Mon changement de téléphone portable… (1)

PortableJ’ai changé de téléphone portable. Cela vous fait une belle jambe et je vous rassure, moi cela ne me l’a pas faite plus belle alors, ne venez pas vous plaindre…

Mon premier téléphone portable m’avait été offert par Pulchérie pour mon anniversaire 2007, car elle ne voulait plus d’une mère « rétrograde » (en fait le mot « dinosaure » avait été prononcé ce soir là, il me semble bien… et la rescapée du Jurassique c’était moi…).

Il m’avait fallu un certain temps pour piger le mode d’emploi, genre éviter la fausse manip qui met la sonnerie sur « off » et le message d’accueil étant donc mes commentaires quand j’avais un bip concernant un nouveau message laissé par un appelant dont, et pour cause, je n’avais pas entendu l’appel…

Je ne sais pas comment j’avais fait mon compte, mais un jour les filles m’avaient appelée en me disant « faut que tu changes ton message d’accueil maman, c’est à mourir de rire, on t’entend rouspéter et papy dire « fais voir ».

Il m’a fallu 2 ans avant de me pencher sur le mode d’emploi pour enregistrer moi-même mes contacts, sans me tromper… Alors que mon neveu qui n’avait que 11 ans, faisait cela les yeux fermés…

Il m’a fallu 4 ans environ pour envoyer mon premier texto sans faute (vu qu’il m’a fallu 1 an pour trouver la touche « espace » donc je remplaçais par des points), manquant déclencher chez Delphine une crise cardiaque. Je n’ai jamais trouvé l’option « cafetière », et jamais pu non plus régler la sonnerie, l’appareil refusant de manière obstinée de tenir compte de mes désirs les plus fous, même si j’avais bien fait « valider ».

Là je n’étais pas responsable PERSONNE, pas même les pros de la carte sim et de tout le bataclan, n’ayant réussi à modifier la sonnerie qui hante encore mes nuits…

Car, le croirez vous, certains DOUTAIENT que je puisse être capable de modifier ma sonnerie sans faire de fausses manip… (suivez mon regard…)

Hélas, l’engin avait depuis pas mal de temps la fâcheuse manie de se décharger très rapidement. 3 minutes de conversation et il fallait le recharger. Je me déplaçais avec mon chargeur, et plus le temps passait, plus il était long d’ailleurs, à retrouver tous ses esprits.

Je me suis donc résolue, la mort dans l’âme, à aller chez Boucher, pour acheter :

  • Un nouveau portable le moins sophistiqué possible, et pas trop cher non plus, ce qui n’était pas gagné.
  • Et au passage, puisque j’étais obligée de me déplacer (tout le monde connait ma répulsion inexplicable pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à une grande surface, et le shopping) des cartouches pour mon imprimante et deux clefs USB pour…

Je vous raconterai la suite la prochaine fois, faut que je mette les clefs USB dans mon sac pour les confier à ma soeur (l’arlésienne, celle qu’on ne voit jamais).

La vie…

Hiiiiiiiii ! Une fourmiiiiii !

Fourmi copierC’est mon krikitu quand j’en vois une. Si elle est en bande, je fuis. Si elle me suit avec toutes ses copines, j’appelle à l’aide et je me barricade dans les chiotes avec une bombe d’insecticide à la main…

La petite bête qui va manger la grosse grande allez-vous me dire avec ironie.

Manger, non, je ne pense pas qu’en France on puisse trouver des fourmis carnivores. Elles existent dans certains pays et quand on voit combien de temps il leur faut pour bouffer un homme, ça fout les jetons…

Non, tout simplement je suis allergique à l’acide formique et grave en plus. Même un anesthésiste note scrupuleusement cette tare ce fait dans le dossier, en gros, gras et souligné (ils nous injectent de l’acide formique pendant une anesthésie ?)…

Je l’ai découvert il y a une dizaine d’année, après juste quelques petits malaises douteux lors d’agression formiques au cours des années précédentes, alors qu’avec Mrs Bibelot, au cours d’un été torride, nous allions un jour sur deux passer la journée sur un site de baignade à 10 mn de la maison…

Ce site aura-t-il survécu à 2007 et aux étés qui ont suivis ? La dernière fois que nous avons eu l’occasion d’y aller c’était en 2009 et nous n’y sommes allées qu’une fois…

Bref, nous nous installons ce jour là, comme de coutume…

  • Nous avons NOTRE place que nous prenons en arrivant assez tôt, puisque nous pique-niquons sur place
  • Etendage d’une vieille couverture par terre, puis de nos serviettes de bain, et installage de nos sièges de plage (nous détestons être couchées sur une plage)
  • Le tout, à l’ombre
  • Première baignade
  • Pique nique
  • Deuxième baignade
  • Troisième baignade.
  • Et là, erreur fatale, je m’allonge sur ma serviette, en observant avec amusement le ballet des fourmis qui récupèrent des petites miettes et autres, beaucoup ayant mangé sur place
  • Douleur à l’avant bras droit… Une fourmi énoooooorme s’éloigne fièrement de ma serviette
  • La salope elle m’a piquée ou mordue, ne venez pas me chipoter…
  • 5 minutes se passent et je prends place sur mon siège, hésitant à aller me tremper à nouveau car je me sens toute drôle…
  • « Qu’est-ce que tu as au bras ? » me demande ma mère curieuse
  • Je regarde
  • Horreur : au niveau de la piqûre c’est violet, ET j’ai tout l’avant bras rouge et gonflé ET cela semble gagner la main.
  • Et je me sens de plus en plus drôle…
  • Nous embarquons nos affaires direction la sortie où un je ne sais qui regarde mon bras et me signale que je fais une allergie balèze et que j’ai intérêt à trouver un médecin dare dare.
  • Pas de portable à l’époque. Il téléphone à je ne sais qui et je ne veux pas le savoir, j’ai la tête qui tourne et du mal à respirer. Maman pendant ce temps là est allée chercher la voiture dans laquelle elle charge notre bardas.
  • Le je ne sais qui signale qu’il a eu le médecin Puitenvrac qui m’attend, à 5 minutes de chez mes parents.
  • Mais à 10 minutes de là…
  • Le je ne sais qui me fait avaler un comprimé d’antihistaminique
  • Arrivée chez le médecin, j’ai l’intégralité du bras rouge vif et gonflé, et de plus en plus de mal à respirer.
  • Quant à ma main, je ne peux plus m’en servir…
  • Je vais mourir bêtement pour avoir été piquée, ou mordue ou empalée par une fourmi. C’est moins glorieux que d’avoir terrassé un dragon.
  • Et mon testament qui n’est pas à jour…
  • Le comprimé pris est insuffisant, il m’en aurait fallu 2 ou 3. Dans ces cas là me précise le médecin, il ne faut pas lésiner.
  • J’en suffoque de joie de savoir après coup de savoir ce qu’il aurait fallu faire.
  • Lui va me faire une injection d’un produit qu’il a toujours dans son cabinet.
  • Comme je commence à suffoquer, il procède par intraveineuse et non pas intramusculaire, car ça urge.
  • Ca urgeait
  • Il me fait attendre 1/2 H allongée sur sa table d’examen, à surveiller ma tension, et me voir retrouver une respiration normale…
  • Il a préparé tout ce qu’il faut pour me faire une trachéotomie, ça me rassure…
  • Il me dit qu’il me faut faire attention aux fourmis, car la prochaine fois, ce sera pire
  • Pire c’est donc : la fourmi me pique, et je crève sur le champ…

Depuis, j’ai toujours de l’antihistaminique ad hoc dans mon sac, je connais la bonne dose, et je pratique mon truc à moi :

Une fourmi, courage fuyons !

C’est vous dire que l’été, je ne suis pas gâtée…

La vie n’est qu’un long calvaire

D’autant que là, j’en ai vu. Elles sont réveillées, les salopes !!! Et comme je me refuse à leur interdire de vivre, Y’AKA faire attention… Et puis avantage : je peux croiser une araignée ou un serpent, je m’en tape grave…

L'heure d'été 2012…

L_heure_d__t__10026396Tous ceux qui me suivent depuis un moment, m’attendent ce dimanche pour mon coup de gueule annuel.

Mais bon, je n’ai pas grand chose à dire. Mon sens du dialogue me fait défaut tout à coup.

  • GRUMF
  • FONCH
  • Putain De Bordel De Merde
  • Symphonie n° 3
  • De qui ? Z’avez qu’à chercher moi je suis grumps, artch, anti, contre, limite sociopathe…
  • Et le premier qui vient me reprendre sur l’a zortografe, je lui pète un genou (dans ma famille c’est la MODE…)

Donc, l’heure d’été, je suis contre (LE scoop), et cette année, j’ai un peu enquêté ça et là, pour savoir si j’étais une âme vraiment isolée, ou faisant partie d’une minorité forcément opprimée.

Je suis même allée voter sur des site, ça et là, c’est dire où j’en suis..

Ca et là donc, à la question posée : êtes-vous pour ou contre l’heure d’été, les réponses « contre » ont fait à peu près 60 % (voire plus !). Quant au direct (discussion avec pas mal de personnes) la réponse était claire concernant cette putain d’heure d’été.

CONTRE !

Je l’ai déjà dit, supprimer l’heure solaire pour la France qui compte 1 H de décalage entre la pointe de la Bretagne et l’Alsace, OK. Cela a été décidé à peu près à l’époque où le chemin de fer s’est développé, pour éviter aux gens d’arriver quelque part avant d’être partis…

L’heure d’hiver est néanmoins en avance d’une bonne heure sur l’heure solaire. Alors que nous nous plaignons qu’à 17 H il fait nuit, jadis, mes grands parents et arrières grands parents, voyaient la nuit à 16 H. Je me demande comment ils ont pu vivre aussi vieux…

Par contre, il leur était moins difficile de se lever le matin… Nous, sommes privés du soleil matinal, qui nous serait bénéfique aussi bien que celui du soir…

Quoi que l’on fasse, nous serons toujours, sous notre latitude, soumis aux jours qui rallongent ou raccourcissent, à deux équinoxes (de printemps et d’automne), et il y aura toujours forcément des soirées plus courtes ou plus longues… Des jours plus courts que les nuits et inversement…

Avoir des soirées longues ce SERAIT sympa. Je ne sais pas comment nos ancêtres faisaient pour s’amuser, parce que cela leur arrivait, grande nouvelle, avec un soleil se couchant 2 H plus tôt que le nôtre. D’ailleurs avant mes 18 ans, on passait de très bonnes soirées l’été, sans avoir besoin d’avoir deux heures d’avance sur le soleil…

C’est ultra sympa surtout, quand on a de jeunes enfants qui ne comprennent pas qu’il faut se coucher alors qu’il fait encore grand jour. Les filles, petites, ne supportaient pas l’heure d’été, et ne reprenaient leur vrai rythme que fin septembre (oui, parce que maintenant on nous a sucré un mois d’heure d’hiver).

C’est ultra sympa pour les parents d’un nourrisson, qui se fiche bien pas mal des décisions de nos politiciens. Ajuster les tétés, c’est tout un art, et pour celles qui allaitent, elles peuvent toujours causer à leurs seins : l’heure de la montée de lait, c’est l’heure, et pas une autre…

C’est ultra sympa pour les exploitants agricoles qui ont des animaux. On a beau dire à la Roussette qu’on va la traire désormais avec une heure de retard (quand on repasse à l’heure d’hiver), la Roussette elle s’en bat les pis, il faut la traire à heure fixe, d’été ou d’hiver, elle s’en fout.

C’est ultra sympa pour ceux qui bossent avec des horaires les obligeant à se lever tôt, très tôt. Cette heure de sommeil en moins, il leur faut des semaines pour s’en remettre.

C’est ultra sympa pour ceux qui souffrent de troubles du sommeil et ils sont légions… Deux fois par an, on dérègle tout, et certains mettent plusieurs semaines également à s’en remettre. Généralement le passage à l’heure d’été passe moins bien que celle d’hiver. Cherchez la zorreur…

. Et ne venez pas me dire qu’il n’y a qu’à se coucher une heure plus tôt au moment du passage à l’heure d’été : quand on n’a pas sommeil, on n’a pas sommeil ! Et le fait de ne pas travailler ne m’empêche pas d’être perturbée par cette heure d’avance prise. Je pourrais effectivement choisir de continuer à vivre à l’heure d’hiver, sauf que c’est ballot, j’ai quand même une vie sociale…

C’est ultra sympa pour certains grands malades et le personnel soignant, surtout quand certains traitements doivent strictement être pris à heures fixes. Parfois il faut 3 semaines d’infimes décalages pour s’ajuster à la future heure. Quand on questionne le personnel médical IL EST CONTRE !

C’était bien la peine à une époque, de nous rompre les oreilles avec notre horloge interne, notre chronomachinchose, pour continuer dans la connerie… Le technocrate persiste et signe, pire qu’un escroc…

On économiserait de l’énergie. Cette décision d’heure d’été date de 1976 après le premier choc pétrolier. Maintenant, consommons nous l’énergie de manière différente le soir ?

Oui.

Qu’il fasse jour ou non, n’empêche personne de continuer à squatter l’ordi, le I machin chose qu’il faut recharger, la console truc, etc…

Nos habitudes ont changé, notre consommation d’énergie et ses heures de pic, aussi.

Mais nous économisons de l’énergie, on vous l’a dit et répété… On nous l’explique partout… Un rapport très intéressant concernant les résultats d’une enquête demandée par le Sénat concernant l’utilité ou non d’une heure d’été, est fort intéressant, qui conclue que non, ce n’est pas utile. Mais on va nous brandir l’Europe pour nous expliquer que de toutes manières, il faut bien se conformer à ses directives.

Comme on va économiser grave l’énergie, je guette la pompe à essence, en attendant que cela se répercute sur le prix exorbitant de la chose qui permet à ma voiture d’avancer, ayant renoncé à comprendre le :

  • Le baril de pétrole augmente : l’essence augmente
  • Le baril de pétrole baisse : l’essence augmente
  • Le baril de pétrole stagne : l’essence augmente
  • On passe à l’heure d’été et l’essence augmente
  • On passe à l’heure d’hiver et l’essence augmente.
  • ET GNAGNAGNA, prenez nous pour des cons, vous AVEZ RAISON !

Ben oui, quand on économise, contraint et forcé, on est bien content d’en retrouver un peu dans notre porte monnaie non ? Concernant ma facture EDF, je n’ai jamais rien remarqué, alors je me rabats sur l’essence…

J’arrête de m’énerver contre cette putain d’heure d’été ! (en fait non,  vous l’aurez compris…)

Et à ceux qui vont me dire que les soirées longues sont sympas, je suggèrerai comme tous les ans, d’aller passer leur été en Suède, ils seront servis !

Au pôle nord c’est encore mieux, il n’y a plus de nuits ! Il n’y a pas trop d’emplois non plus, mais ça, on y est habitués…

La vie n’est qu’un long calvaire !

Nos petits seins et nous…

SeinsN’étant pas flanquée ornée d’une grosse poitrine (mon rêve donc), je ne peux que vous raconter la saga des petits seins.

  • Maman nous a prévenues, à partir d’un certain âge : normalement ça doit pousser.
  • Un beau matin on découvre une bosse toute petite et anormale dans notre poitrine désespérément plate.
  • Maman est formelle, ce n’est pas une tumeur, c’est la glande mammaire qui s’affole enfin.
  • On est ravie et on les regarde pousser.
  • Même en marchant
  • Surtout en marchant.
  • Au risque de se manger un lampadaire (vécu).
  • Cela s’arrondit, on regarde dans la glace tous les soirs.
  • Et tous les matins.
  • Si on peut, on admire aussi le midi…
  • Le vieil arrière grand-oncle nous pince les fesses un beau dimanche en précisant que « cela s’arrondit joliment tout ça ».
  • Vieux cochon ! On veut bien avoir des seins mais on garde sa dignité !
  • L’achat du premier soutien gorge est un jour grandiose
  • L’achat du deuxième, le premier étant devenu trop petit, aussi, comme Félicie
  • Mais pour le troisième c’est la même taille que le pour le deuxième
  • Désespoir, on a les seins de maman
  • Des oeufs sur le plat…
  • Maman nous rassure : elle a allaité ses 4 enfants sans compléments..
  • On s’en tape, on voulait la poitrine de la mère de papa qui avait eu besoin de compléments.
  • Papa déclare que le principal du sein est de remplir le creux de la main d’un honnête homme.
  • On le regarde d’un drôle d’air, parce que notre père, ce n’est pas un homme…
  • On fait avec (pas le choix), en renonçant à avoir ce joli creux entre seins qui fait la vedette de certains décolletés.
  • Un beau jour on s’aperçoit qu’on peut plaire avec des petits seins
  • D’ailleurs Jane Birkin est une bombe…
  • On fait un gosse.
  • A J + 28 jour après la conception, on se réveille un beau matin avec une poitrine digne de Gina Lollobrigida (je sais, je date, mais j’aime le nom tout à fait raccord avec le thème…)
  • Albert est ra-vi
  • Il a tort, car désormais c’est peut-être plus joli à regarder, mais il n’a plus le droit d’y toucher.
  • On s’achète malgré tout enfin un bonnet C avec un sens interdit dessus, mais c’est un bonnet C.
  • On chie sa pastèque
  • 3 jours après, on éprouve la curieuse sensation qu’un sadique est en train de nous couler du béton dans les seins.
  • On pose même le menton dessus alors que bébé hésite à tétouiller.
  • Ca va exploser
  • Albert n’a toujours pas le droit d’y toucher. On s’équipe anti-fuite, anti tout, on arrive à faire comprendre le mode d’emploi à bébé.
  • Bébé tête une main crispée sur l’objet du désir d’Albert, en glissant lui semble-t-il, un regard ironique « toi tu n’as pas le droit gnagnagna ».
  • Faut sevrer bébé.
  • La poitrine va fondre.
  • Injustice suprême, elle ne fond pas de la même façon pour les grosses ou les petites poitrines. Les petites poitrines gardent tout de même un petit plus, et les plus grosses poitrines commencent à tomber, ce qui nous console.
  • Re-grossesse, Albert est habitué au sens interdit et on se fait une raison : on rachètera du bonnet B dans plusieurs mois.
  • Le temps passe.
  • On prévient ses filles : elles peuvent tenir de nous, « mais regardez, Jane Birkin qui en avait encore moins que moi, était une bombe »
  • Elles s’en tapent, elles veulent les seins de leur grand-mère paternelle (furoncle un jour, furoncle toujours)
  • Un jour un hurluberlu vous déclare que vous avez « des petits seins sympas ».
  • Ils sont sympas, ils ne tombent pas, le test du crayon est toujours positif.
  • D’un autre côté, il n’y a pas grand chose qui puisse tomber en retenant le crayon…
  • On se dit qu’enfin, 40 ans après la première poussée, on va récolter les bienfaits de nos petits seins.
  • Sur notre lit de mort nous ferons tout de même le voeux de nous réincarner en une femme qui aura une poitrine qui fait baver, les yeux mauves, un visage divin et pas de poils aux jambes.
  • On peut toujours rêver…

La vie n’est qu’un long calvaire et le chromosome aléatoire

C'est pratique les textos…

femme-incredule-copier-2Je n’envoie quasi jamais de textos ou de SMS, et j’en reçois très très peu.

Je fais comme si FAUTSYFAIRE ne me tannait pas tous les deux jours pour que je prenne un forfait mensuel, au lieu d’accumuler mois après mois, du crédit avec des coupons recharge…

Crédit dont je ne préfère même plus évoquer la perte, celle-ci me donnant toujours de l’urticaire (géant).

L’avant dernière fois à l’exception de FAUTSYFAIRE  c’était des voeux du nouvel an et j’avais mis 2 jours à savoir qui me l’avait envoyé, la dernière fois c’était un mec qui se trompait de personne.

Il se trompe souvent d’ailleurs, c’est toujours le même, qui n’a pas dû mémoriser le n° de sa copine et le fait donc manuellement. Il doit y avoir un chiffre d’écart, d’où le fait que je l’ai régulièrement en direct :

  • Allo Linda ?
  • Non ce n’est pas Linda
  • Et comment que ça ce fait que ça soit pas Linda ?
  • Parce que vous avez fait une erreur de numéro.

Ca s’arrête là, mais Linda reçoit aussi des textos et je suis ravie d’apprendre que : (je vous épargne l’orthographe d’origine, parfois j’ai du mal à comprendre)

  • Ils doivent se retrouver au kebab à 19 H
  • Que demain elle va marcher les jambes entre parenthèses parce qu’il a une trique d’enfer
  • Que le père l’a privé de sortie et que du coup, ils ne pourront se retrouver qu’à minuit dans le jardin du voisin (duquel, je ne sais pas, mais j’imagine la scène)
  • Que la Marie couche bien avec  le Bernard
  • Etc…

J’efface le texto sans signaler à son expéditeur qu’il s’est trompé de personne : il n’a qu’à faire attention, chacun ses merdes.

Parfois on se demande si la personne qui a écrit a toute sa tête, ou l’avait quand elle a rédigé le message.

Exemple, une amie à moi qui a rompu depuis 18 mois, et dont l’ex lui envoie régulièrement un petit mot, histoire qu’elle ne l’oublie pas. Généralement elle se creuse un peu les méninges pour savoir qui est l’expédireur, dans la mesure où elle l’a effacé de son répertoire…

Il persiste et signe, même si elle ne répond jamais…

  • Bises (façon brève)
  • A bientôt (au secours ! heureusement que j’ai déménagé)
  • Un petit coucou (toujours bref).

Le top c’est le message reçu le 10 avril 2011, collector celui-là, j’espère qu’elle va le garder.

  • Bonjour et bonne année (j’ai bien dit le 10 avril)
    Je souhaiterais avoir des nouvelles de toi même si j’imagine que tu n’as aucune envie d’en avoir de moi (bien vu !)
    Mais tu fais partie des personnes pour qui j’ai de l’estime, et en plus tu sens bon (éclat de rire)
    J’espère que vous êtes heureux et gnagnagna…

La question se pose : avait-il toute sa tête ? Parce que si on se demande si on ne va pas légaliser le cannabis, la moquette est en vente libre, le rotin aussi, ainsi que l’alcool et certains trucs à la codéine…

C’est pratique les textos. Lui se défoule de sa mauvaise conscience, elle en pleure de rire. Et là on peut garder un souvenir, une preuve !

Parce qu’on ne peut pas toujours pleurer de chagrin…

Même si la vie n’est qu’un long calvaire…

Les dépassements d'honoraires…

IL N’Y A PAS D’IMAGE, PARCE QUE RIEN NE PEUT ILLUSTRER CE QUE JE PENSE : NAAAAA !

Ayant été dans l’obligation de consulter plusieurs spécialistes (et je dois revoir l’ophtalmo + un ORL), j’ai constaté avec dépit et consternation que le dépassement d’honoraires était désormais NORMAL voire même BANAL.

  • Gynéco : 50 euros la consultation
  • Ophtalmo : 50 euros la consultation
  • Dermato (deux fois) : 50 euros la consultation
  • ORL : 50 euros la consultation

Pour mon intervention devant être faite par un chirurgien plasticien, j’avais été un peu choquée par les 80 euros annoncés de dépassement d’honoraires et obligée de pleurer pour le régler en plusieurs fois.

Là c’est papa qui doit se faire opérer de la maladie de Dupuytren, main gauche, 15 ans après une première intervention sur la même main, pour laquelle il n’avait déboursé que le forfait hospitalier (2 jours).

Là à réception de la feuille de route sur la conduite à tenir la veille de l’intervention, et le jour de l’intervention, bref, de tout le bataclan en paperasses sous lesquelles nous croulerons tous un jour, j’ai sursauté à la vue de la feuille destinée à la mutuelle, concernant les dépassements d’honoraires.

  • Chirurgien : 1000 euros
  • Anesthésiste : 500 euros
  • Le tout pour une intervention dont la durée annoncée est de une heure et sans anesthésie générale.

Comment font ceux, et j’en fais partie, qui n’ont pas les moyens de se payer une mutuelle ????????????

Médecine des riches, médecine des pauvres, en quelques années le fossé s’est creusé de manière dramatique.

Car un jour il faudra que j’y passe aussi, puisque cela débute pour ma main gauche (index et majeur) et la droite (les quatre doigts, j’ai les moyens…).

Il parait que l’on doit cela à une ascendance viking, je ne savais pas que le blond viking depuis la petite enfance se payait un jour de deux façons :

  • Vous développez un Dupuytren
  • Vous devez vous faire opérer
  • Vous n’avez pas les moyens
  • Vous terminez vos jours avec les doigts recroquevillés…
  • En cherchant l’erreur.

Je sais, généralement je ne rouspète jamais 🙂 ici, mais là, c’est mon vrai coup de gueule du jour…

La vie n’est qu’une sombre daube vérolée qui en fait un long calvaire…

PS : on remercie les vikings au passage…

Effets indésirables…

NoticeJe vous avais signalé il y a déjà quelques temps (deux ans environ, comme le temps passe),  l’existence d’une prescription d’Acromion en 2010 qui m’avait laissée de marbre…

De manière mensongère (oh si peu), j’avais laissé entendre que je prenais mon comprimé (un antihistaminique) de manière régulière tous les soirs. Comme en fait à la Grande Motte, toute allergie avait cessé, le médoc en question pfuit !

J’ai dû le prendre pendant 10 jours, à tout casser, ne notant comme effet secondaire qu’une somnolence réelle, donc je le prenais le soir.

J’avais rangé les boites scrupuleusement à mon retour de vacances,  en notant la date de péremption, et puis basta, je me suis dis que j’allais jouer ma Delphine ! (un comprimé : berk !)

En 2011,  le 1er mars, mes allergies me reprennent de plus belle. Outre le poil de Diabolos que j’incriminais (pauvre petit père), j’étais certaine qu’il y avait déjà des petits pollen dans l’air.

Be réveillant le 1er bars avec le dez totalement bouché, j’ai ressorti ba boîte entabée (date de péremption valide), et ses consoeurs, pour be traiter à nouveau.

Les 3 premiers jours, rien à redire, mon nez était normal, mes yeux aussi. Bon d’accord, il y avait la somnolence toujours, mais on peut bien somnoler à 21 H 30.

Et puis tout à coup, j’avais l’impression de déraper. Je me sentais nauséeuse, à côté de la plaque, et surtout, surtout, je me suis mise à avoir des vertiges à n’en plus finir. Jusqu’à ce soir du 6 mars 2011, où cela m’a vraiment inquiétée.

J’avais en effet l’impression d’avoir une cuite monumentale tout à coup…

Me voici en lecture des notices, sans trouver quoi que ce soit de suspect…

Et me voici donc en train de regarder d’un oeil torve ma boîte d’antihistaminique, et de partir telle Sherlock Holmes, en enquête sur le net (ce qu’Acromion déteste…).

Pour découvrir les effets indésirables de ce cachet de merde :

  • Possibilité de troubles digestifs, bouche sèche, vertiges importants (ah, c’était donc bien cela…)
  • Exceptionnellement ont été décrits des cas de réaction allergiques à type de réactions cutanée et d’oedème de Quincke (pour un anti allergique, vous avouerez que c’est le pompon !)
  • De rares cas de somnolence ont été rapportés chez certains sujets sensibles, apparaissant dès le début du traitement (et le rare cas, c’est toujours moi).

Poursuivant un peu mes investigations, j’apprends avec consternation que le médicament  a été retiré du marché le 4 mars 2011. Peu de temps après ma décision d’en prendre, n’ayant pas trop le choix…

Rien à redire concernant le médecin et le pharmacien, vu la date de retrait du marché juteux de la pharmacie et la prescription datant de 2010…

De toutes manières un truc qui me refile des vertiges, il est hors de question que je le prenne, même s’il est toujours en vente, donc pour l’instant, je gère (mal) mes allergies au coup par coup…

Maintenant je vais systématiquement voir sur Internet ce qu’on nous cache…

Je vois donc arriver le printemps avec bonheur mais quelques doutes également… Parce que les allergies vont reprendre, et que je ne suis pas sortie de l’auberge…

La vie n’est qu’un long calvaire…

Ps : vous l’aurez peut-être compris, mais je suis en train de trier mes médocs, et j’ai retrouvé UNE boite de cette saleté ! Y’a pas de doutes, c’est le printemps qui approche…

Atchoum !

Demandez conseil à votre pharmacien…

Morillle copierC’est une phrase que l’on lit souvent, et on peut donc demander conseil à son pharmacien, on vous l’a dit et répété.

Gendre n°1 a un jour remercié sur le blog de Pulchérie, les personnes lui toussant dans la tronche pour qu’il détermine si leur toux était grasse ou sèche…

Moi c’est une question que je ne me pose pas, mais j’ai sans doute tort, de savoir si c’est gras ou sec.

Par contre, j’apprécie de voir le pharmacien du village de mes parents, chez qui je me fournis, façon épicerie, froncer les sourcils devant une ordonnance et téléphoner au médecin pour lui rappeler que tous les jours je prends un cachet machin chose contre l’hypertension (stabilisée enfin, mais sous traitement), et que le truc qu’il m’a prescrit est incompatible…

C’est rare, mais cela arrive. D’autant que si l’on est amenés dans le cadre de la révision des 10 000, à consulter plusieurs spécialistes (ophtalmo, dermato, gynéco, etc…), les uns et les autres se fichent complètement de ce que peut nous prescrire leur confrère généraliste, dont ils font semblant d’ignorer l’existence…

Je m’égare, les spécialistes ne vous demandent que rarement jamais si vous suivez un traitement (forcément de base) en continu…

Sauf les chirurgiens…

Donc, chez le pharmacien chez qui l’on est fidélisé et qui sait ce que l’on prend (ou pas, enfin, ce que l’on achète quoi :-)), on peut se sentir rassuré.

Sauf sur un point : les champignons.

Vaste sujet que les champignons pour lesquels il est fortement conseillé d’aller consulter le pharmacien avec son panier, quand on a un doute, ou pire, quand on n’y connait rien…

Déjà quand on n’y connait rien, je trouve assez dangereux d’en ramasser, en prenant le risque de ramasser n’importe quoi, ou de mélanger du bon avec du mauvais. C’est mon avis, et je le partage entièrement…

Deuxième risque : aller consulter le pharmacien.

Si ce dernier ne s’est pas intéressé à la mycologie de son plein gré, son honnêteté le poussera à vous dire que ce n’est pas le temps passé pendant ses études (20 heures cela doit être le maximum), à étudier les champignons, qui lui permettra de vous renseigner.

Sauf peut-être sur des trucs super connus comme le cèpe.

MON pharmacien donc, n’y connait rien en champignons, il a l’honnêteté de le dire, et Marie Framboise a découvert en en discutant avec nous que les « mauvais » champignons qui poussaient sur sa pelouse tous les ans au printemps et au sujet desquels le pharmacien lui avait dit « dans le doute, jetez ça », étaient en fait de délicieuses morilles diagnostiquées par Jean Poirotte et confirmées par Mrs Bibelot.

Jeter des morilles c’est un crime pour nous. Le pharmacien est tombé dans le précipice de notre estime quand nous avons appris cela…

Il ne doit vraiment rien y connaitre, sinon il aurait pu récupérer les morilles et se les cuisiner en toute tranquillité au moins une fois…

Gendre m’a confirmé le fait : en pharmacie l’étude des champignons c’est de la daube. Pulchérie et lui ramassent ce que j’ai appris et seriné à ma fille (en espérant qu’elle écoute), et dans certains cas, téléphonent directement à mon père pour leur décrire un champignon dont il leur semble bien qu’il est bon, mais tout à coup, ils hésitent.

J’ai assez seriné à mes filles (en espérant qu’elles écoutent) de ne jamais mélanger les cèpes, girolles, etc…  avec le reste, et de séparer les champignons différents de manière très stricte, et en cas de doute, DE NE PAS RAMASSER.

Parce que les spores d’une phalloïdes, d’une vireuse, d’une printanière, posée sur le dessus du panier cela suffit à pulvériser votre récolte (d’un autre côté, on n’a pas idée de ramasser des amanites, dans ma famille on connait très bien l’amanite des César mais par principe, comme c’est une amanite, on ne la ramasse JAMAIS…)

Car la vie n’est qu’un long calvaire, même si le champignon, c’est 100 % naturel et bio…

Comme quoi… Je ne voudrais pas dire du mal, mais bon, le naturel bio n’est pas 100 % à prendre en compte pour rester en bonne santé…

Si Courteline n'était pas mort… (part 1)

CourtelineJe crois qu’il aurait pu faire ses choux gras, avec mes mésaventures avec :

La poste
Les impôts

Le pompon revenant aux impôts, qui, s’arrangeant de l’incompétence de plus en plus notoire de la poste (pardon, la banque postale) essayent de me rendre folle.

J’en suis limite à me demander si je ne vais pas faire comme Pulchérie qui quand elle s’énerve peut bouffer un morceau de papier, m’immoler par le feu ne me tentant pas du tout.

Je ne sais plus quoi faire.

Je vous raconte (accrochez-vous !)

  • 1995 : j’emménage dans mon toujours chez moi.
  • Je zappe complètement taxe foncière et taxe d’habitation car pendant 4 ans, j’ai vécu chez mes parents.
  • Un beau jour je reçois une lettre recommandée AR. Maintenant, les impôts ne vous en envoient plus, par mesure d’économie parait-il…
  • Cette lettre me réclame les taxes sus mentionnées, et là le facteur a su me trouver parce que c’est un recommandé, mais il a du chercher car :
  • Mon adresse est incomplète.
  • Il me faudra 5 ans pour avoir enfin une adresse complète. Il m’en avait fallu 3 pour retrouver chez eux (les impôts), mon nom patronymique.
  • FIN DE L’ACTE UN !
  • 2002 j’ai la bonne idée de me remarier avec Charles Hubert (on n’a pas idée de se remarier aussi…)
  • Du coup, après réception de notre déclaration commune pour cette année là, ils m’attribuent désormais le nom de Charles Hubert pour tout ce que je dois, y compris la taxe foncière.
  • Chose étrange car ma mère reçoit bien sa taxe foncière à son nom patronymique et non pas celui de Jean Poirotte, la maison de mes parents étant un héritage de ma mère.
  • 2005 : j’ai la bonne idée de divorcer de Charles Hubert.
  • Suite à nos déclarations séparées de 2005, les impôts continuent toujours à m’écrire sous son nom.
  • En 2007, je me déplace, livret de famille à la main, pour signaler une fois de plus, que le divorce a été prononcé le, et que j’ai repris mon nom patronymique
  • Ils ont besoin du jugement de divorce.
  • Sauf qu’un juge et un ex mari peuvent autoriser une femme à garder le nom de son ex mari, mais qu’un juge n’a pas à autoriser une femme à reprendre son nom patronymique. Rien à ce sujet n’est donc mentionné dans le jugement de divorce…
  • Sauf que oui j’ai raison, mais que le chef du service des Impôts de Rambouillet, lui, exige le jugement de divorce.
  • Il finit par venir, à la demande de la dame devant laquelle je commence légèrement à m’énerver. IL n’a pas à être plus royaliste que le roi, la loi c’est la loi et c’est comme ça.
  • Comme je lui souffle un peu dans les poumons (hélas je n’ai pas mangé d’ail), il finit par reconnaitre qu’il y aurait légèrement de l’abus de sa part mais qu’en fait, il veut toujours les jugements de divorce pour se couvrir.
  • Puis il cède, et demande à la dame devant laquelle j’avais commencé à m’énerver légèrement, de modifier mon nom. Un deux clics : pas de problème.
  • Je repars toujours légèrement énervée, en notant que la prochaine fois que j’ai à me déplacer chez eux, je dois manger de l’ail AVANT !
  • FIN DE L’ACTE DEUX.

L’ACTE TROIS, c’est la prochaine fois, écrire tout cela est très mauvais pour ma tension…

La vie n’est qu’un long calvaire…

Deux filles et la mère sont 3 diables pour le père… Et deux filles sont LE diable pour la mère…

Comme vous pouvez le constater j’étais mal barrée… Parce que ça, c’est de la super complicité où je ne m’y connais pas… (et tiens donc, mon fauteuil désormais brûlé dans une décharge était neuf, comme le temps passe…)

Delphine devait avoir deux ans au maximum (vu ses cheveux qui ont poussé très tard). C’était l’époque où Pulchérie arrêtait d’écraser les mains de sa soeur par inadvertance car cette dernière ne marchait plus à 4 pattes, l’époque ou Delphine comprenait tout sans se donner la peine de trop parler dans la mesure où « a faim, a foif, pipi, bisous » lui permettaient de survivre en se faisant comprendre de ses proches ou d’un étranger potentiel.

Elle mémorisait par ailleurs les 7 familles Disney du jeu pour pouvoir jouer avec sa soeur et moi. Donc on ne peut pas tout faire… (pour les 7 familles il ne lui a fallu que 4 jours pour TOUT mémoriser…).

Quand ai-je pris cette photo ? j’ai oublié les circonstances sauf que visiblement elles sortaient du bain et étaient prêtes pour la nuit. Dommage pour le reste.

La relation soeur/soeur était là pourtant, et pour toujours je pense. Relation tumultueuse, pleine d’amour et de haine, de complicité et de marquage de territoire, de jalousie, d’amour à vouloir pour soi seul, d’envie de dominer ou d’être à égalité. L’amour de 2 soeurs qui finalement ne se lâcheront jamais.

Un enfer pour la mère qui doit affronter :

  • Comment ça tu as puni Delphine ?
  • Tu n’es pas assez sévère avec Delphine
  • Pulchérie me gave avec ses conseils
  • Pulchérie pourrait me conseiller tout de même
  • « Tu me remercieras plus tard » (Pulchérie à sa soeur ou l’inverse, plus tardivement)
  • Je te hais
  • Moi aussi
  • Je t’aimeu ma soeur chérieu
  • Je t’aimeu aussi
  • Je te hais, tu es trop moche, planques-toi
  • Moi aussi je te hais, pourquoi tu crois que j’ai mis un rideau pour séparer la chambre en 2 ? (en ruinant le plafond, mais je suis arrivée trop tard…)
  • Comment ça Pulchérie arrête ses études (temporairement) et tu laisses faire ? (je fais ce que je peux, elle est majeure)
  • Je veux habiter à côté de ma soeur alors j’ai choisi l’option qu’il n’y avait pas à St Quentin pour aller à la fac à Paris
  • Ma soeur m’emmerde avec ses conseils
  • Ma soeur m’emmerde à ne pas m’écouter
  • On se voit trop
  • On ne se voit pas assez
  • Heureusement que nos Jules s’entendent (oh oui, les pauvres, il FALLAIT qu’ils s’entendent)
  • Maman tu ne vas pas nous faire une crise, elle arrête ses études, et point barre, elle est grande
  • Tu vois j’avais raison elle reprend ses études
  • Pulchérie m’a dit que tu n’étais pas d’accord avec le fait que j’arrête mes études ? J’attends des explications immédiatement et je m’en fous qu’il soit 2 heures du matin…

C’est SANS FIN. A se taper dessus si possible pour des broutilles, union sacrée contre la gens dès qu’il y a un problème, même minime, et je dois l’avouer, elles se réconcilient toujours sur mon dos et on s’étonne que parfois je puisse me retrouver avec les lombaires en vrac… L’expression « en avoir plein le dos » n’est pas vaine.

Et surtout, il est indispensable de le savoir, elles se répètent TOUT. Si je veux que Pulchérie soit au courant de mon état d’esprit je demande à Delphine de le garder pour elle, c’est l’idéal, et ça m’évite un coup de téléphone supplémentaire, Pulchérie détestant le téléphone. Le problème de part et d’autre c’est que parfois, ça répète en déformant, faut savoir prendre des risques (oh combien !)…

Et qui fait le tampon, ou qui trinque quand il y en a une qui n’est pas d’accord avec sa soeur ?

La mère. Surtout quand elle n’est pas d’accord NON PLUS avec l’une ou l’autre. Du coup : VLAN ! me voilà au milieu de l’arène et c’est de ma faute (et un jour une de mes épaules a craqué…)

Et leurs mecs de supporter ça, stoïques… Bon d’un autre côté ce sont des mecs, donc, l’essentiel des disputes :

  • « Tu es moche en vert ! »
  • « Maman disjoncte »
  • « Pô vrai, je l’ai eu hier soir au téléphone elle ne disjonctait pas, elle s’occupait juste de son ordinateur… »
  • « Tu t’es vue en bleu marine ? »
  • « Tu ferais mieux de gérer ton budget »
  • « Je fais ce que je veux d’abord »
  • ETC… (oui parce que sinon il y a 10 pages à se farcir…)

Leur passe au dessus de la tête.

Ils ont de la chance mes petits gendres, ces deux charmants garçons (et si méritants)  !

Parce que la vie n’est qu’un long calvaire…