce soit puisse être visible. C’était juste un noeud dans le bois qui avait sauté.
  • N’empêche…
  • Quand je regarde cette canne, je la trouve louche… D’ailleurs si mon mariage avec Charles Hubert a foiré, c’est parce que j’avais fait preuve d’un manque de discernement certain de sa faute (à mon manque de discernement souligné par la canne diabolique).

Autre objet diabolique, une très très très jolie barbotine venant de la grand-mère de mon arrière-grand-mère. J’adore la jolie barbotine, c’est mon péché mignon.

  • Depuis l’âge de 5 ans, je reluquais ce magnifique plat, sans avoir le droit d’y toucher. C’était tout ce qu’il restait d’un service de l’aïeule, les gens ayant à l’époque la fâcheuse manie de diviser les services de table, couverts, verres, entre les héritiers (moralité maman a parfois un plat, deux assiettes, une louche et 3 verres de très beaux services…)
  • Cette famille étant aisée, on peut dire que ce plat avait échappé à de nombreuses bonnes faisant la vaisselle et la rangeant, à de très nombreuses utilisations, à de multiples générations d’enfants casseurs.
  • Et puis, pour je ne sais plus quel anniversaire, (et je ne veux même plus le savoir), maman m’a fait cadeau du fameux plat.
  • Qui bien évidemment n’irait jamais au lave vaisselle, mais trônerait bien sagement avec quelques belles assiettes, bien en vue sur mon vaisselier de l’époque.
  • Les filles ayant l’interdiction formelle de ne serait-ce que le regarder.
  • Le plat est arrivé à la maison, bien emballé dans du papier journal, dans un sac plastique épais, porté dans mes bras.
  • Je l’ai déballé soigneusement sur le canapé pour éviter tout accident.
  • J’ai déplacé les assiettes  pour lui faire de la place
  • J’ai pris le plat, et je ne sais pas comment, il m’a échappé des mains au moment où je le mettais en place.
  • Il aurait pu tomber juste un peu en dessous, sans dommages, vu la forme du vaisselier, mais non, il a dérapé, fait un dérapage incontrôlable,  sans que je puisse le retenir et…
  • Il s’est fracassé sur le carrelage. Un machin de 150 ans s’est brisé en 1000 morceaux sous mes yeux consternés. Personne n’a rien osé dire, et Albert a ravalé son traditionnel « faites chauffer la colle », parce qu’il aurait mis ses jours en danger.
  • Le plat aurait pu se couper en deux et être réparable, mais non, le salon était jonché de poussières…
  • J’en rêve encore la nuit parfois. Pourquoi tant de haine à mon égard ? Et en plus, aucune photo ne me permet de vous faire voir à quel point ce plat était magnifique… (l’illustration est un authentique Pallissy à qui le plat ressemblait pas mal, sans en être un, parce que sinon, vous pensez bien que je ne serais même plus là pour vous raconter l’horreur de ma déconfiture quand il s’est écrasé sur le sol (d’ailleurs je hais depuis le carrelage en règle générale, et sa solidité sans égale…))

La vie n’est qu’un long calvaire…

Vous n'auriez pas un peu la poisse ?

Femme lasseCette petite liste n’est en aucun cas autobiographique…

  • Toute votre famille éblouit avec des yeux bleu lagon des mers du sud alors que les vôtres sont caca d’oie.
  • Vous êtes née avec le cordon vous étranglant. Du moment que vous pouvez respirer maintenant…
  • Vous faites sys-té-ma-ti-quement les effets secondaires mentionnés comme « dans de très rares exceptions… » aux moindres médicaments.
  • Vous pouvez faire le premier effet secondaire non enregistré sur la notice et voir votre médecin téléphoner à « l’alerte pharmaceutique »
  • L’huitre pas vraiment claire est toujours pour vous.
  • Par contre vous n’avez jamais la fève dans la galette des rois.
  • C’est toujours vous que le flic siffle et pas l’andouille qui vient de comptabiliser plein d’infractions en toute impunité.
  • Il y a toujours un grossier personnage pour vous prendre votre place de parking alors que vous avez déjà enclenché la marche arrière.
  • Vos parents vous ont loupé les oreilles, les dents, le menton, et les fesses, ne rien rayer.
  • Regarder un croissant au beurre vous fait prendre 500 g.
  • Vous aurez toujours un voisin sourd donc très bruyant
  • Votre voiture aura toujours un vice de forme que le garagiste n’a jamais vu
  • Les serveurs de restaurant vous oublient systématiquement
  • Vos chefs sont toujours caractériels…

Vous allez forcément crever sous la pluie, après avoir assassiné Albert avec le cric, et dissimulé l’arme du crime dans le puits de tante Hortense partie à l’hôpital avec son voile de mariée crochetée par elle pour lui servir de linceul, et ayant confié les clefs de sa grille à vous ne savez qui.

Car la vie n’est qu’un long calvaire…

Le manque de bol c'est…

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Nouvelle rediffusion, y’a pas qu’à la TV…

Le manque de bol c’est une série de petits tracas, de petites tuiles, de petits trucs qui nous pourrissent la vie.

On en rit parfois mais longtemps APRES. Parfois on n’en rit jamais.

La liste n’est pas exhaustive, vous pouvez m’aider ! Et je précise une fois de plus qu’il ne s’agit pas spécialement de moi…

  • Avoir les yeux caca d’oie dans une famille où tout le monde épate en bleu des mers du sud
  • Etre blonde de partout sauf des jambes
  • Avoir un dégoût prononcé et naturel pour tout ce qui est légumes, surtout verts
  • Prendre un kilo rien qu’en lisant la carte du restaurant
  • Avoir les cheveux de tante Hortense et les oreilles de l’oncle Jules et non pas le contraire qui fait si joli sur notre soeur
  • Epouser Charles Edouard
  • Avoir un col qui refuse de s’ouvrir pendant l’accouchement et de se refermer après l’accouchement
  • Se faire arrêter par les flics le jour où exceptionnellement on conduisait les enfants à l’école en nuisette sous un vague imper…
  • Avoir des poils qui ne supportent pas de se faire arracher. Un poil = un bouton, deux poils = un abcès
  • Faire une allergie monstrueuse au sperme de Hubert Louis qu’on compte bien épouser quand on aura quitté Charles Edouard
  • Voir cette salope de Sophie débouler avec la robe que l’on comptait s’acheter en sortant du bureau ce soir
  • Voir cette magnifique robe qui nous a coûté si cher, en solde – 50 % le lendemain, et il y a toujours notre taille
  • Sentir que ce parfum qui nous plaisait tant vire à l’anti-moustique sur nous passé 2 heures, sans éloigner les moustiques
  • Se mettre à puer des pieds au moindre stress et contaminer les chaussures qui restent irrécupérables
  • Faire vivre le pharmacien du secteur avec nos produits anti pieds qui puent…
  • Crever sous la pluie après avoir assassiné Charles Edouard avec le cric, et dissimulé l’arme du crime dans le puit de tante Hortense
  • Se remarier
  • Etre la clef de voute du cabinet de son médecin
  • Avoir une pustule qui pousse le matin du jour où l’on a un super rancard le soir
  • Faire tous les effets secondaires avec une préférence pour les « dans de rares cas », à tous les médicaments
  • Attraper des amibes à Deauville
  • Attirer les moustiques. TOUS LES MOUSTIQUES DU SECTEUR et donc servir d’anti-moustiques à nos proches qui ne risquent pas de nous perdre : on est sous le nuage de sales bêtes.
  • Avoir un ticket avec le plombier qui nous colle donc une future panne dès qu’il intervient
  • Emménager dans une résidence qui ne comporte que des vieux, avec deux adolescents dont la chaîne stéréo déclenche une émeute le deuxième jour alors que les cartons ne sont pas tous vidés
  • Rencontrer l’homme sublime et tout et tout, et découvrir qu’il est homosexuel
  • Ne JAMAIS bronzer. Brûler OUI (en 10 minutes), mais brunir JAMAIS
  • Perdre subitement ses cheveux pendant que les poils superflus prennent une vigueur nouvelle
  • Avoir l’élastique du slip qui cède pendant que l’on rentre dignement dans un restaurant
  • Avoir le cheveux raide raide raide, tellement raide qu’en les remontant un peu et en les coinçant avec une barette on s’orne forcément d’un palmier
  • Se précipiter dans la mer (enfinnnnnn !!!!) et atterrir sur un tas d’oursins
  • Avaler la seule huitre décédée bien avant son ouverture
  • Poser le pied sur une vive en reprenant pied après un délicieux bain
  • Etre maudite du fisc qui ne se rappelle jamais de notre adresse complète, de notre nouveau nom, combien on a d’enfants, ou se trompe sur nos revenus à son avantage (bien sûr)
  • Avoir un frère ou une soeur à qui tout réussit alors qu’on loupe tout
  • Ne pas supporter les transports en commun et avoir deux filles résolument parisiennes
  • Avoir plusieurs phobies
  • Récupérer à la SPA un chat paranoïaque et hystérique passé les premiers jours d’adaptation
  • Découvrir d’ailleurs avec lui qu’on est aussi allergique à son poil alors que le chat d’avant passait très bien
  • Faire une allergie également aux préservatifs, aux spermicides et autres…
  • Arrêter systématiquement toutes les montres
  • Etre antipathique sans savoir pourquoi, au concierge de l’immeuble
  • Avoir une voiture qui fait « pif blong blang » alors qu’on se rend à un entretien d’embauche
  • Avoir un patron caractériel
  • Se complaire tranquillement chez soi, avec une voisine qui s’ennuie, s’imagine qu’on s’ennuie également et vient donc nous tailler une bavette

ET J’EN PASSE !!!!! A VOUS !!!