Joyeux anniversaire Pulchérie…

DODIEIl neigeait ce vendredi 18 décembre 1981, depuis le mardi soir où le travail avait commencé.

3 jours pour la chier, ma pastèque…

A l’heure où j’édite, j’attendais la mort tellement je souffrais, mais à 17 H 05 elle est enfin arrivée, étonnée de ce qu’il venait de lui arriver.

Pour s’en remettre elle a décidé de pioncer 24 H d’affilée…

BON ANNIVERSAIRE MA GRANDE PUCE !

(Vous avez vu, je suis achement forte, je me souviens de la météo de décembre 1981 ET AUSSI D’AILLEURS d’octobre 1984)

Une autre vocation contrariée : biologiste

prix-nobel-copierAyant renoncé à devenir une artiste célèbre qui n’effectuerait pas la restauration de la Chapelle Sixtine, j’avais été fort impressionnée, juste après la naissance de ma dernière soeur (surnommée la « suite et fin » au bout de 10 ans, puis « l’arlésienne » ici) par une visite organisée par le collège, d’un je ne sais plus quel museum d’histoire naturelle.

J’avais été fascinée en particulier, par les animaux conservés dans des bocaux remplis de formol.

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Artiste peintre : vocation contrariée…

chapelle-sixtine-vocationQuand que j’étais petite il y a longtemps, j’avais une âme d’artiste.

J’adorais les couleurs, ça, vous le savez déjà.

Non en fait je me suis plantée dans mes rééditions, vous attendrez l’épisode suivant pour savoir à quel point j’aimais les couleurs (vous n’êtes pas ici que pour rigoler, NANMAIS !)

A l’époque (et en avant la Madeleine pour certains), la majorité des papiers peints n’avaient pas le fini vernissé qu’ils peuvent avoir maintenant, et n’étaient pas lessivables. Continuer la lecture de « Artiste peintre : vocation contrariée… »

Nos gaffes avec les enfants (bis)…

BB__chang__2_56800595_copierOn ne le fait bien évidemment pas volontairement, mais il nous arrive de traumatiser nos enfants sans le vouloir, bien sûr..

Notre plus grande gaffe à Albert et moi concernant Pulchérie, a eu lieu au moment de la naissance de Delphine. C’est un pseudonyme bien entendu. Pour Pulchérie, nous avions le prénom + les deux des grands mères comme il se fait dans la famille d’Albert. Dans la mienne on prenait comme deuxième et troisième prénoms, ceux des parrain et marraine, mais nous n’avions pas l’intention de la faire baptiser, donc pas de dispute pour cela : c’était déjà assez difficile de se mettre d’accord sur un prénom (6 mois de débats animés, Albert étant particulièrement difficile et regardant avec quoi de moche cela pouvait bien rimer (Valentine sac à p… hors de question !). Pour un garçon éventuel j’avais dit « Nicolas » où je me jette sous un train, et c’était acquis, vu que le premier prénom masculin sur lequel nous étions tombés d’accord avait été pris par sa soeur (la pouffiasse, pas l’autre). Continuer la lecture de « Nos gaffes avec les enfants (bis)… »

Je suis un peu larguée là…

Enfant pleurantJe vous ai déjà parlé de Blaise (ICI) mon petit voisin de pallier qui est un éternel mécontent, et là je me sens totalement larguée par l’éducation tout court donnée aux enfants, malgré mes petits coups de gueule sur l’évolution de l’éducation des chiards.

Déjà qu’aujourd’hui j’ai lu dans le Parisien qu’une nounou avait « avoué » avoir couché sur le ventre un BB juste avant son décès. Moi quand Pulchérie est née, c’était LA REGLE. Donc on aurait extorqué des aveux à une nounou qui aurait couché un enfant sur le dos (ce qui désormais est LA REGLE). Continuer la lecture de « Je suis un peu larguée là… »

La valise de Delphine…

Valise Delphine

Petite parenthèse avant de terminer les méthodes éducatives des chiards…

L’histoire se déroule en plusieurs parties, dont certaines feront l’objet de posts particuliers. Le premier truc 2014, c’est que je suis dans la peinture jusqu’au cou, pour une sordide histoire de copropriété au sujet de laquelle j’ai été dans l’obligation de repeindre le sol de mes balcons moi-même (coup 67 Euros au lieu des 840 demandés par le peintre copain du syndic). Ce qui a fait penser à Mrs Bibelot, que ses peintures avaient besoin de rafraichissement (entendez par là qu’il faut tout repeindre, et qu’entre tout ce qui est grille d’entrée, et aux fenêtres, les volets, les portes, les entourages de fenêtres, etc…  il y a du pain sur la planche puisque j’ai oublié les deux cabanes en bois du jardin à re-vernir fin de la parenthèse). Continuer la lecture de « La valise de Delphine… »

L’évolution des méthodes éducatives et de l’élevage du chiard ! (part 5)

56800768Je  ne commente toujours, pas car j’adore quand cela fait forum chez moi. Mais je prends note de tous vos avis…

Comment faire dormir BB maintenant, quand il dort… Enfin, comment le coucher…

Quand je suis née, il fallait coucher BB sur le côté droite ou gauche, en alternant droite/gauche si possible, sur un oreiller assez dur, et en veillant à ce que l’enfant soit légèrement surélevé, avec une oreille non repliée.

D’ailleurs les matelas que j’avais récupérés et passés au lave linge, pour le berceau de Pulchérie, étaient bien prévus pour que la tête de l’enfant soit plus haute que les pieds…

J’avais également récupéré petits draps et petites couvertures pour berceau ou lit d’enfant…

Quand je pense que j’aurais pu tuer mes filles sur ce coup là… (oui, parce que j’ai réitéré pour Delphine).

La mort subite du nourrisson est devenue d’actualité après la naissance de fille aînée. On chercha des causes et on les trouva. Sauf la bonne peut-être : les médicaments que l’on faisait absorber à un BB malade ou à sa mère allaitante. Entre Pulchérie et Delphine certains furent carrément supprimés en cas de rhume, rhino, otite. Verdict de la pédiatre « ces médicaments peuvent être impliqués dans la mort subite du nourrisson ». Mort subite qui fait sans doute que de manière naturelle et spontanée une mère vérifie régulièrement que son enfant respire toujours, depuis  la nuit des temps qu’il n’est plus conseillé de le porter sur elle toute la journée, comme le font naturellement les PRIMATES dont nous faisons partie MAIS en voulant l’oublier…

J’ai vu avec la naissance de la nièce de Charles Hubert, ce que donnaient les dernières préconisations en date :

  • L’enfant à plat dans son lit, sur le dos, sans oreiller, sans couette, sans rien, juste comme ça, en pyjama, dans son lit…
  • Dans une pièce qui fait maximum 19°… En plein été il faut investir dans une clim…
  • Enfant qui braille
  • Du coup on vérifie qu’il a bien les mains et les pieds FROIDS. Enfin c’était ce que ma belle-soeur de l’époque faisait : Clara a les pieds, les mains et le nez froids alors tout va bien !

J’étais consternée. J’avais bien l’habitude quand ma chienne me semblait patraque de lui tâter la truffe (truffe chaude = note de véto conséquente), mais JADIS, quand mes filles avaient les mains et les pieds froids, je les couvrais un peu plus… Mais c’était il y a tellement longtemps me direz-vous… (d’ailleurs il faut voir dans quel état elles sont, moi je ne vous en parle même pas…)

J’ai suggéré au frère de Charles Hubert, de se coucher dans une chambre à 19°, à plat sur le lit, sans oreiller et couette (ou draps et couvertures), avec juste un pyjama, les pieds et  les mains froids.

Pour voir…

C’était ironique de ma part, mais c’était un père modèle et il tenta l’expérience pour trouver au bout de deux heures POURQUOI Clara n’arrêtait pas de brailler. Car la situation dans laquelle il se trouvait était tout simplement insupportable !

Et malgré sa femme infirmière et suivant scrupuleusement les diktats de l’époque (d’où des disputes particulièrement conséquente « je supprime la couette et les oreillers alors, si c’est le meilleur pour la santé », « plutôt mourir » « et gnagnagna »), il augmenta légèrement le chauffage dans la chambre, acheta une petite couette et un oreiller ferme et anti allergique, et Clara cessa de brailler, attrapant d’ailleurs la petite couette pour s’en faire un doudou, avant de s’endormir (couchée sur le côté droit, et puis la fois d’après sur le côté gauche).

(Miracle, elle a pu survivre et faire enfin ses nuits…)

Comme mes filles qui n’avaient pas de couettes, mais draps et petite couverture, et qui ne s’endormaient qu’en tâtant un petit bout de drap (aucune n’a jamais eu de doudou, mais c’est un prochain post…). Delphine arrivait, toute petite qu’elle était, à sucer son pouce tout en caressant son petit drap avec deux autres doigts…

Il y a une époque lointaine où l’on se demandait comment des sous développés comme les noirs d’Afrique, ou les indiens d’Amérique * (enfin ce que l’on a bien voulu en laisser), pouvaient avoir des enfants plus précoces que les nôtres (nous les bons blancs qui n’ont fait que du bien).

La conclusion avait été que l’enfant porté en position verticale, à 75 % de son temps contre sa mère, y était pour beaucoup…

PFUIT ! Je t’en foutrais moi, des sous développés.

NON MAIS VOUS NOUS VOYEZ portant notre gosse contre nous, A LONGUEUR DE JOURNEE ????

Ambiance au boulot…

Non, on le fout à plat, frigorifié de préférence, sur un matelas bien dur, et pour le consoler, on lui donne des frites avec du Ketchup et on termine avec du Nutella….

Comme cela un jour, les grands développés que nous sommes s’éteindront d’eux-même (d’ailleurs notre pollution nous rend de plus en plus infertiles) pour la grande joie des sous développés.

La seule chose qui me fait peur c’est qu’un jour ils veuillent continuer à nous copier…

Car la vie n’est qu’un long calvaire.

Maintenant avouez : QUI de vous dort bien à plat sur un matelas bien dur, sans oreiller, drap, couette ou tout le bataclan, avec les pieds gelés, le nez et les mains froids ?

Dénoncez-vous…

* Je pense que vous me connaissez assez pour comprendre que mes expressions sont ironiques et nullement racistes !

L’évolution des méthodes éducatives et de l’élevage du chiard ! (part 4)

56800768La bouffe maintenant.

IMPOSSIBLE DE Mettre  à jour, ON DECIDE à ma place de quand et comment mettre ma date à l’heure…

(Si je ne commente toujours pas vos commentaires précédents, c’est parce que j’avais prévu tous les sujets possibles, que vous me devancez donc nous sommes OK, il ne manque que celle qui est contre tout ce que je raconte pour corser un peu l’affaire)

Quand je regarde mon carnet de santé (d’ailleurs il faudra que j’y revienne un jour, car les conseils en 1958 étaient parfois assez savoureux lus aujourd’hui), je constate que j’ai été élevée au sein exclusif jusqu’à 4 mois et qu’après on m’a rajouté un biberon de bouillie le soir après la tétée, mais tout était strictement à base de lait…

Maman avait eu un petit passage de baisse de lait, et le médecin lui avait conseillé de me donner « du lait Nestlé en sandwich », ce qui l’avait bien étonnée (ma mère).

Il s’agissait en fait, entre les deux seins, de me donner une cuillère de ce lait concentré, que j’ai absorbé avec joie, jusqu’à ce que maman retrouve une lactation normale.

Quand Pulchérie est née, c’était la grande mode de la diversification de l’alimentation à partir de 3 mois (on en est revenu depuis mais je ne sais pas pourquoi)

Ma pédiatre était formellement CONTRE. Fille de pédiatre à l’ancienne, elle se souvenait de ce que son père lui avait raconté d’une certaine époque, où la mode était venue des USA de donner le plus vite possible de tout à un nourrisson.

  • « Il fallait mettre du sang de viande dans les biberons dès la naissance, du jaune d’oeuf, donner du lait hyper protéiné, en doublant le doses et moralité on s’est retrouvés avec une génération d’insuffisants rénaux chroniques 15 ans plus tard… Moins en France où le mouvement avait été peu suivi, mais beaucoup aux USA où ils ont renoncé au concept. Pour votre fille et ceux qui viendront, je préconise lait exclusif jusqu’à 6 mois, éventuellement un peu de bouillie le soir, et une diversification de l’alimentation très progressive après 6 mois… »

Nous étions OK sur ce coup là : Pulchérie n’aurait pas de sang de viande en sandwich entre deux seins (beurk…).

A l’époque le chocolat était formellement interdit jusqu’à 3 ans, sauf dans certaines bouillies dans lesquelles le cacao était traité, et lors de la diversification de l’alimentation, il était interdit de donner donc du chocolat,  de la friture, de trop forcer sur la viande, il fallait ne jamais donner d’abats (sauf éventuellement une petite cervelle d’agneau, mais là c’était Mrs Bibelot qui s’en chargeait car moi, la cervelle…), et surtout il fallait éviter le sel et l’excès de sucre.

Moralité :

  • Mes filles sont passées du sein au biberon, avec une petite bouillie le soir.
  • Puis il a fallu leur apprendre l’usage barbare de la petite cuillère (qu’est-ce que c’est que ce truc ?) et elles sont passées à la soupe (non sans mal pour Pulchérie…) mais toujours avec du lait en majorité…
  • Et à la compote. Mais avec toujours du lait en majorité.
  • Et aux « pufuit » (Delphine).
  • Ou des « tavouts » (Pulchérie).
  • Eventuellement du « nana blanc » (Delphine).
  • Avec un oeuf coque de-ci de-là (non salé, et elles en ont gardé l’habitude (de ne pas la saler)
  • + du jambon bien haché dans de la purée, et un peu de poisson éventuellement (elles n’aimaient pas tellement. et leur faire aimer le poisson fut un véritable combat..)

L’interdiction du chocolat fut maintenue jusqu’à leurs 3 ans, ainsi que le trop sucré et le trop salé. J’évitais les petits pots, mais à l’époque certains étaient vraiment délicieux (elles ont bouffé de l’artichaut en petit pot jusqu’à leur majorité), et même les épinards passaient. Sinon, je faisais une grosse soupe avec un peu de viande (du veau généralement ou du jambon), et je moulinais le tout (pétant au passage 3 mixers, le blinder n’existant pas). Même Albert adorait.

La femme de mon frère elle, par contre, suivit intégralement les consignes de sa pédiatre moderne et diversifia l’alimentation dès 3  mois, me regardant d’un air désapprobateur avec Delphine (car elle avait déjà eu Cosette, la cousiiiiiiine) qui à 6 mois avait encore strictement lait + éventuellement un produit laitier… Si deux de ses enfants ont souffert d’une obésité précoce maintenant résorbée (et au prix de quels sacrifices) c’était l’hérédité…

Maintenant à 6 mois ils vous trempent des frites bien salées dans du Ketchup pour terminer pas du Nutella, et comme me l’a fait remarquer une lectrice/commentatrice (et même plusieurs !), ils mangent comme tout le monde, ceci évitant des emmerdements à la mère de famille (que l’on peut comprendre, car avec plusieurs enfants, il faut parfois prévoir plusieurs menus dans la mesure où l’enfant est ROI…).

Je ne vous parle même pas du chocolat qui n’est plus interdit, et des pots entiers de Nutella engloutis par les petits monstres d’aujourd’hui, qui souffriront de quoi dans un futur proche ?

Ou bien quand mes filles sont nées, certaines doctrines étaient stupides.

Ou bien c’est aujourd’hui qu’il faut chercher l’erreur.

Je ne sais pas. Elles sont en bonne santé, le fait que je n’aime pas la viande ne les a pas fait naître anormales (contrairement aux pronostics du furoncle), et globalement, elles vont plutôt bien (si l’on fait abstraction d’une allergie au téléphone chez fille aînée).

Alors que, ce qui ne se fait plus maintenant :

  • On leur a donné un bain à leur naissance et après on ne les a pas coiffées d’un chapeau (pour éviter la déperdition de chaleur, c’est toujours utile, surtout en été ou dans une chambre dans laquelle on préconise ne ne pas dépasser les 19°)
  • + tout le reste qui fait que si je suis grand-mère un jour, de ma tombe, j’aurais du mal à donner quelques conseils qui à mon avis ne seront pas totalement périmé, valables certainement, mais pas entendus, compte tenu des circonstances.

Mais la vie n’est qu’un long calvaire !

PS : l’épisode n° 5 c’est comment coucher BB, merci de m’attendre les filles 🙂

Problème insoluble avec les dates…

 

L’évolution des méthodes éducatives et de l’élevage du chiard ! (part 3)

56800768La propreté maintenant. (Je ne commente pas vos commentaires vu que vous faites forum en abordant mes sujets futurs :-)) et qu’en plus je vais m’absenter deux ou trois jours…).

A l’époque de tante Alphonsine, de mes grands mères et même de ma mère, un enfant c’était des couches en tissu, à laver soi-même, comme les serviettes périodiques (la vie des femmes était une succession de longs moments de bonheur).

Cela en faisait de la lessive. Des couches à décrotter, à mettre à tremper, à faire couler et bouillir, pour tuer les derniers microbes on repassait le tout à la main avec un fer pas vapeur à faire chauffer où l’on pouvait. A raison de 6 à 7 changes par jour, à raison de 2 couches par change, faites le compte…

Les enfants curieusement, étaient propres assez tôt :

  • Et d’un, il est extrêmement désagréable de porter un linge mouillé dans sa culotte
  • Et de deux, il est encore plus désagréable de porter un linge mouillé avec la grosse commission, dans sa culotte (on laissait macérer le plus longtemps possible pour bien faire comprendre, passé 8 mois)
  • Et de trois, même tout petit, l’enfant au contact d’un pot de chambre froid, faisait spontanément pipi, ce qui épargnait une couche, une !

L’apprentissage de la propreté, mettait la mère à rude épreuve. Car cela prenait du temps et était répétitif.

Mettre l’enfant sur le pot. Tout le temps. Jusqu’au premier pipi « bravo mon trésor », jusqu’au premier popo « c’est bien mon amour »…

Maintenant les gosses, dans leurs couches, même mouillés ils sont secs.

A l’époque de Pulchérie et de Delphine, un change complet coûtait un bras. J’en réservais un pour la nuit, pour la journée c’était la couche classique en cellulose avec pointe en plastique, mais même comme cela, notre budget de jeune ménage souffrait pas mal. Puis j’ai vu avec stupéfaction l’avènement du change complet de l’enfant qui marche, puis du « même sec c’est mouillé ». Maintenant on vend également ce qu’il faut pour ce que l’on n’appelle plus « l’énurésie nocturne » mais « chaque enfant grandit à son rythme », comme s’il n’y avait pas d’autres méthodes pour essayer de régler ce problème…

Paradoxalement, si chaque enfant grandit à son rythme pour les couches, on peut vous prédire dès le deuxième mois de l’entrée à la maternelle s’il fera Polytechnique ou pas… CHERCHEZ L’ERREUR ! Quant à celui qui a encore besoin d’une sieste en deuxième année de maternelle, il a un problème certain…

Le moyen âge, je l’ai toujours dit. C’est de là que je viens, direct.

Suivant les conseils de maman, j’ai commencé très tôt le pot (en fait dès qu’elles ont su s’asseoir). Elles ont compris très rapidement toutes les deux que faire popo évitait le pire désagrément possible et j’ai donc eu des filles propres pour la grosse commission, à 9/10 mois. Ceci sans mentir : même avec un change complet correct, en cas d’accident nocturne j’étais réveillée par des pleurs, elles ne supportaient pas… (et je changeais donc, je n’étais pas une sadique non plus…)

Impossible me direz-vous aujourd’hui, à cet âge là, un enfant ne maîtrise pas ses sphincters. Moi j’avais su, ma mère et mes grands mère et d’autres avant ont su, mes filles aussi, mais l’homme évolue, c’est l’explication sans doute…

Restait le reste, fallait pas les traumatiser non plus encore que la couche mouillée soit très désagréable à Pulchérie. Manque de bol pour ses 18 mois, nous étions partis en vacances et j’avais peur qu’elle ne se déshydrate, alors elle passait sa journée, un bib de lait ou d’eau à la bouche. Comme elle pissait dans l’eau de mer à 25° la journée, elle ne portait pas de couches…

Je ne vous raconte pas l’état du change complet le matin par contre. Retour de vacances : plus rien… Propre à 18 mois, elle n’avait que 9 mois de retard sur moi, mais bon, je n’allais pas pleurer non plus… Par contre c’est la soeur aînée d’Albert, prof de son état alors nous n’avions qu’à dire « amen » qui a fait une crise en constatant que Pulchérie maîtrisait, elle, ses sphincters, alors qu’elle m’avait soutenu le contraire quelques mois auparavant, sa fille n’étant toujours pas propre mais s’entendant répondre à son « pipi maman » « tu n’as qu’à faire dans ta couche, je suis occupée »…

Pour Delphine, idem, sauf que le pipi la nuit fut plus difficile à faire passer. Je la fouettais avec un knout le matin quand la couche était mouillée, lui mettais un verre d’eau sur sa table de nuit et lui disait en la couchant : si tu as envie de faire pipi, pense au verre d’eau et appelle maman (oui la propreté demande la participation des parents, c’est l’évidence).

Depuis le premier jour du verre d’eau, elle n’a plus jamais eu un dérapage. Ou alors elle m’a caché quelque chose…

Idem, dans ce cas de figure très précis de la propreté, j’ai assisté chez Truchon où cela se reproduisait toujours beaucoup (pour faire des enfants avec parents comme futurs chômeurs) à l’affolement total :

L’héritier rentre à la maternelle en septembre, on est fin juillet, et il n’est toujours pas propre !

La nounou s’en tape, elle est là pour changer les couches, pas pour procéder à l’apprentissage de la propreté. C’est tellement plus simple (même pour les parents), de changer une couche plutôt que de perdre son temps à mettre l’enfant sur le pot…

J’ai vu 3 fois, le cas de figure suivant :

  • L’héritier n’est pas propre
  • Ils ne l’accepteront pas à la maternelle
  • Qu’est-ce qu’on peut faire, travaillant en août ?

Confier le bambin à maman ou belle maman. Qui a eu des enfants propres largement avant 3 ans, et qui va résoudre en 2 semaines le problème (ce qui fut fait)

Le vrai problème étant que le marché de la couche est un marché très juteux (excusez-moi de l’expression), et que déculpabiliser les parents en leur déclarant qu’un enfant ne peut pas maîtriser ses sphincters avant 3 ans (comme par hasard) c’est se foutre du monde. Si un jour on accepte les enfants non propres à ma maternelle, on fera des couches valables jusqu’à l’entrée en CP ?

Qu’il faut y consacrer du temps, ce que tout le monde ne peut pas faire, là dessus je suis d’accord… Il y a les opposés : la nounou qui se décarcasse avec le pot et les parents qui gâchent tout le WE en trouvant plus simple de changer la couche, et les parents se donnant du mal le WE pour que la nounou gâche tout en changeant juste la couche.

Mais qu’on se demande pourquoi à  une époque les enfants pouvaient être propres très tôt, et plus maintenant…

Le top étant le chiard qui va rentrer à l’école maternelle, en demandant toujours le roploplo de maman la nuit sans maîtriser ses sphincters….

Moi perso, je n’avais pas été élevée pour supporter cela…

MAIS, la vie n’est qu’un long calvaire…